Comment cela at-il bien pu commencer?

Et bien je ne sais pas trop bien moi-même. Je cherche je cherche et cherche encore.

J'ai commencé à boire à un moment de ma vie très difficile à supporter. Un changement de poste au travail (qui me plaisait) mais dans le cadre d'une réorganisation avec un nouveau chef autoritaire et bloquant toute autonomie et rabaissant les gens avec lesquels il travaillait. Le sentiment de ne plus pouvoir assurer mon travail, mon petit frère est alors décédé et j'ai fait un gros burn out assorti d'énormes crises d'angoisses qui a entraîné un arrêt de travail de trois semaines pendant lesquelles j'ai révisé mes cours de science de terminale tellement je pensait ne plus rien savoir et être une nulle (20 ans de carrière sans accroche pourtant). Anxiolytiques prescrits et antidépresseurs mais finalement pas si bien que ça. Je me suis remise en selle vite (enfin je le croyais), ai reçu les excuses de mon entreprise mais j'ai été changée de poste. J'ai donc dû me réadapter aussi vite à un nouvel environnement, de nouveaux collègues avec plutôt un sentiment de honte que de fierté d'avoir repris si vite. Je sais maintenant que je n'aurais pas dû vouloir faire la forte et que j'aurais dû demander un arrêt de travail plus long pour être complètement remise. Mais on vit dans une société qui n'accepte pas ceux qui tombent. Un directeur a bien senti que j'étais encore en état de faiblesse et a profité de cet énorme malaise pour me draguer et me dire qu'il m'aimait. Comme une gourde je l'ai cru et je suis tombée amoureuse et j'ai souffert parce que de son côté c'était faux, et je m'en voulais aussi parce que j'avais une famille et je n'arrivait plus à m'en sortir, plus à comprendre quoique ce soit de ma vie et j'ai sombré dans l'alcool. Doucement au début, mais sans avoir le sentiment d'aller vraiment mieux. Puis beaucoup plus violemment (alcools blancs et très forts), comme pour disparaitre de cette terre. Plus j'y repense plus je fais le parallèle avec des tentatives de suicide. Peut-être que je pensais ainsi que mon entourage allait se rendre compte de quelque chose. J4ai fini par me dire qu'il fallait que je relève la tête, que je fuis l'entreprise pour me sauver, me redonner des objectifs et sauver ma famille. Je l'ai fais en reprenant mes études, en accord avec mon mari. Juste avant j'étais allée voir un psy pour discuter de ma légitimité à faire cela et lui parler de l'alcool. Nous avons avancé pendant quelques séances et sur les conseils du psy je tentais de parler avec mon mari mais il ne voulait pas. J'ai intégré mon école et me suis battue pour ce diplôme. Durant cette période j'ai réussi à mettre l'alcool de côté, avec juste quelques petites rechutes mais peu importantes. Et tout à coup mon mari m'a annoncé qu'il me quittait, qu'il avait une autre femme, avec des paroles vraiment très dures et j'ai eu beaucoup de à terminer mes 6 derniers mois d'études (stage de fin d'études dans une autre ville). J'ai repris l'alcool à ce moment là. Plus violemment mais j'ai lutté lutté, je me suis fait aider une fois par semaine par un psy) et ai réussi mon diplôme. Depuis juillet je suis revenue dans la maison, mon mari est parti vivre dans un appartement seul mais il revient sans arrêt, m'écris, me sms, me téléphone, comme si j'étais une copine et qu'il pouvait continuer à vivre comme si rien ne s'était passé. Le stress est énorme et il faut aussi gérer celui de mes enfants qui sont grands pourtant. Du coup je retombe à nouveau, je suis fatiguée et je bois à nouveau fortement par vagues. Je n'ai plus d'aide médicale parce que je ne me sens pas la force après le travail d'aller à des rendez-vous. Les 2 années d'études m'ont épuisée. J'ai honte à chaque fois que je bois et je me rends bien compte que sans entourage compréhensif et sans aide je n'y arriverai pas. Par contre à force de réfléchir, je réalise que je devais être malheureuse bien avant ce changement de poste. C'est la goutte qui a fait déborder le vase avec le décès de mon frère, mais il y avait déjà quelque chose que je ne compensais pas encore par l'alcool. Je commence à reconstruire ma vie avec un autre homme, mais il faut que cela se fasse sur des bases saines e donc que j'arrête cette p....n de bouteille. A ses côté, je me sens détendue donc pas envie de boire, il est loin je stresse à nouveau et je recommence, et puis recomposer une famille est difficile. Mais là je ne veux plus toucher à l'alcool. C'est pour cela que je viens vous voir. Je me rends parfaitement compte que physiquement il ne me fait pas de bien mais j'ai tellement envie de m'échapper de cette vie parfois, et c'est encore la seule solution que je trouve. Voici quelle est mon histoire.

