Culpabilité et peur de partir

Perdu a écrit:
Du coup je ne sais plus trop quel méthode adopter puisque apparemment il a pris cette décision tout seul de retourner à l'hôpital.

Là je ne vais pas être là, j'espère que ça va aller, s'il y va parceque je sais qu'il va s'alcooliser beaucoup,et j'ai peur qu'il ne soit pas au rdv avec le taxi.

En fait je ne sais plus qu'elle attitude adopter,dois je le soutenir ou me détacher pour voir si il va au bout ?
Je sais que c'est très dur pour lui mais j'ai aussi peur de me faire mener en bateau.

Quand pensez vous ?

Hello,

La pédagogie, c’est l’art de la répétition. Ce n’est pas de moi, mais après l’avoir largement contestée, j’ai fini par comprendre que cette assertion était vraie. 
Donc, à mon humble avis, c’est très positif qu’il ait pris cette décision tout seul. Tu pourrais juste lui dire que tu es très contente de cela, pour lui surtout, et ne pas lui montrer tes craintes qu’il ne soit pas au rendez-vous. Déjà il ne doit pas être en très grande forme physiquement et moralement, alors si en plus tu émets des doutes sur ses facultés à essayer de s’en sortir, ça risque d’être contre productif. 
Fais lui confiance sur ce coup là, crois en lui, et s’il échoue, et bien ce sera partie remise. 
Pour moi donc : l’encouragement. Sans colère et sans passion ‍.

Et de ton côté, protège toi le mieux possible. Si alcoolisé, il en arrivait à devenir violent. 

Courage. 

Reste ferme,  tu le laisses gérer son hospitalisation seul.  Il a des professionnels qui vont le prendre en charge  c'est sa maladie, il s assume.  

Et pourquoi mardi alors que c'est lundi et qu'il ne travaille plus ? Un rendez-vous est fixé par ses soignants avec un protocole ,lundi c'est pas mardi, si chacun décide d'en faire à sa guise, on en finit plus et un autre malade peut prendre sa place.

Vas y ce matin au plus tôt puisque tu es seule, tu poses tes questions, tu prends tes affaires, tu laisses la lettre et tu parts.  Le détachement,  comme tu le nommés "mon malade alcoolique," ce qu'il est. 

Tu peux aussi lui dire qu'il existe des postcures qu'il pourrait s'informer avec son addictologue et en suivre une dès sa sortie en lien avec l'hôpital. Elles durent en moyenne 5 ou 6 semaines, cela renforce l'abstinence et il pourra faire une introspection avec les psys du centre. ( c'est ce qui m'a sauvé)

Reste ferme, tu attends qu'il se soigne, pas pour vous récupérer, mais pour lui-même. 


Bon courage,  de tout cœur avec toi. 

Bonsoir tout le monde,
Donc aujourd'hui j'ai déposé ma fille à un anniversaire et je suis allé le voir à l'appartement vers 12 h.
Dans l'appart c'était le bordel ( des trucs écraser par terre, du tabac partout sur le tapis,une pile de DVD sur le canapé) lui une sale tête évidemment.
Donc j'ai pas réussi a garder mon calme.
Je lui avait demandé que l'appartement soit correct pour que notre fille vienne après.Donc ça m'a saoulé...
Ensuite je me suis repris je l'ai amené acheter son tabac,ses capteur glycémique,et à casino,pour du Perrier,et conditionnement,tout ça pour qu'il amène à l'hôpital mardi.
Ensuite on est rentré,on a parlé un peu mais tout était décousu.
Repartir au Portugal,se soigner en France revendre toute ses affaires,prendre un studio, démarches pas démarches enfin des pleurs,des mots,( je suis déprimé, vous me manquez,je suis pas bien)
J'ai quand poser des mots sur sa maladie de l'alcool,je voulais qu'il reprenne sa vie en main,je ne peux plus l'aider qu'à l'hôpital il pourront,que je ne l'abandonne pas mais que j'abandonne l'alcool, que j'étais fière de lui est contente qu'il fasse le choix de retourner à l'hôpital,je le soutien, mais qui le fasse pour lui pour sa vie.
Je lui est donné aussi la lettre qu'il n'a pas lu encore je pense.
Ensuite j'ai remarqué qu'il était en manque,donc je lui est dit que je voyais son état je sais que c'est dur,je lui ai dit que j'allais chercher la petite pour qu'il se voit donc si il allait boire il fallait quand-même qu'il soit correct pour sa gamine et qu'on irait à la fête foraine à côté pour manger et qu'elle s'amuse un peu., mais qu'on retourner dormir dans notre autre logement
Donc il était d'accord et même content,de pouvoir sortir un peu,car il vit dans sa bulle tout seul depuis qu'on est parti.
Il m'a dit je vais boire une bière et je vais prendre ma douche.

