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Processus d'une rechute annoncée

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Message  origine66 4/1/2024, 11:45

rur@lcoolique a écrit:

Car c'est le même cerveau qui réclame, qui refuse et qui réagit aux stimulations psychiques et chimiques (exposition au produit). Et on n'est jamais totalement sûr de pouvoir dominer l'envie.

L'essentiel de la maladie relève du domaine psychologique (raison pour laquelle l'OMS a mis longtemps à classer l'alcoolisme comme maladie) et le seul soin possible c'est précisément la prise de contrôle psychologique des mécanismes conduisant à la consommation
Car les seuls médicaments sont des répulsifs (à l'efficacité hasardeuse) et ceux habituels à l’accompagnement psychologique (AD, anxio).

Bref, c'est ce qui justifie, pour moi, d'orienter le travail d'abord vers la conscience et la rationalité et de tenir à distance suppositions, peurs et croyances. 
Je voudrais tout d’abord dire que je suis un peu « le roi du hors sujet ». A l’école, c’était déjà comme ça. Je me souviens d’une prof de français qui avait écrit sur ma copie « hors sujet, mais merci pour le voyage ». Si c’est gênant, il ne faut surtout pas hésiter à me le dire, je peux entendre ça sans problème, parce que je le sais...
 
Tout ce que tu dis rur me parle.
Oui c'est bien le même cerveau qui veut en même temps arrêter, qui me pousse à consommer, qui sait le mal que me fait l'alcool, et qui le nie. Ce même cerveau qui me fait croire que l’alcool me fait du bien alors qu’il sait très bien qu’il me fait du mal.  Dans des tas de domaines, le cerveau est hallucinant d'intelligence et... de stupidité.
Oui les causes de l'alcoolisme sont psychologiques, c’est pour cela que j’ai entamé un long, profond et parfois douloureux travail (voyage) sur moi, et vers moi. Et, au fur et à mesure que je prends conscience « du poids du passé » et que je m’en libère, je comprends qu’il était impossible pour moi de ne pas être « accro » aux différents produits que j’ai rencontré dans ma vie. Tant que les causes d’une douleur lancinante, intense et sous jacente, quasiment inconsciente, ne sont pas mises à jour, il est impossible de s’en débarasser, et c’est (entre autre) elle, qui va m’entrainer dans les bas-fonds de mon inconscient, et me pousser à prendre un verre et plus, pour écraser cette douleur ; l’empêcher de vivre, de prendre toute la place.
J’ai souvent comparé l’alcool à une cocotte minute dont l’alcool serait le couvercle. Ça bout à l’intérieur, et le couvercle donne l’illusion que tout va bien, que c’est paisible. Jusqu’à ce qu’au détour d’une émotion plus violente que les autres, le couvercle saute, et laisse la cocotte déborder, de tout ce qui a été retenu auparavant. Et c’est à ce moment là que je peux me rendre compte que rien n’était paisible, en fait.
Dans ce monde du paraitre, il est bien compliqué d’exprimer ce que l’on sent à l’intérieur de soi (et encore, j’ai une famille aimante et quelques réels amis avec qui je peux partager mon intérieur). La plupart des gens fuient leurs ressentis ; ils ne veulent pas approcher de leur émotions négatives, et, du coup, jugent à outrance.
Pour les médicaments, je ne sais pas si c’est utile pour les très grosses consommations. Pour moi, mon docteur (qui est au courant de mon alcoolisme) m’avait proposé de me suivre pour ça. Il a commencé (c’était la première fois que je le voyais, mon ex super-docteur a fait un avc) par me prescrire du valium. Moi qui ne prend jamais rien, à part des aspirines certains matins, même pas de l’homéopathie, j’ai été surpris. J’en ai quand même pris un, pour essayer, en sachant le danger pour moi de ce genre de produit (j’y ai été confronté jeune). Je me suis réveillé le lendemain dans un état encore plus comateux que quand je bois un peu trop le soir, et j’ai jeté la boite à la poubelle.
« Tenir à distance peurs et croyances » est pour moi essentiel, dans beaucoup de domaines d’ailleurs, merci rur de le formuler de cette manière. Pas toujours facile, mon cerveau étant capable de me faire croire tout et son contraire en l’espace de quelques secondes.
Et aussi tenir compte de soi, pour que « la ligne de conduite » soit efficace. Pour l’alcool, j’ai longtemps essayé (cette fois-ci) de résister, de « me combattre ». C’est ma psy qui m’a dit au cours de séances, de lacher prise, d’arrêter de culpabiliser, en me faisant comprendre que quand j’aurai apaisé au fond de moi tous ces « programmes et applications » qui prennent tant de place dans ma tête, l’alcool prendra moins de place aussi.
Je suis en route pour ça. Mais que le chemin est long. En même temps j’aurai appris beaucoup humainement et psychologiquement, et ce coté là est magnifique.
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Message  SHALE 4/1/2024, 13:46