Tu as le shéma classique d'une malade alcoolique. Pour être malade alcoolique, il faut trois choses: une faille dans ta petite enfance qui a gêné ta construction psychique, une rencontre avec le produit que tu as apprécié et une bonne raison pour retrouver ce produit. Je pense que dans ton cas tout était réuni pour que tu tombes dans l'alcool.
Je dis "tu tombes", mais en fait tu ne fais qu'essayer de t'en sortir ce qui est fort car on sait tous combien c'est difficile.
En tout cas dans tout ça il y a du positif, tu es consciente de ta maladie, tu vois un psy pour pouvoir creuser un peu plus sur cette faille qui t'a mené à l'alcool et tu cherches de l'aide.
Là, je ne sais pas si tu bois ou si tu as arrêté. Si tu bois et que tu souhaites arrêter, il te faudra un sevrage. Un sevrage, tu dois connaître, c'est déshabituer ton corps du produit, brutalement. Mais en général , nous demandons à ce que le MA voit un médecin pour avoir les médicaments qu'il faut pour l'aider si le sevrage se passe mal, c'est un moment qui peut être dangereux.
Mais tout ça, on va en parler peu à peu en faisant connaissance....
En tout cas, nous serons toujours là pour toi, à n'importe quelle heure, il y a quelqu'un..

Ah zut! j'espérais tant ne pas être classique , être une personnalité à part.

C'est inquiétant comme diagnostique, surtout qu'il a l'air très bien fondé. Cela veut dire que je vais souffrir encore longtemps.........sauf peut-être si j'arrive à mettre autant d'énergie dans mon abstinence que dans ma reprise d'étude. Je crois que je vais faire le choix d'un hyper égoïsme au moins un temps pour me protéger. Ce n'est pas mon caractère pourtant. Mais je sens qu'à toujours faire attention aux autres, je laisse trop de forces. Je n'ai par contre pas l'intention de faire preuve d'égoïsme sur ce forum. Merci d'être là.

La première nécessité d'un malade alcoolique pour s'en sortir, tu l'as comprise , c'est d'être égoïste, de penser à toi d'abord...
"Penser à soi, en tenant compte des autres".
Là, tu fais ta vie en fonction de toi, tu ne te laisses plus bouffer la vie par les autres, tu es celle qui doit passer en premier pour toi.
L'alcool, si tu y mets autant de détermination que tu as mis pour tes études, effectivement, le petit singe va passer un sale quart d'heure!!!!
Alors tu avances un jour à la fois. La phrase culte sur le forum c'est "Aujourd'hui je ne bois pas, demain n'existe pas".
Tu peux avancer heure par heure si le jour par jour est trop dur...
Profite du moment présent, fais toi plaisir un maximum, un petit cadeau avec l'argent économisé en ne buvant plus, des chocolats, une sortie, enfin ce que tu aimes. La récompense est importante chez le MA qui veut arrêter, alors ne t'en prive pas...