Je suis allé chercher la petite,et de retour,des deux côtés il ne se sont pas plus parlé que ça,il lui a dit qu'il retournait à l'hôpital.
Tout les deux ne sont pas trop expressif, c'est leur façon d'être.

Voilà donc on est allé tous les 3 à la fête,il n'a presque pas mangé,son diabète Très haut quand-même à cause de la bière, difficulté à marcher et à se déplacer (car je vous l'avez dit au début il est atteint d'une polyradiculonévrite,il se déplace avec un déambulateur depuis 2 ans et il reconnu, comme handicapé entre 50 et 80%).

Cette maladie l'a achevé je le sais,car il a perdu toute sa force et son estime de soi,pour moi ça n'est pas un frein à mon amour je lui est dit déjà, mais avec l'alcool il aggrave son état et les traitements ne servent à rien, d'ailleurs le neurologue ne peut pas le soigner tant qu'il ne se soigne pas de son alcoolisme.
Donc c'est un cercle vicieux,il a mal il est pas bien dans sa peau et donc l'alcool le soulage de tout ,sur le moment,et puis sa recommence etc....

Je sais pas si c'était vraiment constructif aujourd'hui,il m'a dit qu'il voulait retourner à l'hôpital où il se sentait bien.
Mais je n'ai pas vraiment aborder tous les sujets,je pense que je dois attendre qu'il soit sevré de l'alcool pour entamer des sujets fort.
Lundi soir j'irai le voir avec ma fille car le lendemain il rentre à l'hôpital.Je crois,enfin je ne sais pas, que ça peut l'aider encore que je lui montre que je le soutien .

Je n'ai appliquer vos conseils qu'à moitié, mais vous étiez là avec moi aujourd'hui,et merci d'être là,de vos idées de vos conseils,ils étaient avec moi et j'ai composé avec .
Encore merci pour vos réponses franche, demain c'est les 18 ans de ma nièce donc je vais être avec ma famille.
Mais je reviens vers vous pour vous lire et vous parler.

Bonsoir perdu, c'est très touchant ce que tu nous dis là. Pas de violence psychologique ni physique de sa part, pas de chantage, c'est ce qui nous inquiétait, pour toi. Tant mieux !

Tu as eu raison de te fier à ton instinct   


À l'hopital (où il dit se sentir en sécurité) j'espère que ce sera, pour lui, le début de reconstruction. On va voir.

Tu as une belle et tu es forte, rappelle toi toujours de te protéger dans cette situtation difficile. Bravo aussi pour lui avoir permis de voir sa fille. C'est peut être aussi de l'espoir que tu lui donné. Tu vas voir.

Prends soin de toi très fort.

Continue avec ton instinct, tu es l'experte de ta situation 

bravo perdu, tu as très bien réagi, tu as été calme, tu lui as expliqué tes ressentis et tu lui as bien dit que tu quittait l'alcool pas lui, tu as aussi très bien fait de ne pas trop en dire, il n'était pas apte à tout entendre mais tu as dit l'essentiel  A lui de faire ce qu'il faut maintenant pour se soigner, tu ne peux pas faire plus.
Fais très attention si tu y vas lundi avec la petite parce que la veille d'un départ pour un sevrage, il arrive souvent que le MA s'alcoolise fortement alors vérifie qu'il ne soit pas HS avant d'y aller avec ta fille. 
Je ne me souviens plus combien de temps il part mais tu pourrais peut etre revenir dans le logement le temps qu'il se soigne ,tu y serais mieux et la petite aussi, il pourrait de son coté lors de ses soins trouver un appart pour lui pour le retour. C'est plutôt à lui de partir et apparemment c'est quelque chose qu'il a envisagé.
Repose toi en tout cas car ce que tu as vécu est difficile émotionnellement mais tu t'en es très bien sortie