Ce site, où il avait mis beaucoup de mes éditos, n'existe plus. Fred a disparu des radars, je ne sais pas ce qui s'est passé et c'est vraiment dommage que ce site ne soit plus là, il était très bien fait et très intéressant. Je le regrette, mais je n'ai même pas la possibilité de joindre Fred, comme je te l'ai dit, il a disparu sans laisser de lien... Crying or Very sad
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Message  origine66 4/1/2024, 14:28

SHALE a écrit:Ce site, où il avait mis beaucoup de mes éditos, n'existe plus. Fred a disparu des radars, je ne sais pas ce qui s'est passé et c'est vraiment dommage que ce site ne soit plus là, il était très bien fait et très intéressant. Je le regrette, mais je n'ai même pas la possibilité de joindre Fred, comme je te l'ai dit, il a disparu sans laisser de lien... Crying or Very sad
Ok, Shale, merci pour ta réponse.
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Message  origine66 4/1/2024, 18:39

rur@lcoolique a écrit:Ce n'est pas si simple... mais la sécurité élémentaire reste toujours :

"Dans le doute, abstiens-toi !"


Car c'est le même cerveau qui réclame, qui refuse et qui réagit aux stimulations psychiques et chimiques (exposition au produit). Et on n'est jamais totalement sûr de pouvoir dominer l'envie.

L'essentiel de la maladie relève du domaine psychologique (raison pour laquelle l'OMS a mis longtemps à classer l'alcoolisme comme maladie) et le seul soin possible c'est précisément la prise de contrôle psychologique des mécanismes conduisant à la consommation, le temps d'endurer le sevrage puis les rééquilibrages chimiques (hormones, neurotransmetteurs etc.). Puis d'apprendre à vivre avec ses blessures.

Car les seuls médicaments sont des répulsifs (à l'efficacité hasardeuse) et ceux habituels à l’accompagnement psychologique (AD, anxio).

Bref, c'est ce qui justifie, pour moi, d'orienter le travail d'abord vers la conscience et la rationalité et de tenir à distance suppositions, peurs et croyances. Pour concentrer son énergie là où elle est la plus nécessaire : retrouver la liberté de s'abstenir de consommer, quelles que soient les circonstances, imprévus et autres hasards.
Je voudrais tout d’abord dire que je suis un peu « le roi du hors sujet ». A l’école, c’était déjà comme ça. Je me souviens d’une prof de français qui avait écrit sur ma copie « hors sujet, mais merci pour le voyage ». Si c’est gênant, il ne faut surtout pas hésiter à me le dire, je peux entendre ça sans problème, parce que je le sais...
 
