Soutien et aide

Caramelle1234 a écrit:Pour tout avouer, si, pas en totalité mais facilement les 3/4 de la bouteille d'alcool fort...il restait juste deux verres(très bien dosé) pour le lendemain, donc je prévoyais une nouvelle bouteille le lendemain...
Ca me fait peur quand je raconte ça... C'est triste...honteux...alors oui il ne faut pas mais j'ai toujours ce schéma de quelque chose de tabou/honteux/vice/mauvaise habitude/pas de volonté...(je l'ai tellement entendu...)
Je suis motivée parce que j'ai reussi à ne pas flancher, mais j'ai deja passé quelques jours sans boire...ca se corse au bout de 4/5 jours souvent...
Allez on va sortir manger ca va permettre de changer les ruminations

Prends mes questions comme un antidote à la honte . Tu es en mode anonyme ici, donc pas de honte. Ne garde pas ça enfoui en toi sinon, le déni va faire que tu risques de minimiser ta conso. C'est normal que tu aies des sueurs si tu avais habitué ton organisme à ces quantités d'alcool fort.
J'espère que tu ne vas pas te reconnecter ce soir. En d'autres termes, ça voudra dire que tu t'es bien changé les idées et que tu penses à autre chose. Je croise les doigts pour toi !

tulipe noire a écrit:Idi vaut mieux surtout pas que je te dise combien mon corps était malheureusement habitué à de fortes doses d’alcool, tu tomberais à la renverse , un polonais aurait eu du mal à relever le défi….  


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Caramel quand on a vécu un sevrage on sait combien le soutien de ceux qui savent quels efforts cela demandent et quelles énergies on doit déployer. 
Alors, tu as comme beaucoup ici qui sont silencieux, mais te suivent tout notre soutien et encouragements.
Profites bien de ta princesse 
Hum boisson à la violette, ça me parle, j adore les bonbons à la violette ça me rappelle ma grand mère. Tu as une marque de sirop ?
Tu as raison Gristache j’entends beaucoup de personnes apprécier le gingembre, à part dans les plats…je ne connais pas le goût.

On dirait que tu en rirais presque Tulipe noire. Dommage que les mots écrits ne laissent pas passer le ton sur lequel c'est écrit.
Moi, j'ai découvert le gingembre dans des petits gâteaux anglais qu'on peut trouver en grande surface. J'ai oublié le nom ! Mais à l'époque, j'étais étudiante et je m'enfilais les paquets avec du thé. So British ! Et oui, je n'avais pas encore croisé la route de parasite et je ne pensais même pas à l'alcool. Pourquoi a-t-il réussi à me faire penser que ça pouvait être le truc le plus festif de l'univers ? Je ne pense pas que j'aurais jamais été une consommatrice régulière si je n'avais pas vécu avec lui. Pour moi, l'alcool, c'était une demi-coupe de champ pour trinquer avec tout le monde à la fin des repas de famille. C'était tout... mais voilà, la vie m'a amenée sur un autre chemin.

mais voilà, la vie m'a amenée sur un autre chemin.

Puis tu as pris ta propre route ;-)

J’en ris maintenant, mais qu’est-ce qu’on s’en fiche, c’est du passé. Un litre, 4 litres c’est pas un concours, c’est juste un état de dépendance et de destruction progressive.

Maintenant, on accompagne Caramel dans son combat.

Coucou à tous!
Alors je ne sais pas faire de copier coller mais pour répondre, un peu par ci par la
Soirée tv avec ma puce, ca a donc passé et je n'ai pas pensé à l'alcool.. juste au coucher, moment déprime en me disant que j'ai pas envie de me priver à vie de ça...que c'est dur...que j'y arriverai pas...c'est moche mais limite je pense à ma prochaine 'rechute' en me disant vivement ... Un peu comme une excuse.. et puis c'est passé et me suis endormie, j'ai dormi sans aucun reveil alors que quand je bois c'est l'horreur je dors hyper mal et me reveil à toutes les heures!
J'ai des nuits de sommeil à rattraper a cause du poison...
Ce matin pas d'envie, je m'active à mes taches...
Une heure à la fois..

