mari alcoolique

BOnjour à tous et à toute, j'écrit pur la première fois, j'ai besoin de parler et raconter mon histoire. J'ai rencontré mon mari voilà maintenant 23 ans. Cela fait 13 ans que nous sommes mariés, nous avons 3 enfants (16,16,20 ans). Mon mari ne buvait qu'en soirée entre ami et l'apéro si du monde passait à la maison. Nous ne manquions de rien sans être forcement à l'aise financièrement. Et puis en 99 nous avons acheté un resto (il est cuisinier), au bout de 5 ans d'activité malheureusement la situation financière s'est dégradé. Obligé de demander de l'argent pour finir les fins de mois' à nos parents principalement). Nous avons toujours remboursé. C'est à ce moment là que mon mari a commencé à boire. Certain service était catastrophique. Nous avons donc décidé de mettre en vente. Mes beaux-parents ont été absolument abjecte avec leur fils, il le dévalué tout le temps. Je pense que cela à entrainé sa chute. Lorsque la vente s'est enfin faites, nous sommes retournés chez nous. Lui à pris cela comme un échec et s'est écroulé. Il a retrouvé du travail mais cela s'est très mal passé. Il a reçu des courriers d'avertissements. Il a donc entrepris une cure de sevrage de 8 jours à l'hopital et est parti en cure ambulatoire. Malheureusement, cela n'a pas marché. Il faut dire que mon mari ne s'extériorise pas beaucoup (chez lui enfant les enfants n'avaient pas le droit de parole). C'est d'ailleurs son gros problème. Depuis janvier 2012, c'est devenu catastrophique, plus de parle, plus de relation sexuel, plus de tendresse. Je n'ai appris qu'il changeait de traitement que parce que nous avions du monde à la maison. Je n'ai appris que 15 jours avant qu'il partait en cure à Illiers(28).
J'ai eu énormément de mal à remonter la pente, cela reste encore fragile. Par contre, je suis fière de lui car cela reste sa décision. Ses parents ne nous ont même pas appelé pour prendre de nos nouvelles, au moins leurs petits enfants car je sais qu'il me rende responsable de cette situation. Alors que je pense qu'ils ont leur part de responsabilité. Je suis allée le voir ce jeudi, quel bonheur de pouvoir le toucher et l'embrasser. Il semblait ravi de me voir. ous avons assisté à la réunion que j'ai trouvé très instructive. Par contre, gros coup de massue à la sortie, il m'a dit que les psy nous voulaient pas forcement que les familles assistent à la réunion lorsque les sortants prenaient la parole ce qui est le cas pour mon mari. Est ce vrai ou est ce que c'est lui qui ne le souhaite pas ? Pouvez vous me guider, je suis perdue. Et cela fait énormement mal de se sentir exclus alors que j'ai toujours été présente/ Merci pour vos réponses.

Je connais très bien les cures des Calmes comme celui d'Illiers. Il a eu beaucoup de courage et de sagesse de prendre la décision d'y aller, c'est un très , très bon centre de cure.
Pour la réunion du jeudi, la plus part des curistes ne veulent pas que leur famille soit là quand c'est à eux de parler, moi la première. Je ne souhaitais même pas que mon mari vienne me voir le jeudi.
Cette cure est la notre, rien que la notre, on fait un gros travail sur nous même et tout ce que nous avons à dire, l'entourage ne peut pas forcément le comprendre ou alors il risque de mal l'interpréter. Ce passage du jeudi est un moment très difficile, c'est encore plus dur si quelqu'un que l'on connaît et que l'on aime est là...
Alors ne te sens pas rejeter, ce n'est pas du tout ça, d'ailleurs la maladie de ton mari remonte à sa toute petite enfance, elle n'a rien à voir avec toi, mais tout simplement, il pourra plus facilement s'exprimer s'il est seul devant les curistes et des personnes inconnues....
Je t'assure que la plus part des curistes font cette demande, soutenus par les psys, c'est vrai.....C'est sa cure, pas la tienne et ça c'est très dur à comprendre quand on est pas dans sa peau de curiste.
Mais prends le bien, ce n'est absolument pas contre toi...

