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Processus d'une rechute annoncée
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Re: Processus d'une rechute annoncée
Félicitations, pour la fatigue c’est normal, l’arrêt de l alcool demande beaucoup d’efforts pour l’organisme.
Est-ce que tu prends du magnésium et vitamines b1 et 6 c’est important.
Tu as changé tes habitudes, et tu as réussi à dire Non….
Bonne nuit
Est-ce que tu prends du magnésium et vitamines b1 et 6 c’est important.
Tu as changé tes habitudes, et tu as réussi à dire Non….
Bonne nuit
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: Processus d'une rechute annoncée
Oui, pour aujourd'hui. En sachant que demain sera une chose ou une autre. Ces accès de fatigue m'arrangent bien quand je n'ai rien à faire. J'ai bien vu que quand je suis fatigué ça me fragilise, et au réveil, cette fragilité est partie, et mon état est nettement meilleur.tulipe noire a écrit:Félicitations, pour la fatigue c’est normal, l’arrêt de l alcool demande beaucoup d’efforts pour l’organisme.
Est-ce que tu prends du magnésium et vitamines b1 et 6 c’est important.
Tu as changé tes habitudes, et tu as réussi à dire Non….
Bonne nuit
Oui, j'ai vu, je crois dans la boite à outils, pour les vitamines et le magnésium. Plus qu'à aller en acheter.
origine66- Super Tchatcheur
- 16/12/2012
Re: Processus d'une rechute annoncée
Je suis rentré; petit moment de fragilité. Fatigue, je pensais dormir un peu. Une copine a appelé, une heure et demi au tél, oh 20h20. Un soir de plus tranquille. 5 jours.
J'ai acheté du magnésium et B1 et B6, seulement la pharmacienne s'es trompée, et m'a donné B6 et B9. Du coup en arrivant j'ai voulu acheter la B1 seule, il y a pénurie. J'essaie demain deux ou trois autres pharmacies, s'il n'y a pas j'aviserai.
Demain la seule journée de la semaine où je n'ai vraiment rien d'obligatoire. J'ai quand même un rdv (je l'ai déplacé exprès) à 30 kms de chez moi, chez quelqu'un qui ne boit pas. ça meublera un bout d'après midi. Je ne vais pas prendre d'argent sur moi, pour me donner le choix, c'est à dire devoir repasser chez moi si l'envie me prend d'acheter à boire. ça me laisse le temps de réfléchir.
Voilà, je vais me promener sur le forum, puis regarder un film. Bonne soirée
J'ai acheté du magnésium et B1 et B6, seulement la pharmacienne s'es trompée, et m'a donné B6 et B9. Du coup en arrivant j'ai voulu acheter la B1 seule, il y a pénurie. J'essaie demain deux ou trois autres pharmacies, s'il n'y a pas j'aviserai.
Demain la seule journée de la semaine où je n'ai vraiment rien d'obligatoire. J'ai quand même un rdv (je l'ai déplacé exprès) à 30 kms de chez moi, chez quelqu'un qui ne boit pas. ça meublera un bout d'après midi. Je ne vais pas prendre d'argent sur moi, pour me donner le choix, c'est à dire devoir repasser chez moi si l'envie me prend d'acheter à boire. ça me laisse le temps de réfléchir.
Voilà, je vais me promener sur le forum, puis regarder un film. Bonne soirée
origine66- Super Tchatcheur
- 16/12/2012
Re: Processus d'une rechute annoncée
Pour la vitamine B1, elle est importante car c'est le manque de cette vitamine qui entraîne le syndrôme de Korsakoff. Alors si tu peux en trouver, ce sera bien. Mais bon, si tu ne bois quasiment plus, tu ne risques pas d'avoir un korsakoff.
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Processus d'une rechute annoncée
Ok. Ben là, pas bu depuis dimanche soir, on verra demain...
Donc si je n'en trouve pas ce n'est pas grave?