Idldlt : j'ai toujours été entouré de personnes (famille ou amoureux) qui avaient une addiction, peu importe laquelle... Je pense que rien est du au hasard.
Aujourd'hui il faut brisé ce schéma que l'on a répété
Trop souvent. J'en suis consciente, le tout c'est de reussir...une autre histoire.

Le gingembre je n'aime pas pour ma part

Je le redis encore, ce n'est pas par hasard que nous sommes tombés dans l'alcool. Pour faire un malade alcoolique, il faut trois choses: 

-une construction psychologique fragile
-une rencontre précoce et agréable avec l'alcool
-un élément déclencheur.

Quand ces trois éléments sont réunis, il n'est pas rare que la personne retrouve l'alcool, qu'elle a rencontré bien avant, dans des circonstances festives et agréables, pour réussir à gérer son mal-être. L'alcool est un puissant anxiolytique, sans doute le meilleur, mais hélas, il y a le revers de la médaille.
En tout cas Caramel, bravo pour cette soirée sans. 
Premier constat à noter, tu as mieux dormi. Ce serait bien qu'au fur et à mesure, tu notes ce qui est positif depuis que tu as arrêté l'alcool.
Bravo, tu es bien partie en tout cas..

Caramelle1234 a écrit:je n'ai pas pensé à l'alcool.. juste au coucher, moment déprime en me disant que j'ai pas envie de me priver à vie de ça...que c'est dur...que j'y arriverai pas...c'est moche mais limite je pense à ma prochaine 'rechute' en me disant vivement ... Un peu comme une excuse.. et puis c'est passé et me suis endormie,

houlala, alors ce genre de pensées là, on va essayer de les oublier directement , à la poubelle, même pas en rêve!! 
Au début, on a absolument et à juste titre aucune confiance en soi, et comme la béquille alcool est la seule qui a été présente dans notre vie, on n'ose pas imaginer ne plus vivre avec...
Sauf, que tu ne soupçonnes pas toute la détermination qu'il y a en toi, la preuve hier soir. 

Alors, un jour à la fois, tu vas réussir à poser ce fichu verre et tu vas prendre tes distances avec le poison et ces idées de "vive la vie dans l'enfer"! Non, toi, tu veux vivre libre.
En avant pour le J2
Tant mieux si tu as mieux dormi, si tu as profité de ta fille , si tu es en forme ce mation, et si tu positives!!!

tulipe noire a écrit:

Caramelle1234 a écrit:je n'ai pas pensé à l'alcool.. juste au coucher, moment déprime en me disant que j'ai pas envie de me priver à vie de ça...que c'est dur...que j'y arriverai pas...c'est moche mais limite je pense à ma prochaine 'rechute' en me disant vivement ... Un peu comme une excuse.. et puis c'est passé et me suis endormie,

houlala, alors ce genre de pensées là, on va essayer de les oublier directement , à la poubelle, même pas en rêve!! 
Au début, on a absolument et à juste titre aucune confiance en soi, et comme la béquille alcool est la seule qui a été présente dans notre vie, on n'ose pas imaginer ne plus vivre avec...
Sauf, que tu ne soupçonnes pas toute la détermination qu'il y a en toi, la preuve hier soir. 

Alors, un jour à la fois, tu vas réussir à poser ce fichu verre et tu vas prendre tes distances avec le poison et ces idées de "vive la vie dans l'enfer"! Non, toi, tu veux vivre libre.
En avant pour le J2
Tant mieux si tu as mieux dormi, si tu as profité de ta fille , si tu es en forme ce mation, et si tu positives!!!

Bonjour !
Les images aussi sont différentes les unes des autres selon les expériences.
Moi, l'alcool n'était pas une béquille car en prendre pour être plus assurée devant les gens, ça n'aurait pas marché. Trop peur justement d'être trop à l'aise et trop familière.
En ce qui me concerne, c'était plutôt un pansement. Panser le mal que j'avais entendu, comme me momifier pour ne plus en souffrir et que ma peau ne soit plus atteinte. Pansement et anesthésie aussi. C'est pour cela que je te disais Caramelle de voir ce que l'alcool vient réparer. Là, tu pourras trouver des stratégies pour le remplacer et il ne te "manquera" plus (une fois le sevrage physique passé).

