attention la rechute

Bonsoir
J'ai pris l'habitude de m'alcooliser le soir depuis une dizaine d'années, suite des problèmes familiaux, pour surmonter l'angoisse et la solitude. Je me suis vite rendue compte de mon problème et je suis allée consulter. Sans effet. J'ai continué mon alcoolisation jusqu'à ce que, très récemment, je commence à boire dans la journée. On m'a proposé une cure que j'ai faite (5 semaines) mais je suis sortie de ma propre initiative suite à une dispute avec un infirmier. Et je me retrouve avec mes problèmes, seule, sans aide médicale, ni autre. Et je sens le problème toujours présent, la rechute imminente. Suis un peu paumée et je viens vous rencontrer. Merci à vous

il faut absolument que tu gardes ton abstinence pour trouver les bonnes solutions genny,tu es fragile en ce moment mais tu es toujours sobre et dans le combat sinon,tu ne serai spas la   
où as tu fais ta cure??
est ce que tu avais un alcoologue ou un psy avant d'y aller? si oui,recontacte les
pourquoi es tu sortie avant ??avais tu déjà en tête de boire de nouveau en sortant ??tu as tenu combien de temps ds cette cure ??

tu vis seule?,tu travailles?? excuse toutes ces questions mais c'est pour mieux t'aider   

dans l'immédiat,il te faut un alcoologue rapidement et un MAB aussi pourrait t'aider.tu peux aussi trouver de l'aide dans "la boite a outils" qui se trouve dans la rubrique "bases de données "  

Merci d'avoir répondu, c'est un peu compliqué de raconter sa vie comme ça sur un forum, déjà pas facile dans la vie, pour moi en tous les cas.
C'est un généraliste qui m'a envoyé faire une cure dans un hôpital de ma région. Je n'étais plus suivie par personne depuis longtemps et consommait régulièrement le soir, mais là, le problème s'était amplifié, suite à de nouveaux problèmes trop importants pour moi, très mauvaise année 2013. J'ai tenu 5 semaines sans une goutte d'alcool et depuis ma sortie, il y a 3 semaines environ, j'ai rechuté deux fois, deux fois de trop, je sais bien. 5 semaines de promiscuité, c'est un peu lourd, surtout pour une femme de 60 ans , sans aucune activité autre que la télé et la cigarette (ben oui, j'ai repris la cigarette dans cette cure), je me suis accrochée avec un infirmier et ai décidé, sans penser aux conséquences, de partir de mon propre gré (grosse colère). Voilà, je ne peux donc plus retourner dans cet hôpital en ambulatoire. A l'extérieur, les psys sont surchargés, je ne peux avoir de rendez-vous, je n'ai pas d'alcoologue non plus.
Non, je ne travaille plus et oui, je vis seule.
Je vais fouiller sur le site dès demain, voir les différentes pistes proposées.

tu peux peut-être prendre contact avec un CSAPA, c'est un centre de soins ambulatoires où on trouve psy, alcoologue, infirmiers..... Il y en a dans tous les départements.
il faut que tu tapes sur google CSAPA + le nom de ta ville

courage, tu as déjà fait un gros boulot pour t'en sortir, il n'y a pas de raison que tu n'y arrives pas.   

Bonsoir genny, tu as fait un grand pas en venant sur ce forum.
En te lisant, je te sens courageuse, avec une grande volonté de t'en sortir , et je partage l'avis de chouchou " il n'y a pas de raison que tu n'y arrives pas ".
Je te souhaite plein de courage   

Bienvenue Genny, tu as fais un grand pas en venant sur Onsaide, tu n'es plus seule, ici tu peux te raconter, tu ne seras jamais jugée, et ça fait du bien de se décharger de ses soucis. Les zamis t'ont dit le plus important, un suivi est nécessaire, j'ajouterai qu'hormis la tv et tes cigarettes, tu peux puisque tu as du temps, te rapprocher d'assoc dans les domaines que tu affectionnes, pour te permettre de rencontrer des gens partageant tes hobbies.
2014 arrive à grands pas, c'est le moment de prendre ce genre d'initiative.QUels sont tes loisirs préférés ?
Je te souhaite une bonne journée, garde courage, et n'hésite pas à venir sur ton fil ici même. BISOUS  

