Action! Réaction!

Oui c'est plus dans ce sens là que je pensais Mamou, vivre normalement sans, plus de résistance, plus besoin de faire attention a tout!
Parce que si en plus il faut un déclic pour ca alors y'a autant laisser tomber direct et attendre qu'il arrive, oui je suis négative et pense meme pas ce que je dis là, mais putain je veux pouvoir construire sans penser a l'alcool constamment

Le pourquoi, oui ca a été travaillé, des souvenirs sont revenue, je sais des choses,que ce soit du viol ou du fait de ma sexualité de vouloir être un homme la domination ou soumission blabla mais je n'ai pas l'impression que celle ci modifie mon quotidien sauf sous alcool, donc voila le travail psy a ressortie les choses donc il ne devrait plus y avoir de soucis du coté là.

Et la patience je l'ai eu je pense ses 2 dernières années m^me avec ses faux cailloux qui était juste là pour essayer de trouver a nouveau un peu de plaisir qui ne l'était pas vraiment, mais ouai arrêter en soit c'est pour espérer avoir une vie juste "normal"

Pour ce qui est de cure, comme au Shale, oui ca m'a beaucoup aidé niveau psy et a par revoir une psy et ressasser tout ca je sais pas si il y a vraiment de l'interet...

Enfin voila j'avais juste besoin de sortir tout ca parce que de ne pas y arrivé a par me faire me rabaisser et me dire que je ne le vaux pas et me dénigrer, c'est ce que je ressens et en même temps si je suis toujours là c'est que j'y crois encore...

Bien sûr c'est que tu y crois encore et franchement sophie, il vaut mieux que tu sortes le paquet ici   que de le garder ....
Mais il y a quand même à "travailler" ces côtés "je ne mérite pas" " je me rabaisse".... le côté estime de toi est loin d'être éclatant 

Ah bein j'ai acheté un livre sur l'estime de soi, j'ai réussi lire juste la synopsie (enfin je crois que ca s'appelle comme ca)

Mais j'ai l'impression de partir doucement dans la dépression.... mais en tout cas ca m'a fait du bien de balancer cette bombe (enfin pour moi)
Je ne veux plus le sans alcool mais le hors alcool c'est tout en faite...

Tu le veux et tu es en train de tout mettre en oeuvre pour ça sophie 

et tu peux y arriver ! tu le veux, c'est une très grande avancée

Piouuuu en fait c'est pas que du bien, mais ouai je suis bien plus légère, si j'avais su je l'aurais sortie plus tot

Vouloir n'est pas toujours suffisant, mais oui en fait j'essaye de comprendre ce qui a cloché la 1ere fois qui a fait que je ne puisse pas me passer de la pensée alcool et de comment y parvenir, mais c'est vrai aussi que je pensais que c'etait presque acquis à partir du moment ou l'on arrête de boire, enfin je pensais que si on arrivait arrêter de boire c'est grace au travail autant physique (medocs) et psy et qu'il faut les 2 pour arriver poser le verre et que logiquement le reste suit.

Enfin bon on verra la suite mais je pense que c'est une chose a parler a l'alcoologue demain.
Petite motivation revenue, je vais essayé de sortir un peu de ma couette du coup et bouger mon boule

Excusez moi juste si j'ai lâcher comme ca venait, j'ai essayé de restreindre les mots de pestattitude

Vous savez quoi, j'ai réussi me bouger pas grand chose les 30min, et j'étais naz, j'ai décidé de me rallonger mais cette fois je me suis mise à lire le livre que j'ai acheté sur l'estime de soi et pétard oui on ce sent concerné ou j'y ai retrouvé des mots que vous m'avez dit ici d'ailleurs il y avait un paragraphe qui m'a fait tilte :

J'ai arrêté l'alcool, j'ai fait exactement comme sur cet exemple : Changer les choses extérieurs qui on un peu agi mais n'ont pas déterminer l'estime de moi.
Vous me direz si j'ai tord de voir cet exemple me correspondre

Et je ne dirait pas que c'est un plaisir, mais ca me fait plaisir quand même et surtout j'ai eu un élan de courage, j'ai rappelé mon ex au sujet de notre prêt de 20000€ + 11000€ d’intérêts du quel je n'arrive pas me désolidariser et pour une fois elle m'a répondue au tel et m'a laissé carte blanche pour appeler son conseillé financier et lui expliquer que je suis en mesure de payer la moitié (papa me prête) et que si il lui accepter un crédit de sa moitié même si elle est en mi-temps thérapeutique l'autre n'existerait plus donc ca serait super si ils acceptent. J'espère juste ne pas me faire une nouvelle fausse joie...
Mais je pense que ca fait partie des choses qui pourraient me faire un poids en moins si j'arrivais à ne plus être lié a elle encore 20 ans....

