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Processus d'une rechute annoncée
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Re: Processus d'une rechute annoncée
SHALE a écrit:Je te mets ici l'édito que j'avais écrit sur les émotions élastiques :
Je vais parler de ce qu'on appelle , ou tout au moins de ce qu'Isabelle Filliozat appelle les émotions parasites, ou des réactions étranges prennent le contrôle de nos comportements. On peut die qu'une émotion parasite est une émotion du passé projetée dans notre présent. Quand une personne n'a pas su ou n'a pas pu exprimer une émotion autrefois, souvent dans la petite enfance, cet affect réprimé cherche souvent une issue à des moments inopportuns.
Toute situation, toute personne qui rappelle de près ou de loin cette émotion traumatisante, réveille ce passé, pourtant souvent bien enfoui.
Ces émotions qui surgissent brutalement sont fréquemment décalées, disproportionnées par rapport à la situation et mettent très mal la personne qui les subit.
Pour pouvoir reconnaître et différencier ces émotions excessives de nos émotions habituelles et dites normales, il faut réussir à identifier chaque émotion et ses causes. Quand on identifie dans notre comportement une émotion sans réel rapport avec ce qui se passe, il y a de forte chance que ce soit une émotion élastique qui surgisse de notre inconscient. Ce peut être une peur excessive pouvant aller jusqu'à la phobie, une colère sans commune mesure avec ce qui la déclenche, une crise de panique.
A ces moments-là en nous laissant envahir et en fermant les yeux, nous nous retrouvons dans notre passé, sans parfois pouvoir vraiment définir à quel moment ce traumatisme, parfois inconscient, a eu lieu.
L'idée d'"émotions élastiques" évoquer la manière dont ces émotions peuvent être flexibles, changeantes ou difficiles à prévoir en raison des impacts du passé.
Les personnes qui ont vécu des traumatismes peuvent parfois éprouver des émotions intenses et réactives, et ces émotions peuvent varier en intensité et en nature. Il est possible que les expériences traumatisantes laissent des cicatrices émotionnelles qui influencent la façon dont une personne ressent et réagit alors aux différentes situations rencontrées plus tard.
La prise en charge des émotions liées à des expériences traumatisantes peut être complexe, et beaucoup de gens trouvent utile de chercher un soutien professionnel, tel qu'un thérapeute ou un spécialiste , pour les aider à comprendre et à traiter ces émotions.
Il existe différentes approches thérapeutiques, comme la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) ou la thérapie dialectique comportementale (TDC), qui peuvent être adaptées pour aider ces personnes à faire face aux conséquences émotionnelles du traumatisme.
Chez le malade alcoolique, c'est souvent le sursaut qui le pousse à prendre un verre en urgence.
Isabelle Filliozat est vraiment à mon avis quelqu'un d'important. J'aime beaucoup sa manière de placer l'enfant au centre, entre autre lorsqu'elle défend l'instruction en famille.
C'est ça que je ressens parfois; des émotions, ou des états, sans savoir "d'où ça sort". J'ai appris (je n'y arrive pas toujours) à me dire que je sais que cette émotion vient de loin, et que je ne peux rien faire dans l'état actuel des choses; il faut juste que je la laisse passer. Parfois c’est long, et je reste dans cet état de malaise bizarre, en sachant que je ne peux rien faire, car je n’arrive pas à relier cette émotion présente à une émotion « de base » passée, refoulée ou enfouie profondément. Du coup, c’est comme si elle m’était étrangère, mais elle est là, et elle s’impose.
« Chez le malade alcoolique, c'est souvent le sursaut qui le pousse à prendre un verre en urgence. »
Tu veux dire quoi Shale ?
origine66- Super Tchatcheur
- 16/12/2012
Re: Processus d'une rechute annoncée
Je veux dire que c'est justement parce que nous n'arrivons pas à trouver l'origine de ces émotions qui nous perturbent énormément, que nous avons alors envie de boire, parce qu'elles sont tellement profondes que nous ne pouvons pas les gérer tout seul. Alors on retrouve notre vieux réflexe de défense, l'alcool.
