Action! Réaction!

Alors je vais répondre a ton 2eme message, mes parents, mon frere, n'ont jamais rien su de ma vie que je cachais.
Qu'est ce qui a changé, j'ai changé de club de foot (je crois que c'est cette periode) et la j'étais la plus jeune et une des rares qui n'étais pas lesbien (ou du moins qui ignorait tout de ca) et les fêtes on augmenté, le lycée, on m'a affirmé mon orientation sexuelle, peu de temps a suivie mon viol. Je crois qeu en plus ou moins 2 ans c'est ce qu'il y a eu.

SHALE a écrit:J'ai l'impression qu'au fond de toi, tu ne te sens toi même que lorsque tu es au fond du trou , alors tu fais tout pour y arriver, l'alcool que tu cherches, tu sais qu'il n'aura plus d'effet euphorique, mais par contre, il pourra te détruire un peu plus...Alors tu y vas à fond...
Que veux-tu fuir en te faisant du mal sciemment ???

Et là dessus je sais pas quoi répondre...Je te donne pas tord ni raison, mais je crois que c'est comme lorsque l'on ce fait du mal physiquement, scarification ou autre, on créer des endorphines et pourtant on ce fait mal, mais un mal qui fait du bien...

Et bien c'est déjà énorme ce que tu as vécu à cette période là !!!
Un changement d'identité sexuelle, ton viol, les fêtes avec de l'alcool qui te faisait oublier un peu tout ça..il me semble que c'est largement suffisant pour saper toute estime de toi!!!!

Qu'est ce qui a changé, j'ai changé de club de foot (je crois que c'est cette periode) et la j'étais la plus jeune et une des rares qui n'étais pas lesbien (ou du moins qui ignorait tout de ca) et les fêtes on augmenté, le lycée, on m'a affirmé mon orientation sexuelle

une des rares qui n’était pas lesbienne,ça veut dire que tu es devenue lesbienne pour être comme les autres??
tu dis qu'on t'a affirmé ton orientation sexuelle,ça veut dire quoi? qu'on te l'a montré,imposé? es tu devenue ce que tu es parce que tu le voulais ou parce que les autres te voulaient ou te voyaient comme ça?

Je n'ai pas trop bien compris non plus sophie....

Après c'est des choses que je sais qui ce sont produite, même si pour le viol ca fait que depuis le Shale ca va faire 3 ans je crois que c'est réapparu.
Les fêtes me plaisaient, j'étais avec ma meilleure amie du moment qui était plus agé que moi et dominatrice mais ca me convenait je me sentais etre quelqu'un d'importante avec elle.

Cristal, c'était un peu compliqué au moment là j'avais 14 ans, je ne m'étais jamais posé la question de la sexualité, là bas les douches étaient obligatoires et nue, et elles étaient 90% de lesbienne. Et on est venu me voir, moi garcon manqué pour me dire que je l'étais aussi même si je le savais pas encore.
C'en est suivie au lycée la rumeur que je l'étais, je me suis donc juste résilié a que si tout le monde le disait c'est que je l'étais... Mais d'abord j'ai commencé emballé des mecs tous les week en soirée pour prouver que je ne l'étais pas, mais la question s’étant posé j'avais le doute et puis une des filles de l'équipe m'a dragué et voila tout est partie en couille et mes parents qui tous les soirs me disaient que les filles ca allaient avec les garcons et les garcon avec les filles blabla.... et le viol et j'ai jamais pu avoir de rapports sexuels sans alcool, sauf là (qui a été une grande avancé...)

Ce qui est difficile à savoir c'est si ton orientation sexuelle est acquise ou innée, ce n'est pas facile. L'entourage des jeunes autour de toi , a tout fait pour ça. Tes parents eux, disaient le contraire, mais c'est l'âge aussi où on a envie de tenir tête à ses parents...
Je me souviens de posts où tu disais que dans ton appartement, tu te verrais bien avec un mec pour toi et pour ta fille...
Je pense que ce n'est toujours pas clair dans ta tête!!!!