Tout ce que tu dis rur me parle.
Oui c'est bien le même cerveau qui veut en même temps arrêter, qui me pousse à consommer, qui sait le mal que me fait l'alcool, et qui le nie. Ce même cerveau qui me fait croire que l’alcool me fait du bien alors qu’il sait très bien qu’il me fait du mal.  Dans des tas de domaines, le cerveau est hallucinant d'intelligence et... de stupidité.
Oui les causes de l'alcoolisme sont psychologiques, c’est pour cela que j’ai entamé un long, profond et parfois douloureux travail (voyage) sur moi, et vers moi. Et, au fur et à mesure que je prends conscience « du poids du passé » et que je m’en libère, je comprends qu’il était impossible pour moi de ne pas être « accro » aux différents produits que j’ai rencontré dans ma vie. Tant que les causes d’une douleur lancinante, intense et sous jacente, quasiment inconsciente, ne sont pas mises à jour, il est impossible de s’en débarasser, et c’est (entre autre) elle, qui va m’entrainer dans les bas-fonds de mon inconscient, et me pousser à prendre un verre et plus, pour écraser cette douleur ; l’empêcher de vivre, de prendre toute la place.
J’ai souvent comparé l’alcool avec une cocotte minute dont l’alcool serait le couvercle. Ça bout à l’intérieur, et le couvercle donne l’illusion que tout va bien, que c’est paisible. Jusqu’à ce qu’au détour d’une émotion plus violente que les autres, le couvercle saute, et laisse la cocotte déborder, de tout ce qui a été retenu auparavant. Et c’est à ce moment là que je peux me rendre compte que rien n’était paisible, en fait.
Dans ce monde du paraitre, il est bien compliqué d’exprimer ce que l’on sent à l’intérieur de soi (et encore, j’ai une famille aimante et quelques réels amis avec qui je peux partager mon intérieur). La plupart des gens fuient leurs ressentis ; ils ne veulent pas approcher de leur émotions négatives, et, du coup, jugent à outrance.
Pour les médicaments, je ne sais pas si c’est utiles pour les très grosses consommations. Pour moi, mon docteur (qui est au courant de mon alcoolisme) m’avait proposé de me suivre pour ça. Il a commencé (c’était la première fois que je le voyais, mon ex super-docteur a fait un avc) par me prescrire du valium. Moi qui ne prend jamais rien, à part des aspirines certains matins, même pas de l’homéopathie, j’ai été surpris. J’en ai quand même pris un, pour essayer, en sachant le danger pour moi de ce genre de produit (j’y ai été confronté jeune). Je me suis réveillé le lendemain dans un état encore plus comateux que quand je bois un peu trop le soir, et j’ai jeté la boite à la poubelle.
« Tenir à distance peurs et croyances » est pour moi essentiel, dans beaucoup de domaines d’ailleurs, merci de le formuler de cette manière. Pas toujours facile, mon cerveau étant capable de me faire croire tout et son contraire en l’espace de quelques secondes.
Et aussi tenir compte de soi, pour que « la ligne de conduite » soit efficace. Pour l’alcool, j’ai longtemps essayé (cette fois-ci) de résister, de « me combattre ». C’est ma psy qui m’a dit au cours de séances, de lacher prise, d’arrêter de culpabiliser, en me faisant comprendre que quand j’aurai apaisé au fond de moi tous ces « programmes et applications » qui prennent tant de place dans ma tête, l’alcool prendra moins de place aussi.
Je suis en route pour ça. Mais que le chemin est long. En même temps j’aurai appris beaucoup humainement et psychologiquement, et ce coté là est magnifique.
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Message  origine66 4/1/2024, 18:42

SHALE a écrit:On sait qu'on doit arrêter car l'alcool nous entraîne toujours plus bas, la maladie alcoolique est évolutive, mais on a aussi très peur de devoir se passer d'alcool, comme si c'était ce dernier qui nous maintenait en vie, alors que c'est tout le contraire, c'est lui qui nous pousse vers la tombe. Mais ta réaction est dans la logique du malade alcoolique. Il va falloir que tu arrives à démonter cette logique en te prouvant que tout ce que l'alcool a à t'apporter, ce n'est que du malheur, et quand tu en seras enfin convaincu, là, tu arrêteras... Crying or Very sad
Bonsoir Shale. Je veux répondre à rar, et mon message à priori ne passe pas; en tous ca, il n'est pas sur le fil. Je fais "citer", j'écris en dessous, mais ça n'arrive pas sur le forum. Je pense qu'il y a quelque chose que je ne fais pas correctement. Peux tu me guider stp?
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Message  SHALE 4/1/2024, 18:49

Tu as répondu à rur dans le post avant celui-ci, une très belle réponse d'ailleurs, très complète et intéressante...Tu voulais lui répondre ailleurs, je n'ai pas bien compris ?
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Message  origine66 4/1/2024, 18:52