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Processus d'une rechute annoncée
Effectivement Tulipe, je préfère le risque de remettre un peu « la machine thp » en route, plutôt que de « m’accrocher à la table », comme tu dis (c’est exactement ça), et d’avoir passé le reste de la soirée en lutte contre moi-même, sans arriver à être parfaitement au présent. Du coup, ça n’aurait plus été l’envie de boire un verre en mangeant, mais le besoin de m’anesthésier en rentrant pour oublier cette frustration, source de conflit intérieur comme tu le dis si bien... Là, il n’y a pas eu de frustration, et c’était bien. Que vive l’harmonie.tulipe noire a écrit:A chaque gorgée de poison tu remets une pièce dans la machine THP. Mais quelques parts, tu as limité ta consommation, passé une soirée agréable, avec tes copains, c'est bien mieux que de " s'accrocher à la table " abstinent certes mais frustré! C'est pire, et et source d'une catastrophe future...avec un conflit intérieur à gérer en devenir.
Tu ne te mets aucune pression, aucune obligation, tu reprends ton zéro alcool comme les 6 précédents jours au mieux.
De toutes façons, tu es bien conscient des améliorations physiques , et de l'éloignement progressif et profond que te procurent l'abstinence...
J'adore toujours faire une comparaison avec le jardinage...
Tu es en train de changer la terre de ta plante et la graine est en train de pousser...laisse lui le temps, place lui un bon tuteur à côté d'elle, arrose là si nécessaire ou pas...continue à défricher autour d'elle et entoure là d'amour...je parle beaucoup à mes plantes dans mon jardin... :;;et puis je leur fiche la paix...je regarde juste qu'elles s'appuient contre le tuteur que j'enlèverai le moment venu...
Aujourd’hui rien bu. Un peu d’envie totalement gérable (j’ai été faire les courses vers 13h entre deux cours, pour ne pas y être dans des heures où je peut être tenté. Mais bon, j’ai le sentiment que je peux maintenant faire les courses à n’importe quelle heure, ça va. Sauf si je sens un moment émotif intense, parce que là, ça peut « vriller » très rapidement… Auquel cas il faut que je fasse avec ce que j’ai à la maison, sinon c’est trop risqué.
Toujours des excès de fatigue subits, et sieste obligatoire du coup. C’est bien, ça me remets d’aplomb pour passer une soirée agréable avec moi J.
origine66- Super Tchatcheur
- 16/12/2012
Re: Processus d'une rechute annoncée
Pour la fatigue, comme tu as dû le lire, quand on arrête, ou dans ton cas, diminue fortement l'alcool, elle s'impose d'office. Elle peut durer assez longtemps, il faut faire avec, se reposer un maximum et attendre que ton corps ait récupéré de tous les excès passés...
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Processus d'une rechute annoncée
D'accord; là je comprends et j'adhère complètement.SHALE a écrit:Je veux dire que c'est justement parce que nous n'arrivons pas à trouver l'origine de ces émotions qui nous perturbent énormément, que nous avons alors envie de boire, parce qu'elles sont tellement profondes que nous ne pouvons pas les gérer tout seul. Alors on retrouve notre vieux réflexe de défense, l'alcool.
Je sais qu'il y a des émotions dont je ne connaitrai sûrement jamais la cause, car je n'ai pas les éléments pour le faire. Une amie m'a dit un jour "ce n'est plus avec ce que je sais que j'ai des problèmes mais avec ce que je ne sais pas."Je suis aujourd’hui totalement d’accord avec elle.
Pour ces émotions, que je ne peux pas gérer car je n’en connais pas la cause, je les laisse passer (ça peut être difficile, et ça peut durer assez longtemps ; ce qui m’aide, ce qui me sauve c’est de savoir aujourd’hui que je ne peux rien y faire, et que ça va passer). Ça marche assez bien, et ça m’évite de me jeter sur la première bouteille qui passe. Bouteilles et émotions fortes sont très intimement liées.
C’est vraiment tout récent pour moi de réagir comme ça, ou plutôt de ne pas réagir comme d’habitude, et c’est vraiment reposant…
origine66- Super Tchatcheur
- 16/12/2012
Re: Processus d'une rechute annoncée
Oui, ce doit être effectivement bien moins stressant. Je pense que tu as choisi la méthode qui te convenait, c'est donc la bonne. Même si pour ma part, je suis pour un arrêt net, je comprends tout à fait ton raisonnement, et je me dis, pourquoi pas, puisque ça marche et que tu te sens bien ainsi...