J'ai oublié de répondre à ta question. Je rebuvais depuis une semaine. J'arrête ce matin. J'ai déjà fait des arrêts, je ne ressent jamais de symptômes de manque. Pas eu envie de boire une goutte depuis ce matin, pas de tremblements, juste fatiguée parce que j'ai mal dormi. quand j'ai vu le psy, jamais il ne mise ne garde contre de tels symptômes et indiqué quoique ce soit pour les éviter, je me suis alors renseignée par moi même. Donc vitamines et magnésium d'office et je me débrouille comme cela. C'est un peu pour cela que je me méfie de l'environnement médical. Même étant sensés connaître cette maladie, je n'ai jamais eu le moindre conseil physique donné

bienvenue :hello:
tu as frappé à la bonne porte je t'explique moi aussi il y a un mois que j'y suis et grace à eux j'avance doucement Shale a raison une heure après l'autre, une jour après l'autre et puis on les ajoute les uns aux autres et cela fait un tout
il faut beaucoup de courage pour arreter et faire obstacle au petit singe (l'alcool) mais cette saloperie n'est pas necessaire, c'est au mauvais pansement une cochennerie qui nous obscurcit les neurones,
chacun a sa part de souffrances qui nous a ammené à prendre cette béquille, mais on enlève le platre les os brisés réparés il faut la jeter loin de nous et continuer a avancer sans alcool.
parles autant que tu veux

Coucou,

Oui un jour après l'autre. Mais il faut aussi avoir réussi à se réparer avant un peu je pense. Tu as réussi à t'abstenir depuis que tu est ici?

Je sais bien que je suis plus gaie sans qu'avec et plus amusante pour tout le monde. Cela est-il dérangeant pour l'un d'entre vous si je fais un décompte d'abstinence dans ma signature? Si j'arrive à me créer une signature déjà ;o)

bonjour coeurdisa,je suis contente de te retrouver sur ton fil
tu as l'air d'être une femme pugnace donc qui ne lache pas quand elle a décidé qqchose et ça,c'est un plus pour ce combat
et vu que tu adores relever des défis,en voilà un de taille: aujourd'hui tu ne bois pas et demain,on t'en trouvera un autre(peut être même le même mais chuut,on sait tous que demain n'existe pas )

il va falloir que tu changes tes habitudes de vie pour ne pas te retrouver avec un verre a la main sans même t'en rendre compte(terrible les automatismes )
il va aussi falloir que tu évites un maximum l'alcool que ce soit les invitations ou les courses (a faire très vite et le ventre plein!!)
il faut aussi que tu commences a penser a toi et a te faire plaisir,arrêter l'alcool n'est pas une punition mais au contraire,le moyen de reussir a enfin se faire du bien
il va aussi falloir que tu franchisses le pas et aller voir le médecin qui est spécialisé dans cette maladie(alcoologue) pour qu'il te suive mais aussi pour que tu admettes que tu es malade alcoolique ce qui est très dur a faire

mais on va en reparler,que fais tu pour les fêtes??

Merci de m'avoir rejointe Cristal. Tu as raison, je suis pugnace mais quand même il y a des fois ou j'avoue que c'est trop pour mes petites forces. En fait je n'osais jamais le dire et depuis peu j'ose dire "là vous m'en demandez trop, je ne pourrais pas vous satisfaire, je suis obligée de refuser". C'est énorme pour moi et vous n'imaginez pas mon sentiment de culpabilité une fois que j'ai dit non à quelqu'un.
Concernant l'alcool au quotidien, je l'évite très facilement dans la journée, je n'en ressens pas le besoin, surtout au travail. Je bois plus seule et je trouve cela plus dangereux , car c'est pour dépasser mes limites quand mon moral tombe.
Je ne fais rien pour les fêtes et surtout ce soir. Je suis en train de divorcer et mes enfants vont dans ma belle-famille. En fait je crois que j'ai replongé parce que depuis une semaine, j'espérai que ma belle-mère ne tenterai pas de m'inviter. Tout est très frais et je ne me sens pas le courage encore de passer un réveillon avec elle et mon futur ex-mari en faisant semblant d'être heureuse. Je suis montée en stress tellement je m'attendais à cette invitation. Si je la refuse j'ai peur de décevoir mes enfants qui pourraient ne pas comprendre (ils ont 18 et 20 mais malgré tout ont été très choqués par l'annonce du divorce). Cela n'a pas loupé, ce matin un mail de ma belle-mère pour m'inviter. Et je suis assez fière de moi, j'ai réussi à refuser. Je lui ai expliqué pourquoi, qu'il fallait que je me reconstruise et qu'il fallait pour cela que je m'écarte d'eux pour le moment. Donc je ne fais rien ce soir. Je vais me reposer physiquement pour faire un petit réveillon sympa demain avec mes enfants. Par contre c'est vrai, un peu la boule au ventre mais il faudra qu'elle passe ;o)

