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Au bord du déesspoir

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Message  mamy_riri 3/4/2012, 03:41

Bonjour à tous, certains d'entre vous se souviendront peut-être de moi. Mon pseudo était death13 avant que le forum ne change d'hébergeur.

Sevré de force, hospitalisée de force à 16ans. 8 mois et demi d'enfermement dans un hôpital psychiatrique. 1 An dans une sorte de centre de réinsertion dans la vie active. Pour chaque heures, nous avions plusieurs " cours " à choix. Pas des cours comme à l'école, plus de thérapies à choix. Seuls 3 étaient obligatoire.

Pour la première fois de ma vie on m'a parlé de alcoolisme, de ce que c'était vraiment. A l’hôpital où ils m'ont enfermé et sevrer ils m'ont rien dit. Ils ont sevrer mon corps et c'est tout. Bien que j'ai eu jusqu'à ce fameux jour peur de retoucher à l'alcool puisque j'étais convaincue de reperdre le contrôle. C'est seulement à ce moment là que j'ai su : Pas d'alcool à vie.

Je ne l'ai pas si mal prit. Sortant encore dès fois le soir avec des amis et mes amis qui m'étaient ne buvaient pas d'alcool de la soirée pour me soutenir, que je ne me sente pas à pars.

Puis à 18 ans, je remarque une fatigue de plus en plus pesante. J'ai peine à sortir le soir. A peine arrivée, 30 minutes après, je suis épuisée et rentre chez moi. Dès fois je manque des cours à cause de cette fatigue. Je fais des infections urinaires (environ 1 par semaine) à répétition. On me fait voir un spécialiste qui dit ce que je craignais : "Votre vessie fonctionne très bien". Oui ok, elle fonctionne, mais alors pourquoi elle s'infecte continuellement?

Mon médecin ne me prends plus au sérieux. Une fois l'analyse était négative, il m'a renvoyé chez moi pliée de douleurs. J'ai été aux urgences gynécologique et il leur a pas fallu longtemps pour trouver l'infection qui cette fois n'était pas urinaire. Je dis à mon généraliste que j'ai mal au dos, il ne m'ausculte même pas.

19ans, je change de médecin généraliste. Choqué, de voir que le médecin précédent n'avait même pas fait de radiographie, il le fait de suite. 3 Scoliose. Vu mes douleurs, c'est ce que je pensais mais en avoir 3, ça m'a fait froid dans le dos.

Aucune solution pour mon dos à part un renforcement musculaire pour décharger un peu le dos. Cela n'a pas vraiment fonctionner. Elles ne sont pas opérables et un gilet spécial n'y changerais rien. J'ai repris mes études depuis mes 18ans. J'ai beaucoup d'absence mais de très bonnes notes. Et des dépressions à foison. Une rechute par ci par là. Je prends les traitements, mais je reste instable.

Ce que j'ignore à ce moment c'est que l'homme que j'aime, je ne l'aime pas, je suis dépendante de lui. Ma psychothérapeute a tenté de m'en parler. J'étais dans le total déni. J'ai laissé ce petit gamin me détruire totalement. Trop lâche pour mettre un terme à une relation, il préférât me faire croire qu'il m'aimait toujours, en me faisant souffrir, jusqu'à ce que effondrer, je tente de lui parler ( j'avais bien remarquer que quelque chose était étrange dans son attitude). Il m'a traité comme de la m***. Insulte demandé de dégager. Suite à ça, je me dirige aux urgences. Bien que je connaisse le quartier je me suis perdue. J'étais totalement déboussolée.