SHALE a écrit:Tu as répondu à rur dans le post avant celui-ci, une très belle réponse d'ailleurs, très complète et intéressante...Tu voulais lui répondre ailleurs, je n'ai pas bien compris ?
Non, merci Shale. Juste je suis "nul en forum", et je n'avais (encire) pas vu qu'il ya avait deux pages ;-)
Merci pour ta réponse.
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Message  SHALE 4/1/2024, 18:54

Pas de problème, ce n'est pas forcément évident de s'y retrouver, alors n'hésite pas à demander, nous sommes là aussi pour ça... smiles
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Message  tulipe noire 4/1/2024, 19:20

Tout dépend de l’importance de ta dépendance pour les anxiolytiques. Si elle est physique je me demande même si c’est possible de faire un sevrage sans devenir malade, par contre psychologique, là tu peux effectivement faire sans.
Tu nous as dit où tu en etais de tes consos ? Tu n’es pas obligé de me répondre…et passer ton tour  coeurs onsaidiens
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Message  origine66 4/1/2024, 22:40

tulipe noire a écrit:Tout dépend de l’importance de ta dépendance pour les anxiolytiques. Si elle est physique je me demande même si c’est possible de faire un sevrage sans devenir malade, par contre psychologique, là tu peux effectivement faire sans.
Tu nous as dit où tu en etais de tes consos ? Tu n’es pas obligé de me répondre…
Pour les anxiolitiques, il faut que je donne un peu mon parcours. Ce qui est important aussi, car le résultat d’aujourd’hui provient toujours du parcours d’hier et d’avant hier.
Je ne vais pas parler d’enfance, que l’on a tous eu je pense un peu, beaucoup, extrêmement chaotique, voire dramatique.
Quand je suis arrivé à 20 ans, j’ai été rapidement, vu mon parcours, confronté à ce que l’on appelle les drogues dures (mdr, l’alcool est la plus dure que je connaisse, parce que… on en trouve partout, tout le temps, et pas cher). J’avais la chance (?) de ne pas avoir à en chercher. Sans entrer dans les détails, je n’ai jamais eu de soucis d’approvisionnement. Donc, vu en plus comment j’étais à l’époque, « no limit ». A fond. Pendant pas très longtemps heureusement. Et puis un jour , j’ai été voir l’ami qui me fournissait, et je lui ai dit « je me sens comme une éponge, je suis plein de produit. Il faut que l’on ne se voit plus pendant quelque temps. Il sortait avec une de mes sœurs, donc j’étais amené à le voir, et ça pouvait être compliqué. Il a été super, et a respecté mon besoin.
Quelque temps après, j’ai passé une période de no man’s land (oui, j’aime bien cette expression), et je me suis retrouvé sans drogue dure (mais avec un tranxène10 matin midi et soir, et un tranxène 50 au coucher). Ça pendant 9 mois. J’ai mis fin « au processus », ce qui a été extrêmement difficile (3, nuits presque sans dormir, mais je savais que si je n’arrêtais pas « cash", c’était foutu pour la vie). D’où ma profonde aversion pour ce type de produits)
 l’époque, je ne buvais que de temps en temps, et jamais des quantités à me mettre dans des états lamentables.
Et ce jour là, j’étais très mal (en manque, pour dire), et j’ai acheté une bouteille de wisky. J’ai bu, ça n’allait toujours pas ; j’ai repris mon biberon et, quand j’ai regardé la bouteille, j’en avais bu la moitié. En une demi heure à tout cassé. Et j’étais debout, à me dire « là, ça craint vraiment ». Lorsque l’alcool remplace les drogues dures, c’est par des quantités phénoménales. Ce jour là, pour la première fois de ma vie, j’ai eu peur de l’alcool.
Puis je suis allé habité dans les Alpes un moment. Au début, une bouteille de vodka à deux, au bout de 4 ou 5 mois, une chacun. Festif. Vodka le soir, ski ou escalade la journée, avec nos amis moniteurs, la vie s'écoulait tranquillement. Heureusement, ça n’a pas duré très longtemps, environ deux ans.
J’ai continué un bon moment avec les alcools forts, et puis j’ai arrêté. Je sentais que c’était mortel pour moi. J’ai (je crois nous avons tous) un instinct de conservation énorme, primordial. Le mien m’a sauvé à ce moment de la ruine préprogrammée.
Je n’étais pas sorti de l’alcool, juste des alcools forts. J’ai fait un stage de deux ans en « floriculture-parcs et jardins », et pendant ces deux ans, c’était bières et vins avec les copains du stage presque tous les week-end. (C’est bien les copains c’est l’excuse parfaite pour boire sans se poser de questions.) Et moi, c’était tous les soirs mon biberon, largement plus d’un litre par soir.
Puis ma sœur a « monté » un snack en bord de plage. Super ; j’ai travaillé avec elle. La conso était importante, mais s’étalait, en plus de la conso quotidienne, sur des soirées concerts jusqu’à trois ou quatre heures du mat. Du coup, c’était raisonnable (mdr).
Mais j‘étais pris, je ne savais pas encore à quel point.
Encore quelques années à consommer dans toutes les occasions et même pire (mais, chacun le sait, tout est occasion) et le lendemain, conso pour « se remettre », et voilà forgé un alcoolisme « forcené », qui refuse de se reconnaitre comme tel.
Et puis « stop ». J’en ai déjà parlé, pas la peine d’y revenir…
Et puis whaou, ça fait du bien, plus d’alcool dans ma vie.
Et puis « et merde », je suis à nouveau pris.
 