Avec le magnésium et les vitamines B1 et B6, pense à boire beaucoup d'eau sucrée car l'alcool déshydrate et le sucre c'est pour compensé celui que l'alcool t'apportait.
Tu as bien fait de refuser l'invitation de ta belle mère, tu aurais été mal et pas à ta place, ce qui fait qu'il y aurait eu danger pour toi....
Essaie de passer une soirée cool , sans stress. Fais toi à manger quelque chose que tu aimes bien, regarde un DVD ou lit un bon bouquin, tu sera en forme demain....

c'est très bien que tu aies refusé coeurdisa,cela prouve que tu commences enfin à t'écouter et a te protéger

alors ce soir,une soirée rien que pour toi,une bonne douche parfumée,un bon peignoir très chaud et très vieux ,les super chaussettes de grand mère pour avoir les pieds au chaud et un super film affalée sur le canapé MAIS,un bon petit repas tout de même

allez,fais de cette soirée TA soirée et tu verras que tu te sentiras bien mieux demain

pour moi,ce sera dessin animé avec mon fils de 8 ans et des moules frites(les desirs de mon fils sont des ordres )

je pense que je me suis préparer depuis un petit moment
moi aussi j'ai un gros problème à régler si je te l'écris Cristal va encore me dire que je me cache derrière j'en parle sur mon post liberté tu comprendras pourquoi
je crois pas que l'alcool soit mon plus gros problème il en juste une conséquence
l'abstinence ne me pèse pas du tout
j'arrive très bien à gerer même en présence de personnes qui boivent
à bientôt
continues

Tu as l'air de bien te connaître et le sujet alcool aussi..
C'est un plus.
En tête à tête avec toi ce soir c'est pas mal aussi
Tu dis ne pas vouloir de soins, si tu savais comment j'étais anti tout ça;;
Mais j'ai changé d'avis un alcoologue... sont là pour nous aider.
Seule on ne tient pas longtemps.
Avec ta détermination, le forum et des aides tu lui fera la peau
Bonne soirée

Merci toutes et tous,

C'est vrai, je crois que je ne me connais pas si mal que ça. En gros il est assez facile de me faire du chantage affectif car je culpabilise ou culpabilisait dès que quelqu'un n'était pas bien. Je crois être en passe de régler ce problème (mon pauvre nouveau chéri l'apprend à ses dépends d'ailleurs car si je sens la moindre tentative je réagis. C'est sûrement excessif d'ailleurs mais la porte se ferme immédiatement, une question de dosage à revoir ). Quand j'aurai appris à bien gérer cela et à me protéger mieux du stress, cela règlera une bonne part de ma consommation et je pourrais je pense, j'espère, assurer une vigilance plus efficace. Le problème est qu'il va falloir que je blesse des gens et que je me fasse passer un temps pour une asociale

Oui le tête à tête avec soi-même c'est bien, une quiche au saumon en cours de cuisson et puis je verrai s'il y a un film bien ou juste lire, cela fait longtemps aussi).

Je ne suis pas contre l'aide médicamenteuse mais celle que j'ai reçu jusqu'à présent a plutôt été désastreuse. Je me demande même maintenant si la prise d'antidépresseur à l'époque de mon burn out n'a pas été déclencheur de la suite. Ils sont quand même donnés sans vérifications particulières et sans tenir compte du gabarit de la personne. Et j'ai vu un psychiatre il y a 2 ans qui ma prescrit un antiepileptique sur du long terme mais sans jamais me parler des symptômes de manque auxquels vous faites allusion puis une psychologue en milieu hospitalier qui a également fait l'impasse, donc ce que je crains plutôt c'est de naviguer de médecins en médecins avec des discours approximatifs. Et puis je n'habitais plus dans ma région et je faisais beaucoup de déplacements donc difficile d'obtenir des consultations. J'aimerais mieux trouver quelqu'un qui me dise, telle personne est vraiment compétente plutôt que de continuer à naviguer au hasard.

