samdi soir seule = pensées d'alcool

oui c'est vrai j'ai tendance à devenir maladroite dès que l'alcool est dans les parages parce que je reste sur la défensive, en même temps j'ai encore à apprendre et je vous remercie de vos réponses perspicaces, à bientot et bonne nuit.

j'ai ete touchée tres longtemps par tout ce qui se rapportait a l'alcool prenant souvent des reflexions anodines pour des "attaques personnelles".C'est apres que j'ai compris que c'est moi qui m'imaginais des choses

Il faut un peu de temps pour accepter cela aussi et tu gères vraiment tres bien josepha

JOSEPHA a écrit:oui c'est vrai j'ai tendance à devenir maladroite dès que l'alcool est dans les parages parce que je reste sur la défensive, en même temps j'ai encore à apprendre et je vous remercie de vos réponses perspicaces, à bientot et bonne nuit.

Josepha, que la personne ait voulu te "piquer" ou pas, peu importe finalement. Dans ces cas-là, y'a une excellente solution, c'est l'humour

Quand j'ai appliqué l'humour, j'ai réussi à détourner des conversations comme celle-ci et même des attaques directes à tel point que c'était les autres qui se remettaient en question sur leur consommation

C'est vrai ça ! tu entends souvent quelqu'un qui va manger un plat parler de l'alcool qu'il y aura dedans et qu'il va boire avec

cette fois ce n'était pas un samdi soir seule, mais j'avais du monde à la maison, j'ai servi mon apéro préféré la sangria soft sans alcool bien sûr, ça a bcp plus, par contre à l'heure qu'il est les bouteilles entamées me narguent : au frigo 1/2 bouteille de crémant, sur le plan de travail 1/4 de rouge et qqs bieres échouées dans le frigo. Dans celui du bas, une bouteille de vin blanc de table entamée elle aussi.
Bien sûr je pourrais tout balancer, mais je ne suis pas seule à la maison, et je pense que je ne vais pas tarder à remettre les choses au point, càd expliquer que je suis encore en soins contre l'alcool et qu'il faudrait peut être penser à faire plus discret. Car même si je ne pense pas à boire ces restes qui me tendent leur goulot, ce matin en me levant je suis vite partie à la piscine pour penser à autre chose car ça m'a effrayé un instant. BIZZ

Josepha, je n'aime pas trop ça ! je te conseillerais vivement de virer les restes c'pas bon le simple fait que pour éviter d'y penser tu dis être allée plus vite à la piscine, ce n'est pas anodin

Encore maintenant, je donne les restes aux personnes qui viennent chez moi ou bien ça part dans l'évier.

Tout a fait d'accord avec Malau,le fait d'y avoir pensé n'est pas anodin et doit te mettre la sonnette d'alarme

Alors ou tu vides tes bouteilles ou tu demandes a la personne qui vit avec toi (tu es mariée,je ne me souviens plus josepha..désolée)de t'en debarraser mais fais en sorte qu'elles soient hors de ta vue
Il ne faut pas tenter le diable Josepha meme si tu n'en a pas envie...le petit singe est un petit malin

Viens vite nous dire ce que tu as fait de ces bouteilles OK???reste pas avec le diable ds ton frigo

J'en ai enfin parlé à mon hom (mari) qui tombe des nues, les bieres non entamées sont reparties au soussol, le rouge est monté chez belle maman, le crémant a changé de frigo, (au sous sol) il ne tardera pas à être consommé, l'heure de l'apéro approche, moi j'ai encore ma sangria sans alcool, mais comme je l'ai déjà dis à plusieurs reprises je ne pense qu'à ça, je ne suis pas encore vraiment ABSTINENTE Heureuse, mais je pense que c'est plutot les anciennes vieilles habitudes (terminer des bouteilles au goulot en catimini, qui me reviennent en boomerang, quand d'autres pers boivent devant moi comme hier soir, ça ne me fait ni chaud ni froid.
J' en parlerai prochainement à mon psy.
Oui pour moi, les mois s'ajoutent mais j'ai hate d'être dans l'insouciance de l'alcool tout en sachant que le travail est long.