Pour les doses, actuellement, je sens que je suis en train de passer un cap, une des raisons qui m’angoisse.
Ma dose de base la plus basse (perdue depuis longtemps) est de 3 « 8.6 ». Je crois que je peux oublier ça. Maintenant c’est soit 5 «  8.6 », soit, comme ce soir une bouteille de vin (chez nous , il titre 14, le vin, (celui à 12 je l’ai banni depuis longtemps, sous prétexte qu’il est imbuvable)) et une bière à 8, et une bière à 6. Et il faut que je serre les dents pour ne pas aller chercher une autre bière avant que « ça ferme ».
Et deux 8.6 ce matin, entre deux de mes activités, en calculant « c’est bon, elle sera « descendue » quand je démarre. Bon ça, ça reste encore exceptionnel, c’est quand « l’alcool du soir appelle l’alcool du matin ». Mais ,je sais maintenant que l’exceptionnel devient très vite quotidien .
Lorsque je ne bois pas trop le soir, je tiens la journée. Si je dépasse la dose (4x8.6 en gros), j’ai le matin vers 11h une très forte envie de boire. Et la journée démarre vers 12h avec l’alcool. Que je me fais toujours croire que « bon, j’ai 3 heures de travail, et après c’est ok" Ok pour reboire oui. Je sais maintenant qu’une conso du matin me « flingue » la journée, au niveau alcool.
J’ai des amis qui boivent nettement plus que moi en quantité. Quand ils ont bu la veille, ils ne boivent pas le lendemain. Moi, c’est le contraire. Si j’ai trop bu la veille, j’ai très envie de boire, plus tot dans la journée, pour quitter cet état horrible de post-cuite. J’ai souvent été « jaloux », de cette situation.
 
Lorsque j’ai arrêté la première fois, je me rendais compte que j’avais enfreint toutes les règles que je m’étais mises en garde fou. Là, je le sais (que j’ai tout enfreint), mais je n’arrive pas encore à résoudre. Je sais que ça va venir, mais quel travail…
 
J’ai bien conscience que « ma quantité » n’est pas énorme au vu d’autres, mais ce qui est égal entre nous tous, ce qui est important c’est la difficulté à arrêter, qu’importe la dose, et la forte tendance à augmenter la consommation, sans presque s’en rendre compte (en fait, on s’en rend toujours compte, mais on refuse de le voir, pour avoir une excuse pour continuer…).
Et la propension à se dire « il y a bien pire que moi ». Alors que la dose n’est pas le plus important. Ce qui est important, c’est la manière de boire…
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Message  SHALE 4/1/2024, 22:52

