Journal de Bord

so 12/6/2013, 14:44

12.06.2013

Levé 10 h fatigué pourtant bien dormi même trop
Mâchoire toujours crispé
bois trop de café et cela provoque de l'angoisse
Muscle contracté, du mal à me relâcher.
Empressement et impression d'être submergé de ne pas avoir le temps et au final le temps passe et je ne fais rien.
Du mal à me motiver pour entreprendre une activité.
Vite énervé et barre au front.
Je dirais irritable.
J'ai une langue de bœuf a préparer depuis ce matin je n'arrive pas à m'y mettre à la cuisine.
j'emmène ma fille au cirque et je m'y attèle.

**cristal** 12/6/2013, 15:48

est ce que tu veux que l'on réponde sur ton journal de bord ou préfères tu y mettre tes pensées sans que l'on intervienne ??

so 13/6/2013, 19:43

Les membres du forum qui veulent intervenir ou réagir à ce journal de bord pourront le faire sur mon autre fil.

https://forumonsaide.forumactif.org/t5175-renaissance

Merci à tous
so

so 13/6/2013, 22:05

ABSTINENTE depuis le 16 avril 2013

13.06.2013
21:30:32

Levé 8 h, pensée qui vont dans tous les sens, ruminations mentales.
mâchoire crispée mais je pense que c'est du au médoc
Humeur pensive, de bonne écoute en prenant attention aux paroles
Pas d'envie d'alcool, bois du café et fume un peu trop
quelques angoisses et manque de respiration à midi
tâches ménagères facile a effectuer
dessin aux pastels secs, le sujet : "comment je ressens mon angoisse", je n'ai pas été au bout, l'envie et l'inspiration me manquaient.
chercher les enfants à l'école ma fille 7 ans et ma belle fille 10 ans
gouter, leçon... Je les gères plutôt bien et je suis patiente avec elle
Le soleil est une grande source d'apaisement et de bien être.
Un peu de désherbage, cela m'occupe l'esprit et me fais du bien. J'aime le contact à la terre. Voir mes petites graines pousser et devenir des légumes robustes. Un peu comme mon abstinence, je la plante en terre, je m'en occupe, l'arrose, enlève les mauvaises herbes... elle grandit chaque jour...
Repas en famille, j'adore ces moments là.
Coup de fil de l'ex et là patatras, énervée à cause de mon conjoint qui dit amen à tout. Il oubli que je suis là et qu'il n'est pas tout seul. Je peux gérer aussi certaines choses lié à sa fille. Il préfère accourir cela à le dont de me saper le moral qui ne me mette pas plus en avant. J'essaie de relativiser.
Ressentie jalousie surement.
Là je me dit qu'on ne peut pas tout contrôler et que mes pensées négatives et de tristesse ne serviront à rien. Il faut discuter mais dans ce cas ci avant j'aurai ruminé et montré ma colère alors je vais me l'interdire.laisser cette émotion partir en ne faisant pas intervenir le mental. Mais je vais quand même lui dire ce que je pense. hihi
Le fait d'écrire me fais déjà du bien.
je me dis que j'ai besoin de m'oxygéner un bon coup aussi et que la solitude me fais du bien aussi.
je vais lire et regarder la tv

so 14/6/2013, 20:46

14.06.2013
20:17:32

aujourd'hui, j'étais en pleine rumination totale. J'ai mal à la tête du coup ce soir.
Je me rencontre avec moi même. Je me découvre petit à petit.

Je me pose mille et une question.

j'ai une peur bleu du non contrôle. Je m'en suis rendu compte tout à l'heure, tout ce que je ne peux pas savoir, changer, saisir, gérer me fais flipper. Je m'en suis mise même à trembler.
The scénario dans ma tête... heureusement, les médocs sont là pour m'aider à canaliser le tout.
Ce fameux LÂCHER PRISE mais comment le faire... comme je suis constamment dans le contrôle!!!
Il faut que je cherche aussi d’où me vient ce sentiment d'être toujours ridicule. Me dévaloriser en quelque sorte.
Manque de confiance en soi, sous estime de ma personne.
C'est comme ci, javais deux personnes en moi, une qui se respecte, qui s'aime, un peu hautaine, sur d'elle....
et l'autre ras la moquette, manque d'assurance, dévalorisation, qui n'arrivera à rien, qui n'ose pas....
La culpabilité aussi, me sentir coupable pour des détails.
Je me sens souvent persécuté, peur du jugement des autres...
Je cherche toujours à analyser tout, je ne suis pas dans le présent quand il y a du monde, je suis toujours dans mes pensées et l'observation.
En général, je n'aime pas les femmes trop extraverti qui essaie de jouer la concurrence au près de moi.
La jalousie mal placé entre femme, je suppose... Cela m'insupporte, j'aime les gens honnête, naturel et qui n'en font pas des tonnes.
Cette nuit, j'ai encore rêvé de mon ex et de sa famille mais il y a maintenant plus de 10 ans que c'est fini.
C'est étrange, il m'arrive de rêver de lui de temps en temps. Peut être parce qu'il ma tellement harcelé pendant des années....je ne sais pas...Il était très malade psychologiquement.

