Nouvelle

Aniko, tu ne vois autour de toi que ce qui peut renforcer tes angoisses et les nourrir, tu évites soigneusement le reste.
C'est le contraire qu'il faut faire. Une angoisse te vient  à l'esprit, cherche vite quelque chose que tu as vécu de chouette et qui peut contrebalancer cette angoisse... Le monde qui t'entoure n'est pas fait que d’agression et d'angoisses, il est fait aussi de rire, de sourires et de bons moments. C'est sur ces derniers qu'il faut que tu te focalises!!!

J'espère que tu auras passé une bonne après midi Aniko !

Bonjour tout le monde,  

Vous êtes vraiment adorable, merci de tout coeur pour vos gentils messages  

C'est juste ce que vous dites qu'il faut se focaliser sur les pensées positives et non négatives.
J'aimerais beaucoup mais c'est comme si j'étais conditionnée à les retenir.
J'espère que mon traitement va m'aider dans ce sens car elles me minent et me prennent toute mon énergie.

ça y'est ce soir est le grand soir, j'appréhende surtout qu'il fait nuit noir, j'ai peur du noir et y aller seule, brrr ça me fait peur...
Je vais quand même tenter en espérant trouver, je ne connais pas bien Paray.

Je vous raconterai...

Sinon actuellement je dors beaucoup et je sens que ça me fait du bien.
J'ai même réussi à regarder la télé sans regarder mon téléphone.

Je me suis dit pour me motiver qu'il fallait que je m'imagine comme dans en hospitalisation où je ne fais rien.
Donc du coup j'essaye de ne rien faire et grâce aux médicaments je sens pas la culpabilité que j'ai en règle général.

Donc un mieux même si je me sens encore assez fatiguée.

Merci de prendre de mes nouvelles et m'en donner et un grand merci de me rassurer si je ne vous réponds pas de suite...
Vous êtes vraiment extra...

Passez tous une bonne soirée et à bientôt,

Amicalement,  

Aniko

ANIKO Juste pour te souhaite plein de courage, te tenir la main pour aller à PARAY, on est tous là en pensées; re COURAGE:onsaid: 

Bonsoir Aniko!
Mais tu n'es pas seule puisque l'on sera avec toi!  

Tu me prends en passant little (oui je sais çà fait un ptit détour....) , on poussera jusqu'à la mer voir souris!   

Merci de tout coeur les amis...

Si je peux vous considérer comme tel, tant vous me donnez beaucoup...

J'en suis profondément touchée...

Moi qui me sens souvent seule, comme le petit prince sur sa planète, seul avec sa rose et son mouton, une lueur d'espoir vient de s'allumer grâce à vous dans mon coeur...

Je vois la scène du petit prince qui rencontre le renard et qui enfin ne se sent plus seul, une fois qu'il a été apprivoisé...

C'est le plus beau des cadeaux que vous puissiez me faire, je m'en souviendrais toute ma vie...

J'en ai les larmes aux yeux...et je pleurs... 

Je ne vous dirais jamais assez merci... 

Aniko

Tu n'as pas à nous remercier, tu fais partie de la famille Onsaidienne et dans cette famille l'entraide est de mise, c'est donc tout à fait normal que nous te soutenions de tout notre coeur,!!!
Je sens que tu vois déjà le ciel un peu plus bleu...
Gros bisous ma belle!! 

Bonsoir aniko,

J'espère que ta soirée se sera bien passée, et que nous n'avons pas été trop bruyants dans ta voiture  
Je suis bien d'accord avec shale, ... je comprends très bien que tout ce que nous t'écrivons te touche, mais ici, c'est comme ça, nous formons bel et bien une grande famille et prenons soin les uns des autres!
Je suis bien contente que tu arrives à prendre du repos, rien de tel pour souffler!
Je te souhaite une belle nuit, et à très bientôt

 

Bonsoir Aniko,
C'est aussi touchant pour nous de savoir que tu nous lis tu sais.
Et si çà peut te servir pour aller mieux et te sentir moins "à part",
eh bien çà c'est le plus important.