Donc si je n'en trouve pas ce n'est pas grave?
origine66- Super Tchatcheur
- 16/12/2012
Re: Processus d'une rechute annoncée
Tant que tu ne bois pas, pas de risque. L'alcool détruit complètement la vitamine B1 ou Thiamine, et c'est le manque prolongé de cette vitamine qui amène à avoir un syndrome de Wernicke-Korsakoff, le syndrome de wernicke, c'est le premier stade, lui il est réversible, si on supplémente le malade avec un apport important de thiamine ou vitamine B1, mais si la prise d'alcool continue, le syndrome de Wernicke empire et devient le syndrome de korsakoff qui, lui, est irréversible, même si maintenant, on peut tout de même atténuer un peu les effets s'il est pris à temps. Bon, c'est un résumé rapide que je te fais là, c'est juste pour te montrer l'importance de la vitamine B1. Les vitamines B aident aussi le magnésium à se fixer dans l'organisme, à moins que ce soit le contraire, le magnésium qui aide les vitamines B ..... :think:Oups, j'ai un trou, là, il faut que je revoie mes cours d'alcoologie...
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Processus d'une rechute annoncée
Et bien la copine bavarde, t’aura occupé l’esprit et tu n’as plus pensé « poison » alors un jour de plus au compteur…
Félicitations :Dj
Demain, est un autre jour.
Cependant, est-ce que tu as prévu quelque chose de particulier, de nouveau, qui te change de tes habitudes ? Parce que le week-end…c’est souvent temps libre…temps pour s’alcooliser….
Juste une question comme ça ….
Je sais je suis curieuse, si ça t’ennuie, tu zappes ma question….
Félicitations :Dj
Demain, est un autre jour.
Cependant, est-ce que tu as prévu quelque chose de particulier, de nouveau, qui te change de tes habitudes ? Parce que le week-end…c’est souvent temps libre…temps pour s’alcooliser….
Juste une question comme ça ….
Je sais je suis curieuse, si ça t’ennuie, tu zappes ma question….
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: Processus d'une rechute annoncée
SHALE a écrit:think:Oups, j'ai un trou, là, il faut que je revoie mes cours d'alcoologie...
25 ans après tu ne te rappelles plu; tu exagères :-)))
origine66- Super Tchatcheur
- 16/12/2012
Re: Processus d'une rechute annoncée
La curiosité ne me dérange pas, parce que je sais que je peux ne pas répondre aux questions :-)tulipe noire a écrit:Et bien la copine bavarde, t’aura occupé l’esprit et tu n’as plus pensé « poison » alors un jour de plus au compteur…
Félicitations :Dj
Demain, est un autre jour.
Cependant, est-ce que tu as prévu quelque chose de particulier, de nouveau, qui te change de tes habitudes ? Parce que le week-end…c’est souvent temps libre…temps pour s’alcooliser….
Juste une question comme ça ….
Je sais je suis curieuse, si ça t’ennuie, tu zappes ma question….
Justement j'ai peu de choses prévues aujourd'hui. Et je sais le week-end très dangereux. Surtout le samedi pour moi. Quelquefois "j'abrase la journée". C'est à dire je bois en fin de matinée ou début d'aprem, je fais une "sieste d'alcoolique", et je rebois en fin d'aprem et soir. ça, ce sont des jours où ma conso peut exploser; elle peut doubler.
Là je n'ai pas du tout envie de ça. Je sais que si si mets le nez dans une seule bière, c'est mort pour la journée... Et chez moi l'alcool appelle l'alcool donc le lendemain est compliqué.
Je vais aller voir ma soeur qui a un stand sur le marché, puis aller à un rdv que j'ai placé aujourd'hui exprès. Je vais essayer de rentrer vers 17h, ça me ramènera aux heures où je finis mes cours habituellement.
Demain j'ai un cours à midi, je peux être pris jusqu'à 14h environ. Et à 17h, fin d'aprem et soirée musique avec des amis. là, ça peut être un peu compliqué par rapport à l'alcool, je verrai sur place. Je n'ai pas envie d'annuler parce que je me suis un peu "reculé" du monde ces derniers temps, et c'est le moment pour moi de remettre "le pied à l'étrier", de renaitre et d'arrêter de refuser des soirées que j'aime juste parce que j'ai peur de ma conso...
origine66- Super Tchatcheur
- 16/12/2012
Re: Processus d'une rechute annoncée
Bonjour.origine66 a écrit:si mets le nez dans une seule bière, c'est mort pour la journée... Et chez moi l'alcool appelle l'alcool donc le lendemain est compliqué.
Il n'y a pas que chez nous, c'est un processus normal car l'alcool est un stimulant puissant et quasi immédiat du circuit de la récompense. Deux liens qui le détaillent :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] avec une excellente vidéo,
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] version texte.