Je crois que pour aujourd'hui, c'est pas mal.
demain est un autre jour.
bonne soirée à vous tous!
so

so 16/6/2013, 09:37

16.06.2013
08:20:10

Je me rend compte que je m'invente beaucoup d'histoires, au final je n'ai pas de réel problème. C'est plus une souffrance émotionnelle que je n'arrive pas à gérer et ce depuis toute petite. Je piquais des crises de colère au point de tirer les cheveux à ma mère. Très capricieuse...

réservée, introvertie, je ne me suis jamais réellement intégrer à un groupe. Toujours solitaire et sans cesse la peur du jugement, peur d'être rejeté.
Quand je donne mon amour ou mon amitié, je suis à 100 % mais au final surtout en amitié je suis la bonne copine à qui on raconte tout ces malheurs ou bonheurs sans réellement prendre en compte mon être, ma vraie personne.
je sais aussi être très radical, rayer quelqu'un de ma vie justement parce que celle ci me fausses dans mon être et je veux être moi, pas une copie de n'importe qu'elle fille. J'aurai tendance à déteindre rapidement sur les autres faute d'identité peut être.

Qui suis je? Pas facile de répondre à cette question!
Mes relations ont toujours étaient plus ou moins faussé, je suis une personne qui possède une grande qualité d'écoute. Je préfère me taire que de dire n'importe quoi. Donc souvent on peut croire que je ne suis pas très bavarde. Je mets toujours beaucoup de temps avant d'accorder ma confiance à une personne. Je suis très méfiante en général.

Je me rend compte que même mon compagnon avec je suis depuis 1 an et demi me connait pas encore. Peut être aussi parce que je me suis perdue en cour de route. Cela m'attriste, j'aimerai retrouver la so d'autrefois. Souriante, joyeuse, pleine d’entrain....Mais en beaucoup moins naïve. Je suis une personne très influençable d’où mon passé un peu compliqué en amour, en connerie... A l'époque, je ne savais pas ce que je faisais en fait qui j'étais donc je faisais n'importe quoi, au final on ne ma pas expliqué le bien et le mal en toutes circonstances.

J'ai appris toute seule comme une grande et j'ai beaucoup souffert inutilement. Qu'est ce que je me suis sentie toujours seule très seule et cela me convenait et me peser à la fois.

je pense trop en ce moment à me chercher donc je vais un petit peut laisser couler car les réponses ne viennent pas d’emblée, il faut du temps alors je vais plutôt essayer d'accepter que je ne peux pas tout contrôler. Il faut aussi s'aérer et ne plus penser cela fait du bien de s'écarter un peu du problème pour pouvoir revenir avec des réponses naturelles, en ne forçant pas les choses.

J'ai des petits coups de mou, des petits coup de vide mais je suppose que c'est logique avec la dépression.
J'aimerai retrouver ma spontanéité, mon rire, ma joie de vivre, le bonheur....
Plus jeune, je n'avais qu'une envie de vivre, mon indépendance. Donc a 16 ans je suis partie en appart, pour faire un apprentissage de vendeuse. VENDEUSE le truc qui me collait pas du tout à la peau contenu de ma personnalité. A l'époque, j'allais à l'école parce qu'il le fallait mais en fait je ne savais pas trop bien pourquoi. j'avais toujours la moyenne sans en faire de trop. je n'ai pas été bousté par mes parents comme il le faut, il m'ont au final un peu délaissé et ça pendant de nombreuses années. j'ai l'impression de passer à côté de ma vie professionnelle, j'aurais pu avoir un vrai métier qui me passionne mais avant on collait les gens un peu n'importe comment, secrétaire, vendeuse, coiffeuse. Je n'ai rien contre ces métiers mais pour ma personne ce n'est pas du tout ce qui fallait. J'aurai aimé faire les beaux arts. aujourd'hui, je n'ai toujours pas trouvé ma voie. C'est un loupé mémorial!
il n'est jamais trop tard mais la conjoncture actuelle et le bled ou je suis c'est pas la joie côté boulot.

j'aimerai faire quelque chose de moi même mais il faut pouvoir en vivre.