On m'hospitalise ( Déjà là je comptais plus le nombre d'hospitalisation). Je leur ai demandé de ne pas me rendre mon portable passé les 48h d'isolement. Ils me l'ont rendu et je l'ai ouvert avec eux. Car j'avais peur. Peur qu'il s'excuse, peur que je pardonne immédiatement, peur qu'il n'ait rien envoyé.Il n'avait rien envoyé. Mais peu de temps après j'ai fait une grave infection. Pas si grave en apparence, jusqu'à ce que j'aille de la fièvre malgré le traitement antibiotique. On me transfère dans une unité de soins médicaux. Durant 24h je ne réagit pas. Je veux mourir, je refuse de me battre. Si dans les 24h suivantes l'antibiotique ne fait toujours pas effet, il faudra m'opérer. J'ai réfléchis seule sans mon lit à me dire : C'est comme ça que tu veux mourir?
Non je veux vivre, je veux écrire des livres pour changer le monde, je veux connaître la suite des épisodes de ma série préférée. Et surtout je veux pas me laisser mourir pour un mec pareil!
Je reste seule 2 ans, avec des douleurs physiques musculaires de plus en plus oppressante. J'arrête l'année scolaire en plein milieu, car j'avais manqué plus d'un mois entier et je ne m'en sortais plus. On m'a mise en clinique où j'ai pu respirer. Et avoir le coup de foudre. Pour un homme ayant 20ans de plus que moi et présent dans la clinique pour se sevrer. Je refuse mes émotions, j'ai besoin d'un homme solide dans sa tête. Très vite il me fait comprendre qu'il a des sentiments pour moi. J'ai trop souffert, dans ma tête c'est la panique totale. Pourtant, je garde contact avec lui avec une seule règle: S'il est alcooliser je veux pas le voir, ni recevoir de message ni d'appel de lui. Il le respecta sauf une fois, où il avait "oublié" que je venais.
Puis 20ans, mes infections se calment grâce à un vaccin. C'est moins d'une par mois. Mon nouveau médecin me prescrit un anti-douleur contenant de la codéine pour soulager mes douleurs physiques. Je me fais suivre par les "pro" de l 'alcoolisme à Genève. Durant 6 mois de thérapies intensives, et aussi des thérapies pour gérer mon TDAH (Trouble de l'attention à syndrome d'hyperactivité) qui me rendait la vie pénible. Je n'ai pu guérir mon état émotionnel toujours instable. Je sais que je serais sous anti dépresseur à vie. Souvent des envies d'alcools, mais rien, je tiens le coup et en plus cela fait 2 ans que je ne fume plus de cigarette.

Repas de famille, ma soeur met de l'alcool dans le désert. Moi j'ai confiance, ils savent. Non mes soeurs n'ont rien comprit, ni mon père d'ailleurs, ce qu'est l'alcoolisme. Seule ma mère a vraiment comprit. C'était à moi de demander s'il y avait de l'alcool dedans, pas aux autres de pensé à ma place. Résultat évident, première bouchée et c'est une explosion dans mon cerveau. Je fume cigarette sur cigarette, puis j'arrive à m'en sortir sans un goute d'alcool.

L'homme qui a maintenant 41 ans et moi 21 est toujours aussi adorable avec moi et sait ce qu'il veut, et la personne qu'il veut à ses côtés c'est moi. Seule depuis 2 ans , à fuir les hommes, je finit par m'abandonner dans ses bras. Mais il est borderline et ça m'inquiète entre autre chose ( pancréas foutu depuis ses 18ans). Il me parle beaucoup de Weston, là où il a été dans un "centre" pour jeunes alcoolique. C'est presque le service militaire, au début tu as l'impression de te faire casser de tous les côtés. Ils cassent ta fierté mal placée, puis t'aide à te reconstruire correctement après.

Cet homme a quant même tenu 10 ans d’abstinence. Mais aussi 10 ans célibataire, seule chez moi, sans rapport sexuel. Pourquoi il a rechuté? Il a cessé d'aller aux alcooliques anonyme, puis il a relâcher sa vigilance.

