Culpabilité et peur de partir

Perdu a écrit:Je l'ai eu,on a parlé un long moment,il se sent bien,il va savoir dans la semaine si il peut aller en post cure ou en hôpital de jour.
Je lui ai redit que j'étais fatiguée que je ne voulais plus vivre avec l'alcool donc je ne sais pas ce que je vais faire après.
J'ai parlé de l'assistante sociale de mon suivi psychologique du suivi aussi de sa fille.
Il voulait que je descende demain mais j'ai dit non je lui ai expliqué que je dois le laisser seul pour l'instant, c'est pour lui qu'il doit faire ce travail.

Voilà du coup ça m'a fait drôle,et je vais essayer de garder le cap.

Bonjour perdu,

Bravo vraiment !
Tu as fait et dit ce qu’il fallait. Et je sais que c’est loin d’être simple. Oui, en réagissant ainsi, tu quittes la codependance pour être toi-même, avec toute ta sensibilité et ta bienveillance, mais en restant « droit dans tes bottes ». Tu emploies la formule appropriée « garder le cap ». Dans cette tempête émotionnelle et éprouvante, tu navigues bien et juste. 

Et bien, je te souhaite de le garder ce cap, en prenant soin de toi et de ta fille , en te chouchoutant , en vous offrant de bons moments ainsi, pour garder ton humanité, ………. mais attention, hein, sans retomber dans les pièges de la co dépendance. Mais tu vois que tu le peux. Encore bravo. 

Bonsoir à tous,
Je ne vous ai pas écrit hier, j'avais passé une journée au parc avec ma fille,le soir on c'est fait une soirée télé.
Rien de nouveau de son côté pas d'appel,et moi je me retiens pour l'instant,je n'ai pas non plus appelé le service addictologie.
Je me pose la question si je dois le faire ?

J'essaie de profiter un peu des vacances,on se lève tard,on est moins dans le speed.
Par contre dans les moments creux,je pense à cette décision difficile de lui demander de se prendre un appartement,ce weekend il aura peut-être une permission.
Es ce que c'est le bon moment d'en parler ?
Ou selon vous je dois attendre encore.
Je me dit que si je lui en parle, pendant sa permission,quand il retournera à l'hôpital,il pourra en parler et être accompagné s'il ne va pas bien !.?

Oui j'essaie encore de le préserver,pour le moment, après 10 ans de vie commune,je ne peux pas le jeter comme une vieille chaussette.

Pourtant mon entourage à moi est catégorique ,je dois pas le préserver mais me préserver.
Vous me dites aussi,et je comprends, mais je pense qu'il y a des façons plus douces pour amener la chose.

En tout cas,je me sens moins déprimée,je me défend face à mes pensées négatives et je peux dire que vous êtes en partie responsable de mon combat pour essayer de me sortir de la co dépendance.

Je vous en remercie.
A très bientôt

Tu as tout à gagner, et lui aussi, à mettre tes limites afin que tu te respectes.

Si tu t'abimes, tu ne peux plus rien, ni pour lui, ni pour ta fille, ni pour toi.

Il est adulte, il saura s'occuper d'appeler aux services et trouvera un endroit pour habiter.

Laisse le prendre ses responsabilité, tu n'es pas sauveur :-)

Bravo de venir vers nous pour ces questions. Tu vas y arriver :-) Et peut être, lui aussi :-)

Bonjour,

C’est une question difficile que tu poses là. Cela dépend de beaucoup de facteurs, dont nous n’avons pas les clés. Et peut-être toi non plus. 
Je te fais un copié collé des mots que Shale a eu sur un autre poste, pour expliquer la pratique du détachement :

« Ce que je t'écris là, ça s'appelle le détachement, je vais te mettre la définition tel qu'il est vu en alcoologie.
"Je voudrais préciser ici le sens précis de ce mot en alcoologie. Nous l'employons souvent pour l'entourage des malades alcooliques mais il peut être mal compris.

