bonjour !

les drôles d'amis que vous êtes !
si... fraternels, réconfortants !

Oui... Enki... il m'arrive parfois de me parler à moi-même quand je bois seule... Mais c'est une grande spécialité réservée à mon âme-homme (qui n'a même pas besoin d'avoir bu pour s'y exercer à merveille), je ne lui arrive pas au p'tit orteil, alors je vais pas trop empiéter sur ses plates-bandes...
Et toi, quand tu buvais, tu soliloquais itou ? Ou bien tu continues à jeun ???
(Il semblerait qu'on ait des p'tites choses en commun [en dehors du sujet qui nous occupe ici...], vu, par exemple, ton histoire hilarante de pub-antipub et de vêtement "religieusement" conservé... )

P'tit Soleil du Nord, Josepha, vous êtes TROP adorables...
Je garde vos pensées tout près d' mon cœur et d' ma tête
Merci de venir me voir si souvent !
J'espère bien que musique et théâtre vont rester avec moi (et moi avec eux !) ! J' peux pas m'en passer... ! Hélas, l'été, c'est un peu calme plat... Mes prochaines sessions de travail ne sont prévues que mi-/fin août...
Entre-temps, j'ai de quoi faire... les livres... le démon-vin...

P-S : il est 19 h 10 : je file sous la douche car j'ai trop envie de mon premier verre...
:!: :!:

Ana, tu es encore dans l'alcool, tu envisages juste de pouvoir peut-être le quitter, comme on envisage de quitter un homme avec qui ça ne colle plus mais on sait ce qu'on quitte, on ne sait pas ce qu'on trouvera ensuite. On tergiverse, un pas en avant, deux en arrière, on trouve plein de raisons bonnes ou mauvaises, surtout mauvaises pour repousser le moment où il faut faire un choix...
Ce qui me rassure c'est que tu t'accroches à ton rendez-vous, c'est un signe très positif... Mais le 31 est encore loin alors prends soin de toi...
Gros bisous

anna a écrit:

P-S : il est 19 h 10 : je file sous la douche car j'ai trop envie de mon premier verre...
:!: :!:

tu vois,tu commences a mettre en place des outils pour ne pas boire alors ne me dit pas que tu recules
Quand je te disais qu'il n'y avait pas la place pour le theatre et la musique c'est pour te dire qu'il y a l'alcool qui coule ds cette musique et ce theatre,il te gène et t'empeche de t'epanouir dans cet art
Il y a une partie de toi qui savoure et profite de cette musique,l'autre partie essaye desesperement d'empecher l'alcool de tout gacher .
la musique et le theatre ont besoin d'une Anna ENTIERE pour donner toute leur beauté et leur magnificence...voilà ce que je voulais dire

:hello: sur Onsaide Anna.

Sache qu'ici tu n'es pas seule.
Nous connaissons bien la MA en général.
Les boîtes à outils sont là pour te servir aussi et l'entraide sur ce forum est un outil merveilleux.
Courage et reste avec NOUS.

Bonjour, en ce petit matin !

J'avais écrit une réponse hier soir, apparemment ne l'ai pas enregistrée : elle n'est pas là... !?
Dommage, car j'y exprimais quelque chose d'important pour ma pomme, d'une façon qui m'a paru assez claire... J'essaie d'y revenir.

J'ai réagi à ta remarque, Cristal : "une anna entière".
Or, j'ai le sentiment que ma dépendance à l'alcool, comme la maladie maniaco-dépressive me constituent à part entière (hélas). Serais-je encore "moi" si j'échappais tout à fait à l'alcool, à ma pathologie ? Qui est "moi" en dehors de mes "vices de construction" (alcool, maladie psy et névrose - on s'arrête là, c'est déjà pas mal ! ) ?
C'est une question qui me taraude depuis 19 ans !
La comparaison avec d'autres pathologies, comme le diabète (que mes psychiatres m'ont agité sous le museau bien souvent), ne fonctionne pas vraiment, car il ne modifie que le fonctionnement physiologique (si je ne me trompe), non la "tête"... l'humeur, le tempérament...

