mari alcoolique

Peut-être qu'elle reste parce que comme l'a écrit Penel "elle est sa marionnette".

Je suis restée avec mon mari, parce que j'étais sous emprise, incapable de savoir que j'étais encore une personne. Un jour il y a eu un accident au cours duquel ma nièce qui avait trois ans a failli se noyer, elle est tombée dans un torrent de montagne. En lui sauvant la vie je me suis blessée assez gravement. La réaction de mon mari a été : "Tu vois bien que tu fais n'importe quoi ! Je t'avais bien dit qu'il ne fallait pas que tu l'emmènes en vacances !". Puis à mon retour au domicile conjugal alors que j'étais en fauteuil roulant parce que mes pieds étaient cassés, il me dit qu'il ne va pas pouvoir rester et qu'il s'en va dès le lendemain jouer de la musique avec ses copains.

N'importe qui aurait "pété" les plombs et bah pas moi, je suis restée avec lui encore un an. Pourquoi on reste ? Parce qu'on sait qu'il va manipuler les enfants et qu'ils vont nous haïr, parce qu'on pense qu'on ne pourra plus jamais rien être d'autre qu'une "marionnette".

A la fin de notre relation j'ai pensé : à me tuer, à me tuer avec les enfants, à tomber très malade ... Il m'a fallu une longue période de thérapie pour commencer à me dire que j'étais quelqu'un, qu'il n'avait pas le droit de me traiter comme il le faisait sans cesse sans avoir besoin de crier.

Ce à quoi je n'avais pas pensé pourtant c'est qu'en partant je "sauvais" réellement nos enfants. Je leur montrais qu'on pouvait se battre, que la situation dans laquelle nous vivions n'était pas normale, qu'on pouvait s'en sortir sans lui. Il a manipulé les enfants, j'ai mis quatre ans à divorcer. Aujourd'hui je vis seule, je n'ai pas de compagnon parce que j'aime aussi cette tranquillité. Je travaille, je vais à la fac, je donne des cours de théâtre, je m'amuse quoi :-) Les relations avec les enfants se sont apaisées, ils sont capables de le remettre à sa place. Et lui, il est en arrêt maladie et il glande toute la journée, il n'a pas d'argent, il est moche.

Mais il n'y avait que moi pour décider que cette vie devait s'arrêter. Je l'aimais, j'espérais toujours qu'il change, j'avais aussi très peur de lui et surtout je n'étais plus capable de penser par moi-même et pour moi.

Tout comme Pétale , tu es la victime d'un pervers narcissique. Là , une seule solution prendre la fuite, c'est impossible de vivre avec de genre de pathologie..Mais on en reparlera un peu plus tard, là il faut que j'aille manger..

Je n'avais effectivement pas vu la situation sous cet angle là... mais il faut que tu en prennes conscience, pour toi; tes enfants...

merci Pétale pour ces precisions,donc comme pour le MA,il faut aussi un déclic pour sortir de la co dependance,la raison est aussi affectée tellement vous être a la merci du bourreau  
j'espère que tu auras vite ton déclic penel car tu perds de belles anénes mais je comprends mieux pourquoi tu restes,il faut sans doute un gros choc pour franchir le pas et oser partir.
En tout cas,tu as le forum pour en parler et c'est une bonne chose,essaye de ne pas te faire trop de mal et essaye aussi d"'envisager la rupture ...
es tu aidée par des professionnels?? je ne me souviens plus

La perversion narcissique est une pathologie mentale, il y a environ 3% de la population qui en est atteinte, en particulier les hommes.
Je vais te mettre une définition, pas complète mais juste pour que tu vois si tu y retrouves le comportement de ton mari:


"La force des pervers est leur insensibilité. Ils ne connaissent aucun scrupule d'ordre moral. Ils ne souffrent pas. Ils attaquent en toute impunité car même si, en retour, les partenaires utilisent des défenses perverses, ils ont été choisis pour n'atteindre jamais à la virtuosité qui les protégerait.