Tu sais Josepha,je pense etre hors alcool mais je ne laisserai qd meme pas une bouteille de champagne entamée au frigo :noooon:les personnes ramènent ce qui pourrait me "faire envie"avec eux
Alors peu importe depuis combien de temps tu es abstinente,si tu ressens ne serait ce qu'une once de danger,reagit tout de suite et enleve le danger de ta vue.

Tu as TRES TRES bien reagit Josepha et tu peux etre vraiment tres fiere de toi
c'est a cela que l'on reconnait une abstinence bien ancrée,tu as tout mis en oeuvre pour ne pas tenter le diable et pour cela je te dis chapeau ma belle

Alors savoure ta sangria et surtout savoure ta liberté :dans:

oui j'ai bien réagi, mais ça m'a pris toute la journée, la prochaine fois je n'hésiterai pas à virer tout dès le dernier invité reparti. Merci pour vos toujours très sages conseils, qui sont pour ce cas là d'une logique déconcertante (virer les bouteilles hors de la vue) et pour moi, la logique c'est qqchose qui me dépasse souvent, on croirait que je préfère me faire du mal, si si le psy me l'a déjà dit, il va être content qd je vais lui raconter cet épisode.
Bisous

Effectivement, même si tu sais que tu ne les boiras pas, ces bouteilles entretiennent une envie d'alcool qui peut être très dangereuse.
Tu n'es pas encore au stade où tu ne les vois plus, alors prudence...
Mais tu as bien réagi tout de même en en parlant à ton mari et en te faisant aider pour les ôter de ta vue!!

SHALE a écrit:Effectivement, même si tu sais que tu ne les boiras pas, ces bouteilles entretiennent une envie d'alcool qui peut être très dangereuse.
Tu n'es pas encore au stade où tu ne les vois plus, alors prudence...
Mais tu as bien réagi tout de même en en parlant à ton mari et en te faisant aider pour les ôter de ta vue!!

Il y a t-il vraiment un stade où on ne les vois plus ??? Ou plutôt, devienne t-elle moins menaçantes avec le temps ?

Oui, Nicky, il y a un moment où tu ne les vois même plus. Pour ma part, ça fait longtemps que je ne fais pas plus attention à une bouteille d'alcool qu'à un flacon d'eau de javel, sachant que pour moi, boire l'un ou l'autre serait aussi dangereux.
Je les ignore, je n'y pense pas ,elles ne me font pas envie....Mais j'arrive à 11 ans d'abstinence dans un mois, alors ça s'explique aussi!

Merci Shale, c'est encourageant!

l'heure de l'apéro approche, moi j'ai encore ma sangria sans alcool, mais comme je l'ai déjà dis à plusieurs reprises je ne pense qu'à ça, je ne suis pas encore vraiment ABSTINENTE Heureuse, mais je pense que c'est plutot les anciennes vieilles habitudes (terminer des bouteilles au goulot en catimini, qui me reviennent en boomerang

Tu vois Josepha, tu as vraiment bien fait d'en parler à ton z'hom, bravo

Ce que tu as écrit là, est le signe que les fonds de bouteilles ne sont pas anodins dans un frigo pour toi

l'heure est à l'infusion douce nuit, l'épisode des bouteilles entamées fait partie du passé, encore une expérience qui va cheminer doucement en moi, afin d'être plus avertie la prochaine fois. Oui qqpart les fonds de bouteilles ne sont pas anodins dans cette histoire entre l'alcool et moi. Vigilance accrue, et merci encore pour votre soutien.
Bonne soirée. JOS

Tu as très bien fait d'en parler

Ne pas tenter le diable surtout

Tout comme les fumeurs doivent respecter les non fumeurs, les buveurs doivent respecter les non buveurs

Chacun son rythme par rapport à tout ça et surtout faire en fonction de ses propres ressentis