Clair non je pense pas que ca le soit ou plutot aujourd'hui je sais que je peux prendre du plaisir avec des femmes, mais pour les mecs j'ai pas encore eu l'occasion d'essayer sans alcool donc je ne sais pas et sauf dans mes moments alcoolisé je n'ai pas eu l'occasion de construire une relation ou il n'y aurait pas que ca. Et j'ai pas assez de confiance en moi pour prendre un mec et coucher avec lui sans alcool en prenant le premier venu.
Enfin c'est toute la différence entre les moments alcoolisé ou non. Mais oui j'ai pas fermé la porte aux hommes et oui l'image de la famille traditionnelle me plait bien mais sans savoir si elle me conviendrait, c'est juste une image....
Après oui il y avait le tenir tête a mes parents, mais je disais toujours oui c'est ca parle toujours et j'avais aussi une amie proche fille de pasteur qui m'a fait rentrer à l'eglise parce que dans la bible il est écrit que 2 personnes de meme sexe ne peuvent pas etre ensemble et voulait me sortir de là et avait aussi essayé avec l'alcool grace a la religion, mais résultat pas concluant

Par contre là y'a beaucoup de remuage de passé auquel je pensais plus, je crois que j'ai besoin de m'allonger....

Bonne soirée a tous et merci

Tu as raison de laisser "reposer" tout ça sophie 
"Dure" journée et tu as résisté 

Je crois aussi qu'il y a pas mal de gros blocage que tu as zappé et ce serait bien que peu à peu tu arrives à te débarrasser de tout ça, mais avec l'aide d'un thérapeute!
Bonne nuit, Sophie, repose toi , tu en as besoin

Bonjour Sophie,

Prends soin de toi,

et recoucou,

j'ai lu tout ce que tu as écrit hier soir,

pour poser des questions à tes parents tu n'es pas obligé de leur dire que tu as un pb d'alcool. moi quand j'ai vu ma mère je n'ai rien dit à ce sujet, je lui ai simplement dit que je n'étais pas bien en ce moment, que je digérais mal ma séparation avec mon ex et que je me posais pleins de questions sur ma vie. ça a suffit à justifier mes questions. et tu sais à quel point j'appréhendais cette journée, et finalement tout doucement j'ai pu arriver à avoir quelques réponses. et ma mère qui est si distante, si indifférente a même finit par me demander pourquoi je ne lui avait pas parlé plus tôt de mon mal être !!!!!
une chose est sûre, c'est que si j'ai trouvé les bons mots (sans être trop brusque), accepté qu'elle évite à chaque fois les réponses en me parlant de la météo pour trouver un moyen de revenir à la question initiale...... c'est grâce à l'abstinence ! avant je n'aurais pas eu la patience où j'aurais voulu cracher ma valda histoire de faire mal autant que je souffre (mais je n'aurais jamais osé donc silence).
tu ne peux pas savoir le nombre de fois pendant cette journée que j'ai pensé à certains mots du forum qui me revenait en tête, des mots d'apaisement qui m'ont permis de gérer la situation en douceur.
je suis long d'avoir aborder tout ce dont j'ai besoin de parler avec elle, mais j'ai réouvert un dialogue et c'est déjà pas mal, pour le reste ce sera une autre étape

pour le psy : je ne sais plus trop si tu es suivie, mais parfois c'est une bonne chose d'en changer parce qu'il te propose un travail différent et puis selon où tu en es dans ta vie, tu ne parleras pas des mêmes choses ou tu n'en parlera pas de la même façon et parfois c'est un bon booster

et qu'est-ce qui a changé par rapport à y a 12 ans : RIEN, je me perçoit tjs de façon totalement négative sur tout, mais je me soigne
quand je me suis séparé de mon ex, tous les jours devant la glace je m'appelais le monstre.....
regarde pour le coup du minuteur, je me trouvais ridicule avec mon petit truc et finalement toi, Shale, Mamou vous m'avez prouvé que ce n'était pas ridicule et puis comme m'a dit Mamou, à partir du moment où ça ma permet d'être bien, c'est l'essentiel.
je pense que l'estime de soi ça vient petit à petit, à travers les mots, les échanges et à travers aussi la fierté que l'on s'autorise à avoir sur chaque petite victoire de la vie

voilàààààààààà c'est tout ce que j'avais à dire,
ben oui mémé Zabou elle est fait dodo quand vous papotez le soir, alors je me rattrape le matin, na

Hey Hey!