Les idées j'en ai eu mais je saute facilement du coq à l'âne...ah lala on se refait pas!
a l'époque, je suis tombé sur une patronne qui me faisait du harcèlement morale pour commencer dans la vie c'est pas le top après j'ai retrouvé un apprentissage pendant 2 ans j'ai eu mon bep. Une phrase qui m'a marqué de la part de la vendeuse avec laquelle je bossais : mais qu'est qui y a tu as tout pour être bien, un appart, un travail, tu es belle .... je n'étais juste pas à ma place comme si cela suffisait d'être "belle" .
En fait, je ne me suis jamais sentie à ma place! faut que je travaille la dessus mais sur les points positifs quand j'étais bien justement!

je m'étale là!!!
bon dimanche

so
coeurs

so 17/6/2013, 10:36

17.06.2013
09:32:35

Malgré la pluie, la saison qui a du mal a décollé, je me sens bien. J'ai envie d'avancer, de faire des choses de m'occuper. J'ai envie de m'investir dans une cause, d'aider mais je n'ai pas trouvé encore dans quel domaine me diriger.
Une association pourrait être bien à voir dans ma région. Et ainsi cultiver un peu plus le côté ami car, je n'ai pas vraiment de connaissances avec lesquelles partager réellement. C'est un côté qu'il faut que je travaille "la sociabilité". Tel animal sauvage que je suis, je vais enfin sortir de ma caverne tout doucement pour vivre simplement.
Côté travail, aussi à approfondir. C'est deux points là sont assez bas. et me procure pas forcément de joie.

Amour ça roule, loisir ça roule, sortie ça roule.... ma poule, hihi c'était pour la rime!!!

je lis un livre en ce moment sur le lâcher prise. Il me fait un bien fou. Je recommence a apprécier la lecture que j'avais délaissé. Il me fait du bien m’apaise.

Je dois à apprendre à accepter le monde tel qui l'est. Je ne peux rien changer et contrôler sur la vie des autres. En revanche, je suis la seule personne qui peut me faire du bien, apprendre à m'aimer, ne pas avoir des œillères.
Je ne peux pas prendre les émotions des autres et leurs problèmes sinon cela me joue sur le moral.
Mes parents, mon frère sont comme ils sont, c'est leur problème pas le mien. Je ne dois pas prendre cela trop à cœur, je n'y peut rien. Ce que je peux faire est donner mon amour.

Je me rend compte que parler de moi devient de plus en plus facile, mon problème n'est pas une honte. Je peux le partager avec des gens sur. Je ne m’apitoie pas sur mon sort. Je suis consciente et cela me fait du bien de m'ouvrir aux autres. Je suis moi, je veux être naturel, ne pas être conforme ou faire plaisir avec tel comportement pour plaire aux gens.

J'ai remarqué aussi que j'ai de plus en plus de répartie dans une discussion. Je ne me laisse plus marcher sur les pieds. Je compte continuer à être forte, dire ce que je pense et surtout ne plus me montrer vulnérable. Les autres n'ont pas le droit de m'enlever ma personnalité, de profiter de ma souffrance.
Je ne veux plus plaire aux gens, je veux me plaire à moi même. Avec mes limites, mes convictions....
J'écouterais les gens mais je ne prendrais pas leur problème, je ne serais plus une éponge...

La vie est belle, notre être est le plus précieux, prenons en soin. Nous laissons plus marcher sur les pieds, écraser par nos émotions.

Je ne suis pas mère Térésa, celui qui veut se sauver le fera de lui même. aider mais pas victimiser.

Pleurer si je veux, rire si je veux, colère je maitriserai....

je résoudrais mes problèmes sans qu'ils prennent le dessus sur moi et mon bonheur.
Chaque problème a une solution et j'éviterais de ruminer toute la journée.
Ce n'est pas constructif et la rumination est nocif pour ma santé. je n'y peut rien changer en ruminant et en m'inventant des scénarios et me posant trop de question.
accepter que je ne peux pas tout contrôler. Je peux influencer seulement. La culpabilité ne sert à rien, le passé et le passé. Je me concentrais sur le présent et ferais des projets.
je n'ai pas à avoir honte de mon passé, culpabiliser n'y changeras plus rien. L'important, c'est que je me soigne pour vivre une vie meilleur. L'erreur est humaine, je ne peux pas oublier mais je peux le ranger dans un tiroir de ma tête et me réconcilier avec mes fautes commises à moi et aux autres. Aujourd'hui, je veux une nouvelle vie, de nouvelles perspectives. vivre au présent, laisser le passé ou il est. Je suis quelqu'un d'autre et je vais me le prouver en agissant!

L'alcool n'est pas mon ami, n'est pas mon ennemi, il est rien.... je ne suis pas mon ennemi, je suis mon amie...
bonne journée

so

ps: je ferais mon ménage, hihi et j'arrêterai de remettre tout au lendemain!

so 18/6/2013, 17:47

18.06.2013

17:26:48

voilà mi juin, le temps passe a une allure folle. Je me dis qu'il faut vraiment profiter de chaque moment de la journée, du présent. Tout ces jours qui passent ne sont plus récupérable.

