Culpabilité et peur de partir

Bonsoir et merci à tous pour votre rapidité de réponse pour les asso MAB j'ai regardé un peu ce qu'il propose.
Ça à l'air bien il faut juste que lui prenne la décision.
Je verrai bien.
J'ai pas pu m'empêcher ce matin je l'ai appelé à 6h00,il ne m'a pas répondu, mais il m'a rappelé quand-même à 6h30.
J'étais soulagée,il était prêt pour partir,il n'avait pas l'air alcoolisé.
Je l'ai encore encourager et j'ai dit que je le rappellerai à ma pause.
Je l'ai fait,donc il y était, dans le service, il avait mangé,il m'a dit qu'il n'avait pas encore pris de traitement,que si il avait besoin il demanderai.
J'ai encore rappeler ce soir pour qu'il parle à sa fille,il était moins bien j'ai entendu dans sa voix,
Il a vomit son repas, j'espère que la nuit ça va aller.
Je lui est souhaité bon courage,je lui ai dit que ça va aller, que je pensais à lui, que c'était bien ce qu'il faisait.
Si il envie il peut m'appeler demain.

Voilà,je sais pas si j'ai bien fait,de l'appeler plusieurs fois ?
Je l'ai tellement vu mal la première fois,je voulais pas qu'il se sente abandonné.
Je me rappelle que vous m'avez conseillé de le laisser faire, qu'il prenne sa vie en main,et que moi je pense à moi!
Je dois lâcher prise,pas évident quand depuis tout ce temps je le porte sur mes épaules, j'ai du mal à lui faire confiance !!
Par contre c'est vrai que je me suis sentie soulagée qu'il soit à l'hôpital,je me suis dit que c'est pas moi qui allait m'occuper de lui .

Demain je vais voir l'assistante sociale à 11h.
Et pour répondre à la question de tulipe noir.
Le bail est au 2 noms,avec une clause solidaire,ce qui signifie que si un locataire quitte le logement avec une lettre recommandée,il lui incombe tout les frais (que l'autre n'assumerais pas) pendant 6 mois.

Ensuite jeudi je vais au groupe entourage du csapa.

J'espère avoir des nouvelles pistes qui m'aideront un peu.
Pour les réunions alateen pour ma fille, elle n'a que 10 ans bientôt j'ai vu que c'était 11 ans.

J'aimerais qu'elle parle à quelqu'un aussi, j'ai demandé à l'école la psychologue scolaire est apparemment débordé,on va voir, mais elle n'a pas envie de parler.
Je sais qu'il faudrait qu'elle évacue.

Vous êtes là pour moi et ça me fait me sentir moins seule, elle n'a personne .

Je vous tiens au courant à très vite.

Sincèrement pour les réunions Al anon tu n’es pas obligée de dire qu’elle a 10 ans….la petite devra essayer de tenir sa langue, tu lui expliqueras bien et si ils sont d’accord et toi aussi, alors essaye.

J’ai vu qu’il y a la grande réunion annuelle des AA à Toulon dans peu de temps.
Demande au csapa s’ils n’ont pas un psychologue qui pourrait prendre la petite une fois…au moins qu’elle essaye d’évacuer un peu.
Bon courage pour demain.

Tu as très bien fait de le prévenir d’appeler sa fille et toi s’il en a besoin, toi tu sais qu’il est dans un milieu protégé, tu peux lui envoyer un sms. Enfin, tu fais en fonction, mais laisse le gérer ses soins. 
Envoie lui peut-être le lien sur la postcure de Cabri mais un peu plus tard, quand le plus dur du sevrage sera fait, il ne sera plus sous valium et aura retrouvé ses esprits. Les 3 /4 premiers jours sont délicats , c’est parfait qu’il soit à l’hôpital.

Maintenant, repose-toi et prends du temps pour vous deux.