Merci pour ta réponse . Il est vrai que nous nous sentons exclus malgré notre présence au quotidien Je reviendrai plus tard mais encore merci

Bonsoir à tous je reviens vers vous car ce soir c'est un peu la déprime même si je suis entourée de mes enfants et de ma famille. J'ai eu 30 secondes de conversations avec mon mari car il y avait du monde à attendre. En fait je suis en manque de lui même si je reste plus ou moins en colère contre lui. Les soirées restent bien solitaire même si certaine fois l'alcool était fortement présent quand il était là. Et puis ma belle famille m'emm.... avec ses reprochent à la con. Ils ont quand été jusqu'à sous entendre que leur petits enfants et moi étions responsable de l'état de leur fils. Dois je en parler à mon mari?
Je ne pense pas que cela lui fasse du bien. C'est une vrai galère. Comment puis je m'en sortir?

la meilleure chose serait que tu parles dans un groupe de parole,ton mari n'est pas apte a t'apporter de l'aide car il est concentré sur lui même.
ta belle famille ne connait rien a la maladie alcoolique alors laisse les dire et blinde toi face a ces idées reçues,la maladie vient de très loin,d'une dechirure ou d'une mauvaise orientation ds l'enfance et tu n'as rien a voir là dedans

pour ce qui est de tes soirées,tu n'as plus l'alcool a t'occuper et ça laisse un grand vide!!avant,tu etais focalisée totalement sur ce poison qui etait devenu le pilier de ta vie: surveillance,angoisse,suspicion,reproche,culpabilité et ce tout au long de la journée"comment vais je le retrouver,comment faire cette soirée sans que ça tourne au drame,puis je le laisser seul ..."
bref,aujourd'hui tu restes seule avec toi même sans rien ni personne a surveiller ou a sauver
c'est là que cela devient dur car tu es face a toi même et tu ne sais pas quoi faire de toi

il va falloir apprendre a vivre en fonction de toi et de tes desirs a toi.Qu'aimes tu??qu'aimerais tu faire ??qui as tu envie de revoir??qu'est ce qui te ferai plaisir??

ce sont les nouvelles questions que tu dois te poser Pupin et laisse dire les autres,ce qui compte c'est toi et ton mari

J'ai l'impression que tu en veux à ton mari d'être allé se faire soigner sans te consulter avant, ou sans t'en parler. C'est pourtant une démarche importante pour un malade alcoolique de prendre seul la décision de se soigner et de faire seul les démarches, ça ne concerne que lui. Il veut s'en sortir, ça me paraît certain en tout cas, il fait tout pour ça.
Les cures comme celle qu'il fait, son très dures, j'en ai faite une et crois moi, il faut s'accrocher pour rester jusqu'au bout, ce n'est pas le club med, loin de là. Mais par contre le travail se fait avec des gens vraiment très bien formés à l'alcoologie, qui ont une grande rigueur dans leur travail et qui mène le malade au bout de lui même.
Alors fais lui confiance et fais confiance aux professionnels qui l'entourent. Il va revenir, ce sera aussi un autre homme, il faut que tu t'attendes à beaucoup de changement. Pendant un mois, il aura beaucoup avancé sur lui même et tu risques de te retrouver à la traîne avec ta colère.
Ta colère, il vaudrait mieux que tu l'évacues avec un psy ou dans un groupe de parole, car en sortant, il ne sera plus là dedans, il aura les yeux fixés sur l'avenir et le passé n'aura plus aucun intérêt pour lui, il serait même dangereux de le ramener dans ce passé s'il ne veut pas y revenir.
Quand il va revenir, ne le contrôle plus pour l'alcool, en cure, il a tout appris, laisse le gérer sa maladie sans t'en occuper, mais par contre pense à toi, à exister aussi sans lui, pour toi, à faire ce que tu aimes, à avoir ta vie à toi. S'il sent que tu pèses sur lui par ta surveillance, par tes angoisses, par tes reproches, il aura beaucoup de mal à le supporter. Il va falloir qu'il fasse coller ce qu'il a appris en cure à la réalité, ce sera déjà un gros boulot, alors si tu ne te crées pas une vie à toi à côté, tu auras bien du mal à l'accepter.
Mais on va continuer à en parler car c'est primordial....