Je trouve aussi que tu as très bien réagi, ce ne devait pas être facile. Tu peux venir l'encourager la veille de son départ, pourquoi pas.
Je trouve que l'idée de Cristal est bonne, tu réintègres l'appartement et c'est lui ensuite qui cherche quelque chose pour habiter. Mais bon, ensuite, c'est toi qui vois si c'est possible ou pas. Ce serait une bonne chose pourtant.
Passe une bonne journée en famille, à bientôt....

C’est logique de rentrer chez soi et de se retrouver face à un désordre monstre de s emporter ! Mais tu t es bien ressaisie,et tu as fait passer ton message. La petite a passé un moment avec son père, et vous retrouver un instant ensemble à l’extérieur.

Maintenant, je ne sais pas si c’est un bonne idée de rentrer durant son hospitalisation. D’accord tu vas retrouver le  confort de ton appartement. Mais, il ne reste que 3 semaines, c’est un sevrage, juste qu’un sevrage où aucun travail psychologique et d’introspection personnelle ne sera effectuée. Évidemment, il peut la suivre après, à raison de un rendez-vous régulier à l’hôpital…Cependant dans le cas d’un buveur dépendant depuis sa toute jeune enfance qui n’a connu QUE l’alcool comme manière de gérer ses émotions, sans vouloir me faire oiseau de mauvaise augure, «  ça risque d’être très, mais alors extrêmement dangereux et compliqué «  et la rechute est pratiquement annoncée s’il ne va pas suivre après une post cure.
Alors, s’il revient après 3 semaines, elle n’aura pas le courage d’affronter une seconde fois sa re alcoolisation et tous ces efforts n’auront pas été vaincs,mais on reviendra presqu'a la case départ.

J’attendrai le rendez-vous avec l’assistante sociale, lui expliquer son cas. Et je ne rentrerai pas de suite après son départ. Prudence.
Elle peut très bien être prioritaire pour un logement social, aux vues de ses revenus par exemple….donc là où elle est en sécurité, je tiens déjà plutôt que de courir et d’aller vers l’inconnu.
C’est, elle qui a toutes les clefs en mains.
Personnellement je n’irai pas lui rendre visite lundi, il va être à l ouest avant de rentrer à l’hôpital, attention au diabète ça va exploser !!!

Oui, effectivement Tulipe, tu n'as pas tort....C'est à réfléchir sérieusement....

Hello,

« Bijou, bijou
Te réveille pas surtout
Je vais pas faire de bruit, juste un café c'est tout
Je peux plus rester ici
Je dormirai je sais pas où
Bijou, bijou
Le temps ça pourrit tout
Les cheveux dans le lavabo, les mégots écrasés n'importe où……. ».
C’est ce que m’a évoqué tes messages, perdu. Maintenant, in apparte, je pense que tu es drôlement intelligente et constructive. Et si tous les MA avaient des personnes comme toi autour d’eux, chapeau et merci…. 

https://youtu.be/AYGGIO1ZIcE?si=ZKNH2sLzjH6QYxui

Bonsoir à tous et merci de vos réponses.
Effectivement je ne vais pas retourner dans mon appartement pendant qu'il est à l'hôpital 3 semaine c'est trop court, même si là je manque de confort ,je pense que c'est mieux.
Aujourd'hui j'étais à l'anniversaire de ma nièce 18ans, nous étions chez mes parents il faisait beau,des amis de ma sœur,mes parents,mon frère et sa femme,les enfants,les animaux, pleins de bonnes choses à manger, mais surtout beaucoup d'alcool
Ils en ont tous consommé et encore et encore et encore !!!
Moi je boit pas,car un verre suffit à ce que mon corps,et mon esprit différents, j'ai un tout petit gabarit taille poids.
Et puis je garde ce réflexe,car j'ai toujours dû assumer le retour en voiture,la petite etc...