Chez nous le phénomène est exacerbé car les "bienfaits" rencontrent des manques qu'ils comblent en partie. Et qu'importe si la réponse est inappropriée, du moment qu'il y a soulagement le "pansement" fonctionne. Le principe de plaisir souffle sur les braises, activant la compulsion (envie irrépressible). Ce fonctionnement de base n'est pas très éloigné de la boulimie.
C'est pour ça que l'arrêt de l'alcool nécessite aussi un travail de fond : si les manques ne sont pas pris en compte et soignés, on peut lutter aussi longtemps qu'on veut le moindre imprévu venant réveiller ces manques fondamentaux appellera la réponse très "efficace" de l'alcool. Les "thérapies" par la croyance (AA en tête) donnent assez d'exemples de rechutes après longue abstinence pour ne pas douter que les mêmes causes produisent les mêmes effets.
Facteur aggravant, avec l'accoutumance et l'augmentation "insensible" des doses sur un temps long, d'autres phénomènes physiologiques "agréables" (dans un premier temps, telle la sédation partielle) consolident progressivement ce socle commun (et ordinaire) de notre dépendance, bien avant le stade de la dépendance physique. Donc plus on aura été imprégné par le prétendu "bien vivre" et plus le rapport entre nos manques et leur pansement sera étroit. D'où une sobriété ressentie comme privation, particulièrement en cas de "coup dur", favorisant le retour à une consommation où les limites construites durant l'abstinence cèdent rapidement.
CQFD
rur@lcoolique- Super Tchatcheur
- 17/03/2021
Re: Processus d'une rechute annoncée
Tu as raison de retrouver tes amis pour des soirées que tu aimes. Là aussi, ne te mets pas la pression, si tu te la mets, c'est là où tu risques d'avoir envie de boire. Tu y vas en ayant tout de même en tête qu'un verre en appellera forcément un autre et puis tous les autres, mais tu y vas tout de même serein...
Je pense que tu peux, maintenant, passer une bonne soirée sans alcool, si tu en as le désir...
Je pense que tu peux, maintenant, passer une bonne soirée sans alcool, si tu en as le désir...
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Processus d'une rechute annoncée
Lorsque l’on marche en équilibre et que l’on pense que l’on va tomber…on tombe… si par contre on y va a son rythme tranquillement, l’esprit « je ne vais pas tomber, je vais y arriver, je suis capable « , alors souvent on ne tombe pas…
Tu es déterminé a poser ce verre, un jour, une heure, et puis tu verras bien.
Auras tu le mental pour savoir dire Non et bien tu le verras en fonction e tes amis, et si ça ne va pas. Salut la compagnie…je suis fatigué…Tu auras fait ton expérience, et certainement découvert que évidemment on s’amuse aussi beaucoup sans alcool.
Bonne journée, fais toi plaisir….
Tu es déterminé a poser ce verre, un jour, une heure, et puis tu verras bien.
Auras tu le mental pour savoir dire Non et bien tu le verras en fonction e tes amis, et si ça ne va pas. Salut la compagnie…je suis fatigué…Tu auras fait ton expérience, et certainement découvert que évidemment on s’amuse aussi beaucoup sans alcool.
Bonne journée, fais toi plaisir….
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: Processus d'une rechute annoncée
Bonjour rurrur@lcoolique a écrit:
Bonjour.
Il n'y a pas que chez nous, c'est un processus normal car l'alcool est un stimulant puissant et quasi immédiat du circuit de la récompense. Deux liens qui le détaillent :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] avec une excellente vidéo,
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] version texte.
Chez nous le phénomène est exacerbé car les "bienfaits" rencontrent des manques qu'ils comblent en partie. Et qu'importe si la réponse est inappropriée, du moment qu'il y a soulagement le "pansement" fonctionne. Le principe de plaisir souffle sur les braises, activant la compulsion (envie irrépressible). Ce fonctionnement de base n'est pas très éloigné de la boulimie.
C'est pour ça que l'arrêt de l'alcool nécessite aussi un travail de fond : si les manques ne sont pas pris en compte et soignés, on peut lutter aussi longtemps qu'on veut le moindre imprévu venant réveiller ces manques fondamentaux appellera la réponse très "efficace" de l'alcool. Les "thérapies" par la croyance (AA en tête) donnent assez d'exemples de rechutes après longue abstinence pour ne pas douter que les mêmes causes produisent les mêmes effets.