Pour les Aspergers, comme moi, beaucoup deviennent malades alcooliques, car justement, on a un mal fou à relier nos émotions à leur cause, comme je te l'avais déjà dit. C'est extrêmement douloureux de s'en prendre plein la figure sans comprendre pourquoi.
Maintenant, ça va mieux, d'abord parce que je ne bois plus, l'alcool ne faisait qu'aggraver les choses, mais aussi parce que peu à peu, avec l'aide de proches, j'arrive maintenant, quatre fois sur cinq, à trouver seule d'où vient telle ou telles émotions qui me submergent.
Pour les Aspergers, comme moi, beaucoup deviennent malades alcooliques, car justement, on a un mal fou à relier nos émotions à leur cause, comme je te l'avais déjà dit. C'est extrêmement douloureux de s'en prendre plein la figure sans comprendre pourquoi.
Maintenant, ça va mieux, d'abord parce que je ne bois plus, l'alcool ne faisait qu'aggraver les choses, mais aussi parce que peu à peu, avec l'aide de proches, j'arrive maintenant, quatre fois sur cinq, à trouver seule d'où vient telle ou telles émotions qui me submergent.
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Processus d'une rechute annoncée
J'espère que mon corps ne va pas me le faire payer en nombre d'années, sinon j'en ai pour 12 vies (je plaisante).SHALE a écrit:Pour la fatigue, comme tu as dû le lire, quand on arrête, ou dans ton cas, diminue fortement l'alcool, elle s'impose d'office. Elle peut durer assez longtemps, il faut faire avec, se reposer un maximum et attendre que ton corps ait récupéré de tous les excès passés...
Comme je le disais, dans ces cas-là je fais la sieste. Pas toujours évident; là juste avant un cours la fatigue m'a envahit d'un coup. Mais bon, j'ai l'habitude de mon boulot, et ça a été quand même.
La seule chose, c'est que ça me décale car réveil de sieste à 19h30 alors évidement pas sommeil à minuit.
Mais ce n'est pas grave. ça va faire partie de mon rythme actuel. Toujours la même chose; pas de pression. Demain je peux me lever à 10h, du coup je peux me coucher trèèès tard.
Le but est pour le moment de calmer le jeu et d'arrêter sans souffrances (marre de souffrir, de me faire souffrir). Pour ça, il faut que je sois à mon rythme.
origine66- Super Tchatcheur
- 16/12/2012
Re: Processus d'une rechute annoncée
C'est la première fois que je rencontre quelqu'un qui fonctionne comme toi, et je me dis que c'est plutôt une chouette idée d'agir ainsi...Mais pour le faire, il ne faut pas être dépendant physique, ce que j'étais. Pour moi, c'était une solution impossible. Mais pour quelqu'un qui n'a pas cette dépendance physique, c'est effectivement bien moins stressant et sans doute largement aussi efficace...
Bon, je vais te souhaiter une bonne nuit, car je commence à piquer du nez sur mon clavier, alors avant de m'écrouler complètement, je vais foncer sous la couette...
Bon, je vais te souhaiter une bonne nuit, car je commence à piquer du nez sur mon clavier, alors avant de m'écrouler complètement, je vais foncer sous la couette...
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Processus d'une rechute annoncée
Je te remercie de me dire ça, ça me permet de comprendre mieux pourquoi la copine Aspergers que je vois de temps en temps (que j'ai revue samedi) est parfois si déstabilisante. En même temps très intéressante et très sensible, nous avons de longues discussions d'une rare qualité, et elle est d'une honnêteté sur elle que je connais chez bien peu de personnes. En même temps elle cherche à comprendre. Mais ces réactions et son comportement sont parfois inattendus et désarçonnants. Pas trop avec moi, mais dans sa vie courante. Et elle est doté d'une extrême sensibilité qui fait qu'elle se sent blessée assez souvent.SHALE a écrit:Oui, ce doit être effectivement bien moins stressant. Je pense que tu as choisi la méthode qui te convenait, c'est donc la bonne. Même si pour ma part, je suis pour un arrêt net, je comprends tout à fait ton raisonnement, et je me dis, pourquoi pas, puisque ça marche et que tu te sens bien ainsi...