Et de plus en plus je ne m'amuse pas de voir les personnes,perdre leurs moyens, s'amuser,dire des conneries...
En fait je suis triste au milieu car je sais que les gens ne savent pas faire la fête sans alcool.
C'est dur pour moi de voir les autres s'amuser avec cette alcool qui a détruit ma vie celle de ma fille et surtout celle de la personne avec qui j'avais choisi de faire ma vie...
Lui il souffre à l'intérieur car ce combat, maintenant je m'en rends bien compte va être très difficile.

Quand la société laisse tomber les malades alcoolique mais maintien en vie des personnes âgées dans la douleur,je ne comprends plus rien.
Je vous parle des personnes âgées car mon grand père est mort à l'hôpital à l'âge de 96 ans dans la douleur et
ma grand mère à l'âge de 99 ans en aillant plus du tout sa tête depuis au moins 5ans,elle est morte à la maison de retraite.🥺.
Enfin je suis révolté de tout ça, l'alcoolique ont lui laisse le choix de se soigner ou pas quand à d'autres on ne leurs donne pas le choix de vivre.
Je sais c'est dur ce que je dis, mais cette journée pour moi, à été dur,je me rends compte que j'ai pas envie de m'amuser et de rire.
Es ce que je suis déprimée ? Es ce que c'est normal ?
Es ce que c'est de l'avoir vu hier, j'ai vu, que si je lui lâche la main il n'a plus personne.
Ça y est je rechute je m'en rends compte.
Je sais qu'il va être alcoolisé demain, mais j'ai dit que je viendrai le voir avec la petite.
Je dois tenir parole, j'ai toujours été honnête et franche avec lui,je dois continuer.

La femme de mon frère m'a parlé aujourd'hui elle m'a dit que ça se voyait que j'étais pas heureuse depuis des années que mon frère lui a déjà dit que je ne serai jamais heureuse avec lui, que je dois penser à ma fille et à moi.

C'est tout ce que vous me dites aussi, mais comment fermer la porte aussi vite, comment ne pas se retourner, comment ne pas regretter ou avoir l'espoir que ça marche.
Mon entourage je sais ils veulent mon bien, mais il ne comprennent pas pourquoi j'ai l'espoir de guérison.

C'est possible,je veux y croire.
Je veux dire aussi que tout ceux ici qui se sont sortis de l'alcool, vous êtes vraiment très fort,je vous applaudit mille et mille fois.
Bravo à vous quel courage et quel détermination et beaucoup d'espoir pour tout les autres.
Merci de me soutenir et de me dire vraiment ce que c'est que cette maladie.
Je vous assure que les autres ne savent pas.( Ceux qui n'ont personne touché par alcool ou qui n'ont pas de problème avec l'alcool), vraiment ses gens là ne savent pas.

Oui ce n'est pas facile, quand on a été impacté par l'alcool et qu'on en est conscient (qu'on soit la personne dépendante ou son entourage), d'assister à l'alcoolisation de personnes dans un moment festif. Mais bon, parfois on se retire plus tôt, parfois on évite, parfois on laisse glisser, etc. C'est d'autant plus difficile pour toi car tu es prise actuellement dans ce problème. Tu es très bonne d'aller quand même à des moments festifs.

Tu verras pour ton conjoint. Peut être s'en sortira-t-il ?

Ne regrette rien pour avoir été avec lui. Tu y as cru, tu as eu ta fille avec lui. Tu aurais pu très facilement ne pas te tromper. Il aurait pu n'être qu'un buveur occasionnel, ou festif. Mais ce n'est pas le cas, et cela ne t'appartient pas. 

Peu importe, maintenant ce qui compte c'est votre sécurité à toi et ta fille, et tu fais très bien jusqu'à maintenant en t'extirpant de cet appart. Continues ce chemin.

Encore une fois : tu es très forte, bravo !

Quand on est abstinent( comme nous)ou buveur exceptionnel comme toi qui n’a aucun problème d’addiction effectivement on se rend compte qu’en France on ne sait pas fêter le moindre événement heureux ou triste sans alcool, c’est l’usage,la coutume. Si tu ne sais pas te tenir, tu t alcoolises tu es mal vue . Si tu ne bois pas, on considère que tu es malade ou enceinte   donc bizarre.

