S'accepter comme on est... un vrai challenge !

Voilà, C fait... j'arrête de squatter les fils des autres

pfffffffffffffffffffffff encore un fil à alimenter (ou pas tu m'diras...)
En tout cas content que tu aies changé d'avis et que tu repartes avec nous!
Pis tu vois, c'est le meilleur qui l'étrenne!

Meilleur en quoi

Coucou!
Je vais "mettre les pieds dans le plat" mais pourquoi penses tu que c'est un "challenge"?????

Deuuuz!

Bon alors, tu disais Swoosh? être mère, avoir une vie sans les enfants...
à toi! Je reviens te lire après avoir rassasié "mon précieux"!

Ben oui, encore un fil à lire....

Celui là, je l'ai ouvert car je suis SANS pas encore HORS et que je n'arrive pas à me détacher de mon rôle de mère pour m'accepter en tant que femme. Attention, je peux être fille dans le sens séduction (ça... on le sait tous ici, merci...), mais être bien sans ma tribu autour de moi, j'y arrive pas. dès qu'ils partent j'ai envie de me défoncer la tête, de m'envoyer en l'air (sens propre comme au figuré). OUBLIER ma vie. Je ne fais plus rien de cela. Et du coup, je me sens vide et triste. Comme un patin désarticulé.

Sont où mes piles ?????

C number trois en fait Lolo, le premier s'intitulait "Première démarche, besoin de votre aide" à peu près. J'étais encore en plein dedans à l'époque et j'ai postée complètement pompette, parfois... Le deuxième a été fermé pour mettre une fin symbolique à qulq choses qui polluait tout le monde. Dans le troisième, j'espère que vous ne m'y verrez jamais plus mal que ce soir

et qu'y a t'il ce soir??

contente que tu aies ouvert ton fil,non pas parce que tu squattais celui des autres mais surtout parce que tu as soulevé beaucoup de lièvres qu'il serait intéressant de développer,entre autre,celui des enfants que je connais très très bien puisque je ne vis quasiment qu'a travers mon fils

mais j'y reviendrai,pour le moment et si tu le souhaites,parle nous de ce soir

Hello sur ton nouveau fil .
Le titre ,je le suppose pose une question .Peut-être pourrais-tu en dire un peu plus sur ce "S'accepter
comme on est" .
Content que tu es un nouveau fil et de nouvelles pistes pour pouvoir avancer encore sur ton sans alcool .

Swoosh a écrit:Meilleur en quoi

on va dire en tout, histoire de pas détailler.............

Merci d'être là... j'vais vous dire... la petite de 14 ans sur un autre fil m'a bcp touchée et j'ai eu ce ressort en moi de tenter de l'aider alors que j'ai pu faire tant de mal à mes gosses en me mettant dans des états pas possibles ! sans eux je ne suis plus... une coquille vide voilà ce que je suis, depuis que je ne bois plus. Car, c'était simple de compenser leur absence en buvant, voire même en leur présence... quelle horreur !
je ne comprends pas pourquoi, d'ailleurs. G un travail valorisant, je paie mes charges, je suis au chaud. Et je me plains ! pfffff

Donc et pour résumer t'es une semaine sans réelle envie d'alcool (celle ou tu as tes enfants) et une semaine ou ça te titille voir plus tous les jours.
Donc, comme tu ne peux je suppose rien faire contre la garde des enfants alternée, faudrait trouver une solution pour combler le manque des semaines sans.
On va y réfléchir mais il y a quelques éléments à mettre en avant.
Cette garde n'existe pas depuis très très longtemps , tes enfants sont encore bien jeunes et j'espère que tu t'y habitueras de plus en plus.(ne rue pas dans les brancards en disant "JAMAIS" et laisse le temps au temps
Tu n'a pas encore suffisamment de distance avec l'alcool pour en connaitre et en apprécier tous les bienfaits. Celà va venir et t'aidera également à supporter ces semaines sans.

J'ai ressenti cette impression d'être un coquille vide ,tout en faisant plein de choses et côtoyant plein de gens mais c'est un sentiment qui pour moi était très ancien .Il a vraiment flambé quand mon fils est parti à la Fac vivre en cité U et que je me suis retrouvé face au rien .Ce sentiment de vide est-il récent pour toi ou t'accompagne t'il depuis longtemps ?

Déjà il faudrait voir ce "comme on est" et le définir. Car si tu dois t'accepter comme tu es ce soir, pas bien du tout, ce n'est pas vraiment le top et ça me semble bien difficile.
Peut-être travailler sur ce que tu es justement, arriver peu à peu à le définir clairement, voir ce que tu peux changer, ce qui va et ce qui ne va pas, apporter les améliorations que tu peux et ensuite on pourra parler d'acceptation...

