Début de sevrage - Besoin d’aide

je dirai pour ma part que dire qu'on boira peut être un jour n'est là qu'en début d'abstinence pour que le "plus jamais" ne soit pas un frein à la poursuite des soins ,après plusieurs mois, si les soins sont bien menés, le problème ne se pose plus parce que le verre n'existe plus mais ça n'est pas possible pour un jeune abstinent de l'intégrer.
Au bout de 14 ans d'abstinence, je ne me dis pas "j'ai encore un verre à boire" parce que l'alcool n'est même pas une option pour moi mais pour quelqu'un qui débute, c'est pas possible à intégrer.
Alors quand on commence, pourquoi ne pas se dire " je prendrai un verre dans 6 mois" tout simplement parce que dans 6 mois, les choses auront bien changé et cette phrase n'aura plus l'impact qu'il a eu au début. Enfin c'est mon avis 
L'important c'est que les soins débutent et se poursuivent alors si pour cela il faut une phrase qui rassure pourquoi pas 

Je rebondis sur le dernier message de Cristal qui évoque le parcours de soin. Pour mémoire, je n’ai rien commencé notamment parce que, après m’être fait violence pour joindre le Csapa, j’ai appris qu’ils étaient fermés fin de semaine dernière et cette semaine.
Je crains que la semaine prochaine je ne serai jamais seule, ce soit une bonne raison (prétexte ?) pour repousser encore la prise de rdv. De plus, je crains qu’il y ait du délai. Or, je sais que, début septembre, entre la reprise du boulot et de nouvelles soirées solo, je traverse des moments difficiles.
J’ai cherché « alcoogue » sur Doctolib et ai trouvé à la fois des généralistes avec spé addictologie et des psychologues avec cette même spé.
Que me conseilleriez vous en première approche ?
(Sachant que, même si je gère plutôt bien depuis 1 semaine, sans médoc - j’ai même arrêté l’aubépine, mais pas le mag+b1b6, je pense que c’est nettement lié au fait que je sois en congés et loin du stress pro de mon bullshit job…)

Prends toi un psychiatre parce qu'il sont remboursés et prescrivent. 
Le but d un accompagnement c'est de rechercher l'origine de notre alcoolisme. 
Souvent lié à notre enfance. 
L'alcoolisme c'est aussi et avant tout lq gestion des émotions. 
Le professionnel est indispensable pour évoluer dans notre introspection. 
Avec un csapa Tu as tout. 
Mais tu peux faire sans-si f tu n'y arrives pas
Je suis avec mon téléphone excuse pour l écrit

Bonsoir Jazz , bonsoir à tous...

La question est intéressante !
Pour moi le plus jamais je l'ai ressenti et vécu, j'y ai cru et j'y crois toujours.
J'ai lu ton fil Jazz ces derniers jours... ça me donne à réfléchir.
Pour moi pouvoir dire plus jamais c'est une libération et je n'ai pas du tout envie d'ouvrir une bouteille avant de mourir, je préfère mourir libre.
Bon courage Jazz.

Vous n'avez rien compris à ma démarche intellectuelle 
Je déteste les  interdits et le plus jamais peut être compris dans ce sens. 
Alors je me demande si un jour peut-être si j'en ai encore envie peut-être ou peut-être pas j'en ouvrirai une. 
J'avais aussi écrit un texte à Adeon qui s interrogeait à un moment. 
Bonne nuit

Bonsoir Tulipe,

Désolée pour ma réponse trop rapide, je suis d'accord avec toi, je déteste les interdits moi aussi. Quand je dis que le plus jamais est un "graal" pour moi c'est parce que je l'ai ressenti en moi comme une libération imposée par personne justement !
Si ce "plus jamais" est une obligation il ne peut pas être bon. Il n'est valable que si il est en accord avec nous même et avec ce à quoi on aspire et qui nous fait du bien...

Tulipe,

Tu as pensé à 100 ans .
Je t'assure que pour moi quand j'étais hors alcool il n'y avait pas de fin, c'était plus un combat ni même une question.
Je ne voulais plus c'est tout. C'était l'indifférence !
L'alcool n'est plus du tout un rêve... pas le rêve d'un trinquage entre amis, pas le rêve d'une montée réjouissante, aucun rêve en fait...