Facteur aggravant, avec l'accoutumance et l'augmentation "insensible" des doses sur un temps long, d'autres phénomènes physiologiques "agréables" (dans un premier temps, telle la sédation partielle) consolident progressivement ce socle commun (et ordinaire) de notre dépendance, bien avant le stade de la dépendance physique. Donc plus on aura été imprégné par le prétendu "bien vivre" et plus le rapport entre nos manques et leur pansement sera étroit. D'où une sobriété ressentie comme privation, particulièrement en cas de "coup dur", favorisant le retour à une consommation où les limites construites durant l'abstinence cèdent rapidement.
CQFD
Très intéressant, et même s'il y a des choses que je sais, c'est toujours mieux en le disant; ça les "fixe". Oui, je pense que ce comportement compulsif est de la boulimie. J’ai parlé avec la meilleure amie de ma fille qui a une compulsion sur le chocolat. Au début c’était étonnant pour moi, je ne voyais pas comment on peut être accro au chocolat. Et en lisant des choses et d’autres, j’ai compris qu’elle est accro à la dopamine (je simplifie) que lui distille le plaisir de manger du chocolat, et pas au chocolat lui même.
Sans aller jusqu’au « coup dur », (pour lequel c’est encore plus vrai), les émotions fortes sont aussi dangereuses. Là, je viens juste d’écouter un podcast sur France inter sur « un voyage au bout de l’enfer », les traumatismes de guerre. Bien sûr, je n’ai pas vécu la guerre, mais certains traumas fonctionnent de la même manière. J’en suis ressorti assez bouleversé, et je me suis dit : « tu vois, là, en temps normal, tu aurais passé une heure ou deux dans un état pas très facile, puis tu aurais été acheté des bières au bout d’un moment, sans savoir où était la cause de l’achat de ces bières. Pour ne pas vivre cette émotion trop violente pour toi. »
Et c’est ça (entre autre ) qui doit changer en moi ; accepter les émotions violentes (il y a eu des traumatismes, donc il y a automatiquement de la violence), les vivre, en sachant que l’alcool ne sera qu’un pansement temporaire qui ne fera que l’enfouir profondément, cette émotion. Et elle ressortira, encore plus violente, désordonnée en plus, au détour d’une autre situation qui la réveillera. Et je ne saurai même plus que c’est cette émotion refoulée qui sort, je penserai que c’est la situation présente qui l’a fait naitre.
origine66- Super Tchatcheur
- 16/12/2012
Re: Processus d'une rechute annoncée
Je vais voir, mais effectivement je ne me mets aucune pression. De plus, ce sont des personnes qui boivent peu. Si je bois je ne me jugerai pas, je recommencerai à ne pas boire après, jusqu'à ce que "ça le fasse"; et si je ne bois pas, ça fera une semaine.SHALE a écrit:Tu as raison de retrouver tes amis pour des soirées que tu aimes. Là aussi, ne te mets pas la pression, si tu te la mets, c'est là où tu risques d'avoir envie de boire. Tu y vas en ayant tout de même en tête qu'un verre en appellera forcément un autre et puis tous les autres, mais tu y vas tout de même serein...
Je pense que tu peux, maintenant, passer une bonne soirée sans alcool, si tu en as le désir...
Là ça va. Je vais voir des gens chez qui il n'y a pas d'alcool donc aucun risque. Mon portefeuille reste sagement à la maison (il n'a pas le droit de sortir aujourd'hui ;-) ). Je fais parfois ça quand je veux me donner le temps de réfléchir avant de consommer (il faut que je repasse par chez moi le chercher, ce qui me laisse un "sas" de réflexion.
Et en rentrant, je vais louer ou acheter "voyage au bout de l'enfer", et le regarder avec le regard analytique de Clothilde Leguil (psychanalyste) dont je viens d'écouter le podcast. Il dure 3h, impeccable pour la soirée.
origine66- Super Tchatcheur
- 16/12/2012
Re: Processus d'une rechute annoncée
Oui oui, je vais faire ça. :-)tulipe noire a écrit:
Bonne journée, fais toi plaisir….
origine66- Super Tchatcheur
- 16/12/2012
Re: Processus d'une rechute annoncée
Et c’est ça (entre autre ) qui doit changer en moi ; accepter les émotions violentes (il y a eu des traumatismes, donc il y a automatiquement de la violence), les vivre, en sachant que l’alcool ne sera qu’un pansement temporaire qui ne fera que l’enfouir profondément, cette émotion. Et elle ressortira, encore plus violente, désordonnée en plus, au détour d’une autre situation qui la réveillera. Et je ne saurai même plus que c’est cette émotion refoulée qui sort, je penserai que c’est la situation présente qui l’a fait naitre.