Josepha, moi non plus je ne garde aucune bouteille chez moi, les invités repartent avec ;)
Je pense que c'est aussi lié à nos anciennes habitudes de boisson. Moi je buvais toujours chez moi et seule. Une personne que je connais, elle au contraire, ne buvait qu'en sortie ou au bar, et une bouteille qu'on laisse chez elle ne la dérange pas. Chaque cas est différent, et ce qui est important c'est de t'écouter toi, donc vu que ça te dérange alors c'est basta
Ce n'est pas toujours facile à comprendre pour le conjoint, mais je vois que ton mari respecte même si ça le surprend, ce qui est super!

En début d'abstinence, on déconseille les boissons "imitation" sans alcool, surtout celles qu'on aimait, et ce n'est pas par hasard! On déconseille même de boire dans un verre à alcool. Ma psy (qui est spécialisée en problèmes alcool) le déconseille vivement la première année AU MOINS. La mémoire fonctionne de manière associative, alors le goût a de fortes chances de rappeler toute une série de choses et de provoquer des envies.
Il est possible qu'en fait le déclencheur ait été cette sangria sans alcool, alors avec en plus la présence des restes dans le frigo ensuite, ce n'est pas étonnant que tu aies été tentée

Heureusement tout est bien qui finit bien! Et au passage, bravo d'avoir résisté!
C'est au fil du temps et au fur et à mesure des expériences de ce genre qu'on apprend à connaître nos situations à risque, et donc à les éviter

JOSEPHA a écrit: je ne suis pas encore vraiment ABSTINENTE Heureuse, mais je pense que c'est plutot les anciennes vieilles habitudes (terminer des bouteilles au goulot en catimini, qui me reviennent en boomerang, quand d'autres pers boivent devant moi comme hier soir, ça ne me fait ni chaud ni froid.
J' en parlerai prochainement à mon psy.
Oui pour moi, les mois s'ajoutent mais j'ai hate d'être dans l'insouciance de l'alcool tout en sachant que le travail est long.

Je rebondis là-dessus
Je ne sais pas ce qu'en pensent les autres zamis ici, mais pour ma part, je fais une distinction entre "abstinence heureuse" et "indifférence totale à l'alcool" (ce qu'on appelle être hors alcool).
Je pense qu'il est tout à fait possible d'être abstinent heureux malgré une tentation une fois ou l'autre. Le fait que l'abstinence soit la plupart du temps très bien vécue, ça va mener progressivement au fameux "hors alcool" ou "indifférence totale au produit".
A contrario, une lutte quotidienne (ou quasi) n'est pas viable ni vivable.
Il ne faut pas oublier que les habitudes ont la vie dure, ne serait-ce que d'un point de vue neurologique (mémoire, conditionnement, etc) et donc comme tu le dis très justement, c'est aussi une question de temps

Bonjour,
Mon expérience de l'alcool suite de fête est encore mince . Je n'ai pas fait de fêtes alcoolisées (je veux dire de fêtes où les gens viennent aussi / surtout pour l'alcool )à la maison depuis mon abstinence . A l'issue des repas je vide tout ce qui reste dans l'évier sans état d'âme. Bill le fait avec moi ce qui nous permet de papoter un peu avant d'aller dormir . Avant on finissait par un dernier petit coup avant de s'effondrer ...
J'ai juste gardé entamée et bien en vue une bouteille de cabernet de ma mère . Ca doit faire deux mois . Maintenant je refuge de la jeter ...c'est un piège à mouches très écolo !!
La vodka de russie s'est "évaporée " (sans doute X et ses potes un soir pendant les vacances ) .
Je me suis autorisée le palermo (pas au début car c'était proche du campari que j'adorais) et ça j'en bois beaucoup. Le rituel de l'apéro n'est pas proscrit chez moi sauf qu'il est sans alcool .
Nous allons arriver à la saison des barbecues et inviter des amis ...je pense que nous tiendrons le coup . Je pense à présent sans trembler à mes vacances de fille début juin où nous devrons renoncer au kir pêche sur le port . Quant aux vacances d'été (famille tribu) je les envisage avec sérénité . Je me dis que ça va en surprendre plus d'un notre nouvelle attitude à Bill et moi. C'est un peu comme arborer un nouveau costume . Mais je ne baisse toujours pas ma vigilance (d'où le fait de tout balancer après les repas) .
Voilà. Se projeter dans un avenir sans trop d'inquiétude me paraît être un grand pas.