Pour le moment tout se passe comme il faut, pour tes appels, si tu le peux ,essaye de le laisser le dans sa bulle soin ,il est important qu'il se concentre sur lui uniquement ,je ne sais pas ce que l'hopital t'a dit pour les contacts mais souvent on préconise de ne plus avoir de contact du tout pour que le MA ne pense plus au monde extérieur et se centre uniquement sur lui. Est ce que tu a été convoquée par l'hopital pour un entretien en tant que conjointe?
POur le groupe de parole c'est super, ça va te faire beaucoup de bien , pose leur toutes les questions qui te viennent à l'esprit, ils sont tous passé par là où tu passes et sauront te guider. Bon courage en tout cas, ce n'est pas une période facile pour toi  Mais ça ne peut qu'aller mieux

Il est en plein sevrage et qu'il ait vomi son repas c'est normal, ça m'était aussi arrivé à mon entrée en cure, pendant quatre jours, je n'ai rien pu avaler...Mais il est entouré médicalement, donc tu n'as rien à craindre. Ne perds pas le contact, mais espace un peu tes appels, qu'il prenne soin de lui par lui-même, il faut qu'il se rende compte que c'est l'alcool qui lui pourrissait la vie. Un sms par jour, suffira pour le moment.
Pour ta fille, tu pourrais prendre rendez-vous au CMP, ils ont des psys pour les enfants.
Courage à toi, passe une bonne journée et pense à toi, lui, il est entre de bonnes mains. 

Bonsoir et merci de vos réponses.
Ce matin il a appelé,il m'a dit que la nuit avait été très dur,et ce matin il n'a pas pu manger.
Il a parlé aussi un peu avec sa fille.
Je lui ai dit que j'allais à l'assistante sociale.
Il a rappelé ce soir,il a parlé avec sa fille, ensuite on a parlé un peu il avait mangé,il m'a dit j'ai repris des forces.
Vous m'avez dit d'espacer les appels, mais j'ai du mal à lui dire,je trouve pas les mots,pour ne pas le vexer.
De plus il n'utilise pas les SMS ,ni internet,son téléphone et un ancien modèle, même pas tactile,(oui c'est fou, mais ça existe !!)
Je n'ai pas été contactée par l'hôpital, mais j'aimerais bien avoir un contact téléphonique pour expliquer ma version des faits et pour savoir aussi comment je dois me positionner.
Demain et vendredi je n'aurai pas le temps, j'essayerai ce weekend même si je n'ai pas de médecin les infirmières pourront transmettre je pense.
J'ai aussi appelé le CMP pour ma fille,ma demande est inscrite on va me contacter pour me fixer un rdv, mais on m'a clairement fait comprendre que il y avait beaucoup de monde et peu de disponibilité pour les psychologues.
Donc j'attends et je vais voir avec le csapa demain.

Sinon mon rdv avec l'assistante sociale,donc je lui ai tout expliquer, l'hospitalisation soudaine,le fait que ma rencontre avec lui de samedi n'avait pas été décisive pour les choix que j'ai à faire, que j'attendais un peu de pouvoir parler avec lui sans l'alcool.
Elle a bien compris, que c'était pas facile de se positionner tout de suite, elle connait une assistante sociale qui est plus spécialisé dans son cas et elle pourrait s'occuper de son cas s'il le veut, elle se déplace aussi.
Pour moi j'ai laisser quelques documents pour une demande de logement social, elle va créer le dossier j'aurai un numéro,mais si je prends une décision,la démarche peut être accélérer.

Voilà j'en suis là des petits pas, mais on dit que les miettes ça fait du pain!

Je lis les fils,les histoires de vie sont très touchante, ça me donne de l'espoir de m'en sortir mais ça me fait peur aussi.
Je crois que pseudo est encore d'actualité.

Vendredi j'ai 1 semaine de vacances,je vais souffler un peu, et je vais aussi essayer d'avancer un peu sur ma liste,car je l'ai laissé un peu de côté .
Et ma fille aussi va souffler un peu,car je la sent fatiguée j'espère qu'il va faire beau et qu'on pourra se faire une sortie.

Merci à tous de votre soutien et de prendre du temps pour aider les autres.
A bientôt

Pour les appels, tu fais comme tu le sens...Nous ne connaissons pas bien votre relation, si tes appeles peuvent l'aider et t'aider toi aussi, alors tu fais au mieux. Si tu peux joindre les infirmières, ce serait une bonne chose.
Pour les assistantes sociales, c'est en bonne voie, pour le CMP aussi, mais c'est vrai que c'est long.
Écoute, je trouve que tu fais un maximum de choses dans peu de temps, et je ne peux que te dire bravo. Ta fille et ton ex ont de la chance d'avoir une personne comme toi à leur côté.
Je vais aller dormir, je te dis à demain. Ne perds pas courage, tu sèmes plein de petites graines qui vont finir par germer et donner de belles solutions...

