mon sentier follet 2

Je te mets mon post où j'en parle (c'était le 8 septembre) :

anna a écrit:Tout s’est très bien passé avec JLT !
Sa première défense : "j’étais malade et je l’ai été pendant 2 mois ½ !" ; puis on a pu discuter, j’ai pu lui dire comment j’avais vécu les choses (je n’ai oublié aucun point de mon anti-sèche ). Il a contré à plusieurs reprises, bien entendu, mais je ne me suis pas laissé impressionner. Je lui ai dit ce que j'avais à dire, et ça fait rudement du bien ! En plus, la discussion n'a pas été tendue (J'avais mis mon parfum, ma bague et vapotais ma pipe : bref, j'étais armée :dans: )
Elle s'est même terminée, sur son initiative, sur le futur projet, Melancholia II ; il faudra que l'adaptation du court roman soit prête pour fin mai 2016, début juin au plus tard - que j'aie le temps de l'apprendre, pétard !, avant le début des répétitions courant septembre - ça va faire juste : le texte est quasi aussi complexe à apprendre que certains Beckett (mais je l'ai peut-être déjà dit... c'est que ça me fait peur, quand je vois combien j'ai galéré pour 4 pages de Peter Handke... ).
On va travailler chacun sur une adaptation, les confronter, et il décidera au bout du compte, bien sûr. Je ne vais pas, en plus, signer l'adaptation, ça ne lui ressemble pas !
Les représentations devraient être prévues pour février-mars 2017.
Ça commence à être plus concret pour moi - mais pourvu qu'il ait les droits !

C'est si agréable d'avoir un projet, et un beau projet

Preuve que j'allais bien mieux au début du mois que ces temps-ci. Mais je pense (si je ne l'ai pas déjà dit) que j'ai voulu baisser trop vite le dosage du médicament qui aplanit tout, et comme je baisse en même temps le somnifère, ç'a dû avoir un effet sur mon humeur.

J'ai terminé mon boulot avant-hier, avec 4 jours d'avance sur le délai imparti J'ai donc au moins 2 jours de repos avant d'attaquer le second bouquin. Je trouve ça agréable, même si je dois en profiter pour faire les pensums évités pendant les jours de travail.

Je pense à l'alcool, mais juste pour garder ma vigilance, tout en sachant que la période critique se trouvera autour du 15 octobre. Pour l'instant, je n'ai aucune envie.
Cette nuit, j'ai dormi 12 h 30, une éternité que ça ne m'était pas arrivé ! Le tout avec de moins en moins de somnifère Je crois que ça m'a fait grand bien : je me sens moins mal aujourd'hui (moins de mauvaise humeur, moins déprimée)

Ne joue pas à l'apprenti sorcier avec tes médicaments, suis au plus prêt les prescriptions du médecin et ne change rien sans lui en parler! Ce n'est pas n'importe quoi les médicaments que tu prends, il  y a des problèmes si tu changes les dosages sans l'accord du toubib ou du psy...

oui,ça y'est je me souviens avec le super projet à la clé  
mais tu t'en sors rudement bien anna et en plus,tu le sais au fond de toi,il faudrait juste que tu soies un peu plus douce avec toi même et que tu cesses de te demander la lune

"Plus douce avec moi-même"... tous les metteurs en scène, directeurs d'atelier que j'ai rencontrés, avec qui j'ai travaillé, depuis des années, me l'ont demandé (avec, aussi, plus de simplicité et de légèreté). Étrangement, dès qu'on me parle d'être "plus douce avec moi", les larmes me montent aux yeux, et rien que d'en parler... C'est un sacré travail pour moi !...

Shale, je fais attention, je ne "joue" que sur les médicaments secondaires, pas ceux qui sont la base de mon traitement - et encore, je ne touche pas au Valium pour l'instant, juste au Théralène et, avec précaution et prudence, au Solian. (C'est d'ailleurs en voulant aller trop vite en baissant le Solian que, je pense, mon humeur s'est déréglée ; je procède donc par paliers plus longs.)
Mais je le fais parce que mon prochain rendez-vous avec psychiatre et psychologue est assez lointain, et que je ne supporte plus ce "plat pays" dont tu parles si bien.