Ne te bile pas pour tes réponses, tu verras que ce ne seront pas toujours les
mêmes personnes qui te répondront non plus. C'est un espace ouvert, ton fil
tu le lis quand tu as envie, et tu postes quand tu le sens .
L'important c'est aussi le moment, l'instantané. Et il y a toujours quelqu'un,
ce n'est vraiment pas anxiogène ici!  
Je te souhaite une bonne soirée, repose toi bien l'esprit surtout

Bonjour tout le monde,

Encore un grand merci pour tous vos messages qui me font chaud au coeur...
Merci à nouveau de me rassurer que si je ne vous réponds pas, vous ne m'en voudrez pas.

Actuellement je ne peux pas, je me sens trop mal, je déprime.  

Me revient à l'esprit ma tante et ma difficulté à accepter sa mort.
Cela me renvoit à mon angoisse de séparation, d'abandon je pense en plus.

Je me sens encore plus seule...

Mais là de me dire que je ne la reverrai plus jamais, ça m'est trop dur à supporter...

ça fait quelques mois qu'elle est morte, je l'aimais beaucoup, elle était à l'opposé de ma mère, fragile, aimante, gentille, drôle, le coeur sur la main, et alcoolique au point qu'elle en est morte...
Elle n'a pas eu de chance dans la vie, un enfant handicapé, un mari alcoolique qui la battait et frappait ma grand-mère, sa fille qui se prostitue...
Elle a sombré petit à petit, n'arrivant jamais à s'en sortir...

J'aurai aimé pouvoir l'aider, mais comment ?

J'ai tant de peine de savoir qu'elle a autant souffert dans sa vie, qu'elle n'a pas pu être heureuse, cela me déchire le coeur...
Etre ainsi impuissante, rien pouvoir faire, la voir se détruire, c'est si dur à vivre...

Je me dis qu'on aurait pu peut-être la ramener avec nous en France et que ma mère s'en occupe mais non, pas question.
Certainement parce qu'elle n'aurait pas été plus heureuse pour autant...c'était le discours de ma mère.

Rien n'arrivait à lui faire arrêter de boire, elle semblait dépassé et se laisser mourir, comme si rien ne l'accrochait à la vie, qu'elle déprimait...

Dur...

J'ai du mal avec cette impuissance, d'autant plus si j'aime les personnes, ça me fait horriblement mal... 

J'ai déjà dû supporter les difficultés de mes parents à vivre, que se soit mon père que j'ai vu pleurer souvent ou ma mère pareil ou allant se suicider ou bien quittant le domicile conjugal, je pensais enfant qu'elle ne reviendrait jamais...
Je sentais leur mal être et ne savait pas pourquoi ils étaient ainsi, je sentais qu'ils n'étaient pas heureux et j'avais beau me mettre en 4 pour que cela s'arrange, jamais rien n'y faisait...

Je ne supporte pas de les savoir malheureux, j'en ai eu la conviction enfant, je ne supporte pas de savoir ceux que j'aime malheureux sans pouvoir faire quelque chose...c'est insupportable pour moi...

Les seuls moments enfants où j'étais heureuse était lorsqu'eux-même l'étaient heureux, mais ça ne durait jamais...

J'avais tellement peur que ma mère mette fin à ses jours ou bien meurt ou ne revienne jamais et que mon père pareil sombre dans la dépression ou bien qu'il me tue...

Tout cela me rappelle ces moments de mon passé que je n'arrive pas à oublier...je sens qu'à chaque fois je revis la même chose, je me sens responsable de la vie de ceux que j'aime et je ne peux supporter de les voir mal...

Cela réveillait ma peur d'être à nouveau abandonné et me retrouver seule...l'enfer pour moi... 