Les pervers peuvent se passionner pour une personne, une activité ou une idée, mais ces flambées restent très superficielles. Ils ignorent les véritables sentiments, en particulier les sentiments de tristesse ou de deuil. Les déceptions entraînent chez eux de la colère ou du ressentiment avec un désir de revanche. Cela explique la rage destructrice qui s'empare d'eux lors des séparations. Quand un pervers perçoit une blessure narcissique (défaite, rejet), il ressent un désir illimité d'obtenir une revanche. Ce n'est pas, comme chez un individu coléreux, une réaction passagère et brouillonne, c'est une rancune inflexible à laquelle le pervers applique toutes ses capacités de raisonnement.

Les pervers, tout comme les paranoïaques, maintiennent une distance affective suffisante pour ne pas s'engager vraiment. L'efficacité de leurs attaques tient au fait que la victime ou l'observateur extérieur n'imaginent pas qu'on puisse être à ce point dépourvu de sollicitude ou de compassion devant la souffrance de l'autre.

Le partenaire n'existe pas en tant que personne mais en tant que support d'une qualité que les pervers essaient de s'approprier. Les pervers se nourrissent de l'énergie de ceux qui subissent leur charme. Ils tentent de s'approprier le narcissisme gratifiant de l'autre en envahissant son territoire psychique. Le problème du pervers narcissique est de remédier à son vide. Pour ne pas avoir à affronter ce vide (ce qui serait sa guérison), le Narcisse se projette dans son contraire. Il devient pervers au sens premier du terme: il se détourne de son vide (alors que le non-pervers affronte ce vide). D'où son amour et sa haine pour une personnalité maternelle, la figure la plus explicite de la vie interne. Le Narcisse a besoin de la chair et de la substance de l'autre pour se remplir. Mais il est incapable de se nourrir de cette substance charnelle, car il ne dispose même pas d'un début de substance qui lui permettrait d'accueillir, d'accrocher et de faire sienne la substance de l'autre. Cette substance devient son dangereux ennemi, parce qu'elle le révèle vide à lui-même."

Si tu y retrouves différents comportements de ton mari, tu ne pourras pas le faire changer, il n'y a que toi qui peut t'aider en partant le plus loin possible de lui. Ce sont des êtres extrêmement dangereux dans la mesure où ils détruisent complètement leur conjoint en leur enlevant toute estime de soi...
Ils ne ressentent pas d'empathie, n'ont aucun remords et  ne voient que leur bon plaisir.