Sinon, une mauvaise nouvelle à laquelle je m'attendais : j'ai grossi de 6 kilos depuis fin juillet (merci le Solian) - me suis pesée ce matin. Je le sentais, de toute façon, alors autant le confirmer officiellement avec la balance. Eh bien, je ne me suis pas effondrée, j'ai juste décidé de faire attention (mais encore une chose de plus à surveiller, c'est rude, je trouve). Alcool, humeur, regard sur la vie, nourriture... heureusement que la cigarette ne me pose plus problème ! (Je chéris ma vapote et ma pipe !)

Oui, le solian est un neuroleptique et comme tous les neuroleptiques il fait prendre du poids d'où la nécessité de faire constamment attention à ce qu'on mange....Malheureusement  ce n'est pas non plus un médicament a diminuer brutalement, tu aurais un effet boomerang, pas drôle du tout... Evite de manger le soir, ou juste un yaourt, ça limitera la prise de poids liée au solian...

je suis tout de même contente que tu ne soies pas effondrée après cette constatation tu aurais pu te morfondre mais non,tu gardes le moral,c'est une très bonne chose.
être douce avec soi,c'est le propre de l'amour de soi,pourquoi t'en demander autant?pourquoi n'acceptes tu pas tes limites? Avoir des limites,ce n'est pas une tare,c'est NORMAL

J'ai eu une enfance où mes parents ne me posaient aucune limite. Ils me disaient "on te fait confiance"Je ne peux d'ailleurs plus entendre cette phrase car pour un enfant , elle est tragique....
Je ne savais pas quelles limites je devais respecter, j'apprenais peu  à peu toute seule, mais en fait je me suis mise des limites bien plus fortes que si c'était mes parents qui les avaient mis en place...
Ce qui fait que maintenant encore, j'ai beaucoup de mal à supporter les limites et ceux qui veulent m'en mettre (mon mari en l'occurence). Je me sens tout de suite agressée dés qu'on me parle de limites obligatoires et pourtant j'ai tant souffert de ne pas en avoir que ça semble plutôt pardoxal!!!
Alors je ne te répondrai pas trop sur les limites car c'est une de mes problèmatiques.

C'est curieux, j'ai eu le même type d'enfance que toi concernant les non-limites... et je ne supporte pas ou très mal qu'on cherche à m'en imposer aujourd'hui...

Accepter ses propres limites... c'est ne pas être perfectionniste... hélas...

Sinon, il n'y a qu'une Shale pour se contenter de se nourrir d'un yaourt le soir ... Je vais commencer par limiter (encore ?!?) les quantités, qui ont beaucoup augmenté depuis que le Solian me donne faim presque en permanence. J'ai débuté ce midi - je m'en tire pas mal pour aujourd'hui.

Pourquoi accepter ses propres limites c'est ne pas être perfectionniste? Je suis très perfectionniste et je ne supporte pas les limites qu'on m'impose...

T'es vraiment fatiguée, t'embrouilles tout et tu m'embrouilles

Quand tu es perfectionniste, tu places la barre très haut, n'acceptes pas de ne pas être dans l'excellence, bref, tu ne supportes pas d'avoir des limites, de te confronter à tes propres limites (ou "incapacités").
Ça n'a rien à voir avec le fait de ne pas supporter que quelqu'un d'autre te fixe des limites ; en fait, être perfectionniste pourrait revenir à refuser d'admettre qu'on a des limites, ne même pas supporter de respecter ses limites personnelles, refuser de les voir.
Est-ce que je suis plus claire ? pas sûr...