Ce soir, je vais profiter de voir ma princesse chanter à la chorale et je vais la faire toute belle. Petit moment de bonheur et d'enfance très agréable.
Le seul hic est que je n'ai pas la fille de mon conjoint ce soir elle sera avec sa maman. C'est normal mais la famille recomposée, c'est très dur, il faut beaucoup de compréhension et d'amour pour le vivre.
Contenu de ma jalousie. Je n'aime pas ne pas pouvoir tout gérer mais je sais qu'elle a sa maman et jamais je ne prendrais la place, tout a fait normal. J'ai peur de la voir c'est ridicule mais cela me donne des sueurs et de la peur.
Le passé encore présent n'est pas facile à gérer alors je prend du recule.
J'ai fais des crises de colères à ce sujet à mon conjoint et notamment alcoolisée.
aujourd'hui, j'arrive à contrôler mes émotions beaucoup mieux.
C'est le fait qu'il a déjà connu la paternité qui me chagrine et qu'il doit encore la côtoyer.
Cela n'enlève rien à son amour pour moi, je dois simplement l'accepter.
J'aimerai avoir un enfant avec lui un beau jour....
J'ai remarqué que j'étais toujours dans l'évitement, éviter les personnes.... Pour ne pas parler de ma vie.
je fais des efforts la dessus.
Ce soir, il va y avoir plein de monde, c'est peut être cela aussi qui me stress.
Je serais accompagné de mon conjoint et de ma mère alors tout va bien se passer.
Toujours le jugement des autres.
je reprend confiance en moi petit à petit....
Quand je parle avec quelqu'un parfois je ne sais pas quoi faire de mes mains, de mon regard... Du surement à ce manque d'assurance.

bonne soirée

so

so 19/6/2013, 18:10

19.06.2013
18:09:49

Je me suis aperçu que de voir l’ex de mon conjoint me fais du mal. C’est pourquoi ce matin j’ai ressenti un peu le vide et la déprime. C’est grand yeux noir, m’ont fais du mal. Cette nuit, j’ai d’ailleurs rêvé que mon conjoint se rapprochait d’autres femmes.
C’est vraiment dans la tête que cela se passe.
Me sentir triste !!!
Pourquoi ?
La peur ?
La jalousie ?
C’est stupide, car après j’aurai tendance à remettre mes émotions sur mon conjoint.
Du coup lui il ne comprend pas. J’arrive à m’apaiser et à remettre mes idées en ordre.
Je ne dois pas me rabaisser et me sentir vulnérable.
Je me sens mieux quand il y a du monde plus souriante et parlante.

Je voulais parler de la mort. Ce matin, je repensais à ma grand-mère des petits signaux comme ça pour dire coucou finalement, « je suis toujours prêt de toi »
En fait, la mort personne ne peut dire ce que c’est avant de la voir vécu soi même.
Quand j’ai vu ma grand-mère et mon grand père à la morgue…froid, lugubre, comme des mannequins…je n’ai pas ressentis l’envie de pleurer car c’est l’inconnu. Comme si ils dormaient.
Le pire c’est avant la mort, la maladie, le fait de partir tout doucement…. c’est moments là on étais très pénibles.

so 20/6/2013, 10:34

20.06.2013

10:14:54

Sentiment d’être inutile ( du a la dépression)

Sentiment d’être rejeté (du à l’abandon)

Une peur : celle d’être rejeté et abandonné de nouveau.

Notre logique implacable conclut que, puisque nous avons pu être abandonnés, nous ne sommes pas dignes d’être aimés. Nous désirions provoquer le rejet de l’autre, convaincus que nous aurons inévitablement à le subir un jour.

Le sentiment de rejet s’enracine dans la toute petite enfance, essentiellement lorsque certains "décalages" dans l’image de soi se sont installés : décalage, par exemple, entre ce que l’enfant percevait de lui-même et la place qui lui a été réellement attribuée.

Certains grandiront ainsi avec l’impression d’avoir manqué d’amour et développeront un instinct de persécution. Dans les cas les plus extrêmes, cette angoisse peut évoluer en paranoïa.

Le sentiment d’abandon est ancré profondément dans l’être, souvent parce que l’expérience d’avoir été abandonné, négligé ou rejeté a été vécue à un moment crucial du développement.

Il peut aussi être fortement imprégné en nous parce que ces expériences se sont répétées sur une longue période.

L’expérience d’abandon nous laisse avec une grande insécurité quant à notre valeur comme personne. Plus ou moins consciemment, nous craignons que ce rejet se répète dans nos relations importantes actuelles.