Bonjour à tous,
Merci pour vos réponse, vous pouvez pas savoir à quel point ça me fait du bien d'avoir quelqu'un. Pourquoi je reste avec mon mari. Parce que comme le disent certains ici, j'attend vainement qu'il change. Je reste parce que pour lui, c'est un "brave gars" qui fait travail. Il refuse de divorcer. Il ne veut pas partir de chez lui. Ma fille est suivie par un juge et des éducateurs et attention aux faux pas. Pour eux, le problème vient du couple. Quand je leur explique que je m'occupe des enfants, ils me disent que je n'y arrive pas seul. Faudrait que tout soit parfait en gros pour y arriver mais si tout était si simple... Il faut que je l’emmène voir un psy mais dans cet univers familial "malsain", cela lui servirait soit, mais pour être tout détruit après. En moment, mon mari est froid comme un glaçon. Impossible de faire le point entre nous car pour lui, il n'y a pas de problèmes, il nie, comme pour le problème de l'alcoolisme. En gros, personne n'a le droit d'avoir des problèmes dans cette famille (accident, maladie, peine,). Vous voyez c'est flagrant, j'écris entre parenthèse. Ma vie est entre parenthèse avec lui. Là, je suis dans un état où je n'arrive plus à aller vers le monde extérieur, me faire des amis, parler sauf à mon psy, parler à ma famille parce que lui sera derrière à dire que non, que ça et que ci. Mon mari me dit que je ne lui dit rien, mais c'est parce que je n'ai pas envie de communiquer avec lui, il me dégoûte. Je me concentre sur mes enfants et sur mes animaux. Les animaux, une des raisons pour laquelle je ne pars pas. Il le sait. Une fois j'avais voulu les donner à cause des problèmes financiers et il a dit...non ! Alors qu'il ne les porte pas vraiment dans son cœur. Autrefois, nous avions entamés une sorte de thérapie de couple. Et parce que je ne gagnais pas d'argent, pour eux, ne rendait pas mes propos crédibles, donc non recevables. A la fin, j'avais compris que c'était fini. Je lui avais écrit une lettre, il était prêt à partir, avait pris une voiture. Il était dépressif depuis très longtemps. Cela m'avait presque détruite et mise en dépression moi aussi. Et puis je m'étais mise à travailler. Mais je voyais qu'il ne s'occupait pas des enfants, il fallait qu'ils se gardent eux-même. Moi, je ne pouvais pas investir dans une nounou. Et je savais que si j'arrêtais mon travail, ce serait insupportable. En fait, dans ma vie, faut toujours se battre. Contre quoi, je ne sais pas, mais cela m'épuise. Quand je commence quelque part, j'ai l'impression de n'avoir jamais fini. Quand je voyais ma psy, celle d'avant, pas celle du centre d'alcoologie, elle me disait que je cachais mes émotions. Mais non, c'est lui qui ne voulait pas voir, c'est tout. Peut-être que oui, je cache mes émotions parce qu'enfant, je les cachais aussi voyant ma mère pleurer (déprime). J'estimais que je n'avais pas le droit d'en rajouter. Complètement inhibée. Et la parole. Je ne parlais pas avec mon mari, je lui écrivais des lettres. Et je tenais un journal aussi. Et au fil des pages, j'écrivais toujours la même chose. Une fois, je lui ai fait lire. En fait il faisait semblant de lire. Je l'ai su chez la psy en consultation de couple et arrivé chez moi, de déception, de rage, j'ai tout déchiré. Comme si ma vie n'avait plus d'importance. Je ne voulais plus que mon mari me lise comme dans un livre ouvert. Je ne lui fait plus confiance. Et là, je ne dis pas tout.

Hello Penel, je suis touchée que notre présence te soit un réconfort ...

Tu as lu ce que j'ai écrit sur les pervers narcissiques dans le post du dessus? Ton mari me semble en être un et tu ne pourras pas le changer...
Il faut absolument que tu trouves une solution pour qu'il parte ou pour partir toi.. Tu n'as pas de travail...Peut-être commencer par en trouver un et ensuite tout se mettra en place peu à peu..
Tu n'as pas non plus à obéir à ton mari, si tu souhaites donner tes animaux, tu le fais, il n'a pas à s'y opposer.... Tu es libre de vivre ta vie comme tu l'entends, fais le lui bien comprendre en n'écoutant pas tout ce qu'il te dit... Tu te crées une bulle où tu te protèges de son influence tout en faisant tout pour t'en sortir....

Effectivement, sortir de la codépendance, il faut un déclic. Tant qu'il y a un espoir que l'autre change, le codépendant n'ose pas bouger. Mais Penel, toi seule peut changer, lui, s'il ne veut pas changer, tu attends pour rien.

Pour retrouver ta confiance en toi, l'estime de toi-même, cesser de te dénigrer, de te traiter de tous les noms, il n'y a qu'une solution et c'est de quitter cette maison. Pourquoi est-ce à lui de partir? Si toi, tu as envie de faire ta vie ailleurs, et bien, tu prends les devants. Il ne veut pas divorcer, d'accord, mais il y a moyen de vivre séparément, à moins que vos lois en Europe empêche cette situation...

Mon déclic pour quitter mon MA a été sa descente de plus en plus profonde et mon mal-être. Je n'étais plus bien et je n'avais plus de vie, je ne me reconnaissais pas. J'ai eu le forum pour m'ouvrir les yeux, ma psychologue et le groupe de parole, j'ai bien vu que si je voulais que les choses changent, C'EST MOI QUI DEVAIS CHANGER ET PRENDRE LE CONTRÔLE DE MA VIE.