Voila, autant les humeurs et les pensées sont en dents de scie autant j'ai mon petit truc aujourd'hui que je vais considérer comme un grand acte

Il a l'air très bien ce bouquin et c'est tout à fait ce qu'il faut faire!
Opérer des changements, que ce soit intérieurs ou extérieurs, pour toi, par toi; et pas par rapport à ce qu'une personne attend de toi.

Un exemple: je ne suis sûrement pas la seule, mais je me mettais quasi automatiquement au service  des autres, même quand je n'en n'avais pas envie. Je pensais qu'on ne m'aimerait plus si je ne le faisais pas. Donc, je fonçais à contre coeur 
Aujourd'hui, c'est bien différent. Je n'ai pas envie, et bien je dis non, sans aucune justification ou mensonge (comme je faisais aussi parfois). Je me respecte en tant que telle. A prendre ou à laisser   

Très bonne initiative aussi pour le prêt 

Bon je suis pas encore arrivé au moment ou il donne des solution pour changer son estime
Tes exemples sont tres juste, je m'y retrouve et entre autre je me suis rendue compte que je me rends redevable a chaque fois que quelqu'un fait quelque chose pour moi, comme si c'etait donnant donnant et que les personnes ne font pas ca juste parce qu'ils m'aiment...

Enfin bref y'a du boulot la dessus mais pour le moment il va deja falloir gérer le moment présent et l'arrivé de flash :/

super intéressant ton bouquin,

moi, quand j'ai arrêté de boire 3 ans (c'était il y a 12 ans), j'ai réussi grâce au traitement, mais j'ai fait comme si la maladie n'existait pas, je n'ai parlé à personne (ni psy, ni alcoologue, ni forum.....) donc j'ai gardé la honte et la culpabilité et tout ce qui va avec.....et j'ai continué à ma considérer comme "un monstre", moche, nulle, incapable, ne méritant pas le bonheur...... pas étonnant qu'ensuite j'ai de nouveau céder à l'appel du singe, finalement ça ne faisait que confirmer ce que je continuais de penser de moi......

vraiment super idée de partager tes lectures avec nous, Merciiiiiiiiiiiiiiiiiii

ça fait plaisir de te voir en positive attitude

Sophie c'est énorme que tu aies réussi à partager tout ça avec nous, il fallait le faire! Je comprends aussi que tu te sentes plus légère..
C'est évident qu'il faut que tu travailles l'estime de soi et aussi le fait de pouvoir dire NON, c'est le plus important. Si tu n'arrives pas à refuser quelque chose que tu n'as pas envie de faire, tu vas t'en vouloir et tu vas encore baisser dans ton estime.
Si tu bois au bistrot comme tu as envie de le faire souvent, là aussi tu vas baisser dans ton estime, surtout que l'alcool ne te fera plus d'effet, à part te rendre dépressive.
Par contre si tu penses commencer une dépression, parles en aussi à ton alcoologue et vois ce qu'il dit...
Surtout n'oublie jamais que tu es une chouette nana qui vaut le coup qu'on s'intéresse à elle, même si elle ne le croit pas!!!  
Gros, gros bisous ma Sophie!!!

en lisant ton post,ça m'a rappelé une anecdote avec mon ami.Il devait venir chez moi mais était coincé dans les bouchons,il m'a appelé pour me le dire alors je dis"ne t'embête pas a venir,tu viendras une prochaine fois" parce que dans ma tête,il se "forçait" à venir pour me faire plaisir et il m'a alors répondu "mais j'ai envie de venir te voir!!" et je suis tombée des nues!! jamais je n'avais pensé a cette éventualité!!
ce que je veux dire,c'est que les autres t'aiment,c'est que les autres ne font pas les choses pour te faire plaisir ou parce qu'ils n'ont pas le choix mais parce qu'ils ont envie de le faire pour EUX,parce que tu es un plaisir pour beaucoup de personne!!
Mets toi dans la tête que tu es quelqu'un de bien,de précieux et d'aimable et commence a t'aimer pour ce que tu es TOI.
Les gens ne veulent pas que tu soies un pantin qui fait oui oui,ils veulent te voir telle que tu es avec tes coups de gueules,avec ton franc parler,avec ta sensibilité aussi,avec tes valeurs.
Crois en toi ma sophie

Zabou et qu'est ce qui a changé entre il y a 12 ans et maintenant, comment tu te vois aujourd'hui et qu'est ce qui a fait que tu réussisses changer ta façon de te voir?
Bon le bouquin y'a du bon c'est vrai, mais j'aimerais presque sauté les page pour arriver au moment ou ils expliquent comment changer notre facon de penser