Certains se protègent de cette expérience douloureuse éventuelle en évitant de se lier vraiment. D’autres s’accrochent, en quelque sorte, en ayant sans cesse la peur d’être laissés s’ils osent un tant soit peu être eux-mêmes.

D’autres enfin, contre toute logique, font en sorte de provoquer cet abandon tant redouté. Bien que misérables, il leur semble impossible de faire autrement dans une relation qui a de l’importance.

Le rejeté arbore le masque du FUYANT, développé pour répondre à cette sensation de rejet. Il va se construire un monde imaginaire, aura tendance à être ailleurs, à rêver.

Elle se sent rejetée même lorsqu'elle ne l'est pas. Le fuyant aime la solitude car s'il recevait beaucoup d'attentions, il aurait peur de ne pas savoir quoi en faire. C'est comme si son existence était de trop.

Celui qui souffre de la blessure du rejet entre souvent dans un cercle vicieux :

Il met son masque de fuyant lorsqu'il se sent rejeté pour ne pas souffrir; il devient tellement effacé que les autres ne le voient plus. Il se retrouve de plus en plus seul et se donne ainsi raison de se sentir rejetée. Le fuyant s'arrange pour que les circonstances lui donnent raison. Il va tout faire pour être rejeté, sans le savoir, en se dévalorisant sans cesse, il ne comprend pas qu'on puisse l'aimer.

http://comprendre-accepter-pardonner.blogspot.fr/2012/01/psychologie-de-la-blessure-de-rejet.html

so 21/6/2013, 11:54

Reprendre le pouvoir qui nous appartient

Avoir peur du rejet c'est être passif et attendre des autres un signe, une ouverture. C'est accorder une importance démesurée à l'opinion des autres et à s'estimer en fonction du regard que les autres ont sur nous. C'est, au bout du compte, être à la merci des autres, être leur victime. On comprend donc que pour changer les choses, il faut rependre le contrôle et se redonner du pouvoir.
C'est aussi prendre ses responsabilités. Être en relation, c'est s'impliquer activement dans un échange avec l'autre. C'est parler honnêtement et écouter attentivement pour éviter les malentendus et le retour dans le cercle vicieux de l'apitoiement et du rejet. Être en relation demande un investissement de soi et du travail. Il y a peu de place pour la passivité.

Il faut aussi apprendre à exister sans le regard de l'autre. Et cela passe par une bonne connaissance de soi. On doit apprendre à reconnaître nos forces et nos faiblesses, à s'accepter tel qu'on est. Peur du rejet et estime de soi sont intimement liées. Vaincre la peur du rejet est donc un processus long et profond.
Ce qu'il faut savoir c'est que pour être une personne entière, une personne qui s'assume, il faut être capable de se montrer tels que nous sommes et de dire ce que nous voulons dire face à l'autre et ne pas avoir peur du rejet. Et c'est là que nous sommes en train de nous affirmer, sans avoir peur. La peur existe parfois et elle est nécessaire; il faut la vivre pour pouvoir s'assumer devant les autres.
La personne qui a peur d'être abandonnée ou jugée, va parfois, devant les autres, éviter de s'affirmer, de dire ce qu'elle pense, de dire qu'elle a une autre opinion, d'autres croyances, ou encore qu'elle aime d'autres activités. Elle finira donc par vivre une vie qui n'est pas tout à fait la sienne parce qu'elle n'est pas capable de se montrer telle qu'elle est- elle a peur d'être rejetée.

S'affirmer face à l'autre est important. Si les autres choisissent de nous rejeter, il faut peut-être se questionner sur la relation que nous avons avec ces personnes. Est-ce qu'il s'agit de relations durables, d'égale à égale? Ou bien s'agit-il d'une relation de manipulation?

so 21/6/2013, 12:05

21.06.2013
11:56:25

difficultés à m'insérer dans un groupe, une discussion, à connaître les personnes.
difficultés relationnelles
Préfère parler avec personnes âgées, apaisement...
scénario imaginaire à partir d'une situation, une personne, invente une histoire (souvent colérique, mort)
Pensées involontaire de faire du mal (moi même ou personne que j'aime, voit couteaux ou revolver)
jalousie excessive
sentiment d'être jugé
repli sur soi
Introspection
sentiment de ne pas être moi même
sentiment de supériorité
se trouver ridicule dans diverses situations
analyser toujours tout / Les autres
Ne pas savoir quoi faire de mon regard, de mes mains

so 22/6/2013, 12:46

la jalousie

La jalousie est une émotion complexe qui implique: la peur d’être abandonné, un sentiment de perte, de la colère, de l’envie, l’impression d’être trahi et humilié.

Une personne en insécurité sur le plan émotionnel, manifestera sa jalousie vis-à-vis de toutes les formes d’amitié manifestées par son partenaire et même envers les enfants, en d’autres termes, cette personne a tendance à être jalouse de tout ce qui fait qu’on lui prête moins d’attention.