Je ne sais pas combien de temps tu vas continuer à espérer qu'il change, mais j'espère que tu prendras ta vie et celle de tes enfants en main pour vous sortir de cet enfer.

Pour les animaux peut-être peux-tu les confier plutôt que les donner. J'avais chats et un gros chien et j'avais trouvé des solutions de garde temporaire parce que je ne voulais pas m'en séparer. J'avais un plan B en somme, dont je n'ai pas eu besoin finalement, tout le monde s'est habitué à vivre dans l'appartement.

Heureusement, car les animaux ont joué un rôle très important auprès des enfants. Dans les moments les plus durs quand les enfants revenaient à la maison après le week end passé chez leur père ils allaient d'abord retrouver la chienne avant de venir me voir ;-) Et souvent pendant les vacances ils repassent la voir. Mon plus jeune fils qui va sur ses quatorze ans est encore assez angoissé et la chienne dort dans sa chambre, elle passe beaucoup de temps avec lui. Elle ne remplace pas un psy :-) mais elle est un pilier de son équilibre.

Et puis pour moi, vivre avec ma chienne m'a obligé à sortir de chez moi et comme je vis en ville, à rencontrer d'autres maîtres de chiens qui sont devenus des amis. Le fait de vivre avec un ou plusieurs animaux est une grande source d'apaisement et de plaisir, ça fait du bien au moral et tout ce qui fait du bien est à prendre.

Bonjour à tous,
J'ai vu récemment la psy du centre. C'est pas évident. Faut que je me prenne en charge et en même temps les enfants ont aussi besoin de leur père. J'ai aussi vu l'éducatrice de ma fille. Elle nous a conseillé de voir une psychologue en thérapie familiale. J'en ai parlé avec mon mari qui dit avoir assez de rendez-vous pour lui même. En gros, il n'en veut pas. Je lui ai expliqué que si il ne le faisait pas, la juge pour enfant lui fera sans doute la remarque et il sera obligé d'y aller. Il y a très peu de communication entre nous à part l'éducatrice. Elle a même fait son enquête auprès de la psy infirmière de mon mari qui a sorti des trucs qui dataient de 2008 quand on avait fait une thérapie de couple. Qui a d'ailleurs débouché...sur la décision d'une séparation, pas faite. Retour à la case départ en somme. Autant aller voir une conseillère juridique dans l'avenir. Tout ça, ne me fait pas reculer. Je continue mes petits papiers comme si de rien n'était. (formalité de fermeture de compte joint). Effectivement, je me sens extrêmement vide face à lui. Nous n'avons guère de contact physique et je dois avouer que cela me dégoûte de plus en plus d'en avoir. Quand mon fils est pas là et que sa chambre est libre, j'y vais. Parfois j'ai un peu le cafard, mais je me sens mieux dans ma tête parce que je me dis que je suis plus fidèle à moi-même, que je ne me trahis pas. Et je crois bien que je vais acheter le fameux malelas gonflable que j'ai hésité à prendre l'autre jour. Même quand il est sobre (pas tout le temps), rien n'est gagné. On croit toujours au Père Noël, c'est ça qui est dur alors qu'il y a plus de sentiments entre nous, c'est tout bête. Maintenant, faut que je sorte de chez moi, sans lui. C'est drôle ce que j'écris parce que depuis longtemps, je sors sans lui. A + et encore mille fois merci pour votre soutien à tous.

En venant témoigner sur le forum tu sors de chez toi, tu sors de ta vie. Ici, tu viens te construire ton espace d'intimité, un endroit dans lequel tu peux te raconter sans avoir peur qu'il vienne le salir ou l'abîmer.

C'est cela que tu dois faire, c'est cela se reconstruire. Retrouver à l'intérieur de soi des espaces dans lesquels il ne peut pas entrer.