Pour ton conjoint , tu nous as écrit, « qu’il était bien à l’hôpital, « donc il c’estsans doute compte des bienfaits de l’abstinence, c’est un très bon point. Mais tu as compris, il n’y a que lui qui a le choix et la détermination de poser le verre.
Tu peux lui expliquer qu’après le sevrage de l’hôpital il serait souhaitable qu’il échange avec son addictogue pour envisager de suivre avec une postcure. Parce que si sa sortie du sevrage les soins s’en tiennent à ça, c’est très insuffisant. Le sevrage ce n’est que la partie immergée de l’iceberg. 
Je te donne mon exemple, je suis devenue diabétique a cause de l’alcool , et j’ai bu aussi une grande partie de ma vie. Quand j’ai su que jetais diabétique,j’ai eu un déclic et j’ai suivi comme lui un sevrage à l’hôpital de 18 jours et peu de temps après une postcure et c’est l’addiction des deux soins qui m’ont permis d’avoir un excellent départ pour construire mon abstinence, après j’ai rejoins un mouvement d’anciens buveurs, et ici…tu comprends la démarche.

Un jour à la fois, bon courage pour ta visite avant son départ, ne t éternises pas, tu n’oublies pas «  on ne parle pas avec l’alcool «  
Après, c’est le choix de ton conjoint.
Toi, tu es à l’abri avec ta fille et prépares ton avenir pour vous deux avant tout.

Sevrage c'est la partie visible...tu auras rectifiée...( fatiguée cette nuit)

Y avait aussi "[...] l'addiction des deux soins,..."


Allo, docteur Freud ?

Tu sais, je ne bois plus depuis 26 ans, et souvent quand j'assiste à une fête où les invités sont tous alcoolisés, et bien je pars en général avant la fin, quand tout ce qui se dit et se fait, ne ressemble plus à rien. J'ai l'impression d'être parmi une bande de débilous, je ne supporte pas. Alors je viens toujours avec ma voiture pour pouvoir partir dés que l'ambiance se détériore à cause de l'alcool. Je trouve aussi ça très triste à voir, et pourtant j'ai fait partie de ces buveurs, ça me renvoie donc en plus une image très négative de ce que j'ai été, et je me dis encore "plus jamais ça..."
Pour ma part, j'ai fait une cure et postcure d'un mois, avec un gros travail psy à la clef, ce qui fait que je suis sortie de cure complètement hors alcool, et celà fait 26 ans que je n'ai plus touché à une goutte d'alcool.
Alors pour ton ami, rien n'est perdu, mais ce qui est quasiment certain, c'est qu'après ce sevrage, il lui faudra un soutien. Ce peut être une postcure, sans doute la meilleure option, un suivi CSAPA , en hôpital de jour, une participation active dans un groupe d'anciens malades alcooliques, il y en a beaucoup : Vie Libre, Alcool addict, les AA, la CRoix bleue et bien d'autres. Mais on peut se sortir de l'alcool, j'en suis la preuve. Quand j'ai arrêté de boire, il ne me restait plus, selon les médecins, que 6 mois à vivre, au rythme où j'allais. Et puis, tu vois, je suis là, en pleine forme...

rur@lcoolique a écrit:Y avait aussi "[...] l'addiction des deux soins,..."


Allo, docteur Freud ?

Punaise de téléphone...  lol j'avoue il était tard je ne me suis pas relue


Et puis c'est Entraid'Addict, ça porte bien son nom.  L'association a laquelle je suis membre existe depuis 1910,bien bien avant les autres AA...

Bonsoir à tous,
Je suis allé le voir avec notre fille après l'école,il m'avait demandé de lui amener une valise pour mettre ses affaires il part demain en taxi à 6h45. Je lui ai demandé s'il voulait que je l'aide à faire sa valise,il n'a pas voulu.
Je ne l'ai pas trouvé trop alcoolisé il me semble,je ne suis restée qu'une heure.
J'espère qu'il va se réveiller demain matin.