En tout cas je suis heureuse de vous avoir rencontrés, surtout en cette soirée dangereuse :moquerie:

toumoulousse a écrit:je pense que je me suis préparer depuis un petit moment
moi aussi j'ai un gros problème à régler si je te l'écris Cristal va encore me dire que je me cache derrière j'en parle sur mon post liberté tu comprendras pourquoi
je crois pas que l'alcool soit mon plus gros problème il en juste une conséquence
l'abstinence ne me pèse pas du tout
j'arrive très bien à gerer même en présence de personnes qui boivent
à bientôt
continues

Je vais aller lire ton post. Par contre quand je dis que l'alcool a été la conséquence d'un très fort malaise, je n'élude pas le problème de la dépendance qui s'est installée sinon je serais venue poster sur un forum de psycho. Or ce n'est pas le cas. Je commence à connaître les phénomènes déclencheurs et je tente de m'en protéger mais je sais que la dépendance est là.
Si je peux je serai là pour toi aussi avec mes petits moyens de débutantes. Passe une bonne soirée

tu as raison le fait de consommer entraine la dépendance, l'addiction et les problèmes

passes aussi une très bonne soirée que j'espère chaleureuse

pour les medecins,il faut prendre le spécialiste de chaque maladie,la tienne est : la maladie alcoolique donc,il te faut un alcoologue et pas n'importe quel medecin car tous ne connaissent pas cette maladie

pour ce qui est de blesser les gens,tu ne les blesseras pas je pense,peut être les frustreras tu mais je ne pense pas que tu les blesseras parce que tu mettras ls mots qu'il faut pour justement ne pas heurter
mais on en reparlera,pour ce soir,on va faire plus court

Oui tu as raison Crystal, j'ai juste peur. Là où je vis il n'y a que 2 centres et malheureusement, ceux que je connais qui sont passés là-bas ne s'en sont jamais bien sortis. Et ils y étaient plus contraints que par volonté. Donc toujours cette peur de me retrouver dans un environnement plus déprimant pour moi que gai et motivant. J'ai besoin de rires autour de moi. Tu sais, comme tu l'as dit, je suis tenace et les gens me voient comme forte. Du coup je suis souvent entourée de personnes en souffrance. Je crois que je sature de cela aussi. Ici ce n'est pas tout à fait pareil, je suppose que vraiment chacun est venu de lui même pour s'en sortir, même s'il y a des craquages, la volonté semble plus présente etle dynamisme aussi. Mais je prendrai un rdv, au moins pour voir. Si je trouve que l'alcoologue est amusant, il y a de fortes chances que cela m'aide. S'il ne l'est pas...je l' ;o)

Je vous laisse, je crois que ma quiche cuit un peut trop dans mon four.

A bientôt j'espère. Bonne soirée

bienvenue parmi nous coeurdisa
trouver un alcoologue marrant c'est pas gagné d'avance mais sache qu'ici en dehors des moments de sérieux quand il le faut, y a de la franche déconnade un peu comme dans un MAB version géante où l'on se laisse aller à la plaisanterie quand tout va bien pour redevenir sérieux lorsque quelqu'un est en danger.
MAB tu connais, t'as essayé, t'en penses quoi?????
J'espère que ta quiche nétait pas crâmée, sinon sache que Shale, en dehors de son rôle de modo dispense aussi des conseils culinaires(si tu disposes d'un micro ondes performant....)

Merci Pascal1,

Non ma quiche n'est pas cramée et elle était très bonne, surtout arrosée de coca

Je m'en doutais un peu pour les alcoologues et puis mon expérience avec les psy est que comme j'arrives toujours à trouver un coté marrant à ce qui m'arrive (parce que c'est une facette de mon caractère et que parfois franchement c'est cocasse), ils me disent "ok c'est bon vous allez mieux au bout de 4 séances" même si je leur dit que ce n'est pas vrai du tout Oui j'ai vu qu'on pouvait rire. Par contre je suis d'accord, en cas de coup dur pour l'un, venir en aide sérieusement.