c'est très important pour ce combat de se connaitre et de savoir pourquoi on boit, ça permet de désamorcer le processus et de contrer le petit singe avant même qu'il ne vienne nous titiller. Tu arrives très bien à t'analyser, ça va beaucoup t'aider
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: Processus d'une rechute annoncée
Relier nos émotions à leur cause, c'est fondamental et pour moi, à cause de mon autisme aspeger, j'ai beaucoup de mal à y arriver. Ce qui fait que je me prends des décharges émotionnelles parfois terribles, sans comprendre d'où elles viennent. A force de travailler là-dessus, peu à peu, j'y arrive de mieux en mieux, mais c'est encore difficile.
Mais bon, ce n'est pas pour parler de moi que je te réponds, c'est pour te dire de ne pas attendre pour rechercher ce qui cause ces émotions, souvent dangereuses pour nous..
J'avais écrit, il y a quelque temps un édito sur les "émotions élastiques", je ne sais pas si tu l'as vu ou lu...
Une émotion parasite ou émotion élastique est une émotion du passé projetée dans notre présent.
Quand une personne n'a pas su ou n'a pas pu exprimer une émotion autrefois, souvent dans la petite enfance, cet affect réprimé cherche souvent une issue à des moments inopportuns.
Ces émotions qui surgissent brutalement sont fréquemment décalées, disproportionnées par rapport à la situation et mettent très mal la personne qui les subit.
L'idée d'"émotions élastiques" évoquer la manière dont ces émotions peuvent être flexibles, changeantes ou difficiles à prévoir en raison des impacts du passé.
Mais bon, ce n'est pas pour parler de moi que je te réponds, c'est pour te dire de ne pas attendre pour rechercher ce qui cause ces émotions, souvent dangereuses pour nous..
J'avais écrit, il y a quelque temps un édito sur les "émotions élastiques", je ne sais pas si tu l'as vu ou lu...
Une émotion parasite ou émotion élastique est une émotion du passé projetée dans notre présent.
Quand une personne n'a pas su ou n'a pas pu exprimer une émotion autrefois, souvent dans la petite enfance, cet affect réprimé cherche souvent une issue à des moments inopportuns.
Ces émotions qui surgissent brutalement sont fréquemment décalées, disproportionnées par rapport à la situation et mettent très mal la personne qui les subit.
L'idée d'"émotions élastiques" évoquer la manière dont ces émotions peuvent être flexibles, changeantes ou difficiles à prévoir en raison des impacts du passé.
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Processus d'une rechute annoncée
SHALE a écrit:Relier nos émotions à leur cause, c'est fondamental et pour moi, à cause de mon autisme aspeger, j'ai beaucoup de mal à y arriver. Ce qui fait que je me prends des décharges émotionnelles parfois terribles, sans comprendre d'où elles viennent. A force de travailler là-dessus, peu à peu, j'y arrive de mieux en mieux, mais c'est encore difficile.
C'est étonnant, j'étais cet après midi avec une copine qui, entre autres problèmes est autiste asperger. Nous en avons parlé et la gestion des émotions est vraiment très compliquées pour elle, ce qui la met souvent dans des situations très délicates.
Mais bon, ce n'est pas pour parler de moi que je te réponds, c'est pour te dire de ne pas attendre pour rechercher ce qui cause ces émotions, souvent dangereuses pour nous..
Non seulement c'est bien que tu parles de toi je trouve, mais en plus c'est intéressant.
Je commence à pouvoir faire assez le lien entre les choses pour percevoir parfois d'où provient une émotion que je ressens. C'est vraiment passionnant de découvrir ça et... quelle libération d'avoir le sentiment d'un peu me comprendre, de ne plus être un étranger pour moi.
J'avais écrit, il y a quelque temps un édito sur les "émotions élastiques", je ne sais pas si tu l'as vu ou lu...
Non, tu te rappelles sur quelle partie du forum?
Une émotion parasite ou émotion élastique est une émotion du passé projetée dans notre présent.
Quand une personne n'a pas su ou n'a pas pu exprimer une émotion autrefois, souvent dans la petite enfance, cet affect réprimé cherche souvent une issue à des moments inopportuns.
