Début de sevrage - Besoin d’aide

Bonjour à tous,

J’ai 40 ans et bois trop depuis 5 ans environ (sûrement un peu trop, ponctuellement, avant aussi d’ailleurs)
Et, surtout, depuis 5 ans, quasiment tous les jours et de plus en plus (avec quelques ralentissements, qui ne durent jamais…)

Vendredi, suite à une forte alcoolisation sur l’ensemble de la semaine, et un « effet indésirable » directement lié, j’ai pris soudainement la décision de tout arrêter ! (Enfin, après ma bouteille du vendredi soir)

Assez peu de symptômes physiques, globalement les mêmes que la journée sobre qui suit une soirée ou j’ai abusé plus que d’habitude.

Par contre, moralement, c’est la cata ! Je suis totalement amorphe, je n’ai le goût pour rien (à part pour bosser où, là, je me réjouis de ma vivacité)
Je peine à me motiver pour ranger 3 babioles ou faire la vaisselle. J’ai même peur de sortir : je voulais éviter le piège des courses pour résister et me retrouve cloîtrée depuis vendredi alors que je pourrais sortir prendre l’air sans argent ! J’ai même arrêté de fumer car incapable de sortir acheter des cigarettes.

J’ai décidé d’arrêter sans aide, non pas parce que je me sens plus forte que la moyenne - au contraire - mais parce que je souffre d’une sorte de « phobie médicale ». Je sais qu’il va falloir que je saute le pas mais je pense qu’il me faudra un petit coup de pouce médicamenteux avant : le serpent qui se mort la queue !!

Avez-vous des pistes en auto-médication ?
Savez-vous si des psy ou des généralistes peuvent prescrire des traitements à distance / télé consultation ? (Je pense pouvoir franchir ce 1re cap, quoique, sans un verre dans le nez, même pas certaine…)

Merci de m’avoir lue,
Bonne soirée

Tout d'abord bienvenue sur ONSAIDE, nous ferons ce que nous pourrons pour t'aider.
Tout d'abord, première grosse erreur, c'est d'arrêter seule, car ce peut être très dangereux. Un sevrage est un moment où tu peux faire des crises d'épilepsie, des déliriums tremens, des malaises cardiaques et autres. Donc , en principe, il faut toujours consulter un médecin avant pour avoir les médicaments qui peuvent t'aider à pallier le manque d'alcool.
Ensuite, à mon avis, tu prenais l'alcool comme un anxiolytique pour calmer tes angoisses, tes peurs, ton stress et là , sans alcool, tout ressort et tu te le prends en pleine figure....Encore une raison pour voir un médecin, car tu es en train de faire une dépression liée à l'arrêt de l'alcool. Tu devais sans doute déjà être dépressive avant de boire, tu as pu constater que l'alcool calmait ta dépression et peu à peu tu es devenue dépendante. 
A présent, c'est la dépression qu'il va falloir soigner, ce sera plus simple que d'arrêter l'alcool .Mais on va faire connaissance peu à peu et on pourra répondre à tes questions, t'aider et te soutenir. Tu peux commencer par te présenter rapidement.

Bonjour Jazz et bienvenue sur onsaide  nous allons essayer de t'aider pour te sortir de là. Il faudrait d'abord que tu saches ce qu'est la maladie alcoolique pour que tu saches contre quoi tu te bats , ce n'est pas une question de volonté mais un dysfonctionnement de ton cerveau qui n'a plus d'endorphines naturelles à cause de l'alcool d'où ton mal être et ton manque d'énergie. Je vais te mettre quelques textes après pour que tu comprennes
Pour les médicaments , il te faudrait des anxiolytiques pour pallier au manque que ce soit physique ou psychique  et une aide professionnelle dans un CSAPA qui est une structure gratuite avec des infirmières, des psychologues, des addictos et même des assistantes sociales . 
Tu as passé le cap le plus dur qui sont les 4 premiers jours ,l'alcool reste environ 8 à 10 jours dans le corps donc tu peux ressentir un gros manque après cette période. Est ce que tu as un médecin traitant ? il pourrait te prescrire des anxios en premier lieu.
On reste à tes cotés, tu peux t'appuyer sur le forum pour tes débuts 

L'ALCOOL:une drogue dure (infos sur la dépendance et la THP)