Du coup je pense que même mon choix de mes petits amis se trouvent conditionnés par ce que j'ai vécu enfant.
Je me sens comme pousser à réparer ce qui n'a pu, aider des hommes pour qu'ils soient heureux et là je suis heureuse...

Je n'arrive pas à l'être si je ne peux le faire...c'est fou... 

Demain je vois ma psy je vais lui en parler car je sens que ça touche à quelque chose d'important pour moi...

J'aimerai bien un jour arriver à être en paix...je suis fatiguée, si fatiguée... 
Et triste...

Merci de m'avoir lu,

Aniko

Je pense qu'au vu de ce que j'ai écrit plus haut, je me sens responsable de ceux que j'aime et je ne peux supporter qu'ils leur arrivent quelque chose, je dois donc culpabiliser et peut-être penser que c'est ma faute...

Je l'ai vécu avec un de mes petits amis lorsque j'avais 14 ans.
Il l'a été lorsque j'avais 10 ans et puis nous nous sommes perdus de vue.
Je savais qu'il était battu à mort par son père mais je ne pouvais rien faire, moi-même ayant peur de son père.
Cela me faisait horriblement souffrir car je l'aimais comme j'ai jamais aimé personne.

Sa souffrance me touchait car je vivais la même chose, nous nous comprenions et nous nous rendions heureux dans notre petite bulle d'amour...

C'était beau et bon...

Et un jour, à table, j'avais 14 ans, mon père me dit sans ménagement :"Ah au fait Bruno est mort, il s'est suicidé".

Ce fut un choc...je n'ai rien pu dire, ce fut terrible...

Depuis je me sens horriblement mal, je me dis que si j'avais gardé le contact, j'aurai peut-être pu faire quelque chose...

C'est terrible à vivre...

J'aimerai aller sur sa tombe pour lui dire au revoir, mais je ne sais pas où chercher, où le trouver...mais je sens que j'ai besoin d'aller le voir une dernière fois...
Lui dire merci aussi de m'avoir autant donné d'amour et de joie...

Qu'il aura été le seul garçon a m'aimer et que j'aime...

J'espère un jour pouvoir aller sur sa tombe...

Voilà un autre épisode de ma vie difficile à accepter et à vivre... 

Aniko

Je vous met une vidéo d'une chanson qui me touche profondément car elle illustre bien ma difficulté actuelle, celle de ne pouvoir accepter la mort de ceux qui me sont chers, d'où le titre : Impossible...

Mais aussi la réussite d'un garçon qui semble avoir souffert dans sa vie et qui malgré tout réussit...

Aniko  

Je comprends ta peine aniko avec des si on pourrait refaire le monde, notre vie. .
Tu n'es coupable en rien de la vie des autres même si ce sont des personnes que tu as aimé très fort. C'est du passé qui est lourd dans ton coeur et qu'il te faut évacuer pour avancer.
Repenser à tout ce vécu ne fait qu alimenter tes angoisses.
C'est dans ton coeur qu'ils sont vivant.
 

Bonjour Aniko, tu n'as rien pu faire pour aider ta tante, mais tu vas pouvoir tout mettre en oeuvre pour t'aider toi, par tes visites chez le psy, par ton abstinence etc, et je pense que ta Tante d'où elle, sera très fière de toi, et toi aussi tu retrouveras confiance et estime de toi, et alors tu pourras avancer, en regardant le passé plus légèrement, et en te tournant vers ton avenir, le tien, qu'il soit le meilleur possible.
De gros bisous:hearth: 