Un jour, tu verras, cette sensation de vide va disparaître. On a l'impression que ça va être long et douloureux alors qu'en fait ça prend juste le temps qu'il faut et qu'au fur et à mesure c'est moins compliqué et douloureux.

Bien à toi,

Au point où vous en êtes , il faut que tu mettes en place une séparation de fait. Tu ne partages plus son lit, tu as ton compte bancaire à toi, tu vis ta vie pour toi et non plus selon ce qu'il veut....Ensuite tu peux demander au JAF une séparation de corps, ce n'est pas un divorce mais vous ne partagez plus les liens qui existent entre époux...

Si l'alcool arrive à t'atteindre de moins en moins c'est que tu es sur la bonne voie. Te réfugier dans la chambre de ton fils est une bonne chose, ça te donne un lieu où tu t'y sens bien. Les démarches que tu fais actuellement pour les papiers et ta filles sont importantes.

Ton mari n'est pas ouvert à une thérapie de couple, ça lui appartient, mais continue à cheminer pour retrouver ta liberté.

Bravo penel, 

Petit à petit, tu arrives toi à te détacher de l'alcool... enfin surtout la place qu'il prend dans votre vie.
Tu parles de sentiments, si effectivement il n'y en a plus, tu continueras à te "construire" ta petite vie à toi.
Courage 

Bonjour à tous,
En ce moment, je n'arrive plus à supporter les beuveries de mon mari. Je réagis très vite et violemment. La dernière fois, c'était à mon anniversaire. Il a eut le toupet de m'offrir un cadeau dont je n'ai pas voulu car avant, je lui avais avoué que je ne l'aimais plus. Peu importe, il s'en fiche. Il fait comme s'il n'avait rien entendu. Donc, je ne lui ai pas parlé de la journée. Et puis, le soir, ça a fait tilt. Pendant qu'il ronflait dans son lit, j'étais tellement en colère, que j'ai balancé sa plante par la fenêtre. Je l'ai laissée là jusqu'au matin. Et puis à midi, (il était déjà bourré), il m'a demandé où était sa plante. J'ai dit d'abord que je savais pas et puis après je lui ai dit que je l'avais écrabouillée. Bien sûr, il était scandalisé. Je lui ai dit que c'était ce que je ressentais et qu'il s'en fichait de ce que je pensais sauf de sa plante. Et vous savez quoi ? Le soir c'était encore pire. Il a été dans son état habituel complètement soul, violent et humiliant verbalement. Là, j'ai dormi sur mon matelas gonflable. Le lendemain, mes parents m'appelle (c'était le vrai jour de mon anniversaire) en me disant que mon mari les avaient appelé la veille au soir c'est à dire bourré. Il leur a dit que j'avais cassé sa plante, que j'étais folle, qu'il allait partir avec la voiture, qu'il allait prendre un avocat (pourquoi ne le fait-il pas ?). Mes parents ont bien vu qu'il disait n'importe quoi (c'est pas la première fois qu'l fait ça à mes parents).  Mes parents m'ont expliqué qu'il fallait que je vois un avocat. Au lieu de ça, j'ai essayé de parler avec mon mari. Il a dit qu'il regrettait, qu'il était en colère à cause de la plante et des problèmes de ma fille. L'éducatrice était passée entre temps pour faire le point et à chaque fois, elle énonce son rapport donc les problèmes que nous avons dans notre couple, ce qui a le don de faire bouillir intérieurement je dois l'avouer. Surtout que j'ai conscience de ces problèmes et que pour en sortir et ben faut se lancer à l'eau. Bref, pour l'avocat j'ai marqué ses coordonnées, faut juste que je prenne rendez-vous et là ça bloque, comme pour aller au centre d'alcoologie. Mais je sais que je dois le faire. Mes parents ont écrit une lettre à mon mari pour lui répondre, ils me l'ont lue avant de lui envoyer. Ils lui disent qu'il le comprenne mais qu'il ne peut pas leur demander de prendre parti contre moi. Et après mon mari m'a dit qu'il allait leur répondre et qu'il allait mettre qu'il avait bu 12 bières et que c'était une honte. Là, j'arrive plus à dormir à côté de lui. Je dors dans une chambre vide, mais après ? ça va être les vacances scolaires... Je me débrouillerais. En fait, je commence à comprendre que tout ça n'est pas bon. Ni pour lui, ni pour moi. Sauf que lui, veut pas bouger d'un centimètre et moi qui attend une espèce de miracle qui n'arrivera jamais.