bonjour pupin,

je suis également un conjoint d'un MA.

lorsque je suis arrivé sur ce forum, mon conjoint était également en cure, et moi j'étais complétement paumé.

j'ai trouvé du réconfort, du soutien, de l'écoute auprés d'un groupe de parole que je fréquente toujours. ils m'ont tous aider et guider pour reprendre le cour de ma vie.
le plus important c'est vraiment que tu prennes soin de toi maintenant pupin.
si tu vois qu'un état depressif te prends, tu va voir ton médecin, il faut toi aussi que tu soignes ces années de souffrance.
fais toi aider par des spécialistes de cette maladie, et les mieux placés pour cela ce sont les anciens malades alcooliques.

OUAH, voilà ce qu'il fallait que j'entende. J'ai ma vie à côté, j'ai la grande chance de faire parti avec mes enfants d'un club de hand. C'est mon défouloire , et je me fais suivre par mon médecin. Mais ne faudrait il pas que nous parlions de tout cela après, pour pouvoir avancé, enfin c'est ce qu'il m'a dit dans sa dernière lettre. Par contre, Je ne suis pas contre Sa décision bien au contraire puisqu'elle vient de lui. Mais j'aimerai partager plein de choses avec lui à sa sortie que nous n'avons jamais partagé jusqu'à maintenant. Juste une question, est il judicieux qu'il se fasse arrêter au retour de sa cure, ou doit il retourner au travail?

il est préférable qu'il soit arrêter a son retour car il va devoir se réapproprier une nouvelle vie.
mettre un suivi thérapeutique en place, prendre contact avec des associations pour trouver des hobbies, se reposer aussi du travail qu'il fait en cure.
mais quoi qu'il en soit à son retour de cure tu devras toi aussi changer ton comportement et que tu prépares des activités que vous n'avez encore jamais eu est une trés bonne chose.

pareil, changer les meubles de place, refaire des peintures, changer les objets de place, mettre d'autres rideaux, tout ce qui peut vous faire oublier votre ancienne vie.

le dialogue et la confiance mutuelle a son retour de cure sont primordiaux pour qu'il puisse continuer de se remettre droit dans ces pompes.

Il vient d'appeler. Le médecin de la cure l arrête 15 jours mais lui veut reprendre dès le lundi qui suit. Il m'a demandé de lui prendre rendez vous avec le médecin qui le suit au CSAPA et avec la psy ce qui je trouve est une très bonne chose. On se prendra du temps pour nous deux. Que cela me fait du bien de vous parler . Merci. Si vous avez encore des conseils n'hésitaient pas ils seront les bienvenues.

Mais j'aimerai partager plein de choses avec lui à sa sortie que nous n'avons jamais partagé jusqu'à maintenant

et c'est ce que vous allez faire mais pas en vous basant sur l'ancienne vie qui comprenait l'alcool,en vous basant sur votre nouvelle façon de vivre a tous les deux,toi qui a appris a vivre sans l'alcool et en pensant a TOI et lui qui a appris a vivre sans alcool et en pensant a lui.c'est ces deux nouvelles presonnalités qui vont se rejoindre et former un nouveau couple

alors ne surtout pas ressasser le passé mais avancer vers l'avenir et si l'envie vient plus tard de reparler de certaines choses,alors vous le ferez mais sur ces nouvelles bases et pas sur des rancoeurs ou des souffrances

laisse le se reconstruire et reconstruit toi de ton coté,c'est après que vous reconstruirez votre couple

il vaudrait mieux qu'il accepte l’arrêt de travail,il faut qu'il se réadapte a sa nouvelle vie avant de reprendre le travail !!
il faut qu'il retrouve sa place ds sa vie qui n'est pas la même que lorsqu'il est parti et ça prend du temps ...

