mon sentier follet 2

Vous avez raison les filles!
Ce n'est pas facile du tout d'avoir des caractères totalement opposés, en tout cas en ce qui concerne la communication...
Nos z"hommes sont parfois perdus autant que nous je pense.
Combien de fois nous voudrions qu'ils puissent lire dans nos pensées ou détecter à un moment notre mal être... en tout cas pour ma part, j'en suis là....
Mais le décodeur ne fonctionne pas spécialement alors je me renferme gardant mes "maux d'âme" pour moi... heureusement que nous pouvons poser nos "maux du coeur" ici 

mamou a écrit:
Mais le décodeur ne fonctionne pas spécialement alors je me renferme gardant mes "maux d'âme" pour moi...

c'est exactement la même chose pour moi

je suis heureuse que tu te sentes mieux, Marianne (très joli prénom). J'espère que l'augmentation de ton traitement va te permettre d'aller de mieux en mieux (et qu'il en sera de même pour Plume)

Merci, Chouchou, pour le prénom et pour not' Plume

Dans mon "malheur", j'ai la chance que l'homme ait une intuition surprenante et un à-propos parfois aussi étonnant (pour moi, du moins). Un petit exemple : on se parle au téléphone vers 20h ; je dis que ma journée a été du grand n'importe quoi, mais que je vais me mettre à travailler ; il rétorque que ce n'est pas l'heure de travailler mais de manger puis de dormir, et il ajoute : "on fera un bilan demain tous les deux". Rien que ce recadrage m'a remis les idées en place, m'a fait du bien ; encore plus : qu'il démontre être en fait parfaitement conscient de la tempête que je traverse et veut partager avec moi la bataille, me soutenir, quoi !, ça, ça m'a soulagée, énormément.

Shale, est-ce que tu as demandé à ton mari s'il souffre de ton caractère taiseux ?

Oui, il en souffre et me le dit très souvent en ajoutant que je ne l'aime pas. Mais pour moi, je prouve mon amour de bien d'autres façon.... Je supporte mal la fusion, les discussions trop centrées sur ce que je ressens ou pense, alors, il ne comprend pas du tout. Il a fini par accepter, mais sans comprendre étant donné que lui fonctionne à l'inverse de moi....

oui,on souffre du fonctionnement de nos taiseux mais il faut aussi reconnaitre leurs efforts pour nous montrer et nous prouver à leur niveau qu'ils nous aiment.si on y fait un peu attention,il y a des montagnes de signes qui nous le disent,alors Marianne,regarde,écoute et tu verras à quel point ton homme t'aime et fait attention à toi,ce qu'il t'a dit ce soir en est un exemple flagrant

Et le pire, c'est que nous les taiseux, quand vous doutez de notre amour, on tombe des nues car on a l'impression de tout faire pour vous prouver cet amour....

Quel malheur, ces malentendus... c'est vraiment trop dommage
Bon, je file au lit - le réveil de l'homme va sonner à 9h30 : faut pas tarder !
Jolie nuit, tout le monde

oui,ces malentendus sont un malheur et j'ai le regret de te dire que toi seule peut les rendre visibles et les remettre à l'endroit parce que les taiseux zappent très vite les problèmes là où nous ressassons et gardons en nous
Nous avons les mots,nous avons aussi le cran,nous avons grâce à cela un certain "plus" sur eux puisque nous avons la possibilité de faire changer les choses pour que la vie à deux soit plus sereine.Si tu ne fais rien,il va continuer à vivre tranquillement sans même imaginer qu'il y a un problème,de ton coté,tu vas avoir mal à l'interieur et rien ne pourra guérir ce mal puisque le seul qui peut le faire,c'est le taiseux.
Donc tu as deux solutions: tu ne dis rien et rien ne change et ça n'embêtera pas ton homme mais toi oui,ou tu te lances,tu ouvres ta plaie pour mieux la guérir et tu parles sans attendre une certaine réaction de l'homme,tu parles pour vider ton coeur,tu parles pour exprimer ta souffrance,tu parles pour lui faire comprendre ce qu'il n'a pas compris et je peux t'assurer qu'il va tomber des nues parce qu'il n’imagine pas du tout ce qui te turlupine et il a tout ce qu'il faut en lui pour te rassurer.
Je te parle en connaissance de cause,je suis en ce moment même entrain de rouvrir une vieille blessure,très douloureuse pour améliorer mon couple avec mon taiseux,couple qu'il trouve parfait mais pas moi,et ça,sans mes mots,il ne peut pas le savoir et améliorer la situation.Dis toi que ce que tu veux ,ce sera forcément un plus pour lui,il n'y pense pas mais quand tu lui proposeras autre chose,je suis sure qu'il acquiescera avec joie.Tout ce que tu as voulu changer jusqu'a présent a été bien vécu et apprécié par ton homme alors,si tu en as le courage,lance toi,tu n'as rien à perdre et tout à y gagner   
bon,ça,c'etait la minute "taiseux",j'en connait un rayon dessus

Eh ben ! merci pour cette "minute taiseux", si éclairante !
(Sauf que je rappelle - pour celles qui s'en souviennent - que j'ai désespérément tenté de régler un certain problème, parlé - beaucoup -, que je me suis escrimée pendant de nombreux mois... sans aucun effet ni résultat Passons, je m'y ré-attaquerai peut-être un jour.)
En tout cas, une fois de plus, je relirai ce message, voire je me le copierai quelque part pour l'avoir sous la main si nécessaire.