tu n'appliques pas le détachement, ça ne peut pas marcher..A quoi ça sert de crier après lui, de vous livrer une guéguerre où de toute façon c'est l'alcool qui est le gagnant...Au contraire prépare ton départ, sépare les comptes, prends rendez vous avec ton avocat, ta fille ne s'en portera que mieux et toi aussi.
Là il fait mener une vie d'enfer à toute la famille, il vous faut vous protéger, alors ou c'est lui qui part ou c'est toi, à voir avec l'avocat pour ne pas te mettre en tort non plus pour abandon de domicile familiale. S'il est violent, même que psychologiquement, tu déposes une main courante à la police pour avoir tout ça dans ton dossier si vous divorcez....
Et surtout, laisse le se débrouiller, ne lui pose plus de questions, quand il a bu ne t'intéresse plus à lui. Par contre si par miracle il est sobre , tu lui dis que à partir de maintenant tu seras là pour lui que lorsqu'il aura pris la décision de se soigner et le fera vraiment....
Courage

Penel que t'as fait cette plante pour que tu la jettes ?????

On t'a déjà demander Pourquoi restes tu ?????

Le miracle ! saches qu'il n'y a que toi qui peut le réaliser , en prenant ta vie en main , et qui certainement aiderait à résoudre le mal-être de tes enfants .


Mes parents m'ont expliqué qu'il fallait que je vois un avocat.

Au lieu de ça, j'ai essayé de parler avec mon mari

Tout est là , peut être que tu n'as pas encore assez subi ............

On ne peut que te souhaiter du courage Penel

Penel, la seule solution, c'est que tu te détaches de ton mari quand il a bu. Tu l'ignores, tu ne lui parles pas.

Je sais, ce n'est pas facile à faire, mais il n'entend pas quand il est dans cet état, alors tu parles à du vent. Pourquoi n'irais-tu pas chez tes parents pour les vacances? Tu n'as pas à subir des Fêtes auprès de lui. Il va s'arranger, tu ne dois pas t'inquiéter, mais là ce n'est pas possible. Il faut que tu arrives à penser à toi et rien qu'à toi. Je ne comprends pas vos lois en Europe que vous ne pouvez pas quitter le domicile familiale quand vous en avez marre, mais fais ce qu'il faut pour sortir de là au plus vite.

Si tu ne fais rien, ton mari non plus ne fera rien. À part boire, il ne voit pas autre chose, sa maladie est trop ancrée en lui. Toi seule peut faire des démarches. Rester dans ce tourbillon va t'apporter que déception, souffrance et violence. Ce miracle que tu attends, ne se présentera pas. Toi seule a les outils pour t'en sortir pendant qu'il en est encore temps, avant d'y laisser ta santé et ta peau.

Et n'oublie pas : Tu ne lui parles plus quand il a bu, tu l'ignores, tu sors, tu vas dans une autre pièce, mais tu le laisses faire.

Nous ne pouvons pas le faire à ta place.

Courage et cette semaine, tu appelles un avocat!

Bonjour à tous et très bonne année 2016 et le plus important, bonne santé.