Dans ce cas, il a un sens très particulier. Le détachement, c'est le contraire de l'indifférence. Etre détaché ce n'est pas ne plus aimer, c'est aimer différemment, en prenant de la distance vis à vis du comportement, non de la personne. Il ne s'agit pas d'abandonner l'alcoolique mais simplement de ne plus se laisser entraîner dans les crises qu'il a suscitées, de ne plus faire les choses à sa place, qu'il s'agisse de payer ses dettes, de l'aider à ne pas perdre son boulot en mentant pour lui, de réparer ses bêtises, mais au contraire de le considérer comme responsable de sa conduite et de la manière dont il doit gérer sa maladie.
C'est reprendre notre liberté pour lui laisser la sienne.

Ce n'est pas facile, il ne faut pas se laisser submerger par la colère, le ressentiment ou les illusions. Ne pas être dupes de ses mensonges et le lui faire savoir mais sans manifester de reproches, en le laissant dans sa maladie. Il faut aussi énormément se protéger car c'est quelque chose de très dur à assumer, on se sent très vite coupable, mais il faut vous dire que c'est le seul moyen d'aider votre proche malade alcoolique à toucher son fond et à avoir enfin envie de s'en sortir. C'est aussi le seul moyen de ne pas vous laisser entraîner avec lui dans sa maladie et de ne pas devenir co dépendant. »


Essaie de voir avec l’assistante sociale pour l’appartement. …..
Continue à te protéger, à protéger ta fille. Je ne sais pas vraiment s’il existe des manières douces de quitter quelqu’un, vois-tu. …… 


Prends soin de toi. 

Je pense qu'il vaudrait mieux que tu lui en parles maintenant, il aura du temps pour travailler ça avec les soignants pendant le reste de la cure, ça ne lui tombera pas dessus sans qu'il puisse rien faire. Là, il va en discuter avec ceux qui le suivent et ce sera bien plus facile pour lui et pour toi aussi...

Il ne faut pas faire l'autruche non plus, il doit faire face à ses responsabilités mais il y a des façons subtiles de dire les choses pour que tu sois toi aussi bien dans ce que tu dis, l'important ici c'est toi et tu dois être en accord avec tes décisions et tes propos . Tu n'es pas obligée de lui dire "bon, il faut que tu partes ,commence a chercher un logement" mais tu peux partir de ce que lui t'a déjà dit " tu avais parlé de te prendre un studio, tu as pu y repenser? tu en as parlé à l'hôpital ?" Il n'est pas bête, il sait que vous ne pouvez plus vivre ensemble mais il faudrait que tu amènes le sujet avec tes mots tout en étant ferme " on ne peut pas continuer comme ça , tu as songé à l'après?" pour que cela vienne de lui et que tu te sentes mieux et surtout pas coupable.
Ce sont des idées que l'on te donne tu en fait ce que tu veux mais l'important je le répète c'est que tu arrêtes de souffrir et que tu penses à toi avant tout. Si tu amènes bien le sujet, c'est lui qui va te proposer de prendre le logement. Mais par contre, dis lui bien que tu ne retourneras pas dans votre appartement, ça je pense que tu as accepté ce fait 

Le problème, Cristal, si tu relis bien perdu,
C’est que lui, il y croit.
Que se soigner de son alcoolisme,
Il le fait pour sa fille et pour elle. 
Mais pas vraiment pour lui. 

Par conséquent, perdu,
Essayer vraiment avec tous ces conseils précédents,
de lui faire comprendre 
Qu’il se soigne avant tout pour lui. 
Plus exactement,
Que tu souhaites vraiment 
Toi,
Qu’il se soigne avant tout pour lui. 

Je rabâche sans doute,
mais je te sens et je le sens lui aussi, à travers tes écrits, 
très vulnérables. 

Pour tout dire, votre problématique est difficile,
Mais vois ça comme un défi, une épreuve, si tu veux. 

Continue à garder le cap. 