Je comprends ton impatience d’avoir des nouvelles de la part de l addictologue qui le suit. Dis toi que la première semaine n’est principalement consacrée qu au sevrage, donc il ne pourra pas vraiment te donner plus de renseignements.

Soit patiente, laisse si tu veux un message aux infirmières, mais ils vont dans un premier temps après le sevrage commencer les premiers «  vrais «  rendez-vous avec ton MA. Qui ne sait pas vraiment au fond de lui s’il choisit ou non de poser le verre pour son bien être, pour sa vie future, alors qu’il est en pleine dépression.C’est difficile d’imaginer sa vie sans alcool et se dire je ne prendrai plus jamais  de ma vie. 
Soit tu es déterminé suite à un déclic, soit elle vient progressivement, soit tu le fais pour quelqu’un d’autre ( le plus mauvais scénario).
S’il est rentré à l’hôpital une seconde fois, on peut penser qu’il a changé son état d’esprit, alors attends patiemment. Tu lui donneras à nouveau les coordonnées de Cabri et il verra avec l’addictologue, n’oublie pas c’est SA maladie, à lui de la gérer.
Tout ce qui vient de son choix, sera bien évidemment le plus efficace. 

De ton côté, essayes de lâcher prise. De prendre un peu de recul avec lui dans ses soins. 
( si tu le peux) tu te souviens le détachement. Il a ta lettre et pense bien qu’il doit certainement la relire ( à mon avis) 
Et toi tu avances très bien, regarde déjà tout ce que tu as mis en place, alors essaye de prendre aussi un peu de moments heureux un peu de bonnes endorphines, de repos, de plaisir, de calme…je te mets une citation que j’aime beaucoup 

Hello perdu, 

Je n’ai pas grand chose à rajouter à ce qui a été écrit par Shale et Tulipe. 
Juste une dernière chose. Dans les réunions que j’avais à l’hôpital de ma ville, les seul(e)s conjoint(e)s qui s’en sortaient à la fois moralement, physiquement, psychologiquement, humainement et sereinement……… étaient les personnes qui fréquentaient un mab (mouvement d’anciens buveurs) régulièrement et surtout uniquement prévu pour les co dépendants. Des groupes de paroles, uniquement pour l’entourage. Tels Al Anon et Alcool Assistance, Entraide addict maintenant. Et ceci, quelque soit la situation de leur MA. Je veux dire, indépendamment du statut extrêmement tragique de leur MA. 
Les autres personnes de l’entourage, dans ces réunions au l’hôpital, étaient complètement en souffrance et ne s’en sortaient pas. C’étaient des larmes à chaque fois et nous étions complètement démunis pour soulager ces pauvres personnes.

Tu fais énormément mais fait gaffe au burn-out. Il ne s’agit pas d’abandonner ton MA, mais de garder la juste distance entre ce qui t’appartient et ce qui lui appartient. 

Prends soin de toi.

Entraid addict existe depuis 1910 et a toujours fait des groupes de parole pour l’entourage. Et justement quand un groupe fonctionne bien, on re apprend à réunir par des sorties, des activités le MA avec ses proches… :;;en tout cas c’est ce que je me promets de monter comme je l’ai vu dans plusieurs antennes.

Les Al Ânon «  c’est des petits jeunes «  lol 1951 bien bien après les AA…

tulipe noire a écrit:Entraid addict existe depuis 1910 et a toujours fait des groupes de parole pour l’entourage. Et justement quand un groupe fonctionne bien, on re apprend à réunir par des sorties, des activités le MA avec ses proches… :;;en tout cas c’est ce que je me promets de monter comme je l’ai vu dans plusieurs antennes.