Ces émotions qui surgissent brutalement sont fréquemment décalées, disproportionnées par rapport à la situation et mettent très mal la personne qui les subit.
L'idée d'"émotions élastiques" évoquer la manière dont ces émotions peuvent être flexibles, changeantes ou difficiles à prévoir en raison des impacts du passé.
ça me dit bien de lire cet édito
origine66- Super Tchatcheur
- 16/12/2012
Re: Processus d'une rechute annoncée
Ce soir encore tout est ok, 6 jours; passé 4 heures à discuter de "choses qui touchent" avec une copine, et pas une seule pensée pour l'alcool.
Rentré à 20h30. Puis une amie alcoolique m’a appelé ; deux heures au tél. Nous en sommes à peu près au même endroit de notre démarche. Je lui ai parlé du forum, et je lui envoie le lien tout à l’heure. C’est important d’échanger pour moi. Pour le moment, je ne vais pas encore trop sur les autres fils, je sens que j’ai besoin de stabiliser mon état d’abord (état qui est d’ailleurs déjà plus stable que je ne le pensais au départ). Je suis surpris du calme que je sens en moi. Je m’imagine parfois si j’avais bu. Plus du tout ce calme, juste une euphorie momentanée, puis le vide, ou dodo. En fait, je n’ai pas envie de ça. Ça ne veut pas dire que demain je vais passer la soirée musique, mais je sens que ça peut, on verra. Je suis content de me sentir bien dans ce que je fais ; sans alcool…
Rentré à 20h30. Puis une amie alcoolique m’a appelé ; deux heures au tél. Nous en sommes à peu près au même endroit de notre démarche. Je lui ai parlé du forum, et je lui envoie le lien tout à l’heure. C’est important d’échanger pour moi. Pour le moment, je ne vais pas encore trop sur les autres fils, je sens que j’ai besoin de stabiliser mon état d’abord (état qui est d’ailleurs déjà plus stable que je ne le pensais au départ). Je suis surpris du calme que je sens en moi. Je m’imagine parfois si j’avais bu. Plus du tout ce calme, juste une euphorie momentanée, puis le vide, ou dodo. En fait, je n’ai pas envie de ça. Ça ne veut pas dire que demain je vais passer la soirée musique, mais je sens que ça peut, on verra. Je suis content de me sentir bien dans ce que je fais ; sans alcool…
origine66- Super Tchatcheur
- 16/12/2012
Re: Processus d'une rechute annoncée
Je pense que c'est ce qui fait la différence entre quand j'ai arrêter il y a dix ans et maintenant.cristal a écrit:c'est très important pour ce combat de se connaitre et de savoir pourquoi on boit, ça permet de désamorcer le processus et de contrer le petit singe avant même qu'il ne vienne nous titiller. Tu arrives très bien à t'analyser, ça va beaucoup t'aider
C'est impressionnant comme engager un travail sur soi fait toute la différence. ça donne accès à la compréhension des pourquoi et des comment.
C'est long comme travail, parfois déstabilisant, mais aujourd'hui, ça me semble la pierre indispensable pour fabriquer la fondation du non-alcool.
origine66- Super Tchatcheur
- 16/12/2012
Re: Processus d'une rechute annoncée
Je te mets ici l'édito que j'avais écrit sur les émotions élastiques :
Je vais parler de ce qu'on appelle , ou tout au moins de ce qu'Isabelle Filliozat appelle les émotions parasites, ou des réactions étranges prennent le contrôle de nos comportements. On peut die qu'une émotion parasite est une émotion du passé projetée dans notre présent. Quand une personne n'a pas su ou n'a pas pu exprimer une émotion autrefois, souvent dans la petite enfance, cet affect réprimé cherche souvent une issue à des moments inopportuns.
Toute situation, toute personne qui rappelle de près ou de loin cette émotion traumatisante, réveille ce passé, pourtant souvent bien enfoui.
Ces émotions qui surgissent brutalement sont fréquemment décalées, disproportionnées par rapport à la situation et mettent très mal la personne qui les subit.
Pour pouvoir reconnaître et différencier ces émotions excessives de nos émotions habituelles et dites normales, il faut réussir à identifier chaque émotion et ses causes. Quand on identifie dans notre comportement une émotion sans réel rapport avec ce qui se passe, il y a de forte chance que ce soit une émotion élastique qui surgisse de notre inconscient. Ce peut être une peur excessive pouvant aller jusqu'à la phobie, une colère sans commune mesure avec ce qui la déclenche, une crise de panique.