Coucou Caramel 
Alors cette soirée, tout s’est bien déroulé ?

Bonjour à tou, bonjour Tulipe noire, la soirée ca été j'ai sombré dans le canapé alors que d'habitude c'est plutôt l'alcool qui me faisait ca...(la c'est peut etre l'anxio)
Il faut vraiment que j'aille chercher des compléments car hier apres midi j'ai été de très mauvaise humeur et je ne faisais que m'énerver...
Bref, j'ai eu l'envie hier très forte en fin d'après midi mais comme je travaille auj, ca m'a aidé a renoncé...(alors que d'habitude pas forcément )

Tu t'es effondrée de fatigue aussi en plus évidemment de l anxio.
Pour l'envie je te conseille sincèrement de dîner plus tôt, avec l'estomac plein le craving est moins présent. 
Félicitations, le J2 tu es en plein sevrage, alors si l'humeur est détestable c'est tout à fait normal.  
As-tu assez de anxiolitiques pour passer le week-end ? A prévoir ainsi que les vitamines et magnésium. 
Tu  n'oublies pas de bien boire de ton eau à la violette sans modération 
Courage tu es en plein dedans, tu n'es pas seule !

Tulipe a raison, tu es en plein milieu du sevrage, la période la plus difficile, celle où il faut serrer les dents et tenir, ça va s'arranger mais il faut un peu de patience. Pour ça, tu vas avoir besoin d'anxios, de magnésium et de vitamines B1 et B6. N'oublie pas non plus de boire beaucoup d'eau.
Change tes horaires de repas, tes horaires d'activités diverses  de façon à ce que ton cerveau ne retrouve pas ses vieilles habitudes avec l'alcool. Mais on va en parler, continue à nous tenir au courant.

Bravo caramelle pour ton J2, oui va te chercher des vitamines, tu en as besoin car tu es en carence. On ne te lâche pas

Pour ce qui est de diner plus tot, je dine deja tot, je vais pas manger à 18h... Et puis le craving c'est avant ou apres le repas... Je pouvais boire avant comme apres manger...ventre plein ou vide..
Oui en plein dedans, enfin d'hab je le vis pas comme ça...comme une pause, avec la recompense du weekend, donc ca aller cette petite pause....la je suis contrariée, c'est different...
Je sais pas comment calmer mes nerfs...
Je vous tiens au courant, je suis au taf et je n'arrive pas à etre productive...

Normalement, un sevrage demande un arrêt de travail. Si tu n'arrives pas à assurer au niveau du boulot, demande à aller voit ton médecin pour qu'il t'arrête. C'est tellement épuisant un sevrage, que ce serait plus prudent que tu sois en arrêt maladie...

Tu sais que l’alcool ne va pas régler les problèmes du boulot. Pourquoi pas te faire une pause chocolat ? Tu sais avec des noisettes miam. Ça c’est du bon réconfort .

Courage, une heure à la fois.

Merci pour vos petits mots...
Journée déprime...je n'ai fait que pleurer...
Je suis epuisée . Il est 18h30 je suis en pyjama et je me suis fait des frites...j'ai peur que finalement je prenne pluss de poids que l'inverse.
J'ai longuement hésité a aller chercher...car je n'avais pas d'autres reconfort que ca....et puis du coup jai résisté et je me rabat sur la bouffe....ma fille est avec son pere et je suis deja prete devant la tv a manger tout un tas de connerie ....mais mais mais....
J'ai résisté...et j'ai pensé à vous..
J'ai pris un anxio et je pense que j'aurais du en prendre un demi aussi ce matin...ca m'aurait apaisé

Forcément, vu de l'extérieur c'est plus facile. Mais moi je vois beaucoup de positif dans ce que tu viens d'écrire :

- c'était dur et pourtant tu n'as pas bu,

- tu te fais plaisir pour atténuer le choc,

- tu en tires un enseignement pour gérer mieux avec ton anxio.