Si perdu à la certitude de ne plus vouloir revivre sous le même toit que son compagnon, et qu’elle désire avoir le sien et vivre sereinement chez elle jute avec sa fille, sans pour autant le quitter , faut essayer de lui annoncer le plus tôt possible . Elle retrouve son indépendance, mais conserve sa relation avec son compagnon, qui lui aussi a son studio. 
Alors, elle essaye de lui dire à sa façon, clairement sans ambiguïté  afin que lui n entretienne pas l’illusion qu’il va la retrouver une fois qu’il sera sorti dans leur appartement commun. 
C’est important que ça soit le plus clair possible dans son esprit a lui et aussi à elle…
Ne pas lui annoncer lors de sa permission, il risque d’être déstabilisé et ne sait pas encore gérer ses émotions, risque de re alcoolisation, à mon avis.

tulipe noire a écrit:Si perdu à la certitude de ne plus vouloir revivre sous le même toit que son compagnon, et qu’elle désire avoir le sien et vivre sereinement chez elle jute avec sa fille, sans pour autant le quitter , faut essayer de lui annoncer le plus tôt possible . Elle retrouve son indépendance, mais conserve sa relation avec son compagnon, qui lui aussi a son studio. 
Alors, elle essaye de lui dire à sa façon, clairement sans ambiguïté  afin que lui n entretienne pas l’illusion qu’il va la retrouver une fois qu’il sera sorti dans leur appartement commun. 
C’est important que ça soit le plus clair possible dans son esprit a lui et aussi à elle…
Ne pas lui annoncer lors de sa permission, il risque d’être déstabilisé et ne sait pas encore gérer ses émotions, risque de re alcoolisation, à mon avis.

Je suis d’accord avec toi, Tulipe. 
Mais vraiment, sans être raciste, les portugais ne voient pas du tout les choses comme les français. 
Même aujourd’hui, cinquante ans après la révolution des œillets. 
Tu réfléchis et parles en tant que française. 
Encore maintenant, beaucoup moins mais encore, l’homme portugais considère que si la femme le quitte, c’est qu’elle a trouvé mieux ailleurs. D’où une raison majeure de s’alcooliser. 

J’ai l’exemple de mes neveux (du côté de mon ex) et non, la mentalité n’est pas morte. Ils sont « impitoyables » vis à vis de la liberté de la femme. 

Et, oui, un siècle de dictature, ça laisse des traces. Même dans la jeune génération. 

Perdu, garde ton courage à deux mains. 

Nous en 2024 en France  …

Un petit interlude, venu du Portugal.
Connais tu Salvador Sobral ? Il a gagné l’Eurovision en 2017. Avec « Amar pelos dois ». Bon. 
Salvador est un ami, plus exactement un ami de ma fille. …..
Oui, je vois, c’est un bourge. Ok. Ce qu’en France on appelle les bobos. Ok.
Lorsqu’en France, le peuple français voulait s’émanciper des travaux secondaires issus des usines et des mines, il a fait appel aux travailleurs africains pour les poubelles et autres travaux de goudronnerie et aux travailleurs portugais pour la maçonnerie et autres travaux difficiles dans cette branche là . Je suis dure ? Non. Les français s’estimaient « supérieurs » et bien peu enclins à accomplir ces travaux subalternes. 

Bonsoir à tous,
Merci de vos conseils et vos messages réconfortant.
Je me suis trouvée dans chacun de vos messages.
Por répondre à Coccinella je ne connais pas Salvador Sobral, mais je vais me renseigner.Effectivement je suis d'accord avec toi sur la mentalité de l'homme portugais et sur sa vision de la femme malheureusement.Je pense que nous avons toutes les deux vécu cette mentalité,je comprends tout à fait de quoi tu parles.
Malgré tout j'adore ce pays et j'en suis imprégné et je n'en regrette rien.
Je l'ai appelé ce soir,il se sent bien il arrive à ne pas prendre le traitement, mais il peut demander s'il a besoin,je pense que ça le rassure.
J'ai pu lui dire que si il avait sa permission ce weekend,je ne resterai pas dormir sur place,et donc j'ai enchaîné sur le fait que j'avais besoin de me réparer, que je ne voulais plus retomber dans je m'inquiète je surveille que j'avais trop souffert des mensonges et que je pensais que même après il serait bien que l'on ne vive pas ensemble tout de suite, j'avais besoin de reprendre confiance en moi et en lui.
Je lui ai dit qu'il devait reprendre sa vie en main qu'il était capable de faire pleins de choses par lui même.
Il m'a répondu d'accord, j'ai pleins de démarches à faire,je vais les faire.