Pour les Aspergers, comme moi, beaucoup deviennent malades alcooliques, car justement, on a un mal fou à relier nos émotions à leur cause, comme je te l'avais déjà dit. C'est extrêmement douloureux de s'en prendre plein la figure sans comprendre pourquoi.
Maintenant, ça va mieux, d'abord parce que je ne bois plus, l'alcool ne faisait qu'aggraver les choses, mais aussi parce que peu à peu, avec l'aide de proches, j'arrive maintenant, quatre fois sur cinq, à trouver seule d'où vient telle ou telles émotions qui me submergent.
"C'est extrêmement douloureux de s'en prendre plein la figure sans comprendre pourquoi."
C'est exactement ce qui lui arrive en permanence, dans la plus grande incompréhension de sa part. ça doit être horrible à vivre... Elle est à la fois d'une lucidité étonnante, et noyée dans des tas d'émotions divergentes qui, on dirait, se battent à l'intérieur d'elle dans un bouillonnement permanent.
origine66- Super Tchatcheur
- 16/12/2012
Re: Processus d'une rechute annoncée
En fait, étonnement, "un verre n'en a pas appelé un autre". C'était vraiment juste boire en mangeant, être avec tout le monde, et pas envie d'avoir de chaines.cristal a écrit:Tu as réussi a limiter les dégâts, pas facile de s'arrêter quand on a commencé mais tu as réussi Tu vas peu à peu réussir à refuser les 2 verres de trop mais tu vas à ton rythme là et tu te sens bien dans ta tête, c'est une très bonne chose. Je ne connaissais pas la tisane à l'apéro mais pourquoi pas surtout par ce froid
En tout cas tu es toujours dans la lutte et tu es toujours déterminé, c'est ce qui est le plus important
Je vais continuer. Il y a bien sûr dans ma tête l'arrêt total, à plus ou moins long terme. Comme ce que je recherchais dans l'alcool était l'effet et que je ne l'ai pas avec deux verres, je me dis qu'à un moment je pourrai supprimer ces deux verres sans effort. Le but est là; sans efforts...
origine66- Super Tchatcheur
- 16/12/2012
Re: Processus d'une rechute annoncée
J'ai bien conscience que j'ai une chance inouïe de ne pas être dépendant physiquement. Je me le suis vraiment demandé, et maintenant je le sais. Et il me faut sortir complètement de là avant d'être "pris" physiquement, car alors, ce ne sera plus la même histoire.SHALE a écrit:C'est la première fois que je rencontre quelqu'un qui fonctionne comme toi, et je me dis que c'est plutôt une chouette idée d'agir ainsi...Mais pour le faire, il ne faut pas être dépendant physique, ce que j'étais. Pour moi, c'était une solution impossible. Mais pour quelqu'un qui n'a pas cette dépendance physique, c'est effectivement bien moins stressant et sans doute largement aussi efficace...
Bon, je vais te souhaiter une bonne nuit, car je commence à piquer du nez sur mon clavier, alors avant de m'écrouler complètement, je vais foncer sous la couette...
C'est la première fois que je fais réellement attention à moi, et ça me fait du bien, de déconsidérer tout ce qu'on a pensé de moi pendant mon enfance et mon adolescence, et du coup tout ce que moi j'ai pensé de moi, et de considérer enfin pour ce que je suis vraiment.
origine66- Super Tchatcheur
- 16/12/2012
Re: Processus d'une rechute annoncée
Et oui quand on vous a martelé toute votre vie que vous étiez nul,bon à rien, incapable, un looser et que des merveilles négatives pour bien mettre en mille morceaux son estime de soi, sa confiance en soi, remettre en question en permanence ses capacités, se faire humilier et j'en ai sûrement oublié..l'addiction est salée et pour la faire passer un coup de " j'oublie tout " dans l'alcool...et tout est géré !!!
A force on a perdu ou jamais vraiment connu l'amour de soi, l'estime et sa réelle valeur perdue dans un désert d'amour de ses parents.