Bonjour aniko,

Cette chanson... le son, l'intensité, disent beaucoup de ce que tu peux ressentir.... elle me touche énormément....
C'est important que tu puisses laisser sortir ce qui te blesse, ce malheur que tu portes sur tes épaules, et dont tu n'es en rien responsable!
C'est impossible de "sauver" tout le monde. Bien sûr, chacun de nous a envie de voir ceux que l'on aime ... heureux, sans souffrance.... mais ce n'est pas le cas; et c'est dans la douleur, les événements durs que chacun vit que l'on apprend la vie, et surtout à se relever!
C'est aussi impossible d'emballer dans du coton nos proches, .... nos enfants, nos parents, chacun doit faire son expérience.
Tu prends beaucoup à coeur, et aujourd'hui, c'est à toi que tu dois penser, aller mieux!!
Ce rv chez ta psy "tombe" très bien, et j'espère qu'il te soulagera, pour que tu puisses te détacher de ce passé, qui doit rester où il est!
Courage aniko

 

Bonjour So,

Merci de m'avoir répondu, j'apprécie beaucoup.
C'est clair que si on avait une baguette magique on en ferait des choses...

Merci de me dire que je ne suis en rien coupable, cela me fait du bien.

C'est clair que c'est lourd à porter depuis que je suis enfant, c'est difficile à évacuer surtout que l'on ne m'a jamais appris à le faire.
Ma mère se cachait dans sa chambre pour pleurer ou bien lorsque je n'étais pas sinon contrôler tout.
Mon père idem.
Chez nous pleurer est une forme de faiblesse...

Depuis que j'ai pris le temps de penser ma peine, l'exprimer, pleurer, l'écrire, je me sens mieux, comme si cela m'enlevait un poids...

Au contraire So, y penser me fait du bien car ainsi je peux enfin pleurer ce que je n'arrivais pas car je ne le pouvais pas, j'avais mon fils à m'occuper, et pareil pas envie de l'angoisser par ma peine...Même si je lui ai expliqué ma peine en lui disant que j'étais triste que ma tante soit morte ainsi que mon parrain...

Merci pour ton message de soutien, j'en suis très touchée... 

C'est clair qu'ils resteront toujours dans mon coeur, ils m'ont tant apporté, je n'oublierai jamais...

Aniko

Bonjour Josepha,

Cette fois-ci enfin j'arrive à vous répondre...
Il m'aura fallu me reposer et évacuer ma tristesse pour y arriver enfin...
Mieux vaut tard que jamais comme on dit.

Je suis aussi touchée par ton message, c'est vraiment gentil comme tout de m'écrire, cela me fait chaud au coeur.

Tu as raison pour ma tante, hélas la vie est ainsi faite, qu'on ne peut aider ceux qui nous sont chers s'ils ne s'aident pas eux-même.
Cela me touche beaucoup lorsque tu me dis que ma tante sera fière de moi de là où elle est, ça y'est je pleure à nouveau... 

Cela me fait du bien de la savoir là-haut et ne souffrant plus...

Je me souviens de la dernière fois où je l'ai vu, je n'ai pu m'empêcher de la prendre dans mes bras et m'effondrer en pleurs...
Elle en a été très touchée, je l'aimais tant...je suis heureuse de l'avoir vécu une dernière fois et qu'elle sache à quel point je l'aime...
Je revois encore son sourire malgré sa souffrance...

Ma tante :




C'est mon souhait le plus cher tu sais Josepha, d'avoir plus d'estime et de confiance en moi pour un jour être heureuse.

Merci de tout coeur pour ton soutien qui me touche profondément... 

Aniko

Bonjour Mamou,

C'est vraiment adorable de m'écrire aussi, j'en suis profondément touchée  

Je vois que la chanson que j'ai mise t'a permis de comprendre ce que je pouvais bien ressentir.
Je suis heureuse de voir qu'elle peut te toucher aussi.

Merci de m'encourager à laisser exprimer et évacuer ce qui me stresse ou peine.
Merci aussi de me dire que je suis en rien responsable, cela me fait aussi du bien.
J'aurai aimé qu'enfant on me le dise et qu'on m'explique mais mes parents étaient dépassés.

Merci aussi de me dire qu'il est impossible de sauver tout le monde...
Hélas, comme j'aimerai...mais bon pas possible comme tu le dis si bien.