"la biochimie du cerveau chez le malade alcoolique"

voilà déjà pour commencer 

Merci Cristal et Shale pour vos messages

Je connais les risques à arrêter seule enfin, je connaissais surtout les risques « physiques », je me surveillais, mais j’avais moins anticipé les risques et contre coups psychologiques…

Effectivement, l’alcool était clairement un anxiolytique pour moi, j’ouvrais ma bouteille dès que je n’étais plus occupée (travail, tâches familiales et ménagères…)

Cela a commencé après ma séparation (besoin de combler certaines soirées « vides ») mais ça restait ponctuel. Ça s’est clairement aggravé un peu avant le confinement, suite à une blessure qui m’a forcé à arrêter le sport (je courrais 3 fois par semaine et renforcement musculaire en complément, la majorité de mes relations sociales étaient de ce milieu)
Et carrément dérapé pendant le confinement !

Je sais que la solitude et l’isolement me pèsent. Ça confirme que je n’ai pas choisi la bonne date pour arrêter : mes qqs amis (je suis depuis peu dans la région) et mes enfants sont tous en congés loin d’ici. De plus, je suis en (quasi) 100% télétravail : mes seuls contacts humains sont virtuels avec mes quelques collègues qui bossent en août…
Bref, je me sens très vide et, à part la télé et les bouquins, je ne suis motivée pour rien !

Je n’ai pas vraiment de médecin traitant, j’ai bien celui de mes filles que je n’ai personnellement consulté que comme médecin du sport : je me sens incapable de me confier à lui :(

J’ai lu pas mal de choses sur les Caspa, ça a l’air complet mais n’ose pas encore prendre mon téléphone : font ils des consultations à distance ?

Peut-être qu’un généraliste peut prescrire des antidépresseurs ou anxiolytiques (je ne connais pas vraiment la différence) après une télé consultation ?
Je me sens plus prête à affronter un inconnu à distance qu’en face à face…

Bonsoir Jazz
Pour les Csapa tu n’as aucune consultation en visio, tu rencontres d’abord une infirmière  avec qui tu vas échanger sur tes habitudes de consommation, les médicaments que tu prends, surtout faire connaissance. Ce sont des professionnels sans jugement aucun et bienveillant qui ont une totale et complète connaissance de cette maladie très complexe. On va dire la maladie des émotions que nous ne savons gérer qu’autrement qu’avec l’alcool.
La fois suivante c’est  l addictologue, puis le psychologue. Des fois l addictologue est aussi psy.
Prends ton temps pour le csapa c’est encore un pas de plus a franchir il est difficile pour certains.

Dans le cas de l’anxiolytique c’est ponctuel un mois, pas beaucoup plus et cela va te soulager te détendre lors des fortes envies de consommer. C’est un effet assez rapide, il en faut de sérieuses doses pour en devenir dépendant. 
L’antidépresseur lui va t’aider et t’accompagner pour sortir de la dépression, lui cela fait effet sous une quinzaine de jour et peut être pris plusieurs mois, c’est selon.
Dans les 2 cas tu ne dois consommer d’alcool pour qu’ils fassent effets.
Est-ce clair ?
Bon courage et surtout ne pense que 24 heures à la fois, voir une heure même parfois.
Demain n’existe pas.Juste aujourd’hui.

Très claires tes explications Tulipe, merci !
Pour le moment, je gère plutôt bien le manque, l’envie
Je mes anciens anxiolytiques à moi : euphytose, gemmotherapie et méditation. Je ne pense pas avoir envie de prendre le risque de tenter plus fort et surtout plus addictif
J’ai lu que l’alcool agissait comme anxiolytique mais aussi comme dépresseur, avec tes explications je pense que je suis en plein dedans… J’ai toujours était (modérément) angoissée avec des petits passages déprime : je crains que l’alcool à haute dose m’ait fait basculer dans une vraie dépression.
Bizarrement, à part la première nuit (blanche !) je dors un peu mieux qu’avant : sommeil toujours coupé et agité mais je retrouve plus vite le sommeil, sans trop d’angoisses nocturnes (sûrement les angoisses de la redescente)
Objectif pour demain : me forcer à me bouger et à sortir pour reprendre goût aux activités qui me donnaient auparavant du plaisir…
Bonne fin de soirée à tous et encore merci pour ce soutien et ces éclairages

Bienvenue sur Onsaide Jazz :-)

Tu as eu de très bons conseils là. Tu t'apperçois sûrement que tu es à la bonne place sur Onsaide. Bravo pour avoir eu le courage de chercher et d'avoir choisi ici.