L’inconfort ressenti par celui ou celle qui est jaloux est converti en colère, en désir de contrôler l’autre, ses possessions, ses moyens de communication avec l’extérieur et en accusations, souvent infondées.

Les sources de la jalousie se trouvent dans la petite enfance, dans le manque d’amour ou le fait d’être «mal aimé». L’enfant peu aimé ou mal aimé va se cramponner à ses parents, puis plus tard, victime du mécanisme de la répétition, va se cramponner au premier partenaire venu et éprouver une terrible jalousie si ce partenaire donne un peu de son attention à une autre personne. C’est ce que le psychanalyste hongrois Imre Hermann nomme «le syndrome d’agrippement».
La jalousie, ça se soigne en reprogrammant votre passé et développant votre estime et votre confiance. Vous avez une mauvaise perception de vous et de la vie affective, programmée par votre enfance et les gens qui vous ont encadré.

so 24/6/2013, 10:36

24.06.2013
10:36:17

allé va falloir que je me botte les fesses!!!!

so 27/6/2013, 19:44

27.06.2013
19:30:43

en gros je me sens mieux mais très fatigué. J'ai remarqué que la moindre contrariété me fait me sentir très faible, voir triste, tremblante et fatigué au niveau mental.
Je pense à l'alcool de temps en temps, au joint aussi mais je suppose que c'est mon cerveau qui réclame la substance. Je ne veut pas retomber dans l'alcool, je me sens mieux sobre avec toute ma tête.
c'est un travail de" deuil "malgré que je n'aime pas utiliser ce mot. une nouvelle vie, une renaissance mais qui passe par tout un processus extrêmement long.
la libido dans les chaussettes, dû au cacheton je suppose.
je vois ma psy mardi, je lirai ce journal pour me donner un aperçu pour me lancer dans le dialogue.
J'aimerai voir un magnétiseur peut être cela pourrait me faire du bien.
J'ai quelque élan positif et de motivation mais je tourne souvent en rond en fait je m'ennuie.
il faut que je me fixe des objectifs, des projets parce que le vide, le néant, la routine, ça me déprime.
j'ai besoin d'être rassuré, je flique mon conjoint et ça c'est pas bon.
Il me dit la prochaine fois tu me suit et tu prend un chronomètre....
C'est pas cool... Raoul
quel scénario va tu t'inventer dans ta tête? Tu n'y est pas, tu ne vois pas, tu ne sais pas et tu t'angoisse et stress au bout d'un moment! ridicule! ah non j'ai dit que j'arrêtais de me trouver ridicule!pouf

bonne soirée

arrête d'appréhender, de penser à l'avance à ce qui va se passer. soi toi même. vit le présent. Ne stress pas tu as ta place et le droit d'être sur cette terre comme tout le monde. reprend ton pouvoir et lâche prise sur des conneries qui te prennent la tête.

lancelot711 27/6/2013, 20:19

bonsoir so . je vais essayer de mettre en pratique ce que j'ai appris en cure et que j'arrivais bien à tourner: c'est un atelier d'écriture, on choisit un mot (par exemple: printemps) et pour chaque lettre de ce mot on en choisit un autre avec un animal dedans. avec 5 ou six mots de base tu peux faire un texte. j'aimerais qu'on me propose des mots de base et je les publie sur mon post, et avec le tout je fais un texte en vers. je pense et maintenant j'en suis convaincu, écrire ce que l'on pense et ressent est très important.

bonne soirée et coeurs

Pierre-Antoine (même si c'st moins chevalier que lancelot, mdr)

**cristal** 27/6/2013, 21:56

lancelot,tu as un atelier d’écriture sur le forum,c'est là bas que tu peux lancer ta proposition.
ici,c'est un post un peu spécial,c'est le journal de bord de so,ce sont juste ses pensées auxquelles on répond si on le veut sur son autre post pour lui laisser ce journal sans commentaires petits coeurs

