Je me présente Nathalie1

Ne t'inquiète pas tu postes qd tu as envie . L'important c'est que tu aies repris le combat!

je te sens lasse Nat et ça me navre :cry:mais tu es combative et je sais que tu vas te relever,il faut juste que tu trouves le moment,le rythme,le feeling peut etre.

l'important,c'est que tu continues a te battre et qu'a chaque fois que tu tombes,tu te relèves pour recommencer,c'est usant mais c'est payant crois moi
je comprends ce que tu veux dire dans "pas de maladie alcoolique sans honte" ,et c'est sans doute cette honte qui nous pousse a nous en sortir

alors prend ton temps Nat,viens juste quand tu le veux,quand tu le peux et ne cesse jamais de croire en toi et en la merveilleuse femme qui est en toi et qui va bientot ressurgir encore plus forte

nous pensons fort à toi

Bonjour à tous,

Je reviens après une petite année d'absence, ponctuée de rechutes à répétition, tous les mois environ pour m'abstenir, 3 semaines, puis de moins en moins.

On m'avait dit, tu viens quand tu veux, tu postes quand tu veux, alors je n'ai pas eu peur de revenir

Je suis abstinente depuis 3 semaines. Je vais bien, quoiqu'ayant subi quelques émotions fortes ces dernières semaines.

Je vous embrasse et vous dit encore merci,

Nathalie

Heureuse de ton retour et bravo pour ces trois semaines sans alcool!!

hello ,
je te souhaite un bon retour .

Re,

J'ai envoyé le message privé suivant à Shale, qui m'a proposé de le poster sur mon fil. Le voici donc :

Bonjour Cristal, Shale,
Je reviens vous voir un petit peu pour vous parler du Baclofène. Je ne suis pas une convaincue mais pour le moment, une utilisatrice sceptique. Après une abstinence très en dents de scie, je me suis décidée à utiliser le traitement Baclofène.

[b]J’ai bon nombre d’interrogations sur cette molécule et je teste en sceptique.

Pour rappel, ma consommation était non régulière (alcoolisation de 3 semaines, puis abstinence 3 semaines etc …, mais très forte et surtout très rapide : genre shoot.

Depuis 3 semaines je prends ce médicament à des doses homéopathiques et pour le moment ça me convient très bien, je suis abstinente sans souffrir. Ma dose est très basse par rapport à la plupart des personnes traitées, et à ce niveau de posologie, d’après mon médecin qui est alcoologue et reconnu dans son périmètre de compétences, il n’y a pas de danger d’accoutumance.

Contrairement à ce qui se prône ça et là sur les forums des convaincus de la molécule j’ai choisis l’abstinence, déjà car les ES sont moindres (je n’en ai pas) et ensuite parce que je suis convaincue de ses bienfaits en tout cas pour le moment pour me permettre de prendre du recul en étant CLAIRE.

Ce médicament est un myorelaxant, donc il apaise musculairement et agit sur les récepteurs GABA, sur le système de récompense, sur le système du plaisir. Je me sens effectivement très détendue, sans aucune envie de consommer. Je constate à la lecture de certains témoignages de convaincus du Baclo, que :

- ceux qui s’alcoolisent régulièrement à de très fortes doses et qui ne font pas de travail personnel sur leur pb d’alcool, ont plus de mal et continuent de consommer en disant : je laisse agir la molécule, ce qui est scandaleux je trouve, d’autant qu’on les y encourage en disant t’inquiète, laisse agir, tu verras après. Quelques-uns tournent comme ça depuis plus d’un an, avec une panoplie d’AD en supplément.

Le Baclofène est un médicament, et ses interactions avec l’alcool sont les mêmes qu’avec un AD.

Je suis révoltée de lire certains forums ou les posologies se conseillent comme si c’était des bonbons inoffensifs. Des posologies qui atteignent des cimes, 280mg/jour, 300mg/jour, pour info je suis à 60mg) autant dire que ces personnes ont des ES terribles, genre délire paranoïaque. Les heures de prise sont également conseillées, d’un post a l’autre elles changent, les « prescripteurs » n’étant pas médecins je le précise, juste des militants de la cause Baclofène.

Mon médecin qui gère 2 centres de cure, fait des thérapies comportementales et des consultations d’alcoologie, ne refuse pas la prescription, mais pense que c’est une aide complémentaire à un suivi en TCC ou autre thérapie si le patient en a besoin. Il juge que les résultats sont meilleurs qu’avec l’Aotal ou le Revia.

Je ne compte pas prendre ce médicament à vie, je veux enlever l’alcool pour retrouver la maîtrise de ma vie. Après ma thérapie en TCC avec mon alcoologue, ce sera peut-être possible .

En tout cas je reste abstinente. J’ai eu beaucoup d’émotions fortes ces dernières semaines, dont une colère mémorable :) - des situations ou l’alcool aurait été une réponse immédiate et j’ai bien géré, je n’ai même pas pensé à l’alcool.