Sinon... exploit du jour, bonjour
Ce midi, je me suis fait subir un petit test : 1/ sortir ; 2/ au grand marché couvert de notre quartier ; donc 3/ dans la foule et le bruit ; 4/ pour prendre un café avec THE metteur en scène et un ami comédien - heureusement tout ça avec l'homme, sinon je n'y aurais même pas songé ! Juste un sacré fichu test !
Pour y aller, tout le long du chemin j’ai tenu la veste de l'homme, par peur de me perdre, de le perdre (vous savez, comme font certains enfants qui s'accrochent à la jupe de leur mère...).
Puis une fois assise dans le bruit, je me suis concentrée sur notre table de quatre, en tentant de faire abstraction du chahut tout autour : j’ai quasi réussi ! J’ai même réussi à parler un peu, presque sans m’embrouiller. (Vin blanc pour les 3 hommes, café noisette pour moi.)
Puis JLT est parti, restaient l'ami, l'homme et moi ; au bout d’un petit moment, l'ami a décidé de fumer à la table (interdit) en voulant que l'homme fume avec lui ; l'homme n’a pas voulu, l'ami s’est éloigné fâché, et l'homme est allé à l’extérieur : je suis restée seule. Je n’ai pas paniqué : j’ai sorti mon petit carnet et commencé à noter ce qui me passait par la tête – et j’avais ma vapote à quoi me raccrocher ; eh bien j’ai survécu !
L'ami est revenu prendre ses affaires et me dire au revoir (là, je n’ai pas eu la présence d’esprit de penser à l’addition : qui allait payer quoi ?), il m’a embrassée sur le front (pour ne pas attraper ma bronchite) et a dit : "Je vous adore, tous les deux !" Donc, fâcherie très momentanée Ce qui m’a soulagée.
Enfin l'homme est apparu. Là, je n’ai plus rien compris : comment je paie mon café ? où était-il ? pourquoi a-t-il été si long en me laissant seule ? qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Bref, petite panique. J’ai respiré, tenté de réfléchir, de distinguer ce que je voulais vraiment ; ça s’est éclairé : je voulais rentrer, retrouver le calme de chez moi. Ce que. J’ai marché le plus calmement possible jusqu’à notre immeuble, et... OUF. Et aussi :BRAVO, Marianne, hein ?! Défi relevé ! (Le tout a duré 1 heure, mais ça m'a paru bien plus long.)
Conclusion : j'ai passé le test, sans mention, mais je l'ai passé ! j'ai réussi !
(Bon, l'anxiété a fait que j'avais dans la tête, en boucle, les deux mélodies percussives d'une de nos musiques de Lyon : "wa p t kong, ko tchi ki ba ra t ko kong, chi ki" et "wap p t ba da da t ba, ba tchi ki ba, tsao", chacune ad libitum et le plus vite possible - hyper obsédant, évidemment Mais ç'a fini par passer.)
Voilà, c'est mon menu bonheur du jour
Ça m'a mise de bonne humeur. Maintenant, je vais essayer de travailler...

Et bien c'est une belle réussite, tu ne parles pas de panique, donc tu as du rester relativement calme et sereine, c'est une bonne chose , tu as réussi à dominer tes peurs, chapeau!!! Mais après un test comme ça, prends le temps de te détendre, de te faire plaisir...

tu vois un peu comme tu es forte Marianne? après toutes ces épreuves et ces traumas,non seulement tu es encore debout mais tu repars de suite au combat et tu gagnes en plus  
Alors ne t'avise plus jamais de te dévaloriser sinon,je sors l'artillerie lourde  

savoure cette victoire ma belle mais surtout,repose toi

Vous avez raison : du repos, j'en ai besoin, et beaucoup. Mais j'ai 2 bouquins à rendre début janvier (un 3e que je ne reçois pas et je prie pour ne pas le recevoir) et ça me met sous pression.
Chaque jour j'essaie de travailler, et le mieux que j'ai pu faire jusqu'à présent ç'a été 1 heure (un autre jour 20 mn et un autre encore 30 mn) L'homme m'a suggéré de demander un arrêt maladie : j'y réfléchis (mais n'y aurais pas pensé toute seule... et même ma psy n'y a pas pensé !).
J'ai fait mes calculs ce soir : juste les 2 bouquins, c'est jouable ; avec le 3e, ben... c'est simple : je suis dans la m...
J'en saurai plus demain : je vais appeler l'éditrice pour élucider le retard de réception (je suis obligée de signaler que le livre ne m'est pas parvenu, hélas).