Tu avais besoin de réponses à des questions Zabou, et oui j'imagine la dureté de "communiquer" j'ai la même mais dans le sens inverse.
Ma mère demande que ca que je lui parle, mais ca c'est juste impossible pour moi et non j'ai pas de question a lui poser, elle sait que mon problème d'alcool est réapparu parce qu'elle sait que je retourne vois des médecins mais ca s'arrête là.
Je visualise très bien comment ce serait passé ton entretient avec ta mère sous alcool, je me rappelle qu'il avait fallu que je boive pour leur avouer que j'étais malade alcoolique (même si il le savait deja puisque au lycée la proviseur les avait appelé pour qu'il m’emmène voir un doc parce que je l'étais).
Pour mon père ce n'est pas une maladie, juste mon mal être qui fait que je me noie dans l'alcool.
Je suis vraiment contente que tu es pu avoir des réponses et cette phrase est juste superbe :

pourquoi je ne lui avait pas parlé plus tôt de mon mal être !!!!! a écrit:

Après je vais dire ca pour moi mais c'est aussi peut etre valable pour toi, on veut savoir les choses, mais apres il faut savoir quoi en faire et là c'est une toute autre histoire...

Je suis d'accord avec toi, certain mots ou phrases ici réapparaissent dans les moment ou l'on en a besoin

zabou83 a écrit:et qu'est-ce qui a changé par rapport à y a 12 ans : RIEN, je me perçoit tjs de façon totalement négative sur tout, mais je me soigne
quand je me suis séparé de mon ex, tous les jours devant la glace je m'appelais le monstre.....
regarde pour le coup du minuteur, je me trouvais ridicule avec mon petit truc et finalement toi, Shale, Mamou vous m'avez prouvé que ce n'était pas ridicule et puis comme m'a dit Mamou, à partir du moment où ça ma permet d'être bien, c'est l'essentiel.
je pense que l'estime de soi ça vient petit à petit, à travers les mots, les échanges et à travers aussi la fierté que l'on s'autorise à avoir sur chaque petite victoire de la vie

voilàààààààààà c'est tout ce que j'avais à dire,
ben oui mémé Zabou elle est fait dodo quand vous papotez le soir, alors je me rattrape le matin, na

Ah mais je suis autant pipelette que toi le matin

Alors tu soignes ta non estime de toi mais comment? Question con mais question quand même
Bon c'est vrai que ici on peut te faire voir les choses de manière différente, une phrase de Christil qui m'avait plus il y a quelques années : Il faut tourner les choses pour voir le verre a moitié plein et pas a moitié vide. La vision des choses, tourner au positif c'est super dur, même si ici on nous y aide, ca devrait venir de nous même pour toutes les petites choses de la vie..
Je ne veux plus attendre que l'estime de moi me vienne comme par magie sinon je risque d'attendre longtemps et je suis pas tres patiente

ouhlala, on démarre fort ce matin

je ne sais pas vraiment répondre à ta question mais je vais te donner l'exemple de ce matin.

j'avais prévue la rando d'aujourd'hui, sachant que je devais mettre le réveil (et pas me réveiller avant grrrrrrrrrr), hier soir j'avais préparé ma table du petit dej, histoire de gagner du temps. et ce matin, de me retrouver dans mon coin cuisine tout propre, avec la table prête à m'accueillir, j'ai ressenti beaucoup de plaisir, de zen attitude, de bienveillance pour moi-même. ça ne dure que quelques secondes mais ça fait un bien fou. et chaque petit moment comme celui-là je les garde bien tête et je me dis qu'à force, à force de bienveillance pour moi, personnellement moi-même, je vais finir par abandonner mon esprit d'auto-critique qui me laisse tjs insatisfaite.

autre exemple : quand on me fait un compliment, j'ai tjs tendance à penser que c'est par politesse où alors je me dis que je suis complimentée pour un truc facile et que ça n'a donc pas de valeur. maintenant j'essaie d'écouter ce qu'on me dit et me le réapproprier "oui j'ai un joli tee-shirt, oui ma quiche est très bonne.........."

Je trouve ca dingue quand même que l'ont soient comme ca.
Alors oui je me retrouve bien dans tes exemples même si, oui c'est pas évident de prendre sans chercher à savoir si c'est de la politesse ou autre.
Il y a un membre ici Souris, elle avait réussi avec une petite phrase tous les jours...
Quelques secondes de bon pour soi...

zabou83 a écrit: je me dis qu'à force, à force de bienveillance pour moi, personnellement moi-même, je vais finir par abandonner mon esprit d'auto-critique qui me laisse tjs insatisfaite.

..."

bonjour zabou,

Ca s'appelle le lâcher prise et ça fait un bien fou.

Hello les filles,

Que c'est agréable de voir des échanges comme ça dès le matin
Je reprends un passage sur la façon de tourner au positif, ce que l'on pense, ce que l'on vit, ce que l'on dit.... ça te paraît dur, mais c'est un entraînement de tous les jours, et quasi à tout moment; un entraînement du cerveau...