Tu sembles bien motivée à te rétablir aussi, cela est vraiment important, tu es au centre de ta réadaptation, aidée par les pairs aidants comme ici, et les professionnels. Fais confiance à toutes ces formes d'aide, tu en auras besoin, ce combat tu vas le gagner, mais il faut être entourée.

Continues ton ouverture. Explore un peu le forum aussi, tu peux aller dans la section base de données, bcp de contenus intéressants pour toi s'y trouvent :

Base de données.... (forumactif.org)

Ça y est, j’attaque le 6eme jour. Plutôt confiante pour le moment car isolée et motivée !
Que ça fait du bien de se réveiller la tête fraîche, même si la nuit n’a pas été parfaite…
Le plus dur pour moi sera je pense d’accepter le « plus jamais ». J’ai pourtant bien lu tes articles Shale, je ne doute plus que ce soit LA solution, mais ne m’en sens pas capable…

Bravo pour tes six jours. Le plus jamais, ce n'est pas le moment d'y penser, ce n'est pas urgent. Pour l'instant, avance au jour le jour, "aujourd'hui je ne bois pas, demain sera un autre jour", tu peux même avancer d'heure en heure s'il le faut, mais le plus jamais n'a aucun intérêt pour le moment....

Pfff contrariété au boulot et bim ! Angoisse +++
Évidemment, je pense tout de suite à LA solution pour calmer tout ça…
Mais bon, je vais tenter de me changer les idées et m’attaquer à une « activité plaisir » : aller chez le libraire
J’ai un peu peur de sortir et craquer sur la route mais bon, je ne peux pas rester avec enfermée indéfiniment

Très bonne idée, aller chez le libraire, te faire plaisir. Pense à un breuvage de remplacement aussi, qq chose qui te fais plaisir. J'ai découverts une passion pour les thés et tisanes depuis que j'ai stoppé l'alcool, je te jure, parfois j'ai aussi hâte d'arriver chez moi pour savourer une bonne tisane que j'avais hâte pour mes bières de microbrasserie (je ne buvais pas que pour l'effet :-) ).

Aussi, on a toujours des embuches dans la vie qui surviennent, si c'est un embêtement pas si dramatique lié au travail, vous cela comme un petit exercice pratique :-). Shale a vraiment raison, une étape à la fois, une journée à la fois et 24 hres à la fois même au début. Ne pense pas au plus jamais. Cela fais 4,5 ans pour moi et je ne pense pas à ce plus jamais.

Je place aussi ces stratégies rédigées par Shale, tu les avais peut être consultées :

La boîte à outils (forumactif.org)

Bravo pour cette 6e journée

Merci pour ces encouragements
Ça me fait de bien d’écrire ici, et vos réponses. J’ai un peu l’impression de devoir rendre des comptes et ça me motive !
Le début de la sortie était horrible : déjà, l’angoisse ne retombait pas et, arrivée devant la libraire : FERMÉE !! (Quelle surprise un 10 août…)
Je me suis posée sur un banc puis après qqs exercices de respiration, j’ai filé vers la Fnac (je n’aime pas, je préfère 1000 fois mon libraire… mais je voulais de la lecture - objectif initial !)
Bref, là-bas je me suis un peu détendue, j’ai fait le plein de bouquins et le trajet du retour était bien plus serein :)
Je me suis arrêtée à la pharmacie pour un petit coup de pouce et le pharmacien m’a proposé des Fleurs de Bach. Comme j’utilise déjà pour le sommeil, j’ai dit GO… et viens de lire « déconseillé aux personnes souffrant d’éthylisme » au dos. Pfff… le sort s’acharne !
Bon, je retourne bosser, pas du tout motivée

Les fleurs de Bach en général sont faites avec de l'alcool. Je crois qu'il y en a sans alcool, mais il faut le demander. Tu prends du magné B6, ce n'est pas coûteux et tu auras ce qu'il te faut pour aider ton corps à se reconstituer. Ensuite abuse des fruits, c'est le moment, des aliments qui te font envie, ne t'occupe pas des calories, déjà avec celles que tu vas perdre en arrêtant l'alcool, ce sera beaucoup....
Un seul mot d'ordre, apprends à te faire plaisir sans alcool.