Donc, outre que je n’ai pas eu à me poser un interdit qui m’aurait mise à la torture, j’ai pu trouver des stratégies pour m’apaiser, la colère est épuisante et extrêmement stressante comme chacun sait.

Maintenant j’attends de voir comment je vais avancer par la suite, cette semaine étant finalement décisive, puisque je reste en général 3 semaines abstinente pour retourner 3 semaines en alcoolisation, et là je suis en troisième semaine pile poil.

Je reste convaincue des bienfaits de l'abstinence.
A bientôt.

Je suis moi-même sous bacloféne (80mg/j).Je le prends comme traitement d'appoint et d'aide au sevrage en vue de parvenir au zéro alcool bien entendu .
Ce n'est pas un médicament miracle comme il a été parfois décrit ( il m'est arrivé de me forcer à boire alors que je n'avais aucun manque par exemple) , c'est un traitement lourd par rapport aux effets secondaires et il n'évite pas bien sûr un travail psy.Il nécessite un protocole sérieux et un suivi médical .Son arrêt nécessite aussi un protocole .
Par contre il est certainement plus efficace que l'aotal et n'entraîne pas de dépendance .Je ne compte pas le prendre à vie pour pouvoir boire un verre de temps en temps .
Il est une partie tout simplement d'un parcours de soin plus global comme appui et comme aide au sevrage .

Bien d'accord avec toi

Je voulais juste modérer ce que l'on peut parfois lire sur cette molécule .

Coucou Nath
Cela me fait très plaisir de te revoir parmis nous. Je trouve que l'approche que fait ton alcoologue du bactoflène pleine de bon sens: un support de plus pour aider à l'abstinence et non pas LA solution miracle. Et pour ces 3 semaines à venir (et après bien sûr ) qui seront peut-être difficile, nous serons tous là pour te soutenir si tu le souhaite
Gros bisous

Jacot,
Je ne pense pas que mon message doive être modéré

Si tu lis bien mon post, ce que tu dis, je le dis également.

Peu d'ES a faible dose, abstinence recommandée, thérapie en appui également recommandée.

a+

Je ne parlais pas de ton message qui est très bien mais de ce que parfois on peut lire sur certains forums .

kikouyou a écrit:Coucou Nath
Cela me fait très plaisir de te revoir parmis nous. Je trouve que l'approche que fait ton alcoologue du bactoflène pleine de bon sens: un support de plus pour aider à l'abstinence et non pas LA solution miracle. Et pour ces 3 semaines à venir (et après bien sûr ) qui seront peut-être difficile, nous serons tous là pour te soutenir si tu le souhaite
Gros bisous

Bonjour Kikouyou,

J'allais justement aller sur ton fil et te passer un petit bonjour.

Oui c est une bonne approche, je reste sceptique, et je le prends dans des conditions que je pense prudentes.

Pour moi les miracles n'existent pas, surtout pas pour vaincre notre maladie. Une reflexion sur soi, que l'on ne peut faire correctement qu'en étant abstinent(e), un entourage chaleureux, des amis du web (j'ai été énormément aidée par ce forum l'an dernier) et pas trop d'émotions fortes, mais ça fait aussi partie de la vie.

D'ailleurs le titre du Nouvel Obs qui parle du Baclofène "on a vaincu l'alcoolisme" pour ceux qui l'ont lu, me semble un peu osé.

Mon médecin m'a dit que certains ne s'en sortiront pas avec le Baclofène, ils ne font aucun travail psy, et attendent en continuant à consommer que la molécule agisse... Un peu comme une hostie dominicale pour aller au paradis, en continuant de détrousser les vieilles dames

A bientôt






.

jacot a écrit:Je ne parlais pas de ton message qui est très bien mais de ce que parfois on peut lire sur certains forums .

Tout à fait Jacot, alors là, nous sommes bien d'accord, les cheveux se dressent sur la tête parfois à en lire certains.

Ce sont des incitations aux ES explosifs

et pas trop d'émotions fortes, mais ça fait aussi partie de la vie.

Le plus grand danger pour nous je pense. Mais on peut (il faut) acquérir les armes pour les surmonter.

Pour moi le baclofène est une aide comme le Révia ou l'aotal, peut-être un peu plus efficace, et encore, mais ce n'est pas un médicament miracle qui permet de contrôler sa consommation et de boire normalement pour un malade alcoolique.
Ton post Nathalie est très claire là dessus et c'est important car sur le web on voit de telles ânneries que ça me fait bondir à chaque fois.
Je ne suis ni contre, ni pour le baclo, si ça peut en aider certains et bien tant mieux dans la mesure où c'est avec suivi médical et à des doses correctes.

T'es où Libertes ?Tout va bien ?

Bonjour à tous

Me voici de retour pour vous donner un petit bilan des dernières semaines.