Pour la post cure,je ne sais pas où il pourrait aller car ici dans le var les cliniques n'ont pas très bonne réputation.
J'ai regardé un peu,et je me souviens que l'addictologie, nous avez fait comprendre que vu qu'il est poly pathologique,il ne serait pas accepté.
Alors quoi il va où il fait quoi?
Le csapa avec les groupes de parole, ça ne lui a pas plus,car tout le monde mélangé, abstinent buveur,toxicomane,il y en a même pour récupérer leur permis.
Enfaite il n'a adhérer à rien la première fois.

J'ai pas compris les associations dont vous parlez.
Sont ils partout comment les rencontrer, savoir ce qu'il propose aux alentours de chez nous.

Je sais que c'est pas à moi de faire tout ça, mais si je peux l'aiguiller un peu.

J'ai l'impression qu'il y a peu de choses vers chez nous.

Comment avez-vous eu besoin de vos proches pendant vos cures et post cure ?
Et aujourd'hui ?
Je lui encore dit que c'était bien ce qu'il faisait, mais je crois pas qu'il le fasse pour lui.
Il m'a encore dit qu'on lui manquait,que s'il a des permissions le weekend à quoi ça sert de rentrer tout seul à la maison.

Comprenez-vous mon ressenti, j'ai le cul entre deux chaises,et prendre des décisions c'est difficile.
J'ai l'impression que personne ne me comprends.
Je vous tiens au courant de la suite,et merci de votre soutien,je me demande parfois si ça ne vous bouscule pas trop,toute c'est histoire de vie gâché.

Ne t'inquiète pas pour nous, nous sommes là pour aider aussi l'entourage dans la mesure de nos moyens.
Les groupes de paroles dont nous parlons sont ce qu'on appelle des MAB, mouvement d'anciens buveurs. Il y en a beaucoup, les plus connus sont Vie libre, les AA, alcool addict, la croix bleue et bien d'autres. Au CSAPA ils doivent avoir les coordonnées, ou même à la mairie.
Sinon, il y a les hôpitaux de jour, il y a des activités, mais il y a aussi des groupes de parole, ton ami peut y entrer par l'intermédiaire d'un CSAPA, il me semble.
Tu habites dans le VAR, demain, je regarderai les centres de postcure qui existent.
Mais ne perds pas espoir, on ne sait pas comment il va réagir, ça peut aussi très bien se passer....S'il ne le fait pas pour lui, c'est dommage, mais peut-être trouvera-t-il des réponses à ses questions.
N'hésite pas à venir nous en parler et à nous questionner, nous te répondrons du mieux possible...
Bonne soirée...

Perso, ça ne me bouscule en aucune façon, aucun effet miroir rien.

Donc, comme tu ne me dis pas quelle est ta ville dans le Var j’ai trouvé 3 réunions pour les AA
https://alcooliques-anonymes.fr/reunions/draguignan/
https://alcooliques-anonymes.fr/reunions/hyeres/
https://www.pagesjaunes.fr/pros/09131647 Celui de Toulon


Il. Y a aucune antenne d Entraid addict, l’association ou je suis membre, dans le Var 

Idem aucune de Vie Libre….cest le désert coté association…je continue mes recherches
En fait ça sera plus simple de me donner la grande ville où il habite.


Sinon en cure il y a celle de cabri dans le 06 pas loin et qui est excellente 

https://www.calme.fr/les-c-a-l-m-e-s/cabris-16.html

Merci de votre réactivité.
Nous sommes à Brignoles, effectivement les grandes villes à côté sont Toulon, Hyères, Draguignan.

J'avais regardé calme à cabris.
Mais lui à ce moment n'était pas d'accord.

Merci encore pour votre soutien.

En fait, peu importe le lieu de la posture, l’important c’est le malade. Dans la grande majorité des postures les visites ne sont pas admises, ou pas avant 3 semaines. 
S’il peut prendre le train ou avoir un VSL , bref on trouve toujours une solution. Mais le plus important c’est son choix à lui.

Et toi tu vois quand ton assistante sociale, mercredi c’est ça?