complétement d'accord, la rancune je n'en n'ai pas. Mais il va bien falloir en parler si son alcoolisme vient de moi. Peut être pas de suite, mais il va falloir crever les abcès si nous voulons reconstruire notre avenir

son alcoolisme ne vient pas de toi!!!enlève toi ça de la tête tout de suite!!!

la maladie alcoolique vient de très loin,d'un défaut de construction a la base alors a moins que tu ne l'aies traumatisé quand il etait petit,je ne vois pas comment tu peux en être la cause

alors en parler si tu le veux et si il le veut mais pas pour trouver la cause,ça,il doit la trouver avec son psy et toi,voir un psy te permettrait de savoir pourquoi tu te sens coupable de son alcoolisme

Tu as encore beaucoup de choses à apprendre sur la maladie alcoolique et on vas essayer de te mettre au courant de tout ce qu'il est en train d'apprendre lui. Comme le dit Cristal, son alcoolisme vient de sa toute petite enfance et au Calme, il travaille là dessus en bulle, la bulle étant le lieu où se passent les psychothérapies de groupe. Nous remontons très loin dans notre enfance avec les psys qui nous suivent et nous arrivons à trouver d'où vient notre dysfonctionnement. En tout cas, le conjoint n'est pas en cause là dedans!!!
Au Calme, après la cure, ils nous donnent 15 jours d'arrêts maladie, il faut les prendre, ils sont indispensable pour faire le lien entre notre vie en cure et notre retour dans la réalité.
Que vous fassiez plein de choses ensemble quand vous l'aurez décidé, pas de problème, mais pour le moment, c'est de toi qu'il faut que tu t'occupes. Au retour, vis normalement, laisse le parler de l'alcool s'il en a envie, mais évite de lui poser trop de questions. Il nous faut du temps pour retomber sur nos pieds et remettre en place tout ce que nous avons appris. Il t'en parlera quand il sera prêt....

Il faut que je me reconstruise sa c'est sur ainsi que mes enfants. Je sais que pour eux cela se passera bien enfin pour un de mes garçons s'est beaucoup plus difficile, il lui en veut de nous faire subire tout cela. Et lui veut des réponses, il a vu beaucoup chose, entre autre son père boire alors que cela faisait peu de temps qu'il été sorti de sa première cure. Il faut que je gère tout cela et au quotidien c'est pas facile car j'ai mon boulot en plus. Oui il faudra du temps mais aussi des réponses. je sais que son alcoolisme est le sien et qu'il doit s'en sortir seul mais c'est pas facile de se retrouver exclus d'un coup et surtout ses silences me tuaient. Sa place de père est à moitié perdu avec notre fils ainé (19 ans) il en a marre des promesses. Pour notre fille, elle attend de voir de plus elle part en sport étude à la rentrée donc c'est différent pour elle. Je ouhaite que l'on avance et non que l'on recule

Logiquement, vous allez avancé, c'est certain, mais ce qui se passe souvent c'est qu'après une cure comme le Calme, le malade alcoolique a une grosse avance sur son entourage qui en est resté à ses alcoolisations passées avec toute la rancoeur qui va avec... Lui il a avancé, il doit avoir le regard tourné vers l'avenir et doit commencer à construire des projets, il te faudra le rattraper et être sur la même longueur d'onde. C'est aussi pour ça que ce serait bien que tu puisses aller à une réunion d'anciens alcooliques ou à des groupes de paroles. Voir un psy ou un alcoologue t'aiderait aussi à comprendre la maladie alcoolique.
Si tu as le courage, nous avons une base de données assez bien fournie sur l'alcoolisme et aussi sur l'entourage. Elle se trouve dans la partie du forum appelée "tout ce qu'il faut savoir".....Consulte là, tu apprendras beaucoup de choses..