Mais l'estime de soi c'est un truc super compliqué et ils disent que tout vient de notre enfance du comportement des personnes qui nous on élever et de la manière de le faire, sans dire qu'il ne nous aimait pas mais que dans leur manière de faire il y a eu un hic...
Vous savez que même sans que l'on me demande je fais des choses que j'ai pas envie pour l'autre, que ce soit parce que je me dis lui être redevable ou pour montrer ce que je peux faire. J'ai pas d'estime de moi en tant que personne mais par contre je sais que j'en ai sur ce que je peux accomplir (je sais pas si c'est clair). Boire au bar oui il y a toujours cet effet miroir de voir d'autres alcoolo comme moi, mais j'aime me conforter dans ma merde dans ces moments là. Pour la dépression, je lisais cet aprem qu'il y en avait 2 sorte primaire et je sais plus, mais comment savoir?
Mais oui je vais en parlé parce que je me sens partir et je veux pas...

Ton anecdote Cristal, pour le moment je suis comme tu as pu l'être, pour mon entourage j'ai plus l'impression de faire pitié, d'etre une brebis égarée...
C'est mon ressentis même si il n'est pas réel, mais jusque là je m'en convenais puisque j'avais quand même des personnes autour de moi.

Toute a l'heure j'ai du m'arrêter chez mes parents chercher du manger en allant chercher la gosse au foot, le temps que je rentre ma mère m'a appelé, entre autre pour me dire que j'avais oublié la moitié , mais surtout pour me demander si ca allait, et elle avait raison j'étais pas bien, mais je lui ai juste dit j'étais pressé, elle m'a dit s’inquiète... oui j'ai eu ce putain de moment difficile ou j'ai voulu faire des choix (mauvais surement) pour ne pas aller boire, mais l'envie est difficilement gérable... Heureusement et maintenant je crois que c'était intentionnel que une conversation a pris le pas sur le temps jusqu'a ce que je ne puisse plus sortir hein Mamou (MErci)

Quand tu parles de dépression primaire et secondaire, c'est en liaison avec l'alcool.
Si tu es dépressive parce que tu bois, parce que l'alcool a un effet dépresseur sur toi, on appelle ça une dépression secondaire car , si tu arrêtes l'alcool, elle va disparaître.
Par contre la dépression primaire c'est celle qui t'a poussée à prendre de l'alcool comme médicaments, l'alcool la masque pendant un temps, ensuite il l'aggrave car comme tu le sais c'est aussi un puissant dépresseur.. Alors quand tu arrêtes l'alcool, la dépression revient en force et envahit tout le terrain qu'elle avait perdu! C'est à ce moment qu'il faut soigner la dépression, car ça se soigne...Je te conseille d'en parler avec ton alcoologue..

L'estime de toi sophie; elle se construira au fur et à mesure; dans l'abstinence dans ce "cas ci"....mais ce sont effectivement des "exercices" de pensées : penser autrement 

Par contre, je rebondis illico sur un aspect important à mes yeux.
D'abord; je te dis de rien  , mais cette conversation m'a donné une idée sur ce dont tu aurais besoin, surtout de ces jours ci; .... d'une personne à qui parler et plus particulièrement en live; quand l'envie devient trop forte; quand tu tournes et retournes des tas de choses dans ta tête; quand tu "risques" de faire un mauvais choix.  J'y viens à cette idée; celle des mab! 
Mab plus "particulier" où tu aurais un parrain ou une marraine; où tu pourrais partager ce que tu vis!!
C'est franchement à réfléchir.

Ça me paraîtrait une excellente idée ça Mamou !
Qu'est-ce que tu en penserais, Sophie ?

ils disent que tout vient de notre enfance du comportement des personnes qui nous on élever et de la manière de le faire, sans dire qu'il ne nous aimait pas mais que dans leur manière de faire il y a eu un hic...

c'est pas tant dans leur manière de faire que dans la façon dont nous l'avons vécu petit.
L'interprétation d'un enfant face à une situation,une conversation peut être totalement erronée et pourtant servir de base à notre construction  
c'est adulte que j'ai compris que j'avais mal interprété les intentions de ma mère,adulte aussi que j'ai compris que je n'aurais jamais pu atteindre les attentes de ma mère bien trop élevées!!J'ai compris que ce n’était pas moi qui était nulle mais ma mère qui mettait la barre trop haute,que ce n’était pas moi qu'elle n'aimait pas mais elle qu'elle ne supportait pas et que du haut de mes 6 ans,je ne pouvais pas la sauver et la rendre heureuse,ce n'etait pas mon role  
mais je me suis construite avec cette idée que je ne valais rien,que je n’étais capable de rien et que je ne devais pas exister puisque je gênais.Je suis devenue ce que les autres voulaient que je soies,je me suis oubliée,je n’étais qu'un objet que l'on pouvait malmener ou pas,quelle importance  
sauf qu'en remettant les choses à leur place,on se rend compte que l'on est pas rien,que l'on est même bien mieux que ceux qu'on adorait enfant voir plus grand et lorsqu'on se donne la peine de savoir qui on est et  ce que l'on veut et que l'on croit en soi,alors on regarde la vie sous un autre angle et c'est là que tout commence...  

je me suis un peu laissée aller ma belle,prend ce qui te convient et zappe le reste

Il me semble que l'idée de Mamou , d'aller dans un MAB où tu peux avoir un parrain ou une marraine que tu peux appeler quand tu veux, même la nuit, ce serait important pour toi..