Fin bref je suis là pour parler de moi non? pas pour lui. Le même homme qui en 1 semaine à totalement changer et péter les plombs si vous voulez mon avis. La semaine dernière il n'eut de cesse de me faire souffrir de l’accusé un peu de tous ses malheurs. Il était hospitalisé pour arrêter un traitement, le genre de traitement que seul chez soi, c'est difficile puisqu'il rend dépendant. Je fus là pour lui, lorsqu'il fut au bord de la rechute d'alcool, je fus là. Mais en lui disant clairement, si tu t'achète de l'alcool moi je pars. J'ai été douce et généreuse, affectueuse. A cause de ce fichu traitement pour lequel il fut hospitalisé, il ne me touchait plus ni ne me regardait comme un femme. Bien sûr qu'on en souffrait tous les deux, mais on était heureux. On passait des heures merveilleuses à rigoler. Je le quitte il y a environ 1 mois. On devait vivre ensemble et il s'est défiler au dernier moment, il s'enfonçait dans sa dépression, prenait tout contre lui, j'ai essayé de lui parler puis il m'a dit : " C'est pas une gamine qui va m'apprendre comment je suis". J'ai pris mes affaires et je suis partie chez ma sœur qui me paya un taxi. Je me disais: Je suis trop faible pour lui, il est trop faible pour moi, je vois bien qu'on s'enfonce. Puis j'ai trouvé une solution. Changer de mode de vie tous les 2. Soit je le faisais seule soit il prenait le main que je lui tendais et on le faisais à deux. D'où l’hospitalisation pour arrêter son traitement.

Ce que je ne savais c'est que dans l'ombre une rechute de dépression m'attendais. En 3 jours, ce fut une vraie descente aux enfers. Mes douleurs physiques m'empêchaient de me déplacer hors de chez moi. Le matin sortir du lit était quelque chose d'épouvantable. (Mal dans tous les muscles du corps + au dos + a mon genout droit qui a un problème de rotule). Cela faisait un moment que je ne cessais de dire aux médecins que j'avais des crises de fatigue qui m'empêchaient ne serait-ce que t'établir un emploi du temps, que je n'en pouvais plus de mes douleurs physiques. Personne n'a écouté. Je me battais sur trop de front en même temps.

J'avais mal au poins de vouloir me jetée par la fenêtre. J'ai appelé une ambulance qui n'est pas venu, ils m'ont envoyé un médecin à domicile qui n'a rien fait malgré que je lui ai dit être à bout et vouloir partir par la fenêtre. J'ai fais une crise d'angoisse monstrueuse, appelé mon petit copain qui ma raccrocha au nez. J'usa de mes dernières forces pour rappeler à nouveau une ambulance, qui cette fois vint. Je suis hospitalisée. Suite à ça il veut prendre de la distance car il me dit trop souffrir de me voir mal.

Ma tête comprend et est d'accord avec lui
Mon cœur refuse de comprendre que la personne qu'il aime tant l'abandonne tout simplement. A l’hôpital je n'ai cessé de faire des crises d'angoisses. Il voulait qu'on se contact dimanche mais il ne l'a pas fait, inquiète je me déplace jusqu'à son hopital pour apprendre qu'il est parti le vendredi sur un coup de tête. Quand j'arrive enfin à la joindre il me dit que ça va, qu'il a besoin d'être seul aujourd'hui, je lui dit peut-être mais moi j'ai besoin de mettre les choses au clair. Il me dit : passe demain. Puis lundi, donc hier, au dernière moment il me dit qu'il a des rdv urgent qu'il peut pas. Je l'appel et lui dit que je ne suis pas à sa disposition, il m'explique qu'il s'agit de radio du poumon. Il me demande en plus si je suis d'accord de venir un autre jour alors qu'il sait que j'attends une place à l’hôpital et peut m'y retrouvé n'importe quand et donc que je ne pourrais plus lui parler physiquement. Je lui ai dit que je n'étais pas d'accord et répond : nous 2 c'est finit.

