SE NOYER AUSSI

Une journée hier encore stressante car je me suis retrouvée entre le psychiatre qui le suit, le psychiatre des urgences et la clinique dans laquelle le psychiatre demande une entrée. Ils m'ont fait tous fait tourner en bourrique. Je passais de l'un à l'autre. Faute de personnel ils ont attaché mon mari, ce que j'ai trouvé éminement violent car ils avaient peur qu'il parte. A cause du covid peu de liens avec les patients. Très difficile de savoir comment allait mon mari puisqu'un interne me disait qu'il était calme et l'autre interne me disait qu'il était agité. La psychiatre d'un coup et sans aucune explication m'a demandé si je voulais venir signer papier pour le mettre en hopital psychiatrique. J'ai alerté son psychiatre afin qu'ils rentrent en contact. Finalement une place en urgence a été obtenue à la clinique pour jeudi et obligation de venir chercher mon mari hier soir. Je l'ai trouvé calme et malgré nos silences je l'ai ramené au domicile. La soirée a été calme car nous étions tous les 2 très fatigués et qu'il n'a pas bu. L'hopital avait oublié de lui donner sa cortisone pour la polyarthrite malgré les préconisations. Triste de voir comment se passent les prises en charge de la souffrance. 
Oui Invictus je ne me vois pas déposer de requête de divorce alors qu'il rentre en soin. Nous avons pu discuter hier soir et il trouve important que l'on se sépare à son retour pour que chacun se repose. Il propose de m'aider financièrement. J'ai juste suspendu la requête et un mail suffira pour lancer la procédure. Dans le contexte actuel et avec ma fatigue il m'est difficile de réfléchir posément et je m'accorde ce temps d'autant qu'il part pour minimum 6 semaines. Je ne retournerai pas dans la spirale car quoi qu'il en soit il va y avoir éloignement, mon mari veut prendre un logement près de ses filles et c'est à plus de 100 km. Cela pourra nous permettre d'envisager la suite ou pas, mais chacun sans l'influence de l'autre. J'en ai besoin car je ne supporterai pas un retour au domicile pour y rester alors que j'ai besoin de temps et d'espace. Nous verrons, je n'arrive pas à me projeter. 
Nous sommes dans l'attente des décisions ce soir mais quoi qu'il en soit je l'emmène demain car impossible de confiner avec lui après ce qu'il vient de se passer. C'est autant important pour lui que pour moi. Il sera protégé et moi je me sentirai libre de gérer ce confinement, si confinement il y a. Je croise les doigts pour un non confinement car avec mes parents cela redeviendra plus compliqué et je ne sais pas comment je vais y arriver. 2 Fois ce serait très rude à gérer.

Aujourd'hui nous nous sommes croisés avec mon mari qui organisait son départ car il ne pourra pas sortir pendant minimum 3 semaines, confinement ou pas. De mon coté, j'avais prévu d'aller boire un café avec mon amie d'enfance à laquelle je devais faire visiter l'appartement de ma tante car elle serait intéressée. Alors peu de temps de libre. Je viens de rentrer car nous en avons profité pour faire du tri au milieu du capharnaum.

Ce qui importe c'est que tu commences à souffler et à trouver des solutions. Il va être hospitalisé, tu vas donc pouvoir retrouver un peu de paix et de sérénité. Tu fais ce qui te semble le mieux pour toi,si stopper la requête est la meilleure solution pour toi, alors tu fais bien, il faut toujours partir de toi.
C'est bien que tu aies vu ton amie,reste entourée surtout,tu as besoin de toute l'aide extérieure possible.
Bon courage Marguerite,les temps sont déjà bien difficile quand on a pas ce genre de problèmes à régler en plus
on reste avec toi 

Marguerite, que de péripéties encore je vois que l'hôpital n'est pas au top c'est le moins que l'on puisse dire pour gérer ce genre de cas, que de stress encore pour toi mais également pour lui.

