Début de sevrage - Besoin d’aide

C'est une bonne idée de faire tout ça avec tes filles. Une occupation commune, ça crée des liens bien plus forts qu'on ne l'imagine....

Bon, y a clairement des heures plus difficiles que d’autres… Je n’ai pas de doute sur le fait que je vais « tenir » n’empêche, l’envie est bien présente depuis l’heure de l’apéro et je me sens aussi nettement plus stressée & à cran. On a mangé tôt alors j’espère que tout ça va rapidement redescendre !
Je vais me repencher sur mon projet placard…

Un craving ça ne dure en général qu'un petit quart d'heure enfin c'est une moyenne. 
Tu as aussi les meubles ikea   c'est assez bien expliqué et pas trop cher. 
Faudra nous montrer le résultat !!

Alors ce soir l’envie a plutôt duré 2 bonnes heures chez moi. Mais je ne pense pas que c’est ce qu’on appelle un craving car pas de difficulté à résister…
Mais effectivement, 2 phases plus fortes, pendant lesquelles j’avais plutôt l’impression d’avoir envie d’une cigarette que d’un verre, je me trompe peut-être.
On a trouvé un compromis pour le placard (Ikea, on n’en peut plus ! Mais merci pour l’idée) : on a commandé un kit sur lequel on peut mettre un rideau. On pourra donc, dans un second temps, créer la structure en placo et ajouter des portes coulissantes. Je ne me sentais pas d’attaquer le placo seule avec les filles dans mon appart où rien n’est droit ^^

Encore une journée passée, je sens la « vraie » fatigue arriver. Espérons que la nuit soit douce

Prends toi une tisane verveine, celle ci fait dormir 
Donc J3 ok

Même pas eu besoin de tisane. Je suis contente, ça fait 2 jours que je m’endors à une heure raisonnable et facilement (aidée par donormyl et melatonine tout de même).
Par contre, après une première phase de « bon sommeil », ça ne complique : ce matin c’était à partir de 5h, j’ai réussi à me rendormir plusieurs fois mais systématiquement réveillée rapidement par une bouffée d’angoisse. J’ai lâché l’affaire à 7h, pris mon bouquin et un p’tit dej au calme avant de me mettre en cuisine
Bonne journée à tous, en route pour le J4 (J11 s’il n’y avait pas eu ce craquage semaine dernière grrr)

Y a pas photo , sur la qualité du sommeil . On dort ou plutot comate moins le matin . Bien qu'une grace matiné a faire le chat et ce roulé dans la couette soit sympa .
Je me demande encore comment j'ai pu faire  pour continué a vivre et travaillé avec ces maux de tête et corps des reveilles alcoolisé . Il était grand temps que j'arréte .

bonne journée .

Même si je souffrais peu de mal de crâne ou nausée, je me trainais une fatigue et une irritabilité toute la matinée
Je viens de réaliser à quel point j’associe immédiatement contrariété = alcool / cigarette (sûrement plutôt cigarette ce matin : c’est moins pire car ça agit moins sur le cerveau et donc la capacité à rebondir)
En effet, panne de lave linge (en pleine vidange bien sûr !) et ben bim ! Envie d’une clope, voire d’un verre. Mais en quoi cela m’aiderait il à réparer ? Bref, retour sur YouTube !

Ta lucidité revient pour t'empêcher de retomber dans tes travers habituels, c'est une bonne chose, bravo....

Merci Shale. Lucidité, c’est le mot. A ceux qui pourraient en douter : consulter YouTube et se lancer est plus efficace qu’un apéro pour oublier. Nettement plus gratifiant aussi !

Belle balade en ville cette aprèm, sous le cagnard, achevée par une petite pause en terrasse, avec la ferme intention de commander un coca. Et bien tout de même, au moment de commander, j’ai presque bégayé !! Pour finalement opter pour le coca, mais c’était moins une…
Je réalise que la volonté « à la maison » est une chose et qu’à l’extérieur, c’en est une autre. Le chemin va être long !

Fais attention en début d'abstinence, les terrasses, les soirées, tout ce qui est associé à l'alcool n'est pas une bonne chose, ça t'oblige à lutter donc à puiser dans ton énergie alors que tu es déjà fatiguée 
Bravo pour avoir tenu le coup en tout cas 

Merci Cristal. Ça reste une toute petite victoire mais un vrai apprentissage. J’imaginais compliqué à gérer les soirées et terrasses avec les amis, mais moins une terrasse d’après-midi avec mes filles.
En tout cas, ce soir, à peine envie au moment de l’apéro. Je pense que je vais continuer les courses en ligne qqs temps pour éviter toute envie, même fugace car je vois bien qu’une seconde peut suffire à basculer

La petite victoire de chaque jour, c’est un pas en plus vers  la liberté .
Bravo, un jour de plus.