Je hurle un peu, seule dans l'appartement, puis je me dis qu'il doit être en telle souffrance pour se conduire comme ça, je décide d'y aller et d'attendre qu'il rentre de son rdv. Je lui envoi un SMS lui disait que je suis avec lui pas contre lui, que je suis plus forte et que je veux l'aider. Et lui me répond comme si j'étais de la m****, fuit la moindre conversation, menace d'appeler la police si je tente de rentrer chez lui. Je lui demande de me rendre un objet qui m'est important et que je lui ai prêté. Je lui donne ce que, j'ai écris à l’hôpital ( autant écrit pour moi d'abord, puis j'ai pensé bon quil puisse y lire, comprendre ce que je ressens). il me la balancer à la tronche en me disant quil voulait plus jamais me revoir.

Je comprends pas, ça fait 2 fois dans ma vie. la première relation c'était de la dépendance, il me parlait dès fois mal, était à la limite de la violence physique et violent psychologiquement. Je pardonnais tout, j'étais dans le déni totalement aveuglée. Mais là ce qu'il c'est passé lundi, je n'ai pas eu de réaction de dépendance affective, puisque si je ne m'étais pas sentie assez forte, je n'y serais pas aller. Assez forte pour supporter sa réaction quel quel soit. Mercredi, lorsqu'il m'a dit souhaité s'éloigner un peu pour sa santé, je ne sais même pas avec quelle force j'ai pu retourner dans mon hôpital sans me tuer ou sans consommer d'alcool.


Bref ma rechute dépressive est clairement due à ces douleurs physiques dont aucun médecin ne prend au sérieux ( une prise de sang, voilà tout ce qu'ils ont chercher). Cette nuit ils m'ont autorisé à passé la nuit chez moi (ou plutôt chez mon père, puisque je n'ai pas de logement). Les aides sociales m'aident financièrement le temps de savoir si l'assurance invalidité acceptera de me verser une rente. Je voulais à 50% et travaillé à temps partiel. Mais mon psychiatre comme mon médecin généraliste me juge totalement inapte à travailler un seul jour par semaine.

Je vais voir dès que possible une spécialiste de la dépression et j'attends une place à l’hôpital à un endroit où ils s'occupent des dépressions et des douleurs physiques qui ont provoquer la dépression.

Étonnamment, lundi j'ai tenu le coup, forte. Presque pas pleurer. Même pas envie d'alcool ou d'automutilation(dont j'étais dépendante.) Et je ne regrette pas d'avoir vécu cette relation, car on était très complice et rigolait beaucoup. Ce sont de merveilleux moment que je ne veux pas oublié. Tout va bien, je me couche, je commence à m'assoupir mais j'ai besoin d'aller aux toilettes, je reviens dans ma chambre et bam crise d'angoisse. J'ai immédiatement prit un antianxiolitique qui commence seulement maintenant à faire effet.

Pour moi j'ai été une femme en or dans cette relation, mais comme c'est la 2ème fois qu'un homme romp avec moi de cette manière je me pose des questions. Est-ce moi? Franchement je crois pas. Choisir le mauvais homme? Peut-être mais je ne voulais pas passer ma vie à regretter de n'avoir fait confiance à aucun homme. Puisqu'il était l'homme rêvé pour moi. Compréhensif, fidèle, doux et très attentionné. Du moins avec sa dépression.

Puis j'ai comprit. Dans le couple, c'était moi la plus forte. Je pouvais le soutenir sans mettre ma santé en danger.

Et je me retrouve seule, en pleine rechute de dépression. Et oui ce soir, cette nuit, j'ai envie de boire. Mais ça a l'air de gentiment passer. Je tiendrais peut-être finalement le coup jusqu'à demain.
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Message  SHALE 3/4/2012, 08:55