A force on a perdu ou jamais vraiment connu l'amour de soi, l'estime et sa réelle valeur perdue dans un désert d'amour de ses parents.
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: Processus d'une rechute annoncée
Tu l'as fait exprès où c'est un lapsus? Si tu l'a fait exprès c'est bravo, et si c'est un lapsus il est magnifique.tulipe noire a écrit:l'addiction est salée et pour la faire passer un coup de " j'oublie tout " dans l'alcool...et tout est géré !!!
origine66- Super Tchatcheur
- 16/12/2012
Re: Processus d'une rechute annoncée
Oui, c'est mieux de ne pas se réveiller avec la marque des lettres du clavier sur la joue. :-)SHALE a écrit:C'est la première fois que je rencontre quelqu'un qui fonctionne comme toi, et je me dis que c'est plutôt une chouette idée d'agir ainsi...Mais pour le faire, il ne faut pas être dépendant physique, ce que j'étais. Pour moi, c'était une solution impossible. Mais pour quelqu'un qui n'a pas cette dépendance physique, c'est effectivement bien moins stressant et sans doute largement aussi efficace...
Bon, je vais te souhaiter une bonne nuit, car je commence à piquer du nez sur mon clavier, alors avant de m'écrouler complètement, je vais foncer sous la couette...
origine66- Super Tchatcheur
- 16/12/2012
Re: Processus d'une rechute annoncée
"C'est extrêmement douloureux de s'en prendre plein la figure sans comprendre pourquoi."
Le père de ma fille est Autiste Asperger ,c'est très dur de vivre avec un Aspi mais c'est dur aussi pour un aspi de comprendre le monde des neurotypiques
Je trouve que tu t'analyses très bien Origine ,tu apprends à te connaitre et surtout, tu t'écoutes et tu fais en fonction de ce que tu entends, c'est ça qui va te sortir de cette addiction Alors continues à écouter les signes et à tenir compte de tes besoins et tu vas voir que le zéro alcool va venir tout seul et sans trop de difficultés
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: Processus d'une rechute annoncée
Lapsus…et le pire c’est que je l’ai déjà fait a l’oral !!! Pourquoi additon…alors qu’avec l’alcool c’est au contraire une accumulation d événements négatifs…à commencer par l’annulation de soi même.
Le cerveau et ses mécanismes….
Le cerveau et ses mécanismes….
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: Processus d'une rechute annoncée
Bonsoir Cristal. Je suis d'accord que ce qui va me sauver est de pouvoir analyser de mieux en mieux ce qui se passe en moi. Et aussi d'avoir un peu compris qu'il y a des émotions que je ne peux pas gérer, il faut juste que j'attende qu'elles passent. Avant, elles me noyaient de suite, et me créaient une envie irrépressible de boire, juste pour avoir le sentiment de pouvoir vivre, respirer. Aujourd’hui, je sais que « ça va passer », un peu comme un craving ; il y a le moment dur, mais il passe. Et comme pour le craving, c’est important de savoir que ça va passer. Lorsque j’ai découvert la notion de craving, ça m’a fait du bien. Ce n'était plus une envie irrépressible qui ne passerait qu’avec l’absorption d’alcool ; c’est devenu une envie presque irrépressible, et qui va passer.cristal a écrit:
"C'est extrêmement douloureux de s'en prendre plein la figure sans comprendre pourquoi."