C’est parti pour le J5 !
Les nuits se suivent et se ressemblent : endormissement plutôt facile et paisible après qqs pages et, réveil très matinal (4h cette fois) par une bouffée d’angoisse. Sans possibilité de retrouver un vrai sommeil. Mais bon, je suis tout de même plus en forme au réveil

Depuis hier et cette tentation pour une bière, je suis repartie en pleine torture mentale : comment gérer le plus jamais ? Je veux boire à nouveau ! Pas aujourd’hui, pas demain, mais un jour… et pas dans 10 ans. J’ai beau avoir lu les mécanismes liés au THP et x histoires personnelles sur ce forum, je n’arrive pas a accepter cette réalité (à laquelle je crois), du plus jamais .
Y a-t-il un déclic, un calendrier, pour accepter ce fait / cette nécessité ?

Je veux boire à nouveau ! Pas aujourd’hui, pas demain

reste sur cette phrase parce que c'est la seule qui est importante pour le moment, le plus jamais n'existe pas, ni aujourd'hui, ni dans 10 ans mais ça ,tu le comprendras plus tard pour le moment, garde en tête ta phrase "pas aujourd'hui"
Tes nuits vont s'apaiser, tu dors moins mais c'est un vrai sommeil ,il est normal de se réveiller très tot au début ,tu vas être fatiguée aussi mais tout revient peu à peu à la normale ,il faut juste un peu de patience 

Je suis  tellement  bien et heureuse dans mon abstinence que ce" plus jamais" ne me torture plus. 
Cependant au tout début je ne l envisageais pas ou difficilement.  Au fur et à mesure dans la construction de mon abstinence je me suis fixée  6 mois et puis on verra.  Avec l'aide du Mab à mes 6 mois j'ai écouté le plaisir de ce qu'avait été la vie  d'abstinence de 30 ou 40 ans.  
Parce qu'après il faut en faire quelques choses de cette nouvelle liberté de cette renaissance. 
Après progressivement tu n'y penseras plus.  
Je me fixé mes 100 ans... si j'ai  envie de m ouvrir une millésime de champagne ou si j'ai encore envie de boire..
En attendant je conserve au fond de moi cette peur de revenir en enfer dans l'alcoolisme. 
Je t'assure que ces 6 premiers mois seront pas si évident pour certains c'est moins ...mais après tu VIS. 

C’est vrai que le « aujourd’hui », je pense que c’est efficace sur les envies fugaces, moins sur l’envie lancinante… C’est marrant que tu parles de ton centième anniversaire Tulipe, j’ai pensé à me fixer un objectif similaire (mais bien moins ambitieux) : mon prochain anniversaire (juin - ca reste très ambitieux pour moi !) ou Noël. J’imaginais un rythme type 2 verres par an : 1 à Noël et 1 à mon anniversaire. Ça semble tellement pas plus compliqué que le zéro absolu. Mais en lisant pas mal de fil ici, j’ai constaté de nombreuses reprises pour un seul verre. Ça semble hallucinant le pouvoir de ce fameux THP !
Bon allez, go pour mon anniv et peut-être que d’ici là, je déciderai de viser mes 50 ans (j’en ai 40…)
En tout cas aujourd’hui, pas d’envie. Journée shopping avec mes louloutes, en grande partie sous une pluie torrentielle mais bon, on est pas en sucre ! Et tout le monde a été gâté et ravi ! Moi y compris pour une fois

Jazz a écrit:C’est parti pour le J5 !
Les nuits se suivent et se ressemblent : endormissement plutôt facile et paisible après qqs pages et, réveil très matinal (4h cette fois) par une bouffée d’angoisse. Sans possibilité de retrouver un vrai sommeil. Mais bon, je suis tout de même plus en forme au réveil

Depuis hier et cette tentation pour une bière, je suis repartie en pleine torture mentale : comment gérer le plus jamais ? Je veux boire à nouveau ! Pas aujourd’hui, pas demain, mais un jour… et pas dans 10 ans. J’ai beau avoir lu les mécanismes liés au THP et x histoires personnelles sur ce forum, je n’arrive pas a accepter cette réalité (à laquelle je crois), du plus jamais .
Y a-t-il un déclic, un calendrier, pour accepter ce fait / cette nécessité ?

 Bonjour jazz 

Ce fameux plus jamais est difficile a apréhendé .Aprés les quelques jours du début de l'abstinence ,  j'avais choisi de le brandir haut et fort de façon a m'automotivé . 

J'ai gardé sur mon pc un message de @rur , qui me semble une réflexion parfaite sur le sujet du plus jamais . j'espére qu'il ne m'en tiendras pas rigueur et que cela va t'aidé a l'apréhendé de façon différente . Bien que tu semble déja l'avoir fait de toi même .Ce message était destiné a une autre personne du forum , mais je le trouve valable pour cette question du plus jamais a tous les MA .
je te le met en copie .

Bonjour.


Une remarque (pas un reproche) : il me semble que tu es victime du piège "plus jamais". 
Que nous avons tous connu, avant le déclic qui permet d'entrer dans le soin.