En fait notre problème, ce n'est pas tant la quantité que l'on boit, quoiqu'elle soit tout de même importante, mais c'est notre façon de boire qui est problématique, tu t'en es d'ailleurs rendu compte.
Là, je pense qu'il va falloir que tu tapes un grand coup sur la table en te disant que ça n'ira pas en diminuant, loin de là. 
On oublie aussi que pendant tout ce temps, notre organisme souffre énormément. 
Je me suis retrouvée, un beau jour, avec une hépatite alcoolique, une stéatose et en coma éthylique. De là, les urgences et l'information que, au vu de mes examens de santé, il me restait moins d'un an à vivre si je continuais à ce rythme-là. 
J'étais arrivée tellement loin dans l'alcool, que le choix d'arrêter n'a pas été facile, j'ai bien failli me laisser couler, en me disant, et bien tant pis, foutu pour foutu, je continue, mais heureusement, comme tu le dis, on a un instinct de survie qui m'a fait appeler un matin, le seul alcoologue de ma ville, qui a pu me prendre en urgence. Une chance, car sinon, je ne suis pas sûre que j'aurai attendu pour y aller. De là, sur ses conseils, je suis partie en cure, cure qui m'a sauvé la vie. Je m'en suis sortie sans séquelle physique, ce qui tenait du miracle. Je sais qu'il n'y aura pas un deuxième miracle, donc l'alcool pour moi, c'est bien fini et je m'en porte très bien .... smiles
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Message  tulipe noire 4/1/2024, 23:11

Ah bah ça tes quantités ça me rappelle moi en moins pire….  Crying or Very sad On ne va pas faire un concours, à nous 3 on a quelques hectolitres d’avance sur les autres, voire plusieurs vies d’avance…soyons sérieux ‘
Je devine que tu as déjà lu nos parcours de cure et postcure. Donc, tu as une idée de ce que cela représente.
Tu le sais bien, pour que cela soit efficace c’est une prise de conscience un cheminement personnel, tu as lu les étapes de l’édito de Shale, et là tu es en pleine discussion entre toi et toi-même. Celui qui en a assez de souffrir et l’autre moi qui réclame sans cesse la picole…dilemme lequel des 2 , va arriver à faire taire l’autre ?
La, ce n’est que toi et uniquement toi qui sait. Parlez-vous tous les deux, un demande le matin on part en cure, l’autre le soir, certainement pas….
Je suis sur mon tel
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Message  origine66 4/1/2024, 23:24

SHALE a écrit:
Là, je pense qu'il va falloir que tu tapes un grand coup sur la table en te disant que ça n'ira pas en diminuant, loin de là. 
On oublie aussi que pendant tout ce temps, notre organisme souffre énormément. 

Je sais qu'il n'y aura pas un deuxième miracle, donc l'alcool pour moi, c'est bien fini et je m'en porte très bien .... smiles
Oui, je le sais Shale. C'est là-dessus que je suis...
Le (nouveau) docteur que j'ai m'a bien dit "vous n'acez plus le même foie qu'il y a dix ans (bon, ça va, je le sais). Mais c'est vrai que "ça va mieux en le disant".
Moi, mon miracle, ça a été d'arrêter cigarette, alcool et poudre d'un seul coup. Je pense que c'est pour ça que je suis un peu "désarçonné" de ne ne pas y arriver d'un coup. Je pense que je vais bientôt arrêter, et que bientôt va être aujourd'hui dans pas longtemps... 
J'en ai besoin; il le faut. Pour ma santé, mais surtout pour ma santé mentale, qui s'épuise à remettre de jour en jour. 
Envie de crier intérieurement. De crier "stop". Il faut que je le fasse; pour ma vie, avec tout ce qu'elle comporte...
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Message  tulipe noire 4/1/2024, 23:32