C'est le tout début et tu prends pourtant les choses en main avec sérieux, bravo, bravo, bravo !

Mais des frites quelle bonne idée…
Le poids mais imagine le nombre de calories dans une bouteille de whisky ou de vin blanc….un truc de dingue, alors fais toi plaisir sans culpabilité avec tes frites et régales toi.
On est avec toi, on sait tous combien c’est difficile et quelle détermination tu dois avoir, tu peux être vraiment mais vraiment fière de ce que tu es en train de réaliser.

Pour l anxio c’est une bonne idée.

En plus tu viens écrire au moment qui est délicat, tu as tout bon, laches pas. 

Pour réussir, nous devons d’abord croire que nous pouvons.
Et tu vas y croire un jour à la fois.

Je pourrai écrire ce que t'a dit rur, il a tout à fait raison..
J'imagine sans mal combien ça a dû être dur, je suis malade alcoolique, dépendante physique, alors je connais la souffrance que tu as ressentie, c'est terrible. Oui, tu aurais dû prendre un anxio ce matin, n'hésite pas à le faire demain, Il vaut mieux un anxio qu'un verre.
Mais tu as tenu, tu as même eu le courage de te faire des frites, je trouve ça génial.... C'est une bonne idée, si ça te faisait envie, que tu aies eu le courage de les faire, et bien chapeau..
Tu es au début du sevrage, c'est normal que ce soit difficile. Alors fais tout ce que tu peux pour te faire plaisir. Tu te chouchoutes, tu prends un bon bain chaud avec de la mousse si tu as une baignoire, tu te regardes une série ou un film où on ne se prend pas la tête, tu lis un bouquin, je te conseille les polars, ça occupe bien l'esprit, et puis tu viens écrire ici tout ce qui ne va pas. Les pages de ce forum sont là pour ça aussi, pour t'aider à poser ton sac.
Alors encore bravo, je n'en reviens pas que tu aies réussi à tenir aussi bien, sans boire..

On mange ce qui nous fait plaisir on rempli un vide un manque et c'est normal le corps cherche a se remplir. Au csapa on m'avais dit cela. Ensuite tu verras ça passe aussi , et bravo a toi

Merci à tous... Je comprend pas car j'ai pourtant deja arrêté il y a peu encore, sur une si courte periode...comme 5/6 jours...sans être or autant dans cet état la ... Donc je comprend pas mon corps, mon esprit.
Peut etre parce que je me suis dit qu'il n'y aura plus de rechute possible et de ce fait c'est bcp plus dur..

Ou tout simplement, devenue beaucoup plus dépendante physique.
Tu sais une bouteille de whisky ou 2 de vin blanc, ça commence à faire quelques unités, et ça si c’était tous les week-ends ou certains soirs….le cerveau demande de plus en plus pour avoir la même sensation….
Peut-être aussi plus fatiguée, stressée…
Tu penses à tes vitamines et magnésium.

Caramelle1234 a écrit:Peut etre parce que je me suis dit qu'il n'y aura plus de rechute possible et de ce fait c'est bcp plus dur..

Oui.

Quand le cerveau sait qu'il aura sa dose plus tard, il est capable de mettre l'envie en veille pendant un moment. Là, la partie "junkie" a compris que c'est plus sérieux et te fait des misères, c'est normal.

Pas marrant, certes, mais normal.

Les deux réponses peuvent être justes. La dépendance va sans cesse en augmentant, rendant le sevrage de plus en plus difficile, et si, au fond de toi, tu sais que tu ne veux plus de rechutes, le cerveau va effectivement essayer de te faire changer d'avis. On ne quitte pas l'alcool comme ça, il s'accroche, ce n'est pas pour rien qu'on l'appelle le petit singe. Quand il t'agrippe l'épaule, pour le faire lâcher, il faut avoir les nerfs solides, mais tu es bien partie et là, je crois qu'il aura fort à faire...