Le père de ma fille est Autiste Asperger ,c'est très dur de vivre avec un Aspi mais c'est dur aussi pour un aspi de comprendre le monde des neurotypiques
Je trouve que tu t'analyses très bien Origine ,tu apprends à te connaitre et surtout, tu t'écoutes et tu fais en fonction de ce que tu entends, c'est ça qui va te sortir de cette addiction Alors continues à écouter les signes et à tenir compte de tes besoins et tu vas voir que le zéro alcool va venir tout seul et sans trop de difficultés
Hier, je me suis retrouvé dès le réveil dans un état négatif bizarre. Mauvaise motivation, sentiment de « dépression au sens propre (plus de pression) ». Et je me suis dit que ce n’était pas top, mais que ça allait passer. Ça a mis vraiment du temps, mais ça s’est remis. J’apprends beaucoup en ce moment. Le travail psy et le forum en même temps, ça me soulève beaucoup de choses et me fait comprendre de plus en plus de mes fonctionnements ; parce que j’étais « mûr pour ça »…
Journée psy, grosse fatigue et sieste en rentrant, bon état au réveil (c’est fou comme ces siestes me font du bien ; elles me remettent d’aplomb). La fatigue me fragilise énormément, et la sieste me régénère. Si je ne la faisait pas, je crois que j’aurais plus de mal dans « les heures dures ». Du coup je vis en décalé (ça me rappelle les multiples nuits blanches ou courtes de ma jeunesse). Je prépare des cours à 23h, et je dors à 17h. ça n’a pas d’importance. Aucun prix n’est exorbitant pour sortir des dépendances…
origine66- Super Tchatcheur
- 16/12/2012
Re: Processus d'une rechute annoncée
Je prépare des cours à 23h, et je dors à 17h. ça n’a pas d’importance. Aucun prix n’est exorbitant pour sortir des dépendances…
Tu as tout à fait raison, l'important étant de détourner ton cerveau des heures dangereuses, peu à peu, il les oubliera et tu pourras retrouver un rythme de vie plus normal, mais ce n'est pas une urgence, loin de là...
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Processus d'une rechute annoncée
Aucun prix n’est exorbitant pour sortir des dépendances…
Tu as tout à fait raison
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: Processus d'une rechute annoncée
Bonsoir
Hier soir soirée repas et ciné dans le cadre associatif.
Cubi de vin à volonté, j'ai bu un verre avec le repas, super. Petite envie mais non. Je suis passé au thé à la menthe directement.
Je sens qu'il ne faut pas encore que je me confronte à de grandes soirées alcool avec des gens qui boivent, mais j'ai la chance d'être entouré de gens qui boivent peu, à part quelques rares (une protection que je me suis mis depuis pas mal d'année, sans m'en rendre compte). Je suis content de moi, en vrai. Je ne voulais pas me dire que j'arrêtais (d'ailleurs je m'autorise des écarts (très peu) ), mais ça me fait du bien de sentir que j'ai inversé la manoeuvre, et que je revois maintenant le coté négatif de l'alcool, et le coté positif de ne pas boire...
Ce soir soirée agréable, avec moi-même.
La seule chose que je ressens, c'est cette énorme fatigue à laquelle je ne suis pas habitué. Sieste obligatoire tous les jours; aujourd'hui deux siestes (une entre deux cours vers 12h30, et une après mon dernier cours à 16h30.
Moi qui ne mangeait plus le midi depuis longtemps, je me remets aussi à faire deux repas, voire plus.
Du coup, je me dis que j'avais dû bien puisé sur mes réserves, sans m'en rendre compte. Pour avoir besoin de manger et de récupérer le sommeil comme ça, je devais être sacrément en mauvais état. Mais je ne le sentais pas; et c'est là que c'est grave. Le corps est normalement programmé pour dire quand il a sommeil ou faim, mais l'alcool a dérégler tout ça, sans que je m'en aperçoive.
C'est bien; je me dis que deux semaines comme ça avec en plus magnésium et B1, et je vais "péter le feu" dans quinze jours :-)
Et puis je mets 10€ de coté par jour chaque jour où je ne bois pas. Je dépensais moins en alcool, mais comme je faisais les courses tous les jours pour ne pas stocker d'alcool, j'achetais une cose ou une autre, et je passais tranquille les 10€...
Hier soir soirée repas et ciné dans le cadre associatif.
Cubi de vin à volonté, j'ai bu un verre avec le repas, super. Petite envie mais non. Je suis passé au thé à la menthe directement.
Je sens qu'il ne faut pas encore que je me confronte à de grandes soirées alcool avec des gens qui boivent, mais j'ai la chance d'être entouré de gens qui boivent peu, à part quelques rares (une protection que je me suis mis depuis pas mal d'année, sans m'en rendre compte). Je suis content de moi, en vrai. Je ne voulais pas me dire que j'arrêtais (d'ailleurs je m'autorise des écarts (très peu) ), mais ça me fait du bien de sentir que j'ai inversé la manoeuvre, et que je revois maintenant le coté négatif de l'alcool, et le coté positif de ne pas boire...