Je ne dois certainement pas être la seule à me poser ce type de question. Qu'en pensez-vous, "vous z'aut'es" ?

Quant à ta métaphore, Shale, elle me parle bien ! Difficile de quitter... qui ou quoi que ce soit !
Elle m'a rappelé un souvenir douloureux. Rien n'allait plus, il fallait me décider à quitter un homme avec qui je vivais depuis plus de six ans, que j'avais aimé passionnément. Un soir, désespérée, je regardais ses chaussures rangées dans un coin de notre studio, et soudain j'ai pensé : "C'est terrible, jamais plus je ne verrai ses chaussures !" A ce moment-là, pour moi, cela représentait tout ce que j'allais perdre, notre amour froid comme la cendre, le plongeon dans la vie solitaire de nouveau, et dans l'inconnu...
Quitter l'alcool, oui, en effet, ressemble un peu à ça... La décision est difficile à prendre, et pourtant il va le falloir...

Bon, ma journée ne commence pas très gaiement...

Merci, Tex, de ton salut amical !
belle journée à toutes et tous

HELLO ANNA, c'est normal à ce stade de se poser autant de questions existencielles, je pense me les être posées il y a qqs mois, sans avoir réponse à tout, je pense réellement qu'on se réveille à soi même davantage sans alcool, car comme vice de construction il se pose plutot en tant que démolisseur, et la reconstruction c'est après l'arrêt de l'alcool que j'ai pu l'envisager.
Allez ne t'inquiète pas nAna, chemine ton petit chemin et viens dès que tu le peux tout le monde est là pour toi (un pour tous tous pour un) passe une bonne journée Anna. Bisous

Maintenant pense à toi... Ne pense qu'a toi...

L'alcool ne peut pas faire partie intégrante de ta vie, c'est inconcevable même si c'est dur à concevoir, il n'en est pas moins...

Même si les questions fusionnent à tout bout de champ, elles ne doivent pas te faire reculer mais au contraire elles doivent te faire avancer vers une nouvelle vie bien plus sereine...

N'hésite à venir poster quand tu en ressentira le besoin, car relire ses posts, ses pensées aident vraiment à évoluer dans le bon sens !!!

Je te souhaite plein de courage et plein de belles pensées !!

Le petit soleil du Nord

Je viens enfin de lire "L'alcool : une drogue dure" - je craignais qu'un texte sur le THP ("??? méêê koi-k'ess ?" me disais-je avant de m'y atteler) ne soit ardu et obscur... Pas du tout !
Merci, Shale !!!
C'est limpide, pas bêtifiant-condescendant, très instructif... bref, une excellente vulgarisation !
re-MERCI !
La conclusion est frappante : on n'est pas dépendant de l'alcool, mais de la THP (la méchante paSpaSvérole...), une copine de l'héroïne...


Je me coucherai plus "savante" ce soir

Josepha, petit soleil du Nord, oui, faut que je m'arme de patience, de persévérance, parce que ça va durer, c't' affaire, je le vois bien...
Heureusement que vous êtes tou(te)s là !

Quant aux questions ézistentiellllllles... seigneur, ça fuse, ça tourbillonne... - mais j'ai l'habitude. Sauf que celle dont j'ai parlé tout à l'heure me tient très à cœur !
Si quelqu'un-une peut me donner son avis, ce sera avec grande curiosité et grand intérêt

J'y réfléchis Ana et je te réponds un peu plus tard, là je suis au boulot, alors ce n'est pas facile.
Gros bisous