Bonjour Mamy_Riri, ça faisait longtemps que nous n'avions plus de tes nouvelles, j'espérais qu'elles seraient meilleures.
Ce que tu décrits ressemble à une fibromyalgie, les médecins ne t'en ont pas parlé? Cette maladie est maintenant reconnue sans qu'on sache trop si ce sont les douleurs musculaires et autres qui créent la dépression ou le contraire.
En tout cas tu es suivie, c'est le principal.
pour ton ami, je te dirai de penser à toi, là, rien qu'à toi et de te soigner du mieux possible. Laisse le tomber, il ne vaut pas la peine que tu te rendes malade pour lui.
Bon courage! coeurs coeurs
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Message  laurent 3/4/2012, 09:52

bonjour Mamy-riri,

je te souhaite la bienvenue sur ons'aide , parce que je suis un petit nouveau.

si je ne me trompe pas la fibromyalgie est reconnue comme maldie invalidante. mais avant quelle soit reconnu il faut un sacré bout de protocoles avant d'être mis en ALD.

pour ton ami seul le temps fera son effet.

courage.

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Message  mamy_riri 4/4/2012, 10:16

Shale, ça m'a tant manqué de te lire :)
Hier j'ai passé la journée avec un ami qui m'a offert une bouquet de fleur. C'est la première fois de ma vie qu'on m'offre un bouquet!

J'ai à nouveau espoir. Et les envies d'alcool reculent. Demain matin, je pars en clinique. On va enfin s'occuper de mes problèmes physiques sans que j'aille à me battre. Je serais moins épuisée puisque je n'aurais pas à faire les courses, à manger, le ménage,etc. Et oui chaque tache quotidienne est très pénible.

C'est une clinique qui se situe dans la beauté des montagnes Suisses. Pas de pollution ni de voiture (ou presque). J'irais me poser à la place des écureuils et leur donner des noisettes (ils viennent carrément les chercher dans ta main). Même si c'est la clinique où j'ai rencontré l'homme qui m'a larguée comme de la merde. Cette clinique s'occupe de problème d'alcool, mais aussi de repos pour les personnes récemment opérée,etc. Il y a des physiothérapeute, des psychothérapeute et psychiatre, des médecins.

Je crois de plus en plus que certains de mes rêves sont prémonitoire, puisque quelque jours avant j'avais des scènes semblables dans mes rêves. Et cette nuit j'ai rêvé. Il m'a dit qu'il m'aimait et comme il coulait , c'était pour me préserver qu'il l'a fait. Et je pense que c'est en effet le cas.
Mais en réalité je n'en souffre plus tant que ça déjà. Il y a quelques semaines, je l’avais quitté car il coulait dans sa dépression et était dans le déni. Je suis revenue mais à condition qu'il change. Il a tenté de le faire. Mais durant ces derniers temps je ne le voyais plus que le weekend. Le deuil de la relation était donc déjà fait à moitié.

En rentrant de la clinique, j'irais porté plainte contre le médecin qui ne m'a pas secourus. S'ils ne font rien, j'écrirais à l'ordre des médecins.
J'ai toujours regretter de n'avoir rien fait contre un psychiatre il y a plusieurs années. Elle détruisait ses patients plus qu'autre chose. Et je sais ( de bouche à oreille) qu'elle a détruit d'autres patients après. Donc si je porte plainte et fait quelque chose contre ce médecin qui n'a pas fait son travail la semaine passée, lorsque j'étais en pleine détresse, ce n'est qu'à moitié pour moi. Je pense à la personne qui veut se tuer, fait un appel au secours, reçoit comme secours ce médecin. J'ai eu la force de faire un autre appel au secours (le 3ème de la journée), mais la plupart des gens n'ont pas cette force.

Depuis hier, je me dis que j'aurais dut me faire tatouer un phœnix au lieu d'un dragon (tatouage dont j'ai réfléchis 5 ans avant de le faire). Car malgré mon amour pour les dragons, je ressemble bien plus au phœnix. 20 octobre 2005, date depuis laquelle je ne bois plus d'alcool.