Que vous ayez pu poser calmement les choses à plat pour le futur a du te soulager, le savoir pris en charge dans cette clinique et non pas dans un hôpital psy est le mieux. Il est bien évident que tu ne puisses plus raisonner sereinement, tu imagines les montagnes russes émotionnelles que tu viens de vivre , fais au mieux pour toi et surtout repose-toi .

J'espère comme tout le monde que le re confinement strict ne sera pas retenu, car gérer tes deux parents dans ces conditions va te rajouter du stress inutile, on croise les doigts .

Je t'envoie également tout mon soutien on reste là

Je vous remercie toutes pour vos soutiens sans jugement. Je suis toujours très sensible à la souffrance des autres, peut être plus qu'à la mienne et c'est une de mes failles que je connais.
J'ai l'impression qu'en posant un acte alors que mon mari est hospitalisé cela n'est pas très équilibré. Je le vis comme le faisant au moment où il est le plus fragile et se relance malgré tous ses cailloux encore dans un sevrage et des soins. Je trouve cela courageux malgré tout de sa part.
Néanmoins j'ai conscience que sa souffrance et la mienne ne sont pas les mêmes et que chacun ne pourra plus recommencer comme avant. Nous avons pu un peu parler et nous envisageons une séparation de domicile voire à une centaine de kms de distance qui apparait nécessaire aux 2. Lui car lorsqu'il ressort il est déconnecté mais dans un élan et moi qui ai continué mon rythme. Il est bien difficile d'accorder nos violons d'autant qu'il ne travaille plus. J'ai besoin, encore plus dans le contexte actuel, que mes décisions ne soient pas dangereuses pour moi car j'ai un équilibre précaire avec tout ce que j'ai vécu et ce que je vis. Mon mari envisage de se rapprocher de ses filles à son retour.

Finalement la séparation va être effective et vient aussi de ton mari, ce qui doit t'enlever de la culpabilité....Ce sera sans doute la meilleure solution car là, vous vous séparez en bons termes et c'est préférable pour vous deux....Mais tu es d'un courage extraordinaire, avec tout ce que tu as à gérer, tout ce qui te tombe dessus, il va falloir que tu te reposes et que tu te protèges un maximum pour éviter que les montagnes russes continuent.....J'espère que ce sera possible...En tout cas, n'oublie pas que nous sommes toujours là pour toi alors n'hésite pas à nous solliciter......Je t'embrasse très fort..

Ce qui est bien là,c'est que vous avez pu parler et tu ne restes pas sur l'idée qu'il t'en veut,tu vois qu'il ne t'en tiens pas rigueur au contraire et ça doit etre un sacré poids en moins sur tes épaules, il ne manquerait plus que la culpabilité en prime
Alors pour ce soir,vous êtes calme et en entente,c'est une bonne chose pour avancer sereinement et trouver les bonnes solutions 

Journée de transfert de mon mari à la clinique au milieu des bouchons. C'est fait, avec soulagement car après l'annonce du reconfinement je ne me sentais pas à angoisser qu'il s'alcoolise seul à la maison pendant que je travaillais.
Je croise les droits que l'auxiliaire de vie de mes parents reste. Sans cela, je demanderai un arrêt de travail car je ne pourrai pas  y arriver. Triste période pour tout le monde et encore plus pour les plus fragiles et les plus pauvres. Les plus riches sont partis dans leur résidence secondaire comme lors du dernier confinement. Toute la ville était embouchonnée et comme la 1ere fois la farine, les pates, le papier toilette ont été dévalisés.Je n'arrive vraiment à me faire à ces comportements débiles. J'ai vu des queues et des queues aux magasins alors je suis allée m'offrir un chocolat viennois en terrasse pour profiter de ce dernier instant de convivialité et que je pensais que je méritais bien un peu de douceur. Je suis passée ensuite chez le libraire m'acheter des livres "légers" pour déconnecter mon cerveau de toute cette mélasse ambiante. Je suis rassurée que mon mari soit pris en charge car l'ambiance, ici, est vraiment pourrie. Je crains que cela n'explose n'importe comment et que la violence déferle. Je ne confine pas puisque je travaille dès lundi en présentiel dans une ambiance.....inédite. Je n'irai pas au bout de mes forces si c'est vraiment aberrant. De toute façon je pourrai sortir et je ne vois pas ce qu'un tel confinement en travaillant va changer, à part déclencher du chomage. L'important est de ne pas se laisser absorber et de se ressourcer intérieurement. Je vous embrasse et vous souhaite bon courage dans ce nouvel épisode d'un feuilleton pourri.