Ce soir soirée agréable, avec moi-même.
La seule chose que je ressens, c'est cette énorme fatigue à laquelle je ne suis pas habitué. Sieste obligatoire tous les jours; aujourd'hui deux siestes (une entre deux cours vers 12h30, et une après mon dernier cours à 16h30.
Moi qui ne mangeait plus le midi depuis longtemps, je me remets aussi à faire deux repas, voire plus.
Du coup, je me dis que j'avais dû bien puisé sur mes réserves, sans m'en rendre compte. Pour avoir besoin de manger et de récupérer le sommeil comme ça, je devais être sacrément en mauvais état. Mais je ne le sentais pas; et c'est là que c'est grave. Le corps est normalement programmé pour dire quand il a sommeil ou faim, mais l'alcool a dérégler tout ça, sans que je m'en aperçoive.
C'est bien; je me dis que deux semaines comme ça avec en plus magnésium et B1, et je vais "péter le feu" dans quinze jours :-)
Et puis je mets 10€ de coté par jour chaque jour où je ne bois pas. Je dépensais moins en alcool, mais comme je faisais les courses tous les jours pour ne pas stocker d'alcool, j'achetais une cose ou une autre, et je passais tranquille les 10€...
origine66- Super Tchatcheur
- 16/12/2012
Re: Processus d'une rechute annoncée
Tu as pris dès le départ la bonne attitude.
Pas de pressions inutiles, qui annulent et enlèvent des le début le négatif, l'angoisse, le stress les frustrations .
Tu choisis les lieux pas trop à risques enfin sans trop d'alcool ( sans c'est mission impossible) avec tes relations ne qui ne consomment pas ou peu, et tu profites de l'instant présent.
L'instant présent pour se faire plaisir, du bien, remplir son sac à endorphines...
Super les 10 euros...quand je me fais un cadeau, je me dis toujours...De toutes façons tu peux te permettre de te faire plaisir, tu le vaux bien, avant c'était pour te détruire...et hop aucune culpabilité, je profite.
Pas de pressions inutiles, qui annulent et enlèvent des le début le négatif, l'angoisse, le stress les frustrations .
Tu choisis les lieux pas trop à risques enfin sans trop d'alcool ( sans c'est mission impossible) avec tes relations ne qui ne consomment pas ou peu, et tu profites de l'instant présent.
L'instant présent pour se faire plaisir, du bien, remplir son sac à endorphines...
Super les 10 euros...quand je me fais un cadeau, je me dis toujours...De toutes façons tu peux te permettre de te faire plaisir, tu le vaux bien, avant c'était pour te détruire...et hop aucune culpabilité, je profite.
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: Processus d'une rechute annoncée
Les 10 euros, c'est une super bonne idée. Tu as raison, nous ne sommes pas conscient de l'état dans lequel l'alcool met notre corps. Le pauvre, il a du mal à s'en remettre. Mais tu fais tout ce qu'il faut, te reposer et manger correctement...Evite encore les grandes réunions où il y a souvent beaucoup d'alcool, même si tu arrives à contrôler, ça te demande des efforts dont tu n'es sans doute pas conscient, mais qui peuvent peser lourd dans la balance, entraînant craving et autre...
En tout cas, bravo, tu avances sereinement, tu peux vraiment être fier de toi...
En tout cas, bravo, tu avances sereinement, tu peux vraiment être fier de toi...
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Processus d'une rechute annoncée
Je sens qu'il ne faut pas encore que je me confronte à de grandes soirées alcool avec des gens qui boivent,
Essaye d'eviter effectivement ce genre de tentation, même si tu restes du coté de ceux qui ne boivent pas, l'alcool est là et ton cerveau le sait, il lutte inconsciemment pour ne pas y aller. Essaye au moins d'espacer ces soirées pour que tu aies le temps de te remettre, repose toi et mange, ce sont les deux principales aides que tu peux apporter à ton corps.