A propos de fibromyalgie, je ne pense pas que ce soit mon cas. J'ai connu des personnes en souffrant. Elles avaient moins de fatigue que moi et les douleurs ne sont pas pareils ni au même endroit. J'ai trouvé sur internet une maladie nommée "fatigue chronique". C'est très proche de la fibromyalgie. Et tous mes symptômes correspondent. Malgré mon combat, aucun médecin n'a voulu ne serait-ce se pencher pour établir un diagnostique. "Dépressive, ex-alcoolique" c'est bon, une fois que c'est dans la dossier , personne ne vous croit! Il a fallu que j'en sois à vouloir me jetée par la fenêtre pour qu'ils se disent : tiens, peut-être elle a vraiment mal, faudrait peut-être voir ça de plus près!

Edit: Merci laurent. Tu as bien raison, un superbe bouclier.


Dernière édition par mamy_riri le 4/4/2012, 10:21, édité 1 fois
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Message  laurent 4/4/2012, 10:20

bonjour mamy riri,

prends bien soin de toi et surtout reposes toi.

pour le dragon, j'en ai un aussi en tatoo, et les écailles des dragons sont de superbes boucliers increvables!!!

affectueusement

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Message  mamy_riri 4/4/2012, 19:21

J'ai eu beaucoup à faire aujourd’hui, et aussi beaucoup de temps pour me poser, réfléchir. Et j'ai finis par comprendre.

Tout est clair trop clair. Le visage de sa mère était trop pâle trop tendu. Il n'était pas lui même lundi, ça c'est une évidence. Ce qu'il a dit n'avait aucun sens. Je n'ai jamais fichu la merde dans sa vie ou sa famille. Quand il a dit ne plus m'aimer je savais qu'il mentais, comme on le sait quand on connait très bien une personne pour avoir été très proches et complice. Les lunettes de soleils même dans la voiture. Et le visage de sa mère. Le ton qu'il a prit, son déni de dire aller bien alors que ça sautait aux yeux qu'il était mal . Le fait qu'il tienne tellement à que je ne mette pas Un seul pied chez lui ou n'appercoive de l'extérieur son appartement. Sa fuite. Les traits de ce visage que j'ai tant aimé et que j'aime toujours même si j'y renonce à vie. Pourquoi je refuse de boire, je ne veux pas oublier. J'ai assez de perte de mémoire comme ça. J'ai l'impression que Lundi c'était il y a 3 semaine alors que c'était il y a 2 jours. Je veux pas l'oublier, ni le bonheur qu'il m'a apporté ni toutes les choses qu'il m'a apprit. Si administrativement je m'en sors c'est grâce à lui.

Puis ma compréhension. Sans le vouloir, sans le chercher. Cela vous parait trop évident pour avoir besoin de le dire n'est-ce pas?

Il a rechuté dans l'alcool et a fait ça pour me préserver. Alors je l'aime, chéri mes souvenirs, et continue ma route. Je pleur un peu, mais pas comme une personne en grave dépression, alors que je le suis. La nuit sera peut-être longue ou d'un sommeil très agité. Mais ça ira. Les envies d'alcool repartent à son souvenir.
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Message  SHALE 4/4/2012, 19:28

Hier tu disais que tu partais en clinique, tu es où là alors???? scratch scratch
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Message  mamy_riri 4/4/2012, 19:35

SHALE a écrit:Hier tu disais que tu partais en clinique, tu es où là alors???? scratch scratch

Je pars demain matin. Et j'aurais internet là-bas.

Je me suis trompée dans l'autre message.


Dernière édition par mamy_riri le 4/4/2012, 19:36, édité 1 fois
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Message  SHALE 4/4/2012, 19:36

Ah d'accord, je me suis trompée sur la date.
J'espère que ce séjour va te faire le plus grand bien et t'aider à voir clair dans tout ça.
Gros bisous Au bord du déesspoir 443
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Message  Danival 4/4/2012, 21:54

Bonsoir à toi smiles
Quel parcours de vie dis moi...
Je te trouve bien combattive, et te souhaite bon courage pour ton hospitalisation.
Accroche-toi et sois douce avec toi
Becs petits coeurs
Danival
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