C'est intéressant ce que tu dis là, que dans les épreuves on apprend à vivre, à souffrir mais à se relever aussi...
Je crois que j'ai beaucoup à apprendre encore disons que mes parents ne m'ont jamais appris, j'ai tout à apprendre en fait.
Et je me sens bien démunie face aux épreuves de la vie... 

Je pense que derrière tout ça, il y a peut-être la volonté inconsciente de me sauver moi-même et réparer ce qui n'a pu lorsque j'étais enfant.

ça pour prendre à coeur, c'est clair, je suis ainsi, une vraie éponge, hypersensible et hyper empathique.

Oui je confirme, mon rendez-vous chez ma psy tombe bien même si je la sens démunie face à ma déprime et mes difficultés actuelles...

Je vous tiens au courant, pour l'instant j'attends mon rendez-vous chez mon médecin avec impatience...

Merci à nouveau de tout coeur pour ton message de soutien, tu es adorable ainsi que tous les autres... 

Aniko

tu me rappelles tellement celle que j'étais à n'exister que pour réparer les fêlures des autres,a n'avoir de but dans la vie que de faire le bonheur des autres en ne regardant surtout pas le mien!!

tout cela a commencé dans mon enfance bien sur,a entendre a longueur de journée ma mère dire qu'elle n’était pas heureuse,j'ai décidé de m'en occuper personnellement et de ne donner qu'un but a ma vie: le rendre heureuse :je n'ai jamais réussi et je me suis en plus détruit dans cette quête impossible

quand a 6 ans,assise près d'elle dans son lit elle m'a sorti "je vais prendre des cachets et mourir,je n'ai rien qui me retient ici" j'ai hurlé de douleur et de peur parce que je ne voulais pas que ma maman adorée meurt !!! alors j'ai trouvé un autre but,l’empêcher de mourir et c'est moi qui me suis tuée peu a peu

quand elle a commencé a boire,je l'ai suivi dans son monde alcool pour l'aider,pour ne pas la quitter,pour rester fusionnelle avec elle.J’étais sa confidente,sa bouée de sauvetage,j'ai sauté avec elle dans l'eau alors même que je ne savais pas nager  
toute ma vie a alors été basée sur l'aide aux autres,mes amies étaient des écorchées vives,je me nourrissais de leur malheur en tentant de les réparer,la plupart du temps,j'y arrivais mais une fois réparée,elle me laissaient   pas grave,j'en trouvais d'autres encore plus malheureuses,y'en a partout des gens en souffrance.

ce n'est pas par hasard que je suis devenue infirmière d'ailleurs,je passe des heures a remonter le moral des malades,de l'entourage .Mes amours sont des catastrophes,je ne suis que ce que l'autre veut que je soies,je peux me faire violenter,crier dessus,rabaisser,dominer .... si l'autre en est satisfait,où est le mal ??
je suis touchée par tous les malheurs du monde y compris les catastrophes racontées aux infos,je ressens TOUT,et j'ai mal de tout je ne suis pas un être vivant,je suis une plaie béante  

et puis j'ai eu mon fils,mon bonheur,ma joie,ma vie,le seul être sur cette terre qui ne demande rien,qui ne cherche pas mon amour par intérêt,qui est pur et doux.c'est en me voyant perdre le contrôle a cause de l'alcool et mettre sa vie psychologique en danger que j'ai réagis.Il ne vivra pas ce que j'ai vécu   il ne vivra pas pour faire le bonheur de sa mère mais pour faire son propre bonheur !!
et je me suis décidée a m'occuper de moi,TRÈS TRÈS difficile Aniko de commencer a se regarder car on voit ce que l'on a toujours caché derrière le malheur des autres : son propre malheur!!