En tout cas bravo d'avoir réussi a ne prendre qu'un seul verre, vas y à ton rythme mais garde en tête tout de même qu'il faudra peu à peu supprimer même celui là pour ne pas laisser croire au petit singe que ce n'est qu'une pause.
Super la cagnotte, tu nous diras ce que tu t'es offert avec
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: Processus d'une rechute annoncée
Comme tu le dis, lieux sans alcool c'est vraiment mission impossible. De plus en plus de pays où il n'y en avait pas sont aussi envahi par ce fléau.tulipe noire a écrit:Tu as pris dès le départ la bonne attitude.
Pas de pressions inutiles, qui annulent et enlèvent des le début le négatif, l'angoisse, le stress les frustrations .
Tu choisis les lieux pas trop à risques enfin sans trop d'alcool ( sans c'est mission impossible) avec tes relations ne qui ne consomment pas ou peu, et tu profites de l'instant présent.
L'instant présent pour se faire plaisir, du bien, remplir son sac à endorphines...
Super les 10 euros...quand je me fais un cadeau, je me dis toujours...De toutes façons tu peux te permettre de te faire plaisir, tu le vaux bien, avant c'était pour te détruire...et hop aucune culpabilité, je profite.
Il y a trente ans, au Maroc, on avait mangé avec des marocains qui buvaient un peu. On était 8 ou 10 autour de la table, il n'y avait qu'une bouteille, et le verre de vin se passait de l'un à l'autre comme ici on fait tourner d'autres choses. J'y suis retourné il y a dix ans, on trouvait de l'alcool avec une facilité déconcertante. Quel dommage...
origine66- Super Tchatcheur
- 16/12/2012
Re: Processus d'une rechute annoncée
J'ai conscience de ce que vous me dites toutes les deux. Je sens bien que, même si je n'éprouve pas de grosses difficultés, l'alcool n'est pas loin, et le croche pied non plus.cristal a écrit:Je sens qu'il ne faut pas encore que je me confronte à de grandes soirées alcool avec des gens qui boivent,
Essaye d'eviter effectivement ce genre de tentation, même si tu restes du coté de ceux qui ne boivent pas, l'alcool est là et ton cerveau le sait, il lutte inconsciemment pour ne pas y aller. Essaye au moins d'espacer ces soirées pour que tu aies le temps de te remettre, repose toi et mange, ce sont les deux principales aides que tu peux apporter à ton corps.
En tout cas bravo d'avoir réussi a ne prendre qu'un seul verre, vas y à ton rythme mais garde en tête tout de même qu'il faudra peu à peu supprimer même celui là pour ne pas laisser croire au petit singe que ce n'est qu'une pause.
Super la cagnotte, tu nous diras ce que tu t'es offert avec
C'est étonnant; je n'ai pas de difficultés, mais je sens qu'il ne faut pas que je sois confronté à l'alcool en soirée.
Je pensais aller voir de super amis ce week-end; ils ne boivent presque pas. Seulement il a une brasserie artisanale chez lui, et les bières sont à dispo pour les amis. J'ai peur de ne pas gérer ça, du coup je vais attendre pour aller les voir de sentir que l'alcool s'éloigne. L'avantage c'est qu'on se connait bien et ils connaissent l'alcool (elle est passé près, son père en est mort, et sa mère est alcoolique), donc on peut en parler.
Je n'ai pas d'obligation le samedi, mais j'ai quand même des choses à faire qui devrait me faire passer la journée tranquille. Dimanche j'ai un cours puis je vais au pittoresque marché de mon village; j'en sors en général vers 14h, je vais voir à prévoir autre chose.
En tous cas ça fait du bien de me retrouver en paix avec moi, et de passer des soirées tranquilles, en imaginant parfois "si j'avais bu".
Je sais qu'il faut petit à petit mais pas dans trop longtemps, que je laisse tomber le peu de verres que je bois encore. ça devrait se faire, car ils ne me font évidemment aucun effet. Je n'ai pas de soirée prévue pour le moment, je ne vais pas les cumuler; et en même temps je sais qu'il ne faut pas que je me cloitre chez moi, ce n'est pas bon pour mon moral. Et quand mon moral ne va pas, l'alcool, lui, va bien...
origine66- Super Tchatcheur
- 16/12/2012
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