Je pense que je commence à réagir. Je me sens mieux. Même si pleins de questions passent dans ma tête et qui j'espère, un jour, obtiendront des réponses. Ma belle famille ne m'a pas appelé depuis vendredi. Du bonheur. Mais mon mari me manque. Notre médecin me conseille d'entamer une thérapie de couple, enfin pas de suite mais dans quelques jours. Qu'en pensez vous?

je vais mettre ce post a la suite de l'autre pupin,c'est plus facile de suivre ok??

pour ta question,je pense que c'est trop tot pour une thérapie de couple,vous devez d'abord vous trouvez vous même l'un et l'autre avant de vous retrouver tous les deux alors il fait sa cure et toi,tu te soignes aussi de ton coté pour avancer a la même vitesse que lui et que vous vous retrouverez en ayant avancé tous les deux même si vous êtes en décalé.

alors pour l'après,pourquoi pas mais là maintenant et en suite de cure,pensez a vous chacun de votre coté puis vous reconstruirez votre couple sur des bases nouvelles ,de nouvelles personnalités et si ça coince encore,oui,une thérapie de couple pourra être une bonne chose

J'ai aussi fusionner les deux sujets en même temps que Cristal!!!!
Pour continuer la discussion, tu cliques sur répondre et non pas sur nouveau, sinon tu ouvres un nouveau fil et on ne s'y retrouve pas......
Pour la thérapie de couple, peut-être effectivement, mais comme te le dit Cristal, pas tout de suite après la cure. Il vous faut le temps de vous retrouver sans l'alcool entre vous deux et si vous avez des problèmes alors à ce moment là, si ton mari est d'accord, vous pourrez envisager une thérapie de couple, mais là, il n'y a pas urgence. Tu sais après la cure, vous n'aurez peut-être pas besoin de cette thérapie, tout peut très bien se passer au contraire...

je l'espère de tout coeur car c'est ce manque de dialogue qui ne nous aide pas et ce bien avant l"alcool. Mon mari n'est pas un grand parleur et je pense que c'est une petite partie de l'iceberg

tu verras bien a son retour,pour le moment,occupe toi de ta propre reconstruction,c'est important que tu avances toi aussi de ton coté

Se décider d'aller en Cure et de se faire soigner est déjà une victoire, tu peux me croire. Même si je pense qu'on te l'a déjà dit...

Il faut laisser le temps au temps. Comme te l'a dit Cristal, attends son retour, et profite pour prendre un peu de temps pour toi avec ces beaux et chauds jours d'août.

Très bonne journée à toi !

Et bien non aujourd'hui est une mauvaise journée. Pas le moral. Sa va pas quoi.
Mauvaise nuit rempli de moustiques et donc piqures. Patron chiant, la totale. Courir toute la journée même le soir pour les enfants. Mais bon faut faire avec les hauts et les bas. Passage obligé.

Tu es seule pour assurer la maison et les enfants, ce n'est pas forcément facile tous les jours... Laisse tomber le superflu, ne fais que le nécessaire de façon à garder un peu de temps pour toi, rien que pour toi....
Il faut que tu te détendes, on te sent crisper comme c'est pas possible... Alors, sois cool, ton mari est entre de bonnes mains, je peux te l'assurer, il fait un gros travail pour s'en sortir. Pour ta part essaie de prendre les choses du bon côté pour être en forme à son retour car là, je te vois mal partie. Je sens que les reproches ne sont pas loin et ça ce n'est pas bon, ni pour lui, ni pour toi...
On va en parler si tu veux...