Je confirme, dans certaines régions les rayons ont été pris d'assaut ( pas ici ). Je ne parviens pas à comprendre l'appétence pour le papier Q. 
Si quelqu'un a une explication ... 
Bonne nouvelle : les librairies ont vu des queues incroyables ...euh, j'espère qu'elles n'étaient pas dues à la pénurie de PQ 

Ces queues dans les grandes surfaces sont complètement inutiles, ces magasins là resteront ouverts et on du stock sans problème...Les gens sont idiots, je ne vois pas d'autres mots.....

Bon courage Marguerite j'espère que tout s'arrangera de ton côté

Ton mari est à l'abri ,tu peux être soulagée. Essaye de te ressourcer un maximum avant la rentrée, tu en as besoin 

Marguerite, soulagée de savoir ton mari pris en charge et du même coup de te savoir tranquille au chaud avec tes bouquins légers rien de tel pour s'évader lorsque dehors tout est morose.

Je te souhaite maintenant de pouvoir vraiment ne penser qu'à toi et à ton bien être, de tout façon avec ce re confinement l'époque se prête à l'introspection

A bientôt

Je trouve comme vous débile, cette assaut sur le pq qui interroge beaucoup!!!!!! La connerie, la violence et l'intolérance me sidère aussi beaucoup.En ce qui concerne l'introspection pendant ce confinement, Invictus, je crois que je n'en aurai pas forcément l'occasion vu que je vais travailler avec un protocole renforcé. J'ai reçu mon attestation professionnelle de déplacement ainsi que les instructions pour la rentrée de lundi et j'avoue que j'aurais préfèré ne pas y retourner. Sur 4 proviseurs, 3 sont absents : 2 en covid et 1 en burn out. Ca promet!!!!! je me fixe quelques jours d'observation en ne bougeant pas de mon bureau, ce coup, car le protocole sanitaire n'est pas respecté. Tout va être minuté aussi bien les récréations décalées que les passages de 20 mn à la cantine. Je me demande comment je vais pouvoir travailler ainsi et, je n'en ai guère envie d'autant que la fatigue me tombe dessus. C'est la vraie cata et je sature de cette ambiance. Je vois mon psychiatre la semaine prochaine et selon mon état j'accepterai un arrêt maladie comme il me l'a déjà proposé. J'aspire à une certaine sérénité que le climat actuel ne me permet pas d'accéder et me retirer dans mon logement pourrait peut être m'être profitable quelles semaines pour souffler. Et puis j'ai besoin de retrouver un sommeil apaisé ainsi qu'une alimentation régulière car dès que je suis stressée je maigris. Je verrai bien et vais me passer en premier, ce qui me changera. De toute façon dans quelques mois ils sauront se passer de moi alors je dois lever le pied.

Tu dois te passer en premier, je suis tout à fait d'accord avec toi, il est même grand temps que tu te reposes. Tu en as besoin, je te sens épuisée là, moralement et physiquement même....Alors trois fois oui pour un arrêt de travail.....Gros bisous ma belle !!

Marguerite, j'avais zappé le fait que tu reprenais , alors oui reprendre dans ces conditions plus que moroses et stressantes, tu serais bien mieux chez toi avec ton chat et tes bouquins à te retaper physiquement et moralement.