Serais-je encore "moi" si j'échappais tout à fait à l'alcool

une bien belle question Anna a laquelle je repondrai ceci : c'est en echappant a l'alcool que tu deviendras TOI

l"alcool est une "bequille" pour toi,je le met entre guillemets parce qu'evidement,c'est un leurre.Il ne te tiens pas,il t'enfonce Mais c'est un long travail avant de s'en apercevoir.Tout ce que l'on te dit,tu l'entends certes mais tu ne l'integres pas encore...tu vas y arriver

Oui,l'alcool est une drogue dure et c'est la machine a fabriquer la THP qu'il faut arreter pour devenir abstinent heureux.Une seule solution pour l'arreter.... ne plus lui donner "d'essence"pour fonctionner.Même un seul verre peut relancer la machine c'est pourquoi c'est ZERO ALCOOL!!!

La comparaison avec le diabete,c'est juste pour te prouver que tu ne peux rien faire contre cette maladiesauf ne pas l'aggraver en prenant ce qui te tue.pas de sucre pour le diabetique,pas d'alcool pour le MA.C'est une façon de te faire comprendre que tu es MALADE et pas "poivrote sans volonté"tu comprends???

Pour ce qui est de l'Anna "entiere ds l'alcool",si tu l'etais,tu ne viendrais pas chercher de l'aide
Lorsque l'on est la moitie de qq chose,on ne peut vivre bien Tu ne pourras etre entiere que ds l'abstinence anna.....

Tu sais,je vais encore te bassiner un peu (mais je sais que tu adores ça )mais si tu te poses toutes ces questions,c'est que tu avances :dans:

SHALE a écrit:J'y réfléchis Ana et je te réponds un peu plus tard, là je suis au boulot, alors ce n'est pas facile.
Gros bisous

Tu bosses dans quoi ?

Je me suis longtemps posée la même question, ou plutôt l'alcool faisait tellement partie de moi que je ne pouvais pas m'imaginer vivant sans.
C'est en cure que j'ai découvert qui j'étais, quelqu'un qui me plaisait bien, qui pouvait vivre sans alcool et qui était bien plus forte que je ne l'aurais imaginé avant. J'ai aussi trouvé ma place comme la pièce d'un puzzle qui entre enfin dans la bonne case, plus rien ne me gênait aux contours.
Maintenant je peux dire qui je suis, tant que j'étais sous alcool, j'étais une MA avec toutes les composantes qui font cette maladie, je vivais en fonction de ce produit et non pas en fonction de qui j'étais.
Mais c'est difficile à décrire, c'est une sensation assez extraordinaire....

Cristal, Shale, j'entrevois, un peu... c'est difficile... L'alcool ET la maladie psy m'accompagnent depuis tant d'années...
Pourtant, en ce qui concerne les troubles bipolaires, je suis stabilisée, globalement, aussi depuis quelques années ; et si je me regarde un peu honnêtement, je peux sans doute m'apercevoir que ne plus sombrer en permanence, pour finir ensuite par me découvrir hospitalisée en service fermé pendant des mois parce que je ne maîtrisais plus ni ma pensée ni mes actes, ne m'a rien enlevé d'essentiel à moi-même - c'est vrai...
Je suis la même, je crois, mais sans les excès bas et hauts.
En toute logique, me passer de l'alcool devrait avoir le même type de répercussion...
Tout cela est bel et bon, pourtant ce ne sont que suppositions théoriques ; je ne parviens pas à en être intimement, profondément, intérieurement, naturellement persuadée...

Allez,je vous raconte une petite chose rigolote (dommage, Bea a déjà pris le p'tit nom "la bavarde", sinon... )

Voici l'affaire (ce rêve marasme m'a éreintée, mais c'est amusant, au bout du compte !) :

Titre :

Episode 1. Fin d'un stage (éveil vocal, corporel... ?), je prends mon vélo pour rentrer. Or, je peine à pédaler, de plus en plus ; je pédale, je pédale, mais n'avance guère... ça tourne et tourne dans ma p'tite cervelle , et ô lumière !, en baissant les yeux je comprends : mon pneu avant est à plat ! Qu'importe, je ne suis plus très loin : au risque de bousiller la chambre, j'avance.
Là, je m'aperçois que le pneu arrière va rendre l'âme Ce qu'il fait bientôt, avec des chuintements pathétiques Je rentre malgré tout, tant mal que pis...