Bon, encore une fois je suis en retard pour dîner. Je ne sais pas pourquoi l'homme ne s'affole pas, n'a pas faim - ou plutôt, puisqu'il a bu cet après-midi, ç'a dû lui caler (faussement) l'estomac
Pas trop grave : il s'est couché dès qu'il est rentré ; à cette heure, il a dessoûlé... Je n'ai pas eu à assister au spectacle désolant de l'homme bourré...
Sur ce, je vais tenter d'être efficace pour ne pas me coucher trop tard.
Bonne soirée, vous toutes

l'arrêt maladie est une très bonne idée,tu en as bien besoin!!alors tu téléphones à ton medecin demain et tu demandes du temps pour toi
Pour le moment,tu tables sur tes deux livres,pour le 3°,tu peux dire que ne l'ayant pas reçu,tu t'es engagée ailleurs et que tu ne pourras pas le rendre dans les temps,c'est jouable ça aussi non??
va vite manger et te mettre au lit,ne rate pas ton sommeil surtout

Mais bien sûr, un arrêt maladie, personne d'entre nous n'y avait pensé!! Ton homme a de grandes idées quand même!! Tu critiques, tu critiques, mais il pense à toi et à ton bien être...
Alors tu vas prendre un arrêt maladie dés demain....

Bonjour ! Passage en coup de vent (suis en retard sur mon planning, comme d'hab' - n'ai même pas encore déjeuné ).
Ça allait mieux ce matin après une bonne nuit de 8 h comme ça ne m'était pas arrivé depuis une semaine, mais devoir gérer l'arrêt maladie m'a mise dans tous mes états (plus l'oubli - rattrapé - de mes médocs du midi) : coups de fil au psychiatre, puis (notamment, car absences, renvois d'appel, etc.) aux deux éditrices avec la trouille au ventre, mais elles l'ont finalement bien pris.
Voilà, je vois mon psychiatre demain matin et il me signe l'arrêt et je ne dois pas oublier de renvoyer les 2 bouquins à Pocket et PKJ.
Là, j'ai des courses de Noël à faire, diverses choses qui vont m'obliger à sortir, mais je vais me calmer et ça va aller.
Tout va bien. J'ai réussi à gérer la situation.

Tout va bien. J'ai réussi à gérer la situation.

voilà,ecris comme ça c'est  mieux  
tu vas pouvoir prendre soin de toi,tu t'es prise en considération et tu t'es donnée les moyens d'aller mieux...comme d'hab  
très bonne décision Marianne (comme d'hab .... )

Ce qui est incroyable (enfin pas tant que ça  ), c'est que tu arrives à gérer comme une pro!!
Et...j'espère que tu te félicites pour ça 

Ben... j'arrive peut-être à gérer, mais je le paie. Alors je gère encore. Et je paie encore. C'est dur. Y a sûrement encore une chose importante que je n'ai pas comprise.

Voilà le bilan :
Partie vers 16h30, rentrée vers 19h10. Mis pas loin de 3 heures (courses, derniers achats pour Noël). Quelle épreuve. Mon dieu. Quel stress. Épuisement. Bain de foule plus qu’oppressant. Me surveiller, me cadrer en permanence : épuisement encore. Je parle aux gens dans ma tête : épuisement ter. Voudrais juste que ça s’arrête, que ça se calme, respirer aéré.
Je ne suis pas en phase maniaque parce que je n’ai pas acheté n’importe quoi ; pourtant, si on me parle et que je dois répondre, je me perds en explications détaillées - à des vendeuses éberluées. Mais j’ai quand même réussi à peu près à me contrôler. Je me suis tenue. Ne pas trop trembler en tenant un cintre : baisser mes épaules, penser à respirer. Ça me demande une telle énergie !... Besoin de lâcher, après, de pleurer un bon coup, pour relâcher toute cette tension. Mais je n’y arrive pas. Je suis même en train de culpabiliser d’être sur l’ordi’ - pourquoi ?? Je fais du tort à qui ?, sinon éventuellement à moi, ou alors, aussi, à l'homme parce que je ne suis pas avec lui (mais il regarde la télé, et je ne peux pas supporter le bruit de la télé, pas ce soir ).
Dans un magasin, j’ai croisé une connaissance, intéressé par un manteau pour son compagnon ; on a échangé quelques mots, encore une fois je me suis contrôlée et je suis quasi certaine qu’il ne s’est rendu compte de rien.
Autre chose.
Pour la deuxième fois depuis les bottines je me suis vue dans un autre miroir que le petit de la salle d’eau : et d’1, en pied - l’horreur - et de 2, avec un bien meilleur éclairage - l’horreur bis, et quand je dis "horreur" je n’exagère pas. (J’essayais un soutien-gorge, que je n’ai pas acheté.) Désillusion au sens propre : quand on ne se regarde jamais ni en pied, ni nue, ni avec un éclairage correct, et qu’on se découvre tout à coup (même demi-dévêtue), le décalage entre l’image de soi et la réalité est violent. Ça m’apprendra à la fuir, cette réalité. Bref. Je me suis bien regardée, pas heureuse de ce que je voyais, mais en me disant que, puisque j’en suis arrivée là, autant l’accepter pour ensuite tenter d’améliorer ce que je pourrai.
Voilà. Je ne suis pas complètement à la masse, j’arrive encore à réfléchir un petit peu, je suis juste atrocement fatiguée mentalement.
Je vise de me coucher tôt car demain est encore assez chargé (vu l’état dans lequel je suis, 5 choses à ne pas rater dans la journée, c’est plus qu’énorme).
(J’ai pris un Valium supplémentaire peu de temps après être rentrée, il a fait son effet, un peu. Je souffle un peu.)
Allez, plus qu'à essayer de manger quelque chose et médocs puis au lit fissa.
Bonne soirée à vous