Merci de ces messages sympas trouvés dès le matin sur mon ordi
Ben oui, ce serait bien que j'arrive à me confier sans aucune appréhension, c'est, depuis longtemps ma grande difficulté....
Ancienne Parisienne (physiquement et intellectuellement, j'espère que c'est pas un trop grand mot), j'ai été déracinée (manque de moyen pour payer mon loyer) quand je venue m'installer en Province, chez un copain qui me louait un petit appart. Je me suis inscrite à des activités, j'ai donné de mon temps à du bénévolat et puis, j'ai rencontré un homme, ailleurs. Aller retour chez lui, pendant les vacances scolaires pour ne pas rater mes activités et pour tester si je pouvais ou non vivre avec lui. Manque de chance, un cancer de la gorge lui a été annoncé. J'ai décidé de tout abandonner pour aller le soutenir. J'avoue que ça a été très difficile, je ne pouvais m'empêcher de penser à sa mort, tout en restant neutre devant lui. Heureusement, j'attendais la naissance de mon premier petit-fils pour fin juillet 2013. Cette attente positive me boostait. Et puis, la nouvelle, le bébé qui nait à terme mais réanimé à la naissance et pour lequel on ne savait pas s'il allait pouvoir vivre ou non. Je pars de suite soutenir mon fils et sa copine dans ce moment extrêmement douloureux. Nous passons ensemble 8 jours d'attente, espoir et le contraire nourrissant nos journées à l'hôpital. Et le verdict tombe. Après IRM, les dégâts au cerveau s'avèrent trop importants, il faut prendre la décision, les parents doivent prendre la décision de le laisser vivre comme une loque ou le faire mourir. Ils choisiront la deuxième solution, la meilleure bien sûre, mais tellement difficile à vivre. Tout une nuit, nous attendrons que ce bébé veuille bien lâcher prise après quil ait été débranché et endormi. Les parents le tenaient à tour de rôle dans leurs bras et nous, nous attendions dans la salle à côté. Une nuit entière à attendre, les parents venant de temps en temps trouver réconfort auprès de nous. Et puis, la mort enfin, le baiser d'adieu sur un petit corps qui sentait bon le bébé. Et puis, les 8 jours d'attente pour l'incinération. Tout petit cercueil dans la salle, cendres dans une urne. Et toujours trouver la force de réconforter les parents.
Le retour chez mon copain fut très, très dur. Je n'ai pas trouvé le soutien qu'il me fallait à ce moment. Je me sentais terriblement seule avec ma peine, j'ai craqué en beauté et, après avoir fait les démarches administratives pour loger chez lui, je suis partie, ne me sentant pas le courage d'aller plus loin. C'est ainsi que je me suis retrouvée à l'hôpital.
Et aujourd'hui, je n'ai plus de logement, je suis hébergée momentanément chez mon ancien ami et dans l'incapacité de prendre une quelconque décision pour savoir où je pourrais aller habiter. Je n'y arrive plus, je me sens totalement déracinée, perdue.
Je ne veux pas me relire car je sais que au fur et à mesure je zapperai certaines parties de mon texte, merci à vous

J'aimerais trouver des mots de réconfort, mais je me sens bien impuissante devant un tel drame. C'est sur que les pauvres parents ont eu besoin du soutien que tu leur a apportés, mais tu y a sans doute laissé des plumes, étant toi même fragilisée. L'urgent me semble t il, c'est avoir une aide psychologique, tu ne dois pas avoir peur, tu y a tout à y gagner, pour retrouver la confiance et la niaque qui te permettront de rechercher un logement, ceci étant également une urgence primordiale. N'aie pas peur de rencontrer les assistants de service social dans ta ville, qui t'aideraient sans doute en te proposant un logis dans tes moyens. Tu as eu le courage de te raconter, tu auras le courage de te démener pour sortir de cette impasse. OSE. Nous sommes tous avec toi. BIEN AMICALEMENT. JOS  

j'ai le coeur serré en te lisant,quelle force tu as eu pour soutenir toute ta petite famille !! sauf que personne ne s'est occupé de toi et tu as coulé faute de bouées de sauvetage   
mais tu as décidé d'arrêter de couler et c'est une très bonne décision,nous allons essayer de t'aider à remonter la pente doucement ok??  
la chose la plus importante est de ne pas replonger dans l'alcool,cela ne ferait que compliquer les choses alors il te faut de l'aide de professionnels,suis les conseils de chouchou et prend rdv tout de suite.
Ensuite,tu vas à ta mairie et tu prends rdv avec une assistante sociale pour ton logement,elle te donnera des pistes et te soutiendra dans tes démarches.
Tu dis que tu avais des activités,il faudrait que tu les reprennes pour reprendre contact avec le monde extérieur et ne plus rester enfermée avec ton mal.
Tu as aussi des mouvements d'anciens buveurs qui peuvent t'aider,regarde près de chez toi   