Les fêtes se sont passées, pas trop mal. Je les ai passé dans ma famille de mon côté. J'ai traîné mon mari derrière moi. C'est resté "correct" sans plus. Mon mari a reçu sa mère et ses sœurs séparément chez lui. J'étais là. Personnellement, je bouillais intérieurement mais bon. En fait toutes ces tensions que je vis avec mon mari, se sont transformées en un mutisme de ma part surtout quand ma belle mère est venue voir son fils (mon mari) chez moi. Elle l'a mal pris et a balancé à son fils à l'extérieur de la maison, que puisque j'avais fait la gueule pendant qu'elle était là, elle nous inviterait pas au jour de l'an. Bien sûr, elle ne me l'a pas dit en face. Avant cela, pendant l'entrevue, elle nous a expliqué qu'elle avait été invitée par tous ses enfants (séparément) à des repas alors que mon mari avait essayé de l'inviter pour Noël, elle nous avait dit non. Je ne me plains pas de ne pas l'avoir eue, j'ai compris que l'on devait tout ça grâce à l'alcoolisme de mon mari et que moi, j'en faisais directement les frais. Ou plutôt que j'ai servi de prétexte. Tout le monde a la honte en quelque sorte. Bref, passons. Ma psy du centre m'a conseillé de faire une formation professionnelle, si je pouvais en trouver une... Faut que je demande avant. Cela serait plutôt marrant de trouver mais bon. Faut persévérer. Allons-y gaiement surtout que l'alcool a repris. Il avait bien essayé sans pendant 10 jours sans mais non. Le temps de faire l'infirmière pendant les vacances scolaires : opération de l'épaule de ma fille ado. On a pas beaucoup vu le repos. Dix jours, on dirait la lune pour eux. Pour moi, c'est jamais assez.

Je te le redis, tout ce qui touche ton mari en ce moment est toxique pour toi. Alors tu évites ton mari, évite aussi sa famille, tu n'en as rien à faire...Ils peuvent ne pas te parler, c'est une chance et ils peuvent dire ce qu'ils veulent de toi, tu n'en as rien à faire...
Essaie de séparer bien les choses que ce soit clair et net pour tout le monde. Tu as ta vie, ton mari a sa vie, ses parents sont sa famille, pas à toi....
Alors vivez le plus possible loin l'un de l'autre...
Bonne année à toi et j'espère que tout se passera pour toi en 2016!!

Bonne année penel. Je pense qu'une formation serait ce qui pourrait t'arriver de meilleur. Faire quelque chose pour toi, afin d'avoir un objectif, sortir de la maison, que ta vie tourne moins autour de la maladie de ton mari.

Je te souhaite de trouver ce qui pourra te plaire.

Crystal_ine a raison, la formation c'est une très bonne idée, à poursuivre ...

Je te souhaite à mon tour une bonne année 2016; une année en tout cas qui te convienne TOI !

Une formation, être à l'extérieur, nouer des contacts, allez go 

Bonne et heureuse année 2016 à toi Pénel.

Je vais te parler de moi ;-) Voilà, après quatre années et demi de célibat volontaire, j'ai rencontré par hasard un homme. Comment dire, il n'est pas alcoolique, il n'est pas parfait, il est vivant et il porte ce qu'il est. J'aime cet homme, je n'étais pas à la recherche de quelqu'un parce que je me sentais seule. J'étais bien seule. Mais, lui c'est différent. Tout est différent. Je découvre une nouvelle vie et je me découvre.

J'ai quarante-quatre ans. Je ne pensais pas "refaire" ma vie un jour, je me disais que ça suffisait les mecs. Sauf que lui je l'aime profondément et que notre rencontre apporte beaucoup de choses nouvelles et bonnes dans ma vie. On est un peu bêtes tous les deux à se dire que finalement tous les échecs que nous avons vécus nous ont amenés à notre rencontre. C'est triste et heureux en même temps. Cette relation durera le temps qu'elle voudra, peu importe, l'important ce sont ces moments heureux partagés avec quelqu'un de bien. L'important c'est ce que je donne, ce qu'il me donne et crois-moi cela efface tout ce que j'ai vécu.

Des chouettes hommes il y en a beaucoup autour de nous ...

Bien ... Maintenant projette-toi !

Je t'embrasse, bien à toi,