G un travail valorisant, je paie mes charges, je suis au chaud. Et je me plains ! pfffff

combien de gens ici ont dit" je ne devrais pas boire,j'ai tout pour être heureux!!!" et pourtant

si tu bois quand tu es seule c'est a dire sans ce rôle gratifiant de mère,c'est que tu ne supportes pas ta présence et que pour éviter de te voir,soit tu bois soit tu mets ton rôle de mère en avant.

la question est: qu'est ce que tu ne supportes pas chez toi??

Bravo Cristal... touché

Je n'ai jamais voulu d'enfants. Je me sentais incapable d'être mère. La peur d'être comme la mienne probable. J'ai rencontré un homme. Qui m'a donné envie de. Le grand est arrivé. Ma fabrication à moi ! cet enfant a créé mes racines, avant lui je ne touchais pas terre. Et en ce moment je revis cette sensation d'invisibilité totale. D'inexistance.

Mère je suis. A mi temps depuis 2010

Ma fabrication à moi

c'est marrant,ma première lecture de cette phrase est" je me suis fabriquée a travers cet enfant"

Je ne sais pas ce que je ne supporte pas.
Mes valises, ma façon d'être, mes humeurs, mon physique, mes rejets, mes inconstances...
C un tout.

Tout le monde me dit que quand on s'aime on peut alors aimer.
Moi, mes gossess, je les aime de façon absolue.
Et je ne m'aime pas.
C comme ça.
Vivement MCR mercredi je vais lui causer de fabrication à cet homme !

Tout le monde me dit que quand on s'aime on peut alors aimer.

ça ne concerne pas l'amour maternel swoosh mais ça,tu le sais très bien !!!

Tu t'es peut-être "transféré" la partie de toi que tu aimes dans tes enfants.
Tu as peut-être eu l'impression que tu fabriquais quelque chose de beau et neuf,
à l'extérieur donc à l'abri de "ton monstre intérieur"?

Et quand ils sont partis, eh bien il n'y a plus rien qui te renvoie du positif chez toi.

Je te dis çà parceque tu parles de fabrication... qui est à mon sens exactement le terme
inutilisable quand on parle de ses propres enfants!

Ben "fabrication" quand je pense à mes grossesses me semble adéquat à moi

Je ne sais pas la raison de ce comportement. Par contre, je n'étais pas comme ça avant mon divorce. Je faisais du sport, je sortais, vivais socialement. D'ailleurs dans avant divorce, il y a aussi avant alcool.

suis sûre qu'MCR va me trouver une explication sensée mercredi

En, plus, le fait de ne vivre qu'en tant que mère n'est pas bon pour eux. Ca doit les inquiéter de me voir me renfermer à ce point. Et être dépendante d'eux n'est pas sain à mon avis.

Salut!
Non non, j'insiste: "fabriquer" a une connotation tout à fait péjorative, et pour le même et pour la mère je trouve...
Bref, si tu parles de ton corps comme une usine de biscuits Lu et si tes enfants des produits, après tout çà te regarde.

Là tu as l'air de dire que tu vivais vraiment quand tu étais en couple, et que là tu ne "vis pas" quand tes enfants
sont absents.
çà ne me fait pas penser à l'alcool en premier, je me demande si tu as déjà eu une "vie perso'", dont faisaient partie ton mari et tes enfants certes mais perso' quand même? (centres d'intérêt, amis...)

Non Lolo, il faut que tu saches que je me croyais incapable de pouvoir donner la vie, je voyais mon corps comme qlq chose d'infertile à tout. Je ne voulais pas d'enfants. Alors quand je suis tombée enceinte et que, sans m'en rendre compte, mon corps a fait ce qu'il fallait pour qu'un beau bébé comme mon fils se développe et pire encore, quand j'avais mes deux filles en moi, que le gynécologue n'en revenait pas de leur poids à chacune (elles ont réussi à déplacer mon sens de gravité ces deux là ), pour moi, le sens de la fabrication a changé bcp de choses. En tout cas, donner la vie a pris toute sa signification. Et m'a rendue heureuse.

En couple ? j'avais pas vraiment de vie perso. Il y avait, en notion de priorité, les enfants, leur père, le chat, les amies, la maison et moi. Mais j'arrivais qd même à m'échapper, comme je le disais plus haut. Avec mes supers copines, qui ne le sont plus aujourd'hui.

Comme je l'ai dit un jour, dans un autre fil, j'ai grandi dans l'oubli. J'étais l'inexistante de la famille. J'ai le sentiment de revivre ça, dès que ma tribu n'est plus là.

Joli méli mélo que tout ça