et puis nous sommes là a chaque moment et surtout lorsque tu doutes ou que tu as mal,pas de jugement ici,que de l’écoute et des conseils,parfois quelques coup de pieds aux fesses je te l'accorde mais c'est toujours pour aider   

je suis contente que tu aies trouvé un endroit où te livrer Genny,ça fait du bien de partager,le fardeau parait moins lourd    

J'avais la gorge serrée en te lisant, tu as vécu sans soutien des choses très dures, c'est évident, comme c'est évident que l'alcool ne t'aidera pas à aller mieux, au contraire.
Alors les conseils des amis sont bons. Dabord t'occuper de trouver un logement, alors  il faut que tu vois avec les services sociaux , mais c'est possible de trouver quelque chose.
Ensuite, j'appellerai le CSAPA car ils prennent en charge la maladie alcoolique dans sa globalité, tu restes chez toi et tu es suivie par le CSAPA. Tu y rencontres un alcoologue, un psy et ce sont les infirmiers psys qui te suivent ensuite. Tout est gratuit et ils font du bon boulot.
Sinon nous avons sur le forum une partie où tu trouveras des listes de centres de cure ou de post cure testés par  nos membres.....
En tout cas, je trouve que tu as du courage de relever la tête et de te battre pour t'en sortir et je suis admirative de ta détermination!!!
On sera là pour t'aider au jour le jour, sans problème, tu vas y arriver!!!!!     

Bonjour Genny, et bienvenue sur le forum.

Oui, tu as passé une dure année 2013 et je suis de tout coeur avec toi.

tu as eu une bonne idée en venant sur le forum. Tu y trouveras reconfort et soutien.

Trouver un CSAPA serait en effet une bonne idée. C'est par là qu'il faut commencer a chercher.

Bon courage et n'hésites pas a poster,

  

Coop

Bonjour genny et bienvenue
En te lisant,  tu as pensé à tous sauf à toi, la personne la plus importante qui faut soutenir, aidé et aimé.  2013 était ainsi mais 2014 fait en ton année à toi. Tu le mérite bien. 
so

Bon, j'ai regardé les adresses CSAPA dans ma région. Le problème c'est que tout est concentré et donc que je suis déjà passée par là lors de ma cure. Inutile donc d'essayer d'obtenir un nouveau rendez vous vu mon départ.....précipité
J'ai téléphoné à plusieurs psychiatres, tous surbookés sauf un qui prend 60 euros pour une consultation remboursée ss sur la base de 37 euros. C'est incroyable comme il devient difficile de se faire soigner quand on a peu de moyen. Déjà l'ophtalmo, au-dessus du tarif conventionné, le phlébo, au-dessus du tarif conventionné, pareil pour la dermato.
Il me reste les AMAP une fois par mois, est-ce suffisant ?
Je serais très intéressé par une post cure à Royan, dont j'ai déjà entendu parlé en bien. Je verrai ça avec mon généraliste après les fêtes.
Il faudrait que j'arrive à retrouver un peu d'énergie pour prendre ma vie en main, c'est pas facile, je me sens vidée et tellement fragile que la moindre contrariété tourne à la panique, l'angoisse.
Je me force pourtant à continuer certaines activités : je fais un peu de sport, vais au cinéma mais tout demande un effort surhumain.
Je vais continuer à venir sur ce forum en attendant de revoir mon généraliste.
Je vous souhaite un très belle journée

Mon dieu genny, quelles terribles épreuves tu as traversées, donnant tant de toi ! Ton récit est déchirant, mais tu as eu le courage de te confier, c'est énorme.
Tu as aussi eu le courage de venir sur ce forum, donc de continuer ta bataille contre l'alcool, tu es admirable !
Et tu as eu raison : Onsaide est un forum spécial, où l'on trouve bienveillance, amitié, soutien, conseils, le tout sans jamais aucun jugement. Je peux en témoigner : Onsaide et ses membres, ses modos m'ont accompagnée pendant plus d'un an et c'est essentiellement grâce à ces personnes étonnantes que j'ai réussi à arrêter de me détruire !
Les conseils donnés plus haut sont tellement justes, suis-les, et je suis sûre que tu vas remonter la pente.
De tout cœur avec toi, et avec toute mon admiration   