JE vais deja répondre a Shale, j'ai du mal a savoir si c'est des effets du sevrage, mais oui devoir ouvrir les volets, s'habiller, sortir de la couette, faire quoique ce soit, et aussi partir en couille dans ma tête, explosé ou pleurer pour rien ect.... et j'ai peur que cette attitude n'empire et j'en parlerais a la doc demain, trop peur de faire comme la 1ere fois ou j'étais partie loin dans la dépression apres l'arrêt d'alcool.

Pour les MAB j'ai essayé, j'ai été dans 3 différents, à chaque fois a 25kms de chez moi minimum et non je ne m'y sentais pas bien, il y a meme une de ses personne qui c'est déplacé chez moi un jour, mais non je peux pas, j'arrive pas, je ne me sens pas a ma place et il est compliqué pour moi d'y aller, il faut que ca tombe le soir ou j'ai pas la gosse et ouai j'ai essayé....
Apres oui il y a pas mal de choses qui m'arrivent dans la tête, oui là tu as été là et si tu n'avais pas été là je sais pas, mais je me sens plus en sécurité sans sortir de chez moi...
Oui j'aurais pu aller parler a une amie, mais comme elles me disent on sait pas quoi te dire, ou quoi faire pour toi, donc c'est une option que j'ai écarté et je pars du principe que logiquement je devrais même pas en arriver là et réussir les gérer toute seule même si ce soir ma méthode était pas la meilleure, bah je cherche tout pour ne pas toucher a l'alcool!

Pourquoi ne te sens-tu pas à ta place dans un mab?
Avoir une personne référente est bien différent d'une amie.... la personne peut te comprendre; comprendre  par où tu passes; si tu as dur; si tu as des doutes et si c'est le bordel dans ta tête.

Cette fois ci; ça pourrait fonctionner, et c'est une chance en plus de ton côté d'être soutenue 

cristal a écrit:
mais je me suis construite avec cette idée que je ne valais rien,que je n’étais capable de rien et que je ne devais pas exister puisque je gênais.Je suis devenue ce que les autres voulaient que je soies,je me suis oubliée,je n’étais qu'un objet que l'on pouvait malmener ou pas,quelle importance  
sauf qu'en remettant les choses à leur place,on se rend compte que l'on est pas rien,que l'on est même bien mieux que ceux qu'on adorait enfant voir plus grand et lorsqu'on se donne la peine de savoir qui on est et  ce que l'on veut et que l'on croit en soi,alors on regarde la vie sous un autre angle et c'est là que tout commence...  

Non je prends tout, mais comment passer de la 1ere étape à l'autre?
Et tu vois a l'inverse de toi je voulais pas être comme ma mere une merde, mais le roi comme mon pere et mon frere et j'étais une rebelle, j'étais respecté, on me craignait, je dirais pas chef de bande mais presque... Je sais pas quand tout a basculé et que l'alcool est passé de fête a obligatoire ni a quel moment je suis passé de dominatrice a soumise.
Comment croire en soi, c'est quoi la méthode? JE veux bien regarder les choses sous un autre angle mais comment?

J'ai l'impression qu'au fond de toi, tu ne te sens toi même que lorsque tu es au fond du trou , alors tu fais tout pour y arriver, l'alcool que tu cherches, tu sais qu'il n'aura plus d'effet euphorique, mais par contre, il pourra te détruire un peu plus...Alors tu y vas à fond...
Que veux-tu fuir en te faisant du mal sciemment ???

Ce moment où tout a basculé c'est sans doute une des clés de voûte de ton alcoolisme. Il faudrait que tu essaies de revoir ce qui s'est passé à ce moment là, que tu cherches dans ta mémoire, que tu interroges tes parents, ton frère, ils ont peut-être des réponses que tu as oubliées...

Si il y avait un MAB a proximité oui je retenterais peut être mais non je ne me vois plus le faire, et devoir justifier a mes parents vous devez prendre la gosse tel jour j'ai un impératif... et une fois sur place écouter mais je prefere largement lire ici, et pour la plupart il me prenait pour une gamine, non j'accroche vraiment pas...
Je dis pas que d'avoir une personne référente et tout voila, mais j'espere ne pas en avoir besoin longtemps de ce soutiens a ces moments là...