Je suis passée à 120 mg pendant 2 semaines après avoir re-consommer et avoir constaté que le Baclofène potentialise gravement les effets de l'alcool

J'ai des effets secondaires très invalidants (grosses attaques de fatigue, hallucinations oniriques, très forte sudation nocturne, sommeil très perturbé, colère potentialisée et impuissance+++ face aux frustrations)

Bref, ce sont MES effets secondaires, ce n'est pas le cas de tout le monde, semble t'il.

J'ai décidé de stopper mon traitement pour revenir vers le choix d'une abstinence réfléchie.

Je sais qu'il ne faut pas le stopper brutalement, mais tant pis, j'en assume les conséquences, on verra le résultat.

Il faut savoir également que la posologie est une chose et que la répartition au cours de la journée est une autre constante de la médication. J'ai un peu tout tenté au vu des effets indésirables, puisque le conseil est de bouger les prises en cas de gros ES, mais on patauge un peu la dedans, c est du tatonnement binaire.

Mon autre constat et le plus important finalement est le suivant : vu le peu de recul que nous avons sur la guérison, dire qu'au bout d'un an on est guéri, comme cela arrive à certains, n'est pas une preuve selon moi de l'efficacité du Baclofène. L'abstinence, autre option, se poursuit dans bien des cas, bien au delà d'un an.

Il s'agit de dire, en se faisant un peu l'avocat du diable, que le baclofène agit également en se faisant catalyseur d'un combat mené par le biais d'associations, et que le militantisme potentialise la confiance en soi, vecteur important dans la guérison de notre maladie.

Il agit également comme une drogue (hallucinations, grosse activité onirique), lorsqu'il est administré à hautes doses, ce qui remplace en grande partie, l'euphorie apportée par l'alcool.

Je suis donc très sceptique sur les effets à long terme.

Bonne journée,
Nathalie

Tu n'es pas la première à mentionner ce genre d'effets, c'est pour ça que, lorsque je vois que l'on parle du baclofène comme du médicament miracle, il y a assez de personnes qui en prennent sans succès sur ce forum, pour me mettre en colère en lisant ça!
Ce n'est pas le médicament miracle, loin de là. L'alcoolisme a une composante physiologique et une composante psychologique et sociale! Si un médicament agit sur le physiologique et encore, ce n'est pas toujours le cas, les deux autres composantes ne sont pas prises en compte et continue à maintenir le malade dans l'alcool.
La maladie alcoolique est très complexe à soigner et je pense que la première démarche est l'arrêt complet de l'alcool. Ensuite on met en marche tout ce qu'il faut comme soutien pour que le MA s'en sorte et s'en sorte durablement....
En tout cas, je suis contente de te revoir!!

Ce que j'ai compris des explications de mon alcoologue c'est que pour que le bacloféne fonctionne ,il faut que les récepteurs soient quelque peu libérés de la THP pour qu'il puisse s'y fixer .
Il n'est donc pas un moyen d'arrêter l'alcool (à moins d'en prendre des doses phénoménales ,le risque étant de basculer dans le genre légumineux) ,mais un bon soutien à l'abstinence à des doses raisonnables ,évitant alors les effets de manques et les flashs (60 mg à l'heure actuelle pour moi) sans trop d'effets secondaires .
De plus ,il n'évite pas un gros travail psy sur ce qui a conduit le MA à cette situation et il ne permet en aucune façon de pouvoir se payer un verre de temps .
Dans des conditions de détermination (je ne parle pas de volonté) ,d'abstinence ,d'un soutien psy et médical (respect d'un protocole adapté à chaque cas),d'une prise de décision d'alcool zéro appliquée avec rigueur et sérieux (vérification de tous les produits pouvant contenir des molécules d'alcool) ,il s’avère être de par mon expérience un produit très efficace .
Bisous de Fernand et accroche toi .

juste une question,est ce que tu as parlé de ton arrêt total du baclofène à ton alcoologue??
je ne suis pas sure que ce soit une très bonne idée d'arrêter d'un coup et ça me soulagerait de savoir que ton médecin te suit ds cette démarche!!!

je suis tout de même contente de te revoir parmi nous

Bonjour Cristal,

Je vois que tu es toujours aussi assidue sur le forum ...

Non, je ne lui en ai pas encore parlé .. mais je le vois vendredi qui vient.

Merci !
Bises
Nath

Coucou nath, contente de te revoir parmi nous.ça a l'air terrible le baclofène tel que tu le décris.je crois qu'un médecin MA célèbre avait écrit un livre sur le sujet, je ne me souviens plus de son nom.
Bisous

j'avoue effectivement ma nouvelle addiction: le forum

c'est bien que tu le vois vendredi mais si tu te sens mal,tu appelles un autre médecin ok??

accroche toi et reste avec nous,c'est plus sympa de faire ce combat à plusieurs

Voilà Nath, j'ai retrouvé le nom du toubib MA et de son bouquin sur le baclofène :

http://www.olivierameisen.fr/

bisous