Jazz a écrit:Je rebondis sur le dernier message de Cristal qui évoque le parcours de soin. Pour mémoire, je n’ai rien commencé notamment parce que, après m’être fait violence pour joindre le Csapa, j’ai appris qu’ils étaient fermés fin de semaine dernière et cette semaine.
Je crains que la semaine prochaine je ne serai jamais seule, ce soit une bonne raison (prétexte ?) pour repousser encore la prise de rdv. De plus, je crains qu’il y ait du délai. Or, je sais que, début septembre, entre la reprise du boulot et de nouvelles soirées solo, je traverse des moments difficiles.
J’ai cherché « alcoogue » sur Doctolib et ai trouvé à la fois des généralistes avec spé addictologie et des psychologues avec cette même spé.
Que me conseilleriez vous en première approche ?
(Sachant que, même si je gère plutôt bien depuis 1 semaine, sans médoc - j’ai même arrêté l’aubépine, mais pas le mag+b1b6, je pense que c’est nettement lié au fait que je sois en congés et loin du stress pro de mon bullshit job…)

Pour ma part l'anxio a été indispensable a certain moment de gros craving ou démoralisé . Ce n'était pas fréquent , mais il vaux mieux avoir une boite a porté de mains au cas ou ,il n'y a pas d'uber pour ces médicament  c'est mon avis . 
Pour ce qui est du csapa , je suis persuadé que je n'aurais pas arrété l'alcool en passant uniquement par eu ou par un psy . C'est ce forum , avec ces messages quotidiens et conseils qui m'ont permis dit arrivé . Le csapa est un plus pour la suite . Mais les delai sont plutot long au début voir trés long . L'intéressant du csapa toujours dans mon cas , c'est qu'il permet le contacte avec plusieurs spécialiste , dont les psychiatre , ologue . Pour une recherche sur la cause et un suivie . 

Il faut profité du moment qu'il te convient pour gagné des points  d'abstinence , avant que les contrariétées et stress du boulot reviennent . Ceci est un gros pretexte du singe pour te poussé a picolé . 

Bonne journée .

Bonjour à tous !
J’étais déjà au lit hier lors de vos dernières réponses (vive les fins de soirée sans alcool !)
Merci Tulipe pour ta réponse mais… je n’ai pas trouvé de psychiatre, seulement généraliste ou psychologue (tous 2 avec une spécialisation en alcoologie, les diplômes sont affichés sur le site, celle du généraliste semblait plus costaud). Mais je penchais plutôt pour l’option du doc aussi, parce qu’il prescrit en effet, et j’imagine qu’il peut orienter aussi.
Je n’abandonne pas l’idée du Csapa mais n’ai pas envie d’attendre 2 mois en me torturant l’esprit (d’ailleurs, je pense honnêtement que je ne tiendrais pas et craquerais pour le seul anxiolytique que je connaisse…)
A part ça, c’est parti pour J7, sous une météo morose, rangement et bricolage au programme (c’est quitte ou double le bricolage : ça occupe et ça peut être très gratifiant mais aussi assez stressant voire démoralisant quand rien ne va comme prévu - j’en ai fait les frais hier…)
Je pourrais demander de l’aide mais, chez moi, qui dit aide dit bière de fin de chantier et comme le vendredi soir approche j’ai peur de ne pas (avoir envie de) résister :(

Prends plutôt l'option docteur, tu seras remboursée et tu pourras avoir un suivi médical plus efficace, ce qui n'empêche pas par la suite de voir un psy au CSAPA//

Tu as essayé de téléphoner au CSAPA? parce que je connais des centres qui ont des rdv dans la semaine alors tente le coup quand même, ça ne coute rien d'essayer
Le plus important là, c'est que tu t'occupes et que tu sois loin des tentations et que tu fasses des choses qui ne te rebutent pas. Prends ton temps ,c'est pas grave si tout n'est pas fait comme tu le souhaites, tu iras de toute façon plus vite qu'avec de l'alcool 

Franchement c’est le csapa le mieux, mais ça dépend du lieu. Certaines régions sont mieux pourvues que d’autres.
En région parisienne, on a son rendez-vous dans la semaine voire des fois le lendemain.
En Normandie et Bretagne ils sont assez nombreux aussi ! Est-ce à dire que les normands ou bretons lèvent bien le coude…
Il y a des déserts médicaux aussi malheureusement.
 Je ne me souviens plus des régions où l’alcoolisme est important.

Bonjour Jazz,


C'est difficile de donner des conseils mais je suis d'accord avec Tulipe c'est très bien l'option csapa si tu ne veux pas de cure. Ça ne t'empêche pas de voir un médecin rapidement pour un anxio, même au mois d'août on peut en consulter un rapidement, on a encore cette chance dans ce pays. Le généraliste peut aussi te donner d'autres pistes (noms de psys par exemple et t'appuyer pour un rdv d'urgence). Tu peux bien essayer de parler au.medecin de tes filles en attendant, c'est un médecin. Ce problème d'alcool est tellement répandu qu'aucun médecin ne jugera (si tu savais le nombre de soignants qui ont des problèmes d'adduction..)

Tiens le coup, c'est toujours très dur au début, surtout quand ton entourage boit aussi .

Bon courage Jazz pour ta journée