Oui je revois l'assistante sociale mercredi matin, mais je sais plus trop ce que je vais lui dire,elle ne sait pas qu'il a décidé de retourner à l'hôpital.
Enfaite je ne peux pas pour l'instant, donner mon préavis de mon logement avec lui, parceque je me dit que quand il aura l'esprit plus clair on pourra discuter et envisager peut-être que lui se cherche un petit logement, reprendre sa vie en main et cela m'épargnerais de payer pendant 6 mois pour un logement où je ne serai pas.
Enfin pour l'instant je vois au jour le jour.

C’est surprenant ce délai de 6 mois, c’est dû à quoi ? Normalement c’est 3 mois maximum je crois et si il y a une changement pour cause de force majeure c’est un mois…
Regarde dans ton bail c’est obligatoirement écrit ton délai pour donner congé à ton bailleur 
Est-ce que tu envisagesd’avoir ton appartement et voir comment il va évoluer dans ses soins ?
Chacun chez soi pour l’avenir ?

Perdu a écrit:
Pour la post cure,je ne sais pas où il pourrait aller car ici dans le var les cliniques n'ont pas très bonne réputation.
J'ai regardé un peu,et je me souviens que l'addictologie, nous avez fait comprendre que vu qu'il est poly pathologique,il ne serait pas accepté.
Alors quoi il va où il fait quoi?

Bonjour perdu,

J’avoue que je ne comprends pas trop pourquoi vu qu’il est poly pathologique, il ne serait pas accepté. …… 
J’ai fait un séjour au Calme, à Illiers Combray, près de Chartres. Et il y avait aussi là-bas des personnes qui sont poly pathologiques.  D’autre part, il y a un ascenseur pour monter dans les étages. Si ton MA était d’accord, il serait très bien pris en charge dans un centre tel. Il y a un personnel soignant complet, médecins addictologues, infirmiers, psychologues, et un service d’urgence qui peut transférer le malade à l’hôpital de Chartres en cas de besoin. 
Je peux te dire que ce centre est très compétent. Par ailleurs, il y a possibilité de faire des prolongations ou des consolidations pour ceux qui le souhaitent. A voir avec l’équipe médicale. 
Et il y a également le même centre à Cabris, ce n’est pas très loin de chez lui. 
Par contre, tout alcool est strictement interdit. Ainsi que toute autre substance psychotrope. 

Par ailleurs, au CSAPA dans lequel je vais, à La Rochelle, il y a des groupes de paroles pour les MA et exclusivement pour les MA et d’autres groupe de paroles pour l’entourage. En effet, si je puis me permettre, je comprends ton MA, de ne pas apprécier que tout le monde soit mélangé. 
Et pour toi, perdu, les groupes Al Anon, proposés par Tulipe plus haut, sont des groupes de paroles uniquement pour l’entourage. Je comprends aussi que le côté religieux des AA puisse rebuter certaines personnes, mais pour avoir fréquenté les AA également, je ne me focalisais pas là dessus. Juste à la fin, il y avait la prière de la sérénité, mais c’est tout …

Bien sûr, cela demanderait qu’il soit d’accord. D’aller en cure. Mais je pense qu’il doit être perdu lui aussi et il lui manque probablement des informations. Certainement. 

Ceci dit, il n’y a pas que les deux « Calme », il y a d’autres centres également. Essaie de lire les témoignages de cures et post cures, ici. Plus tu auras d’informations et plus tu pourras également lui transmettre ces informations et ensuite, à lui de décider. L’impression qu’il me donne , en tous cas, c’est d’être complètement pommé. 

Tu as raison aussi dans pareil cas, d’envisager les choses au jour le jour. 

Bon aujourd’hui, déjà, qu’il aille se faire hospitaliser est positif. Et donc, je lui souhaite de ne pas rater son taxi. 

Tu es courageuse. C’est pas simple de travailler sur deux tableaux. Et continue à prendre soin de vous avec ta fille. Calmement. 

Je suis de tout cœur avec toi. 


PS prière de sérénité :
Le courage de changer les choses que je peux changer, 
La sérénité d'accepter celles que je ne peux pas changer, 
Et la sagesse d'en connaître la différence. 

Mince, 
Je ne peux plus éditer.
Je te joins un lien :


https://www.al-anon-alateen.fr/trouver-une-reunion/