Episode 2. Arrivée à la maison : appartement petit, fort encombré. Dans une armoire sans porte est installée une grosse dame, une force d'inertie impressionnante. Elle vit là, chez nous, car je l'ai accueillie dans un moment d'altruisme quelque peu excessif et irraisonné. Néanmoins, sa conduite m'horripile, me bouffe, m'étouffe : en l'occurrence je découvre cette fois qu'en mon absence elle a déniché ma collec de journaux intimes - les miens, bien sûr ! -, bien planqués (croyais-je), et qui racontent ma vie dans les moindres détails... Elle a commencé à y écrire, elle ! Ils sont étalés autour d'elle, à la vue des "amis" qui s'invitent régulièrement chez nous sans l'être. Bien. Restons calme, me dis-je, bouillant de rage.
Lorsqu'il s'avère que la grosse dame a définitivement perdu tout sens commun - et tout sens de la gratitude, par exemple -, car elle entreprend de démonter des panneaux de notre armoire et s'évertue en passant à briser quelques jolis objets que nous y avons entreposés, je perds mon sang-froid, me lève et la gifle. Je reçois évidemment un soufflet en retour (flegmatique, mais fort adroitement administré tout de même).
Le tout avec pour spectateurs les "amis" susnommés . Qui s'empressent autour de nous pour tenter d'"arranger les choses", "calme-toi anna, elle se rend pas compte, tu savais bien en la faisant venir chez toi qu'elle était dérangée, c'est même pour ça qu'elle t'a touchée, calme-toi ANNA !!!"

Episode 2', et finale. Certes, sauf que, à présent, c'est moi qui pète les plombs vu que j'ai aussi des fragilités bouhouhouh honte sur moi j'y arriverai jamais pourquoi que j'me mets toujours dans des situations pareilles... ???!!!



Et je me réveille, tremblante, épuisée...
Ni une ni deux, j'identifie la grosse dame inerte et folle : c'est mon mauvais ami l'alcool, le vin...
Hein, n'est-il pas drôle et facétieux, mon inconscient ? :P

Cristal, tu vas encore me faire bisquer, je le sens... "tu vois que tu avances, malgré toi, anna !?"

Allez, je vais siroter mon jus de pomme en travaillant.
A vite

c'est genial Anna,tu le dis toi meme maintenant c'est une belle avancée Anna

C'est un rêve très, très intéressant, une psy y trouverait du grain à moudre...

Cristal, tu es impayable ! indépassable !!! t'as encore trouvé le moyen de rebondir et renchérir

Et : oui, oui... j'ai donné du grain à mon moulin parisien pendant quelques années...

P-S "anna a écrit" : "(dommage, Bea a déjà pris le p'tit nom "la bavarde", sinon... )" - sauf que ses innombrables zaventures sont bien plus variées,
et que sa façon de les raconter... ma foi... :ah ah:

A bientôt !

cristal a écrit:Serais-je encore "moi" si j'échappais tout à fait à l'alcool

une bien belle question Anna a laquelle je repondrai ceci : c'est en echappant a l'alcool que tu deviendras TOI