so 30/6/2013, 10:48

30.06.2013
10:46:22

Mon père est tout seul depuis une semaine, ma mère étant partie une semaine en vacance du côté de sa sœur. (Femme extra)
Du coup, il s’est fait un plaisir de nous inviter à manger pour voir qu’il est apte à vivre seul, cela m’a bien fais sourire.
C’est la première fois que ma mère part toute seule en vacance et je suis contente car cela va lui faire un bien immense de se retrouver.
De plus, elle boit un peu trop aussi alors là bas je sais qu’elle va être à la diète et bien entouré. J’espère sincèrement que cette semaine va lui faire prendre conscience qu’il faut vivre et prendre soin de soi plutôt que de ruminer sur les problèmes de familles et les gens qui sont morts.
Je n’aime pas voir mes parents alcoolisés, après je les trouve stupides et je trouve que cela dégrade leur image de commerçant.
Les apèros interminables depuis toujours n’ont pas été un très bon exemple pour moi et mon frère.
J’espère qu’ils vont mettrent un peu d’eau dans leur vin.
Ce qui est bien est que j’arrive à leur parler ouvertement de moi, de l’alcool et c’est positif.
Je pense quelque part, je leur montre un belle exemple de vie. J’en ai fais voir de toutes les couleurs à mes parents et aujourd’hui, je commence à trouver une relation d’égal à égal, d’adulte à adulte avec tous l’amour qui en découle.
Hier soir, mon frère est arrivé chez mes parents, il était complètement bourré.
Mon père ne le supporte plus car il dépasse les limites. Mais bon ils n’ont jamais montré l’exemple et ils ont eu des gros problèmes aussi à cause de l’alcool.
Je suis triste de voir mon frère dans cet état surtout qu’il prend la voiture bourré et en + il n’a pas le permis. Il a eu des accidents, des épreuves dramatiques face à l’alcool, des jugements… Mais il n’en a pas eu assez encore….il continu et sa femme aussi. Ils cassent tous chez lui quand il est énervé.
Cette nuit du coup j’ai rêvé de tout ça comme quoi, je croyais que cela ne m’atteint pas plus que ça mais si au final cela me fait mal au cœur. Et là je vois la difficulté de pouvoir aider quelqu’un !
Il sait que je suis suivi et que j’ai arrêté l’alcool, il m’appel prend des nouvelles mais je vois bien que lui il ne va pas bien du tout.
Alors, je me dit c’est son problème pas le mien.
Il n’y a rien à faire sauf à montrer mon amour et l’exemple.
Pas facile de le voir se détruire mais bon je suis passée par là et j’ai choisit moi de me prendre en main ….
Lui il disait pour moi c’est foutu, pour l’alcool, c’est triste…

so 27/7/2013, 19:58

-Tout ce dont nous avons besoin se trouve en nous
-Etre dépendant c’est ne plus être responsable de son bonheur
-La dépendance crée cet attachement que l’on confond avec l’amour
-La dépendance est motivée par la peur et non par l’amour
-Toute dépendance naît d’un refus inconscient à faire face à sa propre souffrance et à la vivre
-Notre dépendance sera définitivement terminée dès l’instant ou nous saurons nous donner à nous-même ce que nous cherchons à l’extérieur
-Toutes les dépendances naissent et finissent dans la douleur
-La dépendance affective est une question d’inconscience et d’égo

Conclusion
La dépendance s’arrête le jour où nous sommes capables de regarder en nous, nos peurs, nos manques et ainsi reconnaître notre complétude personnelle. Tant que ce n’est pas fait, nous cherchons à l’extérieur de quoi nous remplir !
C’est vain !

"Nous devons être la seule personne à pouvoir nous donner de l’amour. Dans le sens que notre bonheur ne soit pas dépendant de quelqu’un d’autre."

- See more at: http://heureux-dans-sa-vie.com/comment-en-finir-avec-la-dependance-affective-et-emotionnelle/#sthash.KUmmqLPr.dpuf

**SHALE** 27/7/2013, 22:58

Notre dépendance sera définitivement terminée dès l’instant ou nous saurons nous donner à nous-même ce que nous cherchons à l’extérieur

Encore faut-il savoir ce que nous cherchons et pourquoi... smiles

so 28/7/2013, 08:55

bien oui c'est bien là tout le souci...

so 30/7/2013, 08:13

Bonjour So!

Le négatif existe : penser en positif ce n'est pas l'occulter (ce qui équivaudrait à une fuite) mais on ne le ressasse pas, le négatif, et surtout, on prend appui sur le positif des situations pour prendre le recul vis à vis du positif et/ou l'améliorer si on peut avoir une influence dessus, mais ce n'est pas toujours le cas! Rolling Eyes

Je te remets mon petit perso, la méthode élaborée à partir de mes lectures et des encouragements de Cristal, Shale et les autres membres. Je n'ai pas changé depuis que j'ai arrêté de boire mais depuis que je me suis mise quotidiennement à la pensée positive, un an plus tard en janvier de cette année, et là, ça a décollé sérieux! wouhou

Bien à toi! petits coeurs

Petite méthode de pensée positive

Les astuces de départ :

- commencer par faire une liste de ses dix qualités, l'afficher sur son miroir de salle de bain et la lire une fois par jour pour se rappeler à quel point on est chouette!