A ces moments-là en nous laissant envahir et en fermant les yeux, nous nous retrouvons dans notre passé, sans parfois pouvoir vraiment définir à quel moment ce traumatisme, parfois inconscient, a eu lieu.
L'idée d'"émotions élastiques" évoquer la manière dont ces émotions peuvent être flexibles, changeantes ou difficiles à prévoir en raison des impacts du passé.
Les personnes qui ont vécu des traumatismes peuvent parfois éprouver des émotions intenses et réactives, et ces émotions peuvent varier en intensité et en nature. Il est possible que les expériences traumatisantes laissent des cicatrices émotionnelles qui influencent la façon dont une personne ressent et réagit alors aux différentes situations rencontrées plus tard.
La prise en charge des émotions liées à des expériences traumatisantes peut être complexe, et beaucoup de gens trouvent utile de chercher un soutien professionnel, tel qu'un thérapeute ou un spécialiste , pour les aider à comprendre et à traiter ces émotions.
Il existe différentes approches thérapeutiques, comme la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) ou la thérapie dialectique comportementale (TDC), qui peuvent être adaptées pour aider ces personnes à faire face aux conséquences émotionnelles du traumatisme.
Chez le malade alcoolique, c'est souvent le sursaut qui le pousse à prendre un verre en urgence.
Je vais parler de ce qu'on appelle , ou tout au moins de ce qu'Isabelle Filliozat appelle les émotions parasites, ou des réactions étranges prennent le contrôle de nos comportements. On peut die qu'une émotion parasite est une émotion du passé projetée dans notre présent. Quand une personne n'a pas su ou n'a pas pu exprimer une émotion autrefois, souvent dans la petite enfance, cet affect réprimé cherche souvent une issue à des moments inopportuns.
Toute situation, toute personne qui rappelle de près ou de loin cette émotion traumatisante, réveille ce passé, pourtant souvent bien enfoui.
Ces émotions qui surgissent brutalement sont fréquemment décalées, disproportionnées par rapport à la situation et mettent très mal la personne qui les subit.
Pour pouvoir reconnaître et différencier ces émotions excessives de nos émotions habituelles et dites normales, il faut réussir à identifier chaque émotion et ses causes. Quand on identifie dans notre comportement une émotion sans réel rapport avec ce qui se passe, il y a de forte chance que ce soit une émotion élastique qui surgisse de notre inconscient. Ce peut être une peur excessive pouvant aller jusqu'à la phobie, une colère sans commune mesure avec ce qui la déclenche, une crise de panique.
A ces moments-là en nous laissant envahir et en fermant les yeux, nous nous retrouvons dans notre passé, sans parfois pouvoir vraiment définir à quel moment ce traumatisme, parfois inconscient, a eu lieu.
L'idée d'"émotions élastiques" évoquer la manière dont ces émotions peuvent être flexibles, changeantes ou difficiles à prévoir en raison des impacts du passé.
Les personnes qui ont vécu des traumatismes peuvent parfois éprouver des émotions intenses et réactives, et ces émotions peuvent varier en intensité et en nature. Il est possible que les expériences traumatisantes laissent des cicatrices émotionnelles qui influencent la façon dont une personne ressent et réagit alors aux différentes situations rencontrées plus tard.
La prise en charge des émotions liées à des expériences traumatisantes peut être complexe, et beaucoup de gens trouvent utile de chercher un soutien professionnel, tel qu'un thérapeute ou un spécialiste , pour les aider à comprendre et à traiter ces émotions.
Il existe différentes approches thérapeutiques, comme la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) ou la thérapie dialectique comportementale (TDC), qui peuvent être adaptées pour aider ces personnes à faire face aux conséquences émotionnelles du traumatisme.
Chez le malade alcoolique, c'est souvent le sursaut qui le pousse à prendre un verre en urgence.
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Processus d'une rechute annoncée
Bonsoir
Bon, retour de soirée musique. J'ai bu un verre de rouge et un verre de blanquette à table. Apéro musique j'ai bu de la tisane, repas, puis re-musique, et rien bu après manger. Bon, c'est mieux zéro, mais c'est mieux qu'une bouteille... A suivre...
En positif, je suis content d'avoir bu juste ça, et de ne pas avoir l'appel de l'alcool. Je sais que ça peut être dangereux mais bon; on, verra.