Les Al Ânon «  c’est des petits jeunes «  lol 1951 bien bien après les AA…

Peut-être tulipe, mais près de chez perdu, il n’y a qu’Al Anon.

https://www.al-anon-alateen.fr/trouver-une-reunion/


BRIGNOLES
(83170)
Provence-Alpes-Côte d'Azur
En PRESENTIEL: Dernier SAMEDI de chaque mois de 10H à 11H30 Par VISIO (Zoom): Le 2ème MERCREDI de chaque mois à 20h
Plus d'informations  

En tous les cas perdu je lis ton fil, les mots des deux derniers jour, les tiens, ceux des collègues, et je trouve cela très beau ces avancées. Oui, il y a du travail, mais les conseils et tes actions... c'est impeccable! Tu es probablement un ange toi hihi 

Je dis ça pour encourager et féliciter les collègues. Et j'en remets sur le dernier message de coccinella, les groupes d'entraide pour les membres de l'entourage c'est vraiment énergisant 

Encore un peu d'encouragment pour toi perdu

Je suis en train de réviser un cours en addictologie et je lis que :

+ les deux facteurs de réussite les plus importants pour encourager un malade alcoolique de se rétablir sont les membres de l'entourage et l'améloration de la santé. Ton soutien (et la façon dont tu le fais) est précieux !

+ la qualité relationnelle avec un proche significatif est reconnue comme un facteur de rétablissement important

Des stratégies pour les membres de l'entourage (encore du contenu de mon cours) :

- Diminuer le dénigrement (les reproches, ce qui culpabilise, etc., cela refait boire encore plus)

- Augmenter l'expression positive : on attire les abeilles avec le miel, pas avec le vinaigre, si tu veux le motiver à se rétablir, l'encourager avec des éléments positifs, des gains pour lui et votre famille et votre couple)

- Augmenter la valorisation de ce qui va bien : s'il fait une avancée, le souligner. Lui dire que ça aide beaucoup pour l'harmonie dans la famille, le couple, cet effort qu'il a fait.

- renforcement positif des comportements de sobriété

- Choisir des moments de communication efficaces : ne pas intervenir s'il est en conso, il doit être "accessible"

- nommer tes émotions, parles au je, exprimer ton senti-impact personnel positif lorsque son comportement est positif

- lui faire comprendre que tu comprends : ex : je sais, ça doit pas être facile, etc...

- parfois, accepter une responsabilité partielle : ex : je sais, je mets un peu de pression, cela ne doit pas être facile, etc.

- toujours te poser la question : " est ce que je renforce sa consommation quand je lui dis ceci, cela?"

- ajouter des événements positifs compétitifs à la conso : des activités en famille où la conso n'est pas possible (ex : aller au ciné en famille, aller au cirque, etc.)

Finalement : Prendre soin de toi et de ta fille (comme tu sais le faire), saisir les occasions. Car c'est très impactant ce que tu vous vivez.

Bonsoir à tous
J'ai bien lu tout vos messages,je vous remercie de participer à ce petit bout de ma vie.
Donc pour parler de lui, aujourd'hui je n'ai pas eu d'appel mais je n'ai pas appelé non plus, mais pourtant j'ai beaucoup penser à lui ...

Et moi je suis allé au groupe entourage csapa,il n'y avait que moi ,donc ça m'a fait bizarre (leurs groupes entourage n'est mis en place que depuis février).
Donc j'avais une psychologue et une stagiaire psychologue que pour moi.
Donc j'ai raconté tout mon histoire,notre histoire...
J'ai bien compris encore une fois que je m'occupe trop de lui comme un enfant, c'est mon tort,je ne m'occupe pas de moi.
Mais comment faire, l'impression que j'ai, celle qui ne quitte pas, c'est de mes choix que sa vie en dépend !
Il faut que je fasse un travail sur moi elles m'ont conseillé de consulter au CMP également pour moi.
Je vais tenter on verra bien.

Les derniers messages de ppp sur ses cours d'addicto
L'importance de l'entourage dans la guérison,une qualité relationnelle,se posé des questions avant de parlé, parlé avec le je, parler du positif présent et non du passé etc...

Tout ça je l'ai bien compris,
Mais je dois aussi lui laisser de l'espace,du vide ,pour qu'il se retrouve lui même et apparemment ça me ferait du bien aussi.

Je vais tout essayé,tout tenter,l'espace ,le vide,le soutien.

C'est vrai que je suis fatiguée,tout ça me prend beaucoup d'énergie,il faut que je lâche un peu.