- tous les matins, se scotcher une phrase de pensée positive sur la porte d'entrée. On peut les imprimer en grand, avec des couleurs et une police caractère différents, ou les écrire à la main, comme on préfère. La répétition fixe la notion et qu'on ne perçoit jamais de la même manière! Il faut savoir que notre cerveau n'a besoin que de 21 jours en moyenne pour prendre une habitude (bonne ou mauvaise). Ensuite, on peut créer ses propres phrases en fonction de sa situation.

- arrêter de râler et abandonner les négations et termes péjoratifs de ses phrases : je sais, avec le temps qu'il fait, c'est particulièrement difficile, mais on a peur de rien!

- au rayon "développement personnel" d'une librairie, s'offrir des lectures en pensée positive qui nous "parle" le plus, à alterner avec d'autres lectures histoire de laisser "mûrir". Il y en a beaucoup en poche, on les emmène partout !

- tous les soirs, noter les trois choses les plus positives de sa journée et s'endormir dans la pleine satisfaction de sa propre existence!

Petit à petit, en s'appuyant sur le positif de ce qu'on est et de ce qu'on a, on génère du positif, et on aborde complètement différemment le négatif, ou le problème. Avec recul et en le dépassionnant, on dé-dra-ma-tise, c'est beaucoup plus digeste = pas de quoi boire de l'alcool pour ça !

Récapitulatif :

• Regarde ce que tu as et ce que tu es... plutôt que ce que tu n’as pas et ce que tu n’es pas !

• Ne te compare pas aux autres et ne les envie pas. L’herbe n’est pas plus verte ailleurs. Même si c’est difficile à croire, tout le monde a des soucis et ne s’aime pas tous les jours !

• Regarde-toi avec un regard bienveillant. Tu es la personne avec laquelle tu as vécu, tu vis et tu vivras le plus longtemps dans ta vie !

• Garde bien en tête tous les trucs qu’utilise ta petite voix intérieure pour te saboter. Tu peux imprimer « Attention à la
petite voix qui te sabote » et relire ce texte lorsque tu doutes de toi.

boîte à coeur

_________________

so 30/7/2013, 11:30

MES CLÉS POUR VIVRE UNE ABSTINENCE HEUREUSE :

- Tant que l'abstinence est un but, il faut rester égoïste et centré sur soi.
- Laisser le temps au temps, ne pas brûler les étapes.
- Attendre et bien se fortifier avant de vouloir aider les autres.
- Eviter de remplacer une addiction par une autre (hyperactivité, etc…)
- Solliciter l'aide des associations et du corps médical.
- Assumer et revendiquer le fait d'être malade alcoolique.
- Apprendre à dire les choses pour ne plus les boire.
- Rester à l’affût de ses envies, de ses ambitions pour mieux se réaliser.
- Offrir notre savoir empirique car cela fait office de piqûre de rappel.
- Etre fier de soi et de son parcours. Gagner en amour-propre.
- Apprendre à gérer et à maîtriser ses émotions (attention les émotions
positives sont tout aussi dangereuses que les émotions négatives).
- Ne jamais oublier car l'oubli est le premier pas vers la rechute.
- S'ouvrir sur la vie et sur les autres sans jamais tourner la page…

MERCI !
Yves MOUCHET

so 25/8/2013, 10:49

donc si je comprend bien, il faut :

- un point de référence quand on étais sobre et nous même
- comprendre pourquoi on a eu besoin de boire ( pas facile, c'était progressif chez moi)
- l'abstinence dévoile notre vrai nature (on peut s’améliorer)
- l'abstinence n'est pas une fin en soi mais un moyen de se retrouver (nouvelle vie, liberté,équilibre..)
- se connaître d'avantage aussi

so 25/8/2013, 12:25

Mes qualités :
honnête
calme
empathique
aimable
curieuse d'esprit
discrète
observatrice
courageuse
juste
perspicace
Accueillante
conciliante
fidèle
Minutieuse

Mes défauts :
possessive
jalouse
anxieuse
étourdie
impulsive
indécise
procrastine
renfermé
solitaire
soupçonneux
  Susceptible
Stressé
  Émotif

Contenu sponsorisé

Journal de Bord

Journal de Bord

Re: Journal de Bord

Ne pas mettre de réponse sur le journal. Merci

Re: Journal de Bord

Re: Journal de Bord

c'est comme ci c'est comme ça

Re: Journal de Bord

Re: Journal de Bord

Re: Journal de Bord

Re: Journal de Bord

Re: Journal de Bord

Re: Journal de Bord

Re: Journal de Bord

Re: Journal de Bord

Re: Journal de Bord

Re: Journal de Bord

Re: Journal de Bord

Re: Journal de Bord

Re: Journal de Bord

Re: Journal de Bord

Re: Journal de Bord

Re: Journal de Bord

Re: Journal de Bord

Re: Journal de Bord

Re: Journal de Bord

Re: Journal de Bord