Je me suis senti super bien toute la soirée, sans une pensée pour l'alcool. Tisane à l'apéro (on était 3 sur 6 à faire ça), c'est bien passé. Je sais en tous cas que je peux me sentir super bien sans alcool, et ça c'est bien. Parce que des soirées musique, j'en ai refusé quelques unes ces temps ci par peur de mal gérer ma consommation. Et c'est vraiment dommage, parce que c'est quelque chose qui me remplit...
Bon, retour de soirée musique. J'ai bu un verre de rouge et un verre de blanquette à table. Apéro musique j'ai bu de la tisane, repas, puis re-musique, et rien bu après manger. Bon, c'est mieux zéro, mais c'est mieux qu'une bouteille... A suivre...
En positif, je suis content d'avoir bu juste ça, et de ne pas avoir l'appel de l'alcool. Je sais que ça peut être dangereux mais bon; on, verra.
Je me suis senti super bien toute la soirée, sans une pensée pour l'alcool. Tisane à l'apéro (on était 3 sur 6 à faire ça), c'est bien passé. Je sais en tous cas que je peux me sentir super bien sans alcool, et ça c'est bien. Parce que des soirées musique, j'en ai refusé quelques unes ces temps ci par peur de mal gérer ma consommation. Et c'est vraiment dommage, parce que c'est quelque chose qui me remplit...
origine66- Super Tchatcheur
- 16/12/2012
Re: Processus d'une rechute annoncée
On peut considérer que c'était plutôt une bonne soirée. Tu t'es senti bien, tu as vu que tu pouvais t'amuser sans alcool, c'est vraiment important. Le peu que tu as bu, peut te provoquer des cravings dans les prochains jours, mais si tu t'y attends, tu sauras comment les gérer. Tu vas à ton rythme et c'est tout bon...
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Processus d'une rechute annoncée
A chaque gorgée de poison tu remets une pièce dans la machine THP. Mais quelques parts, tu as limité ta consommation, passé une soirée agréable, avec tes copains, c'est bien mieux que de " s'accrocher à la table " abstinent certes mais frustré! C'est pire, et et source d'une catastrophe future...avec un conflit intérieur à gérer en devenir.
Tu ne te mets aucune pression, aucune obligation, tu reprends ton zéro alcool comme les 6 précédents jours au mieux.
De toutes façons, tu es bien conscient des améliorations physiques , et de l'éloignement progressif et profond que te procurent l'abstinence...
J'adore toujours faire une comparaison avec le jardinage...
Tu es en train de changer la terre de ta plante et la graine est en train de pousser...laisse lui le temps, place lui un bon tuteur à côté d'elle, arrose là si nécessaire ou pas...continue à défricher autour d'elle et entoure là d'amour...je parle beaucoup à mes plantes dans mon jardin... :;;et puis je leur fiche la paix...je regarde juste qu'elles s'appuient contre le tuteur que j'enlèverai le moment venu...
Tu ne te mets aucune pression, aucune obligation, tu reprends ton zéro alcool comme les 6 précédents jours au mieux.
De toutes façons, tu es bien conscient des améliorations physiques , et de l'éloignement progressif et profond que te procurent l'abstinence...
J'adore toujours faire une comparaison avec le jardinage...
Tu es en train de changer la terre de ta plante et la graine est en train de pousser...laisse lui le temps, place lui un bon tuteur à côté d'elle, arrose là si nécessaire ou pas...continue à défricher autour d'elle et entoure là d'amour...je parle beaucoup à mes plantes dans mon jardin... :;;et puis je leur fiche la paix...je regarde juste qu'elles s'appuient contre le tuteur que j'enlèverai le moment venu...
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: Processus d'une rechute annoncée
Tu as réussi a limiter les dégâts, pas facile de s'arrêter quand on a commencé mais tu as réussi Tu vas peu à peu réussir à refuser les 2 verres de trop mais tu vas à ton rythme là et tu te sens bien dans ta tête, c'est une très bonne chose. Je ne connaissais pas la tisane à l'apéro mais pourquoi pas surtout par ce froid
En tout cas tu es toujours dans la lutte et tu es toujours déterminé, c'est ce qui est le plus important
En tout cas tu es toujours dans la lutte et tu es toujours déterminé, c'est ce qui est le plus important
cristal- Admin
- 01/01/2009
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