Cet arrêt maladie pourrait être salutaire, et comme tu le dis lorsque tu prendras ta retraite bien méritée, ils sauront bien se passer de toi. Ta Santé avant tout

Bon Week-end

j'ai hate que tu vois ton psychiatre et que tu puisses t'arrêter,tu pourras enfin te reposer 

Journée difficile car je me sens mal. La pression est en train de retomber et je suis très en colère. J'ai eu la mère de mon mari hier qui ne faisait que pleurnicher sur le sort de son fils et j'avoue qu'elle m'a irritée et que j'ai été cassante. Aucune empathie. C'est son point commun avec mon mari, son fils, qui croit avoir de l'empathie car il m'écoute mais vu qu'il prend toutes mes émotions, mes dires sans prendre de recul et croyant que c'est lui qui le vit. Je l'ai déjà dit à mon mari que cela rend furieux. Malheureusement je le trouve auto centré. Il m'a téléphoné cet après midi et lui ai fait par de l'appel de sa mère en lui disant qu'elle avait la même empathie que lui et que je comprenais mieux. Je sais, je suis rude mais je suis fatiguée et c'est prendre soin de moi que de lui énoncer ce que je pense. Il a raccroché immédiatement. Je pense qu'il est préfèrable que nous ne communiquions pas. Je lui ai proposé que l'on s'écrive. Il fait le mort. Maintenant il est persuadé que son anxiété vient du sommeil et que c'est cela qui le contraint à boire. Je ne fais aucun commentaire. J'ai besoin d'un espace pour aller mieux. C'est tout. J'épaule aussi ma fille qui est inquiète pour moi, pour son père (expulsion prévue en mars) et qui fait toujours bonne figure. Elle vit seule et se dit qu'elle porte le fardeau de ses 2 parents. Mon mari ne réalise pas que lorsqu'il est alcoolisé il lui tombe toujours dessus avec des insultes. Il nous traite pareil. Elle a besoin de délester pour pouvoir aller mieux. Je porte une responsabilité de m'être mariée avec un malade alcoolique (sans le savoir) alors que je voulais lui renvoyer l'image d'une maman heureuse. C'est bien raté!!! vivement mon psychiatre

Marguerite, même à distance les autres te font du mal c'est   , je ne sais pas quel rapport tu entretiens avec ta belle-mère et ton mari avec sa mère mais j'ai la nette impression que c'est malsain au possible, le mien détestait sa mère qui ne l'a jamais aimé (elle avait même dit qu'elle l'enterrerait tu vois le niveau) elle est morte le 11 septembre dernier pour une fois elle n'a pas eu le dernier mot, mes propos peuvent sembler rudes mais elle a été pour beaucoup dans le mal être de mon mari …

Tu fais bien de ne plus vouloir de contacts téléphoniques avec lui car cela te fait plus de mal qu'autre chose.  Je te souhaite une bonne reprise pour demain malgré ce marasme ambiant mais surtout un bon rdv avec ton psy où tu vas pouvoir évacuer je l'espère toute cette tension accumulée ces dernières semaines.

Repose-toi pour passer une soirée plus douce malgré cette colère.

Invictus, je n'ai pas mauvais contact avec ma belle mère mais c'est une adulte très capricieuse du sans doute au fait qu'elle a été enfant unique. Mon mari quelque part aussi vu que sa soeur a 15 ans de moins que lui. Il en veut beaucoup à sa mère pour sa propre enfance. Son beau père était malade alcoolique et il pense avoir été victime de privations dans sa petite enfance. 
Je garde un peu d'humour car j'ai été contactée par sms pour le moment difficile d'hommage à l'enseignant décapité. Cela risque de faire des vagues et je ne veux pas être au milieu. Alors j'ai répondu au collègue que "j'avais poney". Je ne veux pas aller au delà de mes forces. J'ai demandé à ma hiérarchie le télétravail et on m'a dit qu'il n'en était pas question actuellement. J'en ai marre de me ramasser toute la merde. Je ne suis pas suffisamment en forme pour soutenir qui que ce soit et je n'ai pas envie de leur raconter ma vie personnelle car j'ai été échaudée dans ce domaine.

De ce que j'en sais beaucoup de chefs d’établissements sont sur la ligne de crête et la perspective de la rentrée est très morose ( c'est un euphémisme). Entre l'urgence sanitaire et la nécessité d'assurer de nouvelles mesures de sécurité d'ici ... demain. Ce peut être très chaotique ce retour. 
On se laisserait même aller au pessimisme ... ce qui n'est pas le but . 
Aujourd'hui je suis allée au marché, couverte de masque et d'attestation dérogatoire, mais en dehors de l'hyper présence de la police municipale et des "gardes urbains" le marché était assez normal ( mais il n'y avait que de l'alimentaire). Rien à voir avec l'ambiance du printemps dernier . 
Pas de contrôle, plutôt de l'auto discipline.