Heu comment dire, je crois que j'attendrai le prochain sujet de discussion parce que là j'ai l'impression que c'est un méli-mélo de mots alignés l'un après l'autre mais trouver le sens de la phrase
Bon je vais quand même essayer même si je suis hors sujet, mais moi c'était plutôt l'inverse, que des limites et quand on a que des limites, la seule choses que l'on fait c'est les contourner et trouver des subterfuges pour passer par dessus en faisant de grosses bêtises en général
Aujourd'hui je crois que je suis tout de même comme vous, j'ai beaucoup de mal que l'on me mette des limites et dans un autre sens je ressens le besoin que l'on m'en mette, que l'on soit derrière moi pour me dire stop tu vas trop loin pour que je ne dérape pas, oui je sais c'est contradictoire... Mais c'est peut-être de là que vient mon besoin d'avoir toujours besoin de quelqu'un...
Après ce mettre ses propres limites et bien sûr rester dans ce cadre, d'abord faut-il trouver la taille que l'on veut lui donner à ce cadre, quelles en seront les limites, voir si a certain moment on peut les dépasser pour ne pas ce sentir trop étriqué et l'adapter ou l'inverse, le voir trop large et ce laisser déborder dans du n'importe quoi ect...
Bon là sur le coup en écrivant ça m'a parlé (même si je suis hors sujet lol), du coup ça laisse à nouveau à cogiter...

Bonne journée Anna

Ton dernier paragraphe explique tout le travail que doit faire un enfant à qui on ne donne pas de limites !

Je lis ce fil sans intervenir depuis quelques jours, parce que j'ignore ce que je pourrais dire sans répéter ce qui a été dit. Mais la question des limites est aussi intéressante sur ton fil anna. J'apprends énormément en te visitant tous les jours.

Je pense qu'il faut avoir un juste milieu avec les limites. Les enfants ont besoin d'un encadrement, mais il faut leur donner la possibilité d'ouvrir la porte de temps en temps pour qu'ils explorent un peu plus loin. J'ai lu un jour qu'un enfant qui n'a pas de limite va chercher à en obtenir et celui qui en a trop, va chercher à les dépasser. C'est sécurisant d'avoir un cadre dans lequel évoluer.

Je suis comme vous, j'ai du mal avec les limites qu'on veut m'imposer quand ça touche à ma vie personnelle, car je sais que je suis en mesure de prendre mes propres décisions et de me donner mes propres limites. Nous avons, dans notre Société, assez de limites comme ça, si dans notre vie on a un peu de liberté, et bien il faut faire en sorte que cette vie nous plaise.

Je te souhaite un beau dimanche anna!

Merci, Crystal_ine

J'avoue que je ne sais que trop dire...
Tout à coup je me demande de quelles limites on parle ; il me semble que ce ne sont pas les mêmes selon que l'extérieur nous les impose ou qu'elles viennent de nous ; et encore, parmi celles qui viennent de nous, il y a celles qu'on s'impose et celles contre lesquelles on ne peut rien... non ?

J'ai cherché une définition, du coup :
"Ce qui ne peut ou ne doit être dépassé" (Lexilogos, CNRTL = Centre national de ressources textuelles et lexicales)
Certains de leurs exemples m'ont plu, aussi :
- Limite(s) de l'autorité, de la connaissance, du désespoir, de ses forces, de ses possibilités, du possible, du pouvoir, de la raison, de la science;
- limite(s) assignable(s), convenable(s), déterminée(s), étroite(s), extrême(s), idéale(s), permise(s), précise(s), raisonnable(s), rigide(s), rigoureuse(s);
- à l'intérieur des limites (de qqc.);
- bêtise, confiance, liberté, pouvoir sans limite(s);
- qui n'a pas, qui ne connaît pas de limite(s);
- pousser un raisonnement jusqu'aux dernières limites (à la limite);
- déterminer, fixer, indiquer la/les limite(s) (de qqc.);
- assigner, poser une/des limite(s) (à qqc.);
- faire éclater, reculer la/les limite(s) (de qqc.);
- atteindre, déborder, dépasser, franchir la/les limites(s) (de qqc.);
- sortir des limites (de qqc.);
- être compris, contenu, enfermé dans les limites (de qqc.);
- il y a une/des limite(s) (à qqc.)/à ne pas dépasser.