Tu raisonnes très justement, il vaut effectivement mieux ouvrir les yeux pour nous voir telle que nous sommes et ensuite partir de là pour entreprendre un régime....
De plus tu es épuisée car tu as géré ta maladie toute la journée, mais c'était une première fois depuis quelques temps où tu sortais, alors ton appréhension était normale... Tu t'es imposé un test difficile là, tu as réussi, mais tu l'as réussi, même s'il t'a épuisée....

oui,c'est très dur ce que tu vis en ce moment MAIS,tu vas au bout des choses et tu en sors victorieuse même si cela t'a couté.Peu à peu,tu vas prendre de l'assurance et cela te demandera moins d'energie,là,tu débutes alors c'est normal que cela te demande de la réflexion,laisse toi un peu de temps pour t'apprivoiser ok??  
Tu domines encore ta maladie,tu n'es pas en phase maniaque,tu es toujours bien stabilisée même si il faut faire qqs réajustements de temps en temps,pas d’hospitalisation depuis un bon bout de temps et la dernière que tu as faite fut extrêmement rapide alors essaye de voir le bon coté des choses ma belle.
Pour ce qui est de ton physique,comment veux tu voir ton vrai physique avec un tel état d'esprit!!! si je me sens mal dans ma tête,je suis incapable de me trouver jolie,tant que tu ne seras pas remise de tes émotions,ce n'est pas la peine de chercher à te reconnaitre dans une glace,tu ne verras que ce que tu as envie de voir!!combien d'anorexiques se voient grosses,on sait bien que c'est l'esprit qui regarde,pas nos yeux alors laisse tomber cette "horreur" que tu as vu,ce n'etait pas toi,on en reparlera quand tu te sentiras mieux ok??
pour l'ordi,tu avais envie d'y être et tu y es venue et après?? tu crois que ton homme culpabilise de regarder la télé lui?? alors arrête un peu de te malmener inutilement,tu as besoin de douceur là,pas de te mettre de nouveaux des coups  

fais toi un petit plaisir ce soir pour te remettre de cette jouréne,un petit carré de chocolat ou une bonne boisson chaude ou alors,tu te mets dans les bras de ton homme pour regarder la TV

Impossible de m'endormir avant 2 h 30 au mieux. Dormi donc au mieux 5 h 30. Suis épuisée. Mal. Heureusement que je vois le psychiatre tout à l'heure - j'espère qu'il ne va pas vouloir m'hospitaliser.
Pour me calmer (tenter de), j'ai doublé la dose de Valium ce matin (ça va, ce n'est que du 2).
J'espère pouvoir conduire mon vélo jusqu'à l'HP, calmement, pour ne pas prendre de risques.
Souhaitez-moi bon courage, j'en ai besoin. La journée d'hier m'a (presque) achevée, mais je n'ai pas dit mon dernier mot - du moins j'espère.

Tu sais Marianne, il te faut peu de chose pour repartir et recommencer à te battre. Alors je ne suis pas trop inquiète car je sais aussi à quelle vitesse tu peux remonter, j'espère que ce sera la même chose pour cette fois ci....
Je pense très fort à toi!!

J'espère que ton rv avec le psychiatre se sera bien passé Marianne 

je croise les doigts pour que tu nous reviennes avec un meilleur moral et de bonnes nouvelles,on attend tes écrits ma belle