Pardon Vmarguerite, je pollue ton fil avec des généralités ...j'ai pas fait attention.

Il faut te protéger au maximum. Tu évites le téléphone, tu laisses ton mari faire sa cure sans lui parler, ce sera bien mieux pour toi et pour lui...Pour ton travail, ce n'est pas évident , c'est sûr, mais là, je ne vois pas trop comment tu peux faire, à moins de te mettre à nouveau en arrêt maladie...

Shale, la clinique là où est mon mari n'est pas spécialisée en addictologie. Il y a déjà séjourné 3 ou 4 fois et ce n'est pas une cure. Il doit effectivement être sobre mais cela il sait faire le sevrage physique et sera aidé là bas mais pour le reste ce sont surtout des ateliers de TCC et il va en être surement exemptés car la théorie il connait bien. Je le laisse tranquille car j'ai vraiment d'autres soucis dans la tête. J'aimerais savoir, Shale, toi qui avait ton mari à l'extérieur comment tu entretenais des relations avec lui (écrit, tél etc) et comment il le vivait. A ce que je me souviens il me semble que tu avais encore un enfant à domicile. Nourrissait il une grande colère vis à vis de toi après ton départ en cure ? Moi cette colère je ne l'exprime pas quand il est alcoolisé mais quand il s'arrête ou s'en va, je la sens m'envahir et je lui en veux terriblement. C'est pour cela qu'à ses retours (surtout après ses nombreuses cures) je n'arrive pas à être détendue et suis surtout sur un mode défensif. J'ai besoin qu'il fasse profil bas et ne m'irrite pas. Je n'arrive pas à être détachée et à passer l'éponge comme si rien ne s'était passée. Je mets des mois à cicatriser et je pense que je n'arrive pas à avoir comportement adapté lors de ses retours. En fait je souffre de ses réalcoolisations et je n'ai pas fini de cette souffrance quand il rentre. Cela ne doit pas l'aider. Je suis aussi en position d'attentes vis à vis de lui qui même non énoncées doivent transparaitre. J'ai besoin de me consoler de la peine qu'il m'a fait. J'entends encore ses insultes envers moi et je n'arrive pas à comprendre (même si je sais que c'est courant) qu'il ait pu me dire de telles horreurs et prétendre m'aimer. Je vois 2 personnes face à moi. Voilà où j'en suis après ses 12 hospitalisations.

Pour mon mari et mon fils, j'ai eu la chance qu'ils ne se sont rendu compte de mon alcoolisme que très tard....Quand j'avais bu, je parlais normalement, je n'étais pas agressive, je dormais beaucoup, c'était le seul signe qui pouvait faire dire que j'avais un problème....Alors ils n'en ont pas vraiment souffert et sont tombés des nues quand à l'hôpital où je me suis retrouvée après un coma éthylique, ils leur ont dit que j'étais alcoolique profondément atteinte......
J'ai ensuite fais deux séjours à l'hôpital psy pour des sevrages, qui n'ont servi à rien, je restais abstinente deux mois et je replongeais....J'ai alors décidé de faire une cure, mais une vraie cure uniquement basée sur l'alcool et là ça a marché, je n'ai pas retouché une goutte d'alcool depuis 22 ans...En cure mon mari m'écrivait, je lui écrivais aussi mais assez peu, je téléphonais un ou deux soirs par semaine, mais les coups de fil n'étaient pas recommandés et ils pouvaient venir me voir le jeudi après midi mais c'était le jour de la réunion où les sortants parlaient de leur ressenti par rapport à la cure et à ce qu'ils avaient vécu.........J'ai préféré qu'ils ne viennent pas, je ne les ai donc pas vu pendant un mois et je pense que c'était une bonne chose, j'ai pu me concentrer sur moi-même complètement.....