Pour le plus jamais, il faut inverser l’esprit et penser plus jamais de gueules de bois, aux trous noirs du matin, aux paroles dictées avec l’alcool , aux bêtises et à tout ce qu’on n’a pu réaliser à cause de ce poison. Alors plus jamais ça !!!

tulipe noire a écrit:Pour le plus jamais, il faut inverser l’esprit et penser plus jamais de gueules de bois, aux trous noirs du matin, aux paroles dictées avec l’alcool , aux bêtises et à tout ce qu’on n’a pu réaliser à cause de ce poison. Alors plus jamais ça !!!

Très bonne idée 

@Tulipe, très bonne remarque ! Ça semble évident mais je n’y avais pas pensé seule.
Mais bon, d’abord, il faut que je tienne aujourd’hui… Je n’arrive pas à me concentrer sur mon taf, l’après-midi me semble interminable et je ne pense qu’à l’alcool (ou plutôt au sans alcool, mais ça m’obsède encore plus que quand je songeais à mon prochain verre…)

Je vais tenter de suivre ton conseil Shale : je file vers le placard à chocolat

Jazz a écrit:@Tulipe, très bonne remarque ! Ça semble évident mais je n’y avais pas pensé seule.
Mais bon, d’abord, il faut que je tienne aujourd’hui… Je n’arrive pas à me concentrer sur mon taf, l’après-midi me semble interminable et je ne pense qu’à l’alcool (ou plutôt au sans alcool, mais ça m’obsède encore plus que quand je songeais à mon prochain verre…)

Tu sais j'ai arrêté en cure interne 21 jours, les 10 premiers jours, j'avais un médicament pour m'aider. Aucune possibilité d'alcool sur place, bien entendu, mais grace au médicament je n'ai pas eu de craving (envie forte de boire), aucune pensée alcool.

Shale t'as donné ce conseil plus haut, en parler à un médecin, c'est un excellent conseil. Tu px y arriver sans médicament, mais tu travailles bcp plus fort, à toi de voir :-)

Suite à l’insistance générale de consulter un médecin (je sais que vous avez raison mais j’ai la phobie des docteurs), je me suis jetée à l’eau… en télé consultation
J’ai choisi, parmi les 3 qui avaient des dispos cette fin d’aprem, celui qui avait l’option psychologue
Je suis un peu déçue : 4´38 de consultation.. il m’a prescrit du magne b6 (j’avais déjà) et du cardiocalm (aubépine). Aucun n’est remboursé, je me suis embêtée à imprimer l’ordonnance pour rien lol
Le point positif c’est que, même si c’était en visio, j’ai pu « avouer » ma maladie face à un médecin
Grosse mauvaise nouvelle par contre : j’ai acheté une bouteille… Je ne veux pas l’ouvrir mais j’avais besoin de l’avoir « au cas où », c’est debile, je sais

Oui, point positif, tu as fait le plongeon, tu as avoué à un médecin ta réalité, bravo à toi. Cela prend du courage. C'est un atout pour toi, le courage. Cet outil essentiel va te servir à toutes les étapes de ton rétablissement.

Pour la bouteille roue de secours. C'est normal cet achat, c'est la bouée que tu connais. Mon conseil, débrasse t'en tout de suite. Tu as fait ce que tu avais à faire avec cette expérience "bouée de sauvetage", tu n'as pas à aller plus loin. Tu sais qu'en l'ouvrant, tu vas aller encore plus mal. Mais surtout, ne culpabilise pas une seule seconde de l'avoir achetée. Sois plutôt fière de l'avoir nommé ici cet achat. Cela veut dire que tu es ouverte aux conseils

Pour le médecin, c'est normal, comme dans toute relation, cela ne "clique" pas toujours. Il faut aller vers un autre médecin, c'est comme cela. Tu vas finir par trouver le professionnel qui te convient. Tu sais, tu vas vivre cela à plusieurs étapes ces histoires de relations non productive, mais continuant de chercher, tu vas toujours tomber sur la bonne personne. Même chose pour les groupes de soutien comme  nous ici, tu aurais pu tomber sur un groupe qui ne te le plait pas, je pense que ce n'est pas le cas, tu restes. Mais si tu étais tombée sur un groupe qui ne te convient, tu cherches un autre groupe, c'est tout. Il ne faut pas baisser les bras, tu es l'actrice clé de ton rétablissment. On est responsable à toutes les étapes.