Un petit exemple tout simple.
Avant, si je faisais tomber quelque chose; je me traitais de tous les noms d'oiseaux.... aujourd'hui je me reprends illico; non je ne suis pas conne, je ne l'ai simplement pas fait exprès. Cet exemple peut paraître anodin, mais ça commence par là; par se respecter et par la façon de parler de soi.

Yesss les papotages du matin sont mon petit plaisir (vous voyez j'ai trouvé un plaisir )

Quelques démarches ce matin, j'ai décidé de comprendre ce qui a fait que dans mon enfance il y a quelque chose qui a "cloché"
Il y a des choses que j'ai d'encré dans ma tête mais dur de savoir ce qui est réel ou pas.
Je suis passé par l'intermédiaire de ma tata (la personne dont je suis la plus proche de la famille), je voulais qu'elle me fasse une lettre m'expliquant comment était mon enfance, comment était l'environnement et comment moi j'étais. Elle m'a répondue ne pas pouvoir me répondre étant elle une ado a ce moment là, mais que ma grand-mère qui était tres présente pouvait. Et puis je me suis dit et pourquoi ne pas demander également a ma mère et mon frère, pour avoir la vision de différentes personnes d'un même contexte. Bon je sais que dans l'idéal j'aurais du moi passer ses coups de fils pour demander directement aux personnes mais j'en suis incapable, donc ma tata va les appeler un par un pour leurs demander. Je ne sais pas si ca pourra m'apporter quelque chose pour avancer mais je ne pense pas que ca puisse me faire reculer non plus donc voila!

2eme info : J'ai rdv jeudi chez une hypnothérapeute, je verrais comment ca ce passe et sinon irai vers une autre que j'ai aussi contacté mais qui veut attendre que j'ai 30 jours d'abstinence et je continue pour le moment à lui envoyé comme convenue entre nous un mail quotidien pour lui dire si j'ai bu ou non.

Enfin voila, pour l'estime de soi, ma tata m'a dit que pour mon père tout n'était jamais assez bien de ce qu'on faisait mon frere et moi, qu'il a essayé de nous mettre a l'image que lui voulait, mais qu'on atteignait pas l'objectif qu'il avait fixé pour nous.
Oui Mamou de petites choses simple a relativiser, mais faut y penser au moment là jusqu'à ce que ca devienne un automatisme, la théorie est là, manque la pratique

Je crois que j'ai besoin de boire pour exister, j'aime boire et jaime l'effet qu'il me procure d'être quelqu'un même si c'est négatif. Oui il n'y a plus l'euphorie mais je fais comme si en communauté et quand je bois seule dans ma voiture je permet de pleurer sur mon sort, parce que tout ça n'est qu'une illusion, comme une mauvaise chanson qui fini mal

hop popop... qu'est-ce que tu nous fais là Sanka...

Pensées positives ma belle. Il fait beau, ouvre tes fenêtres et respire l'air ensoleillé....

Tu sais, boire pour exister est contradictoire, toi alcoolisée n'est pas ton vrai toi! Je ne t'ai pas encore répondu sur la question que tu avais posé "comment nous abstinent faisons nous pour être heureux", là toute suite, je me dis je suis heureuse parce que tout simplement je respire sans douleur, je vis simplement, mais j'ai d'autre réponse à t'apporter, j'y reviendrai.

Allez accroche toi, c'est une journée magnifique,

Quand tu verras l'alcoologie, n'oublie pas de lui parler du fait que tu te demandes si tu as une dépression, il te posera les questions d'usage pour cerner le problème. Et là encore c'est dans l'abstinence que tu pourras te soigner, car les antidépresseurs ne font quasi pas effet quand ils sont mélangés à l'alcool.
Le bonheur, c'est plus un état d'esprit que ce que l'on a dans notre vie. Bien sûr avoir une vie qui nous convient est très important, et après c'est toute la question de voir le verre à moitié plein
Mais tant qu'on lutte contre l'alcool on n'a pas l'esprit libre, on n'a pas la sérénité... donc je pense que c'est dans le hors alcool qu'on peut être pleinement heureux, et savourer chaque bon moment, se faire plaisir, apprendre à s'accepter et à s'aimer, à se récompenser pour chaque petite chose que l'on fait de bien.
Pour moi c'est aussi passé par le fait d'apprendre à me respecter et à me faire respecter, à ne pas toujours me plier aux 4 volontés des autres.