Si éventuellement mon avis peut t’aider ou te rassurer ou faire pencher ta réflexion ou balance décisionnelle…
J’irai me faire sevrer à l’hôpital…et dans la foulée, je me ferais 2 cures. J’ai bien écrit 2 la première au Calme ou à L hôpital…pour avoir une prise en charge sans aucune dépendance aux anxiolytiques qui seraient prescrit sur place par des médecins. Cela m’a énormément soulagé de savoir que j’étais encadré à l’hôpital…mais ça c’est mon choix .
Après les 10 ou 14 jours à l’hôpital j’irai donc au Calme celui pres de Chartre est très bien, ou la clinique où je suis allée, à moins que ton addictogue travaille avec une posture…. Environ 5 semaines 
Ensuite, j’irai à celle du Courba, celle ci est axée sur plusieurs semaines 8 ou 10… je te donnerai le lien si tu veux.
Donc, si tu fais les comptes, 3 mois…là Thp n’est plus là et tu es dans des milieux protégés, et tu as largement le temps d’effectuer un travail sur toi avec plusieurs approches différentes. Tu prépares ta sortie, après tu restes en lien avec un Mab, ou le forum….
Voilà…ça c’est un avis personnel…tu y réfléchis et tu en parles avec ton autre toi même…


 Mais tu as bien aussi une petite idée, j’aimerais bien la connaître si tu veux… parce que c’est toi le décisionnaire dans l’histoire….
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Message  tulipe noire 4/1/2024, 23:38

Alors le coup j’arrête la cigarette du jour au lendemain, ça c’est possible, c’est vraiment une question de volonté…j’ai arrêté du jour au lendemain avec 3 paquets par jour…il y a 33 ans par contre pour l’alcool c’est impossible, maintenant que ton cerveau a été modifié par la Thp…la fameuse horrible Thp, donc la c’est une question de détermination inébranlable…ça se travaille …déjà tu dois essayer de mettre au point une stratégie…pour aborder tes soins
J’ai fait cette erreur de jugement…je ne connaissais pas le rôle de la Thp
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Message  origine66 4/1/2024, 23:55

tulipe noire a écrit:
 Mais tu as bien aussi une petite idée, j’aimerais bien la connaître si tu veux… parce que c’est toi le décisionnaire dans l’histoire….
Alors pour l'instant, je n'arrive pas à penser "cure et post cure", je n'en suis pas là. Peut-être que c'est mon habitude de me sortir tout seul de situations dramatiques, et du coup de penser que "c'est une de plus". Peut-être une croyance erronée, que je sais que j'ai souvent, de me dire "non, mais, tu vas y arriver". Peut-être que c'est aussi la fierté qui refuse de demander de l'aide, ce que je fais très rarement (demander de l'aide)
Je sais que je vais essayer tout seul et, si ça "ne le fais pas", j'irai chercher de l'aide. 
La démarche pour aller en cure ou pour arrêter tout seul est la même pour moi je crois. C'est " ok, c'est stop".
Comme le dis Shale "taper du poing sur la table (pas trop fort, je ne voudrai pas me casser le poignet  ;-)  ). Et démarrer le "un jour après l'autre".
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Message  origine66 5/1/2024, 00:10

tulipe noire a écrit:
J’ai fait cette erreur de jugement…je ne connaissais pas le rôle de la Thp
Alors la première fois que j'ai arrêté, je consommais déjà pas mal (pas autant qu'aujourd'hui, mais même schéma, impossible de respecter les règles que je m'étais fixé par rapport à l'alcool). Je n'ai pas eu de réels problèmes (à part ce sentiment de ne jamais pouvoir me poser, me détendre).
C'est peut-être pour ça que je vais essayer comme ça, tout seul et-mais avec votre aide.
Je vois bien que c'est difficile, mais je veux le tenter.
Je ne veux pas me focaliser pour l'instant sur le fait que mon cerveau a été modifié par la thp. Parce que je pense que, vu toutes les "saloperies" que j'ai prises entre 20 et 30 ans, il était modifié depuis longtemps, et que j'ai arrêté quand même tous les produits violents que je prenais.
Je me trompe peut-être, je le verrai en cours de route, (maintenant que j'ai fait appel au forum il y aura toujours quelqu'un pour me le mettre devant les yeux, et c'est bien). Là, pour moi, le but est le moment où je vais dire "non", et où je serai sûr du "non". Quoiqu'il m'en coûte. Ce sera toujours mieux qu'un "on continue avec les yeux bandés".
C'est ce moment qu'il m'est encore difficile d'appréhender, de capter complètement, et sereinement...
Mais j'y vais, avec votre aide. Merci
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Message  tulipe noire 5/1/2024, 00:13