JOSEPHA a écrit: je ne suis pas encore vraiment ABSTINENTE Heureuse, ..... quand d'autres pers boivent devant moi comme hier soir, ça ne me fait ni chaud ni froid.

Oui pour moi, les mois s'ajoutent mais j'ai hate d'être dans l'insouciance de l'alcool tout en sachant que le travail est long.

J'ai exactement ce feeling Josepha... Je viens de feter mon anniversaire avec des amis. Le rhum a coulé à flots sans que je n'ai un soupçon d'envie ....vraiment pas .
Par contre les soirées solitaires peuvent devenir un piège, je le sens, je le sais .... Tant que le problème de fond n'est pas réglé, le risque reste grand a mon avis ..

Hello,

je suis tout a fait d'accord avec toi Chris...

Merci à tous pour vos conseils éclairés, voici un petit texte que je viens de mettre en mots.

Alcool, tu croyais être le plus fort
Lorsque tu coulais dangereusement dans mes veines.
Chaque jour ton venin emplissait mon corps,
Me laissant anéantie et bien en peine
De réagir, malgré tous mes efforts.
Je ne demandais pas une vie de reine
Mais recevoir de temps un temps un peu de réconfort.
Un matin, je me suis réveillée sans haine,
Désormais, ma vie serait une bataille contre la mort.
Chaque jour qui passe me rend plus sereine
Abstinente et déterminée, sans l'ombre d'un remords.

C'est une bonne chose de mettre des mots sur ce que tu as vécu et en plus de le faire de façon poétique!!!
Un grand bravo!!!

Lisa a écrit:

JOSEPHA a écrit: je ne suis pas encore vraiment ABSTINENTE Heureuse, mais je pense que c'est plutot les anciennes vieilles habitudes (terminer des bouteilles au goulot en catimini, qui me reviennent en boomerang, quand d'autres pers boivent devant moi comme hier soir, ça ne me fait ni chaud ni froid.
J' en parlerai prochainement à mon psy.
Oui pour moi, les mois s'ajoutent mais j'ai hate d'être dans l'insouciance de l'alcool tout en sachant que le travail est long.

Je rebondis là-dessus
Je ne sais pas ce qu'en pensent les autres zamis ici, mais pour ma part, je fais une distinction entre "abstinence heureuse" et "indifférence totale à l'alcool" (ce qu'on appelle être hors alcool).
Je pense qu'il est tout à fait possible d'être abstinent heureux malgré une tentation une fois ou l'autre. Le fait que l'abstinence soit la plupart du temps très bien vécue, ça va mener progressivement au fameux "hors alcool" ou "indifférence totale au produit".
:

je suis d'accord avec toi Lisa et j'irai meme plus loin en disant qu'on ne peut atteindre le "hors alcool"si on a pas une abstinence heureuse
Etre bien ds son abstinence est une condition indispensable pour reussir a ne plus voir l'alcool parce que si l'on est pas bien,c'est qu'il y a encore qq chose qui coince,si on pense alcool en permanence,c'est aussi qu'il y a qq chose qui coince,c'est que l'alcool est encore un consideré comme son pire ennemi et tant qu'on le considère de cette façon c'est que le combat n'est pas terminé

Il faut alors creuser et trouver pourquoi il fait toujours autant partie de notre vie et se battre pour arriver a ne plus avoir a lutter contre lui ,simplement a apprendre a vivre avec en restant TOUJOURS sur nos gardes.
C'est alors que l'on est "hors alcool",enfin,c'est ma version