Je pense connaître la poste cure dont tu parles, si c'est la même, elle est effectivement très bien et ce serait une bonne chose que tu puisses la faire....   

met toi cet objectif en tête genny,une post cure à Royan,c'est très bien  
tu devrais les appeler pour voir ce qu'ils proposent et leur dire que tu es interessée pour venir y faire un séjour,les avoir au bout du fil mettrait cette démarche de soins en route et tu aurais alors un projet de soins ce qui est très important dans ce combat   
ne lâche pas cette idée surtout et commence a la mettre en route en appelant et tu nous dis comment ça s'est passé ok?? un coup de fil,ça ne coute rien mais ça peut t'apporter beaucoup  

Bonsoir à tous
Il faut bien que j'arrive à raconter toute mon histoire, ce soir j'ai repris de l'alcool, les soirées non alcoolisées étant trop, beaucoup trop pénibles, je m'accorde une soirée tranquille tout en sachant que ça risque de redevenir régulier. Je tiens à être réglo et dire exactement ce qui se passe, qui sait, peut-être ça résoudra mon problème.
Quand je suis allée rejoindre mon nouvel ami pour l'aider dans sa maladie, je me suis retrouvée chez lui (maison d'enfance), avec son fils de 20 ans. Je n'ai pas trouvé ma place dans cette maison. Son fils venait baisser la télé que nous regardions quand il trouvait qu'elle était trop forte (il vit à l'étage au-dessus) et lui, le père ne disait rien. Je me trouvais envahie de souvenirs de ses parents dont il conservait pratiquement tout. Cet homme avait un passé d'alcoolique et une ex femme décédée de ce problème. Le soir, repas pris avec son fils devant la télé, les informations ou une émission que j'avais du mal à supporter.....
Nous sommes partis faire un périple en camping car, avec "Arthur" sa perfusion nourriture et son chien qu'il ne voulait pas laisser. J'ai conduit le camping car et au bout de quelques temps, il s'est énervé contre moi parce que je conduisais mal le véhicule, trop vite, je dépassais je ne sais plus combien au compte tour, j'avais oublié de mettre les feux alors qu'il bruinait etc.... Je me suis fâchée, fâchée de voir qu'il m'espionnait sans rien dire depuis quelques jours, fâchée qu'il n'ait même pas le respect d'un femme qui le conduisait pour lui faire plaisir dans un moment difficile. Pour moi, ce n'était pas joyeux de le promener avec son appareil pour le nourrir, de devoir supporter l'odeur et les poils du chien qu'il aurait pu éviter de prendre (le chien aurait pu rester à la maison). Je me suis fâchée et ensuite j'ai laissé couler, nous avons continué le périple sans que je puisse reconduire (trop mal à l'aise de me savoir surveillée de la sorte). Il a conduit et je me suis dit qu'après tout ça le boostait de devoir assurer . Aux différents arrêts, je partais faire ma promenade seule, se nourrir étant très très long quand on passe par un appareil. J'ai un très mauvais souvenir de cette sortie en CC. Je crois qu'il n'a pas compris, il ne m'en a jamais parlé plus
Je suis quelqu'un de très réservée, toujours peur de déranger... C'est le pourquoi de ma grande solitude certainement.
C'est ainsi que je crains de déranger mon médecin traitant (elle semble désemparée devant le problème de l'alcool) mais je vais essayer d'aller la voir après les fêtes pour lui demander comment faire pour aller à Royan, seule solution possible pour reprendre ma vie en main je pense, s'ils veulent bien m'accepter .
Bonne soirée à vous tous et merci d'être là

Bonsoir genny,

Tout d'abord, bienvenue à toi parmi cette grande famille où tu l'as vite compris, l'écoute, les encouragements, .... sont de prime et surtout pas de jugement.

J'ai lu et relu ton histoire, ..... que de choses que tu as encaissées, endurées, et au bout du compte, comme bon nombre de MA, tu t'es oubliée en chemin.....
N'aie surtout pas peur de téléphoner à ton médecin, c'est un premier pas!
Et surtout, n'hésite pas à venir écrire ici autant que tu veux, ... vider ce trop plein !