Voilà on a réussi encore à échanger après,je lui dis que je n'avais personne d'autre dans ma vie.
Demain il doit m'appeler car il aura vu le médecin et jeudi le psy.
Je me soulagée d'avoir pu aborder le sujet,je pense quand-même qu'il va réfléchir et absorber l'information du bon côté.

Il a parlé aussi avec sa fille,je pense qu'il à compris quand-même, que je suis de son côté pour sa guérison mais que j'y mettrai des conditions.
J'ai encore des sentiments d'amour pour lui , surtout que j'ai l'impression qu'il ouvre les yeux petit à petit.

Grâce à vous, j'arrive à prendre confiance en moi,tout en comprenant cette maladie terrible qui ronge de l'intérieur un humain de toute son humanité.
Encore merci pour votre soutien et d'avoir créé ce forum pour tout les humains.
A bientôt.

Tu es incroyable..Tu progresses à une vitesse folle. Tu as réussi à lui dire pour l'appartement séparé, et à lui dire de façon à ce qu'il le prenne bien. Chapeau, ce n'était pas facile, mais tu as réussi...
De toute manière, tout ce que tu lui dis, là, il est sobre, alors il l'entend et ça va faire son chemin petit à petit dans son esprit...Franchement tu gères vraiment bien la situation, il ne pourra en ressortir que du bon, il me semble....Encore bravo..

Le Portugal est un petit pays.
Il y a , tu le sais, trois grandes villes :
Lisbonne, la belle.
Porto, l’ancêtre 
Et Coimbra, la jeune. 
Je ne sais pas d’où vient ton MA, mais d’où qu’il vienne, hum, hum, 

Coccinella,
Il est né à Nazaré et a grandi à Maorga,un petit village à côté sa mère y vit toujours, environ 80 km de Lisbonne.
Cette chanson est très belle,je lui ferai écouter.
Les Portugais sont très dur avec leurs femmes, mais sont aussi de grand romantique à leurs manières.
Merci pour cette chanson.

Hello Perdu,

Maiorca ? 
Tu m’étonnes qu’il soit complètement perdu en France. 
Nazare c’est l’Atlantique, 
pas la Méditerranée.
Les sardines grillées et toutti quanti, non ? 

Coccinella,
Maiorga, à côté de Nazaré, village de pêcheurs,
Donc oui sardines évidemment la méditerranée la piscine comme il l'appelle,n'a rien à voir avec l'océan atlantique.
Et la mentalité des gens non plus.
Je sais que son pays lui manque beaucoup.

Aaaaah, 
Bon, je vais te raconter une histoire. Vraie. 
La plus jeune de mes filles faisait ses études en France et elle avait obtenu la mention très bien à son master 2 de psychologie cognitive. Major de promo. Et obtenu une bourse pour poursuivre en doctorat. Sauf que ….
Elle avait été faire son stage (trois mois) de master 2 au Portugal, à Porto. A la mort de son père. 
Elle a donc fait une demande à l’université de Porto pour faire son doctorat. Alors qu’elle ne parlait pas un mot de portugais, à l’époque. Refus de l’université de Porto.
Je lui avais versé une aide financière pendant toute la durée de ses études. Donc, je me dis : elle va faire son doctorat en France. Ça devait être à Lyon ou Grenoble. 
Mais, 
Niet. « Je ne peux pas vivre en France. Je ne peux plus vivre en France. »
- mais M…. , ton doctorat ? Tu as été refusée a l’Université de Porto. Que vas tu faire là bas ? Tu ne parles pas un mot de portugais. 
« J’apprendrai le portugais ».
- Ok, mais tu vas faire quoi ? 
« des ménages ».
- quoi ? 
Ma fille, major de promo, admise en France avec une bourse de mérite à poursuivre en doctorat, préfère aller faire des ménages au Portugal ? 
Et elle est allée faire des ménages à Porto.
Pendant quelques mois seulement…..

Tu veux la suite de l’histoire ? 