Je sombrais mais craignais de ne plus jamais pouvoir boire un coup. 
Puis j'ai fini par prendre conscience que ce "boire un coup" convivial, social, 
qui est en filigrane de ton titre était un paradis perdu depuis trèèèèès longtemps. Un leurre.


Il m'a fallu continuer à plonger encore un peu avant d'accepter de prendre le problème dans le bon sens :
 pour pouvoir espérer me soigner, tordre le coup à la dépendance cachée derrière la bouteille, 
mon corps (tout mon corps = mon cerveau surtout) avait besoin de plusieurs mois de jeûne.
 C'est physiologique. Et incontournable.


Chaque verre ralentit ce lent processus et repousse l'échéance. 
Avec le risque de se décourager en route et de replonger en directon de la mort éthylique.


Donc ma solution a été d'envisager de ne pas boire déjà le temps de me soigner. 
Juste un jour après l'autre, puisque je ne sais pas de quoi demain sera fait...


Voila , Tu l'adapte a ta sauce , l'idée est la .

bonne journée a toi et tes filles 

Merci Yves d'avoir ramené ce qu'a écrit ruralcoolique sur ce sujet.

Je pense que Shale devrait placer ce contenu dans la boite à outil et l'intituler " Le piege "plus jamais"". C'est un excellent conseil que nous donne ruralcoolique. Je ne me rappelais de ce message.

Oui ppp , je crois que tous les MA , ce sont posé cette question . Souvent sa térrorise , et , est un vrai frein au départ d'une abstinence . Le posé comme l'a fait rur@ , permet de sortir de ce plus jamais . Evidament il faut partir sur de nombreux mois d'abstinence . Tout en gardant cella comme un objectif lointain et voir toujours un jour a la fois tous du moins les premier temps . 
D'ailleur jazz la parfaitement comprie , en reportant cette date a juin 2023 ce qui laisse de la marge pour  avoir une bonne connaissance de la maladie alcoolique , des risques que de reprendre un verre comporte . 

Je viens de lire la phrase de Tulipe, je boirai peut-être un verre pour mes 100 ans, si j'y arrive. J'ai la même phrase qu'elle en tête. Est-ce que nous avons bien encaissé le plus jamais en fait ? Je n'en suis plus si sûre....Pourquoi la fin de notre vie serait-elle marquée par la reprise d'un verre sinon....Je voudrais bien que vous me donniez votre avis là dessus, ça me pose problème...

Pour répondre a shale .

Pour moi le plus jamais est une grande source de motivation  , encore plus maintenant . Je n'ai jamais vraiment eu l'alcool social . Comme tu la déja bien expliqué , l'alcoolique est egoiste quelque part , il n'a d'interet que de s'enivré avec ou sans compagnie .
 Bien sur on peu plus deliré a plusieurs bien que tous seule , tous seule je m'eclate aussi . Jusqu'a ce que j'éclate et que cela devienne une adiction que je ne controle plus et tous les maux qui l'accompagne le jour ou la chance me lache . Permis de conduire , boulot , santé , vie conjugale , liste non exhaustive ni personel forcement . 

Le jour ou je m'autorise un verre pour une raison ou une autre , je ne m'arréterais surement pas a un verre , je vois pas l'interet je n'aime pas trop le gout de l'alcool et si le but est de me détendre un verre ne suffit jamais . pour ne pas dire me vidé la tête et la ou les bouteilles .

Je sais également que je suis loin d'étre a l'abris de ce fameux prmier verre , vue mon experience récente avec certaine contrariété . 

Alors si je m'autorise un verre pour un moment festif , c'est deux bouteilles pour les moments " déprime " 

Un verre ou une bouteille pour ces 100 ans , je dirais a voir . Plus rien a perdre , plus rien a sauvé , simple boutade ?

vive le plus jamais . et comme dirais l'autre , pourvue que ça dur . 

C’est interessant et rassurant de lire vos messages et analyses. Je me sens bien moins seule face à ma difficulté à accepter / encaisser ce « plus jamais »
Je vais donc rester sur le fameux aujourd’hui pour les envies ponctuelles (encore aujourd’hui, petite terrasse en fin de balade et, même si j’ai facilement opté pour un schweppes, la bière des voisins me tentait). Le week-end arrive, les amis vont rentrer de vacances et je vais donc sortir de mon terrier, je sais que les tentations vont se renforcer. Il faut que j’affronte chacune une par une en effet.
Et rdv à mon prochain anniversaire, voire celui de mes 50 ans pour une coupette. Ça me laisse le temps d’encaisser le zéro pointé !
En tout cas, confiante pour boucler ce J6 (je crois que c’est à ce stade que j’avais craqué la semaine dernière mais je ne suis pas superstitieuse)
Bonne soirée et bon courage à ceux qui luttent

Ah non je ne pense pas avoir écrit si j'y arrive mais si j'ai envie !
 Je vais aller la rechercher 
En fait peu importe j'ai tellement plus à perdre qu'à gagner que ça m'étonne bien penser un jour picoler