Merci de vos conseils et vos encouragements, grâce à vous quand même je sais que je ne suis pas seule,car vraiment souvent et depuis longtemps je me sens seule.
Ce soir je ne vais pas faire long feu,une tisane verveine,un peu de lecture et au lit.

A très bientôt,les onsaidiens

Mais comment faire, l'impression que j'ai, celle qui ne quitte pas, c'est de mes choix que sa vie en dépend 

Sa vie dépend de ses propres choix Perdu pas des tiens    Quand on est petits, on dépend des choix de ses parents mais pas quand on est adulte, n'oublie jamais cela, il depend de lui de changer les choses pas de toi ,c'est sa vie, son combat et son histoire, même si tu fais partie de sa vie bien sur, son avenir c'est seulement lui qui peut le changer.
Essaye de prendre un peu de recul et de penser un peu plus à toi ,il a son combat mais tu as le tien aussi et tu as besoin d'énergie pour reconstruire ta vie avec ta fille. Repose toi un maximum et fais toi du bien, c'est important pour recharger ses batteries

Perdu a écrit:
Mais comment faire, l'impression que j'ai, celle qui ne quitte pas, c'est de mes choix que sa vie en dépend !
Il faut que je fasse un travail sur moi elles m'ont conseillé de consulter au CMP également pour moi.

Bonjour perdu,

Ce que je vais te dire là ne va probablement pas te plaire. Je n’ai pas le talent de Cristal et de Shale pour parler aux nouvelles personnes. Et tu risques de le prendre brut de décoffrage.

Ce que tu viens de dire là prouve nettement que tu es entrée dans la co dépendance. La co dépendance est d’être dépendant de la dépendance de l’autre. Et qu’est-ce la codependance ? Une dépendance. Ni plus, ni moins. Bien sûr, ce n’est pas une dépendance voulue, mais une dépendance subie. C’est pourquoi les psys de CSAPA t’ont conseillé de faire un travail sur toi. 

Malheureusement il n’y avait que toi dans le nouveau groupe de paroles nouvellement organisé par ton CSAPA. Donc, tu n’as pas pu rencontrer tes pairs. D’autres codependants comme toi. 

Je le rabâche une xieme fois, pour moi, les groupes de paroles avec uniquement des personnes vivant ou ayant vécu le même trauma, la même dépendance, sont thérapeutiques. « Tout seul , on va plus vite peut-être, mais ensemble, on va plus loin ». 

Le cmp, c’est sans doute bien, mais cmp plus groupe de parole, c’est mieux. 

Car c’est cela le grand drame des dépendants et des codependants. Ils dansent un insoutenable ballet sans fin, mais pas sans douleur. 

Courage. 

Bonsoir à tous,
Effectivement je sais bien que je suis co dépendante de sa maladie et je sais bien que je dois arrêter, mais c'est difficile
Aujourd'hui il ne m'a pas appelé et moi non plus, j'ai hésité mais j'ai tenu.
Ce soir je suis en vacances et ma fille aussi,tout le monde m'a souhaité de bonnes vacances,
Mais en arrivant dans ce logement qui n'est pas le mien qui n'est pas confortable,je me suis sentie seule.
Es ce que je vais réussir à passer de bonnes vacances ?!
Je vais essayer,je n'ai pas d'argent ou très peu pour sortir et faire des activités,.
J'ai prévu demain de sortir avec ma fille dans une foire, manger un morceau,et puis je pense quand même qu'il faudrait que j'aille dans mon ancien appartement.
Il faut surement que je vide la poubelle sinon ça va pourrir,et ça va être une infection,je peux pas laisser comme ça jusqu'à ce qu'il rentre!!
Ça m'enchante pas, mais je préfère le faire maintenant et ensuite tenter de me poser un peu pour ses vacances.

Je pense que je suis vraiment déprimée,tout me dégoûte,la société,mon boulot (les conditions de travail),
J'étais fatiguée aujourd'hui, j'ai froid depuis hier je n'arrive pas à me réchauffer .

Voilà ce que je dire aujourd'hui,on verra bien demain.
Merci à vous tous de participer à la guérison,de me tenir la main, pour que j'affronte de pleine face ce passage de ma vie.

Je vous tiens au courant, à bientôt.