Bonsoir Anna,

Je suis avec intérêts tes réflexions et questions existentielles qui étaient mon lot quotidien il y a un an.
Pour ma part Ta question m'amène à une réponse qui me semble désormais claire.
Très peu de temps après l'arrêt de l'alcool on commence à redevenir soit même et souvent sans même en prendre conscience au début. Puis très vite de nombreux exemples viennent nous montrer notre vrai Moi.
Moi qui pensais que peu sourire, chaque jour passant je sens mes rictus se tendrent de plus en plus souvent
L'image que les gens te renvoient de toi et aussi assez incroyable !! Tout cela n'est que du positif du très bon , comme un tendre calin dont tu te gratifierait!
Tout autre chose, j'avais énormément de tracas divers : maux de ventre, sinusites, toujours mal de la tête au pied. Eh bien tout a quasiment disparu comme par enchantement. C'est là que je me suis rendu compte que beaucoup de turpitudes que l'on a appris à accepter au quotidien , si douloureuses soit elles sont liées avec la prise de notre dose journalière.
Je pense sans trop oser m'avancer que tes 'soucis' cotées psycho ne peuvent que mieux être vécus, voir s'améliorer.
L'arrêt et sa décision font terriblement peur mais je crois en ce que tu dis Anna, dans ton fonds tu te conditionne parfaitement.
Continues ainsi jusqu'au 31
En espérant t'avoir éclairé un petit peu sur ton Toi à venir, la vraie Anna, la belle Anna...

ô
merci, Discuss
peux rien dire d'autre

moi je peux dire que je suis carrément d'accord avec discuss ! voilà !

ouille... ouille... ouille... passim...

j'ai beau recevoir ici toute l'aide possible et imaginable... me voilà encore bien mécontente de moi aujourd'hui...

J'ai encore trop bu hier soir alors que je m'étais promis-promis de pas
J'avais acheté juste une petite bouteille de vin pour nous deux et une seule bière, pour lui...
Mais je l'ai cherché dans le quartier, et quand je l'ai trouvé, dans notre café préféré, j'ai pris un verre avec lui (le 2e, puisque j'en avais pris un avant, en le cherchant ailleurs) ; tout en me serinant : "attention anna, celui-là et hop !, direct retour maison !"
Évidemment, on en a pris un suivant... (le 3e, donc, pour moi, alors que je m'en tiens depuis quelque temps à un unique verre hors de la maison - c'est ce que je me suis fixé). Le tout en discutant de sujets pénibles.
Retour à la maison : je bois encore 2 verres et demi de rouge, 2 bières... Et il sort une autre bière !
La discussion ayant trop mal tourné - imbibés que nous étions... - je suis partie me coucher. Trop tard, de toute façon, j'étais déjà soûle, d'ailleurs ce matin je ne me souvenais plus à propos de quoi nous nous sommes disputés.
Merci, mon cher vin rouge.

Désolée de vous bassiner avec tous ces détails. C'est d'ailleurs surtout pour moi-même que je les note ici, en pensant à certains de vos conseils : "Quand tu reliras tes posts, ça te servira."

Enfin, bien sûr, me voilà de nouveau en retard pour travailler aujourd'hui...
Tout ça me navre. Mon homme est fâché contre moi. Je suis fâchée contre moi. Il boit de plus en plus. J'essaie de résister. Tout capote.
Et m...

Stop.

Très bon week-end à vous toutes et tous.

Tu sais Anna pour s'arreter de boire,il faut aussi etre sympas avec soi meme et ne pas te mettre la bouteille sous le nez
Il ne sert a rien d'acheter "juste une petite bouteille" ,tant qu'il y aura de l'alcool autour de toi,tu aura beau te promettre monts et merveilles,tu n'y arriveras pas
Si tu veux mettre toutes les chances de ton cotés,commence dejà par faire le menage parce que tu ne luttes pas contre le petit singe là,tu l'invites royalement a venir te rejoindre

je ne te dis pas cela pour te faire du mal Anna,juste pour que tu arretes de te torturer de la sorte
Un sevrage ça se prepare et ça s'installe,là,tu en as vraiment envie mais tu ne mets rien en place autour pour y arriver.

Allez courage,l'abstinence,ça s'apprend

cristal s'il te plaît je viens d'écrire un nouveau message, ça empire, tu veux bien m'aider encore ?

Bien sur que je vais t'aider Anna,je suis là pour cela ma belle
Où est ton message???

il s'appelle ça empire, dans la même rubrique qu'ici