Oui

Perdu a écrit:Oui

Mais elle est longue, l’histoire. 
……
Je ne savais plus quoi faire. Devais je toujours faire un virement d’argent à ma fille alors qu’elle avait délibérément choisi de refuser sa bourse d’études en France ? Pour aller faire des ménages au Portugal ? On nage en plein délire, là. 
C’est ma fille elle-même qui a mis fin à la question. 
« Maman, je travaille. Je n’ai plus besoin de ton argent. ».
Je pensais qu’elle allait revenir sur sa décision et comprendre que faire des ménages n’était pas très épanouissant pour elle. D’autant que sa sœur aînée (ma fille aînée) n’arrêtait pas de la chambrer et de l’engueuler. Ma fille aînée est docteur en astrophysique. (et leur mère est alcoolique, ben, ouais). …… 
Mais ma petite M…. continuait toujours à chercher du travail en rapport avec ses compétences. 
Steve Jobs.
Apple.
Une filiale allemande d’Apple recherchait des personnes parlant anglais et français pour leur unité de hot line, au Portugal, près de Lisbonne. Ma fille a donc déménagé et quitté sa chambre de bonne à Porto, pour prendre une colocation à Lisbonne. Et travailler dans la hot line. 

Cela a duré deux ans. 


Crois tu qu’elle soit ensuite revenue en France après cela ?
Que nenni.

Il y a bien sûr beaucoup de courants musicaux au Portugal. Comme partout en Occident.
Par contre,
Dans années post révolution des œillets, (1974), deux courants musicaux s’affrontaient très nettement. En tous cas, belle petite Perdu, c’est le souvenir et l’impression que j’en ai. 
C’était génial en fait, de voir ce peuple portugais se réveiller de cinquante ans de dictature. 
À Lisbonne et dans les environs de Lisbonne, c’était des rencontres. Des petits feus de bois dans des tonneaux. Des guitares de fado. Des poèmes…… à te faire verser trop de larmes. Dans chaque quartier. 
Tout avait régressé en fait, à cause de la dictature. Les gens n’osaient plus le moindre projet, de peur de la répression policière. En 1974, le frère de mon ex a passé trois jours en prison pour avoir défendu, même pas défendu, aidé une vieille femme anarchiste portugaise à se relever. Et tout le monde trouvait cela « normal ». 
Et moi, qui vient de France, après mai 68, trouver cela normal ? Trois jours de prison pour aider une vieille femme ? 
Courants musicaux d’après 74 , donc :
- le fado, style Marisa, et toutes ses modernites ensuite.
- la musique jazz, rock, blues, copie conforme de l’Occident. 
Et bien sûr tous les courants musicaux ensuite. 

En effet, dans les années Salazar, seul le fado était autorisé comme musique…..

Perdu,
Je ne veux pas polluer ton fil.
Je continue mon histoire, uniquement si tu le souhaites.

Ton histoire est aussi autrement passionnante. 

À bientôt.

Rien de ce qui est humain ne saurait m’être étranger.

Prends soin de toi, Perdu. 

Coccinella, ce serait bien de ne pas monopoliser le fil de perdu avec toutes ces vidéos. On n'a plus d'accès pour lui parler de son problème, problème pourtant important. Alors je laisse les vidéos en l'état, mais je te demande de ne plus en mettre en dehors de ton fil, à moins que celui qui  gère le fil soit d'accord....
Merci pour le forum, s'il te plaît....

Effectivement Coccinella ton histoire est digne d'un roman, merci d'avoir pris ce temps pour partager un bout de ta vie humaine .

Aujourd'hui il m'a appelé et donc l'addictologie le fait sortir vendredi après midi.
En lui aurait donné des papiers pour les post-cure,il m'a cité à Cannes et Marseille,il m'a dit qu'il me montrerai tout ça.
Il a l'air motivé et pleins de bonnes intentions.
Donc je veux voir ça.
Je vais le laisser prendre sa décision, mais il me semble que Cannes ce serait la clinique du calme non?
J'espère que le délai ne sera pas trop long ?

Je vais essayer de ne pas trop m'investir dans ces démarches, mais si je vois que ça traine je pourrais pas m'en empêcher.

Là le retour ça m'inquiète un peu,la proximité du supermarché et les mauvaises habitudes, comme ça c'est passé la première fois au bout d'une semaine dehors.

Voilà les dernières infos, que j'ai un peu de mal à digérer.
Merci à tous de me lire .