C'est dur ce que tu vis-là. C'est normal que ça ne soit pas facile. C'est normal que ça occupe une bonne partie de ta tête aussi.

Par contre, par contre... :-).... Je traverse moi même une période difficile depuis 2 ans : cancer métastatique de la prostate résistant aux traitements conventionnels (hormonothérapie et chimio). J'ai trouvé cela très difficile l'été dernier lorsqu'on m'a appris que je devais faire de la chimio. Un peu comme toi, ça occupait toute ma tête, toute. Les pires sénarios je me les repassais en boucle, l'anxiété, la peur, l'incertitude, etc. J'ai choisis de faire une courte thérapie avec un psy du Centre du cancer où je suis traité. Ce dernier a utilisé la "thérapie de l'acceptation et de l'engagement". Un des principes de cette thérapie, le mot le dit, c'est accepter ce qui nous tombe dessus, ne pas lutter, ne pas nous en vouloir, etc. Ensuite, accepter que c'est normal que ce ne soit pas facile, que ça occupe nos pensées. Par contre, nous ne sommes obligés de laisser tout l'espace disponible dans notre tête pour les pensées difficiles de cette épreuve que nous vivons. Nous pouvons focusser sur le présent, 24 hres à la fois. Il faut profiter de chaque beau moment que nous vivons. Il faut éviter aussi de nous inventer des scénarios qui ne se produiront peut être même pas. Et lorsque les pensées difficiles reviennent et chercher à prendre trop d'espace, on peut se dire " mais là, je suis en train de penser que ... (notre scénario noir)... " De cette façon, ça nous sort de cette spirale malsaine. Aussi, il y a le "mindfulness", être dans le moment présent, la pleine conscience. Méditer peut aider aussi. En fait, il faut que tu trouves ce qui te vas à toi, ce qui te permettra de donner moins d'espaces aux pensées difficiles liées à cette situation que tu vis.

C'est résumé extra rapidement ce que je te dis là. Mais je pense que ça peut t'aider, si tu dis que tu te sens déprimée par cette situation et par la vie que tu mènes présentement. Rappelle toi toujours que c'est une épreuve et que c'est passager dans toute ta vie. Je pense même que tu vas en sortir grandie, plus forte. Tu fais déjà des actions qui font que tu vas t'en sortir (déménagement, venir ici pour des conseils et support, etc).

Profites et savoures des beaux moments avec ton enfant et quand ça va bien, heure par heure, savoure et focusse ton esprit là dessus. Décroche, c'est son combat, à lui. Ce n'est pas ton fardeau, c'est le sien. Tu px l'aider un peu, mais focusse sur toi, toujours.

Tu vois, la semaine dernière j'ai commencé une injection radioactive (radioligand) en essai clinique de première phase (je suis même le premier humain à avoir reçu cette injection hihi) et ça va bien. Aujourd'hui, j'ai aidé ma voisine, une dame agée, en coupant et nettoyant son terrain d'un très gros arbre tombé par le vent il y a longtemps, elle était prise avec cela. J'ai passé un beau moment avec mes outils et cet abre, ça m'a pris toute la journée par petits segments de temps, ça l'a rendue heureuse, elle m'a remercié, j'étais content :-) Pendant ce temps, je ne me morfondais pas avec ce fichu cancer et j'allais très bien:happy:. Pendant ce temps aussi, je nourrissais ma relation de voisinage avec cette femme angophone de Montreal (qui a cette maison de campagne à côté de chez moi).

´
Très beau témoignage François 






Tu continues à démontrer ta capacité à t adapter aux situations les plus difficiles avec une grande intelligence et maturité. Tu es pleine de ressources, continue le détachement au mieux comme tu le peux. C’est normal ta lutte, nous n’avons pas l’affect. 

Malgré les tempêtes tu continues au mieux un jour à la fois. Cependant souviens-toi, il y a toujours une lumière au bout du tunnel.

J’ai pour principe d’accepter de suite un événement tel qu’il est, en me disant «  c’est écrit «  oui c’est écrit c’était pas fait pour moi, quelque chose de mieux, de meilleur m’attend et j’aurai mieux.
A quoi bon lutter, à part se torturer l’esprit, se faire mal soi-même, s’inventer le pire et perdre son énergie.