  

tu sais,ce n'est pas vraiment a nous que tu "avoues" que tu bois mais surtout a toi et c'est ça qui est important   
tu as mis ta vie entre parenthèse pour t'occuper des autres et pour supporter cette non vie,tu as bu...tu bois   

mais ce qui importe là,c'est qu'au fond de toi,tu aies cette lueur de vie qui brille même si pour le moment,cette lueur est encore faible.Tu as envie de te retrouver et de recommencer à vivre pour TOI,et c'est cette envie qui va te sortir de là    

pour la peur de déranger,elle partira avec l'alcool ne t'en fais pas  .Continue à écrire surtout et a vider ce qui te ronge et commence à penser à toi Genny,tu es la personne qui va t'aider le plus,ta meilleure amie   
fais cette demande pour Royan,il ne te manque pas grand chose pour reussir a te sortir de là  

En tout premier c'est au centre de cure que tu dois écrire pour avoir les bulletins d'inscription qui seront à remplir par ton médecin, c'est comme ça dans beaucoup de centre de cure. Ils préfèrent que le malade alcoolique les appelle lui même et montre son intérêt à faire une cure. Alors, tu le fais et tu verras bien ce qu'ils te diront.... 

Merci, oui, je sais que je le ferai, je ferai la demande, je ne sais pas s'ils m'accepteront mais je ferais la demande. C'est sûrement la dernière chance pour moi de m'en sortir et j'ai envie de m'en sortir.
Bien que parfois, je me demande si ça vaut le coup à mon âge, c'est bête même con (plus fort), mais je bloque une fois de plus pour raconter tout ce qui me passe par la tête.
Vous me répondez, je ne vous connais pas, c'est étonnant, car j'ai souvent essayé de parler de ce problème et je n'ai trouvé que blocage, silence comme si le tabou venait des autres et non de moi, comme si ça dérangeait que je sois consciente de mon alcoolisme.
Après cette sortie en CC, j'attendais la naissance de mon petit-fils, mon fils était tellement fier de m'offrir ce cadeau dont je rêvais depuis si longtemps. Et merde, malchance totale. Et maintenant, je dois l'aider dans les problèmes de son couple car, bien souvent ce genre de problème entraîne un dysfonctionnement de couple. Ils vont se séparer, je dois aider mon fils, je dois, je dois mais comment faire, je suis loin de lui, comment faire. Je pense pourtant qu'il passe en premier, jeunesse oblige, il faut qu'il puisse remonter la pente, c'est important.
Heureusement, aujourd'hui, il m'a appelée, je m'inquiétais, je suis quelqu'un de très inquiet, ça semblait ne pas trop mal aller, je l'ai aidé dans son désarroi de fin de couple, c'est important, on a beau dire qu'il faut avant tout penser à soi, il est quand même très important de penser aux autres, à ses proches.

faire en fonction de si tout en tenant compte des autres,c'est ça qu'il faut faire et non l'inverse   
tu seras bien plus a même de l'aider lorsque tu te seras toi même aidée   

l'aide que l'on donne en se détruisant pour la donner n'est pas bonne   alors même si tu restes présente pour ton fil,sois surtout présente pour toi,c'est comme cela que tu l'aideras le mieux  

Merci Cristal tu as raison, il faut que l'on m'aide pour que je puisse aider, je comprends très bien mais ça fait du bien de l'entendre
Bonne soirée à vous tous  

bonne soirée à toi et n’hésite surtout pas a te devoiler ici,c'est un lieu sur où on aime se raconter pour apprendre à mieux se connaitre soi même  

Bonsoir Genny et bienvenue sur   .
J'ai été bouleversée, moi aussi par ton récit si douloureux et je suis bien contente que tu sois venue t'inscrire ici!
J'espère que nous pourrons t'aider dans la mesure du possible.
L'important, maintenant est que tu mettes tout en œuvre pour t'en sortir et il n'y a pas de raison que tu n'y arrives pas...
Tu disais qu'il y avait peu de chance au niveau des CSAPA, mais il existe aussi des C.M.P.A. (centre médico-psychologique pour adultes) qui pourraient te fournir des aides professionnelles gratuites, c'est départemental et relié à un hôpital en général...
On en reparlera plus tard si tu le veux.
En attendant je souhaite que cette nouvelle année,2014, soit celle de ta renaissance.