Non je ne sais pas ce que c'est qu'un MAB. C'est quoi?

P.S. Je suis une pro de la quiche lorraine et de la salade de pissenlit (dans 3 mois on va pouvoir commencer à en faire)

un MAB,c'est un mouvement d'anciens Buveurs,ce sont des MA qui se réunissent pour s'encourager,parler de leur vécu,parler de leur doute ou de leur victoire.
Au fil du temps,cela devient un lieu d'amitié et de partage,une aide précieuse pour beaucoup de personnes

pour ce qui est de l'alcoologue marrant,je ne pense pas que ce soit la qualité première qui est demandé pour qu'il soit efficace et pour tes psy qui te disaient que tu allais mieux au bour de 4 séances,je pense qu'ils ont du rater qqs cours
lorsque l'humour est une façade,un bon psy le verra et tentera de casser la façade en douceur pour faire parler la personne qui se cache derrière le déguisement

alors prend rdv avec un alcoologue,ce sera déjà un premier pas très important,et pour la suite,laisse toi guider j'ai aussi arrosé mon Noel de coca,bizarre avec les escargots mais pas mal avec le moelleux au chocolat

Oui c'est ce que je crois aussi Crystal, raté quelques cours ou surchargés de clients.

Le MAB n'est pas pour moi alors, je ne peux pas me dire ancienne buveuse. je vais prendre rdv avec un alcoologue mais on est le 24 décembre...
Et si, j'attends du sérieux d'un alcoologue ou de tout autre médecin, mais aussi de la joie de vivre. Sinon cela me plombe et j'enfile mon masque de bonne humeur. Je ne suis pas sûre qu'un traitement doive obligatoirement être accompagné de "tristesse". Je me souviens d'un bon fou rire chez un généraliste une fois qui m'a requinquée presque aussi vite que les antibiotiques.

Coca pas si mauvais avec la quiche au saumon. Demain jus de goyave et eau à bulles.

Je file sous mes draps, pour rêver à cette victoire d'un soir.

Je vous souhaite à tous une bonne soirée

non,le MAB est tenu par des anciens mais est fait pour des nouveaux ou des MA qui sont encore dedans et qui cherchent a s'en sortir
mais je laisse les autres t'en parler,je n'en ai personnellement jamais fréquenté

et pour la joie de vivre des alcoologues,il me semble que ça fait aussi partie du métier je suis infirmière et le sourire et la joie de vivre fais partie intégrante de mon métier

je vais aussi filer sous la couette,BRAVO pour avoir passés Noël sans alcool

Bonsoir coeurdisa, je vois que tu n'es plus sur le forum, ça ne fait rien, tu liras mon petit mot demain!!! peut-être!. Je ne suis abstinente que depuis Aout dernier donc je suis une "nouvelle" sur le forum! Je buvais depuis plus de 40 ans et ça n'allait qu'en s'aggravant au grand désespoir de mes 2 filles (31 et 35 ans) et de mon mari (depuis 36 ans). Seuls des problèmes de santé et l'arrivée d'une petite fille (1 an le 31/12) m'ont poussée à m’arrêter. J'ai fait une semaine de sevrage à l'hôpital qui s'est très bien passée, sur les conseils d'un addictologue, que je vois toujours dans un groupe de paroles. Cet addictologue n'est pas très marrant non plus mais très efficace car il connait parfaitement tous les rouages de toutes les addictions qui peuvent exister (alcool, tabac drogue jeu etc...)actuellement je suis aussi suivie par une infirmière psy dans le cadre du CMPA de mon département qui est vraiment super alors qu'il y a quelques années j'ai été voir un psy pendant 2 ans , sans aucun résultat positif. C'est pour te dire qu'il faut parfois "essayer" plusieurs soignants pour trouver ceux qui nous conviennent!!!!
Le forum m'a été d'une grande aide dès le début, sans lui je ne m'en serais pas sortie!!! l'essayer c'est l'adopter!!!! Bon courage à toi et je te souhaite plein d'autres bons Noël sans alcool!

L'essayer c'est l'adopter, excellent
Joyeux noël en passant ;