"Fixer ses propres limites" (notamment par rapport à un système de valeurs - pas forcément la morale) est différent de "avoir ses propres limites" (être dans l'incapacité de faire certaines choses).
C'est encore une autre affaire quand l'autre se mêle de nous fixer des limites ; c'est le pouvoir des parents sur l'enfant, d'une autorité sur le citoyen, d'une autorité religieuse sur le croyant... Quand c'est un adulte, un quidam, qui veut exercer ce pouvoir sur un autre adulte, un autre quidam, eh bien... c'est soit un abus de pouvoir, soit une recherche de compromis pour vivre en bonne entente... ?
Je ne sais pas si tout ça est bien pensé, après tout, je réfléchis à "haut clavier"

Ce que je sais, c'est que, pour ma pomme, c'est très dur d'admettre que j'ai mes propres limites, en somme que je ne suis pas parfaite à mes propres yeux ! (Quelle prétention, je sais, mais on dit bien que le complexe d'infériorité ne fonctionne pas sans le complexe de supériorité... - Mais qu'est-ce que ça vient faire là-dedans !?! Et puis, que pourrait bien vouloir dire "parfaite" ???)
Par ailleurs, qu'on cherche à m'imposer une limite est très contrariant, or je ne supporte pas d'être contrariée (restes de la petite fille unique capricieuse que j'ai été...).
Pourtant, oui, des limites, un cadre sont très sécurisants, autant pour un enfant que pour un adulte - tout en sachant qu'on peut de temps en temps s'écarter de ces limites.
Bref. Tout ça est bien touffu ! Désolée pour tout ce charabia !

Bon dimanche à vous toutes itou

anna,tu associe "limites" à "incapacité"!!!! ce n'est pas ça du tout avoir ses propres limites,c'est se connaitre tellement bien que l'on sait quand on va se sentir mal et ne pas supporter la situation.
Imagine que tu aies 5 pommes devant toi,tu sais pour l'avoir déjà testé qu'avec 3 pommes,tu es gavée,si tu en manges 4,tu vas être malade.Ta limite,c'est 3 pommes et pas plus non pas parce que tu es incapable d’en manger plus mais que ton corps ne peut en supporter que 3 pour ne pas être malade.D'autres par contre peuvent en manger plus ce n'est pas pour cela qu'ils sont mieux que toi tu comprends??
peut être est ce le terme de "limite"qui te perturbe,peut être parler plutôt de "ce qui me correspond".Une limite ne veut pas dire que tu es incapable d'aller au delà mais que si tu y vas,tu vas en souffrir.
L'image de la barre trop haute est aussi parlante: si tu mets une barre à ta hauteur,tu peux la toucher,t'y agripper,t'y percher,si tu la mets à une hauteur trop haute par rapport à ta taille ,tu passeras ta vie à sauter,à hurler de colère,à essayer de trouver des solutions pour grandir et enfin réussir à l'atteindre mais ce n'est pas possible ,tu as une taille définie et tu ne peux pas la grandir!! Soit tu acceptes ta taille et la hauteur de la barre qui va avec soit tu es malheureuse toute ta vie en t'imposant quelque chose qui n'est pas fait pour toi 
et dans tout ce que je dis,il n'est aucunement question de capacité juste de te connaitre et de savoir ce qui te va et ne te va pas .Est ce que ça te parle mieux ??

Je rejoins l'explication de Cristal. Elle image bien ce que sont les limites.

Alors j'aurais tendance à te dire, apprendre à accepter ses propres limites, par exemple, quand notre corps nous dit stop, même si ça ne fait pas plaisir, il faut justement y trouver du plaisir et se détendre ou ralentir le rythme afin de se reposer et se recentrer sur ce qui est vraiment essentiel.

Un autre exemple qui me vient, c'est la limite que tu t'imposes lorsque ton mari a bu. C'est pareil pour le reste, il y a des limites qui te sont imposées par d'autres et celles que tu t'imposes pour être bien dans une situation qui ne te convient pas.

J'espère que tu profites tout de même de ton dimanche et pas seulement cogiter sur cet aspect des limites.

Crystal_ine a écrit:il y a des limites qui te sont imposées par d'autres et celles que tu t'imposes pour être bien dans une situation qui ne te convient pas.

Là, je comprends bien.
L'image de la barre trop haute ou à ma taille me parle aussi beaucoup, parce qu'il ne s'agit pas d'incapacité mais plutôt d'impossibilité très concrète, incontournable - bien que "impossibilité" ne me paraisse pas encore convenir, c'est trop négatif, voire rabaissant.
Bon, je vais essayer de faire rentrer ça dans mon p'tit crâne.
Merci, Cristal. Merci Crystal_ine.