C’est ce que tu décideras toi qui réussira…cependant tu prendras quelques précautions pour effectuer ton sevrage en solitaire si je comprends bien….tu ne seras pas seul ? 
Le moment venu tu iras voir ton médecin pour une prescription…
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Message  tulipe noire 5/1/2024, 00:25

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J'aime beaucoup ce texte de Lolo
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Message  origine66 5/1/2024, 00:30

tulipe noire a écrit:C’est ce que tu décideras toi qui réussira…cependant tu prendras quelques précautions pour effectuer ton sevrage en solitaire si je comprends bien….tu ne seras pas seul ? 
Le moment venu tu iras voir ton médecin pour une prescription…
Alors je vais juste signifier aux gens qui m'aiment (et donc me respectent et suivront mes besoins), qu'il faut que je ne sois pas confronté à l'alcool pendant un long moment.
Ma manière (inconsciente) de me protéger de l'alcool fait que j'ai toujours été avec des femmes qui ne buvaient pas du tout (et qui savaient que je buvais, voire pire). Et aussi, dans mes amis très peu boivent, et ceux qui boivent n'ont pas à gérer leur consommation tellement ils boivent peu, ou peu souvent.
J'ai aussi horreur depuis toujours des "discussions de comptoirs", ce qui fait que si je consomme au café (rarement, trop cher pour moi), je me mets en terrasse, et ne suis donc pas piégé dans le rythme des tournées qui s'accumulent.
En fait, sans vraiment le faire exprès, j'ai toujours tout mis en place dans ma vie d'alcoolique pour être toujours indépendant. Ce qui fait que même si je peux boire beaucoup, je ne suis pas piégé dans le coté "collectif" de l'alcool. Et ça c'est une bénédiction...
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Message  tulipe noire 5/1/2024, 00:32

L'addiction est différente entre la cocaïne les opiacés et l'alcool...ils n empruntent pas les mêmes neurotransmetteurs...donc la partie de l'hypophyse....donc pas comparable....ce n'est pas là même partie du cerveau...j'ai mis une émission radio la dessus...assez complexe mais très bien expliquée
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Message  origine66 5/1/2024, 00:44

tulipe noire a écrit:L'addiction est différente entre la cocaïne les opiacés et l'alcool...ils n empruntent pas les mêmes neurotransmetteurs...donc la partie de l'hypophyse....donc pas comparable....ce n'est pas là même partie du cerveau...j'ai mis une émission radio la dessus...assez complexe mais très bien expliquée
Je peux trouver où, cette émission stp?
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Message  tulipe noire 5/1/2024, 00:51

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Farfouille la dedans ...je cherche ailleurs...il y en a un peu partout  Very Happy
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Message  tulipe noire 5/1/2024, 00:57

C'est une émission France inter...là je suis fatiguée...tu tapes en haut à droite du forum émission radio...je l'ai entendu il y a 1 ou 2 ans...je ne sais plus...il y a un court passage sur l'addiction ethanol mais ils expliquent parfaitement tous les circuits des neurotransmetteurs, selon l'addiction...


Si tu te sens prêt, lance toi.  Après,  c'est un jour à la fois...cependant sans anxiolitiques...ça va être délicat...c'est toi le décideur.
Bonne lecture...à demain
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Message  cristal 5/1/2024, 11:18

Je pense qu'on est nombreux ici à avoir commencé par "je vais y arriver seul" certains y arrivent, d'autre pas mais il faut que chacun fasse son expérience pour se rendre compte par eux même. On a beau dire que le feu brûle, on n'en sera convaincu que lorsqu'on se sera brûlé tout seul Rolling Eyes
Alors avance à ton rythme en faisant attention à ne pas trop t'abimer et dès que tu seras prêt, tu te lances mais tu sais, je ne pense pas qu'on se dise "je commence aujourd'hui mon combat" ,il va y avoir un jour où tu ne vas pas boire ,juste pour voir et le lendemain tu te diras" je vais attendre encore un peu avant de boire et puis la 2° journée va passer et ainsi de suite.
En tout cas, même si tu bois toujours, tu es déjà dans la lutte  coeurs
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