En, attendant je reste positive , j essaye de vivre l’instant présent, de me faire plaisir et de profiter de chaque petit moment de bonheur avec ma fille. 


Tu fais bien de regarder s’il a laissé l’appartement dans un état correct, les robinets fermés, les ordures ménagères vidées ect…..

Courage pour retourner à l'appartement, ce ne sera sans doute pas facile pour toi, mais ensuite, dis toi que tu as tourné une page et que celles qui vont suivre peuvent être bien plus belles. Vis au jour le jour, applique le détachement du mieux que tu peux, mais ne culpabilise pas si tu l'appelles, c'est humain, je te comprends....Et puis viens te ressourcer parmi nous un maximum...
Dis toi que tu veux que cette journée soit agréable et pars avec cette idée en tête, tu verras ça aide...

Comment s'est passée ta journée? Tu es allée à l'appartement au final? comment te sens tu?

Bonsoir et merci à tous pour vos doux message et le témoignage de vos vies.
J'étais plus zen ce matin, j'ai appliqué vos conseils pour profiter de ma journée.
Effectivement ça a bien marché,ses pensées qui reviennent je les ai chassé pour profiter de l'instant présent.
Ma fille était contente,elle a vu des animaux qu'elle adore, elle c'est fait un copain mouton qu'elle a nommé laine.
On a mangé sur place on a discuté avec des gens, c'était chouette.

Comme prévu on est passé à l'appartement, toujours dans le même état de bordel, j'ai juste vidé la poubelle le reste j'ai laissé.
On a pris quelques affaires et on est parti.

En rentrant j'ai eue envie de l'appeler.
Je l'ai eu,on a parlé un long moment,il se sent bien,il va savoir dans la semaine si il peut aller en post cure ou en hôpital de jour.
Je lui ai redit que j'étais fatiguée que je ne voulais plus vivre avec l'alcool donc je ne sais pas ce que je vais faire après.
J'ai parlé de l'assistante sociale de mon suivi psychologique du suivi aussi de sa fille.
Il voulait que je descende demain mais j'ai dit non je lui ai expliqué que je dois le laisser seul pour l'instant, c'est pour lui qu'il doit faire ce travail.

Lui m'a répété que c'était pour lui et pour nous.
Il voudrait être auprès de nous.
Qu'il nous aimé.
Ensuite il a parlé avec sa fille, c'était un bon échange je pense.

Voilà du coup ça m'a fait drôle,et je vais essayer de garder le cap.
Je voudrais pas qu'il croit que je vais tout effacer.
Mais en même temps je dois l'encourager dans ses efforts.
Mais j'aimerais qu'il prenne cette décision de se prendre un appart pour me laisser le temps d'apprécier sa vie sans alcool.
Je n'ai pas le courage de lui dire pour l'instant.

Vos conseils et vos messages doux,me donne de la force et me permette de garder le cap.
Je vous remercie d'être là.
A bientôt

Il doit aussi se retrouver seul pour se reconstruire de son coté, c'est important d'être seul chacun de votre coté et de se retrouver plus tard,une fois que chacun aura réappris à vivre pour soi. Mais chaque chose en son temps, pour le moment il est bien pris en charge et tu n'as plus besoin d'etre angoissée pour lui, tu te concentre sur toi et ta fille, un jour à la fois et tu vas peu à peu te remettre au centre de ta vie

Attends d'être plus forte dans ta décision avant de lui demander de prendre un appartement, il n'y a pas urgence. Il faut que ça mûrisse aussi dans ta tête. En tout cas, bravo pour avoir réussi à tenir le cap que tu t'étais fixé, c'est un grand pas en avant... Là, tu quittes la codépendance pour redevenir maître de ta vie, c'est important pour toi, mais aussi pour ta fille et même pour ton ami....Tu n'as pas à le porter, il faut qu'il se rende compte qu'il a la responsabilité de se soigner et que personne d'autre ne pourra le faire à sa place...Déjà, il n'est pas dans le déni, c'est une chance...
Continue à nous tenir au courant...Bonne soirée à toi et à ta fille....

Perdu : A+ hihi

Ne perds pas une seconde cette faculté de focusser sur le présent, sur ce qui va bien (il est si facile de nous refaire piéger par les pensées difficiles).

Bravo bravo !