J'ai l'impression qu'on ne parle pas vraiment des mêmes limites. Pour ma part, je parlais des limites que les parents nous inculquent pour que nous puissions nous construire d'une façon sociale positive et reconnue, des limites qui nous aident à grandir sans risque en comprenant ce qui se passe autour de nous, car tout le monde utilise plus ou moins ces mêmes limites.
Tout ça, je ne l'ai pas eu. Je mangeais quand je voulais et ce que je voulais, j'allais jouer à l'extérieur sans rien demander à personne, je devais me fixer la limite où je devais rentrer. J'avais des devoirs à faire, là c'était plus clair, les limites étaient fixées par l'institution scolaire, je n'avais qu'à la respecter, ça j'aimais bien. Je m'habillais comme je voulais, quand j'étais gamine, j'adorais me déguiser, un jour je suis allée à l'école déguisée, ce sont les copines de classe en se moquant de moi qui m'ont fait comprendre une nouvelle limite: on ne va pas à l'école déguisé... Et tout était comme ça, quand je trouvais quelqu'un qui m'aidait à mettre en place ces limites indispensables pour grandir en société, j'étais très heureuse car au moins je savais ce que je devais faire...A la bibliothèque, à 8 ans j'avais lu tous les bouquins pour enfants et je prenais n'importe quoi comme livres, notamment des livres qui ne correspondaient pas à mon âge, la bibliothécaire a su elle aussi me mettre des limites en m'indiquant ce que je pouvais lire à mon âge dans les livres des grands.
Peu à peu, j'ai acquis une bonne partie de ces limites plus ou moins obligatoires, mais il y en a beaucoup que je refuse complètement car je ne les comprends pas et qu'elles me semblent idiotes.
Tout récemment, Roland voulait absolument que j'aille offrir mes condoléances à une voisine qui a perdu son mari, j'ai refusé car pour moi le mot condoléance ne représente rien, un autre exemple, il paraît que lorsqu'on reçoit une carte postale de vacances, il faut ensuite appeler ceux qui nous l'ont envoyée pour les remercier! là aussi je n'ai jamais compris l'intérêt et je ne l'ai jamais fait, ce qui rend souvent Roland vert de rage et me traitant d'asocial!! Mais tant pis..

Ce que tu racontes de ton enfance est sidérant. Par rapport à toi, j'en ai eu, des limites ! même si elles ne m'ont pas paru suffisantes, loin de là, mais à ce point... !
Ce que te demande Roland, dans les exemples que tu cites, me paraît plus tenir des convenances, des usages sociaux, des "obligations sociales", que de limites à ne pas franchir. Moi non plus je n'en tiens pas compte, sauf lorsque je me sens sincère, ou lorsque je sais que ça fera vraiment plaisir à l'autre, auquel cas j'en tire plaisir aussi. Mais il y a des tas d'occasions que je manque, en m'en voulant, comme rendre des invitations à dîner...

et pourquoi ne rends tu pas les invitations puisqu'elles te feraient plaisir??

C'est pareil "rendre les invitations à dîner", j'ai eu beaucoup de mal à intégrer ça, d'ailleurs je ne l'ai pas vraiment intégré. Pour moi ceux qui passent à la maison restent dîner s'ils en ont envie et la fois suivante ce peut être encore la même chose. On ne va pas attendre qu'ils nous rendent l'invitation pour les revoir. Si on invite ce n'est pas pour rendre cette invitation, ça ne va pas du tout, je trouve là!!

je ne pense pas qu'anna pensait à une obligation de rendre mais juste qu'elle aimerait elle aussi inviter ces personnes avec qui elles aiment diner et passer du bon temps mais qu'elle n'a pas franchi le pas d'inviter chez elle
je ne comprends pas non plus les obligations de rendre une invitation ou un cadeau puisque cela ne vient pas du coeur mais je ne l'ai pas lu de cette façon chez anna mais peut être que je me trompe

J'ai peut-être mal interprété ce qu'Anna a voulu dire, mais je me trouve souvent devant cette situation et je me fais encore traitée d'asociale par monsieur mon mari!!

mais tu es asociale shale!!! tout le monde le sais sauf toi

tout le monde le sais

Tout le monde le sait mais par conte je ne fais pas de fautes d'orthographe plus grosse que toi!!!