Bravo de tenir le coup 

Merci bcp pour ton soutien ppp, effectivement, tu as bien deviné, j’ai découvert un super groupe : bienveillant et plein de bons conseils
Ce forum (mal référencé sur Google soit dit en passant) est une mine d’or en termes d’informations. J’ai une formation scientifique alors j’ai facilement compris les infos « techniques » sur cette maladie et ça me convainc de la nécessité de l’abstinence !
Finalement, le médoc à base d’aubépine n’a pas l’air si bidon : je suis bien plus détendue depuis que je l’ai pris :)
Pour la bouteille « de secours » je pense la garder : j’étais dans un bon mood quand je l’ai achetée (j’ai choisi une bonne bouteille chez le caviste !) car motivée pour ne pas l’ouvrir ! Et je la vois maintenant comme une solution pour lever le verrou de ma crainte d’aller faire les courses alimentaires pour éviter le rayon alcool (mon sevrage tourne un peu à l’agoraphobie : j’ai quand même arrêté de fumer juste parce que je n’osais pas sortir acheter des clopes !!!)
Je comprends que je rapproche l’objet de toutes mes tentations mais, honnêtement, habitant une grande ville, en 3 clics sur ubereats, l’alcool débarque en 15 minutes (oui, j’ai malheureusement régulièrement pratiqué…)
Mais ce soir, j’ai ressorti la centrifugeuse et c’est pomme-mangue- gingembre Et je vais m’y tenir

Chaque personne est différente cependant je peux t'assurer  qu'un jour pas fait comme un autre cette fichue bouteille tu vas la regarder avec une telle envie que le petit singe c'est ainsi qu'on l'appel ici que tu vas l'écouter et l'ouvrir. 
Alors tu pourrais la mettre à la cave et avant poser une étiquette " bidon " eau de javel. 
Parce que  ainsi que tu dois  l'imaginer.

Par contre félicitations pour avoir oser en parler avec un médecin et pourquoi pas essayer de téléphoner au csapa dans la foulée ? 
Tu es dans la période dure du sevrage. 
Nous savons ce que ces heures représentent dans le monde de l'alcool on respecte le courage des malades. 
Je n'oublie pas que j'ai connue cette phase. Cependant on me donnait des anxiolitiques pas longtemps mais cela a été très supportable. 
Alors pense bien que un jour voir une heure à la fois. 
Je sais je radote. Et surtout garde bien en tête pas de 1 er verre parce que  nous ne savons pas nous arrêter.  Un verre c'est la bouteille ou presque. 
Bon courage.  Tu fais tout comme il faut. 
Super 

Merci Tulipe :) Tu as raison sur tout :
1 verre, c’est la bouteille ! Enfin, peut-être pas le jour J mais le lendemain, ou à peine plus tard (j’ai fait Dry January ces 2 dernières années : Janvier facile - ou presque - car j’aime les défis, mais le 1er février 1 verre, le 2, 2 verres, le 3… j’exagère à peine !)
Je n’ai pas mis la bouteille à la cave (j’en ai pas !) mais loin du frigo : avec 30 degrés dans l’appart, c’est tout comme ;)
Comme indiqué à ppp, chez moi, uber livre les boissons, fraîches, en 3 clics et moins de 15 minutes alors je ne pense pas que le risque soit pire si la roue de secours (chaude beurk !) est chez moi
Tu as raison pour la csapa aussi, je pense être prête en effet. Je réalise que je vais tomber sur des gens qui savent pourquoi j’appelle donc je ne dois pas me soucier de leurs réactions !
Merci bcp de m’avoir aidée à faire le lien (comme pour ta vision du « plus jamais » tes propos semblent une évidence… que je n’avais pourtant pas remarquée !)
Ce sera mon objectif de demain
Ça me laisse la soirée pour trouver la bonne adresse