il est temps que tu cesses d'avoir mal pour les autres et que tu commences à avoir mal pour toi pour savoir où sont tes blessures et pouvoir les réparer.
Tu ne pourras jamais aider l'autre si tu ne t'es pas aidée avant Aniko,tu n'as pas le droit de t’immiscer dans le malheur des autres,ça leur appartient et c'est a eux de trouver leur solution.
J'etais a l’époque tellement a la recherche de souffrance chez l'autre pour pouvoir la subir a leur place ou avec eux que j'allais les aider alors même qu'ils ne demandaient rien!!!ce n'est pas leur rendre service ni te rendre service.

commence par apprendre a te connaitre et a savoir ce que tu veux et surtout,ce que tu ne veux plus,petit a petit,tu vas te déconditionner de cette fausse vie qui n'est pas la tienne pour enfin profiter de la vie qui t'es réservée.

excuse moi,j'ai fait long et c'est sans doute un peu décousu mais ton post m'a touchée et m'a fait ressortir des souvenirs que je suis contente d'avoir su ranger ds mon passé

Ce sentiment je le connais aussi cristal. Tu es devenu infirmière mais je n'aurai pas pu trop de souffrance et ce sentiment d'éponger toute la misère du monde.
Faut avoir les épaules pour.
En tout cas une question : d'où vient ce phénomène de compatir et prendre le malheur des autres. Inconsciemment de tomber comme tu dis sur des amis ou amours qui sont blessés. A croire que ce sera nous les sauveurs de leur maux ou justement c'est parce que nous avons des failles à combler.
Je ne sais pas si je me fais bien comprendre.

Dans tous les cas je suis d'accord avec toi aniko pleurer ca fait du bien mais pas tous les jours. . Hein..
 

d'où vient ce phénomène de compatir et prendre le malheur des autres.

c'est juste notre façon de vivre et nous ne savons pas vivre autrement .si nous n'aidons pas les autres,alors nous n'avons plus de vie puisque c'est devenu le moteur de notre vie
Nous avons décidé très jeune,sans en avoir conscience bien sur,de nous occuper des autres et de nous mettre de coté,a l'âge ou un enfant apprend à se connaitre et a s'occuper de lui dans une situation normale,nous avons brisé cette logique de construction qui aurait fait de nous des adultes bien dans leur vie pour prendre un autre chemin qui nous a entrainé dans la destruction tout simplement parce que nous sommes programmés au départ pour nous occuper de NOUS et pour vivre NOTRE vie,si nous brisons cette programmation naturelle,alors nous sommes bancals et le resterons toute notre vie  

Mais ça,on ne peut s'en rendre compte que lorsque l'on a brisé ce qu'on a construit et ce n'est pas facile voire quasi impossible de briser cette façon d'être sans aide,sans modèle,sans référence,sans qu'on nous montre et nous encourage et nous prouve que la personne la plus importante dans notre vie c'est NOUS parce qu'on s'est toujours mis en retrait et que se mettre en avant est une épreuve terrible pour nous  

Au départ,quand on débute l'arrêt de l'alcool,on ne le fait pas vraiment pour soi du moins,on ne le fait pas pour être important ou pour trouver le bonheur mais juste parce qu'on en a assez de souffrir sans savoir pourquoi et que les gens nous disent que c'est mieux sans se détruire.
On y croit pas parce qu'on a toujours vécu de cette façon et qu'on ne peut pas imaginer une vie différente mais bon,on essaye pour voir,de toute façon,ça ne peut pas être pire

Quand on commence a voir qu'il y a effectivement du positif a arrêter de boire (ou arrêter de se detruire,on peut se détruire sans alcool ),on est content mais on panique aussi parce que la joie de vivre,le bien être,et bien ce n'est pas facile à vivre   ça parait difficile a imaginer mais le bonheur est douloureux au début,on a tellement peur de le ressentir qu'on fait tout pour empêcher qu'il arrive et on sape le beau travail   

Vivre heureux et en harmonie avec soi même,s'aimer sans penser qu'on "se la pète" cela s'apprend,cela ne vient pas du jour au lendemain   il faut beaucoup de pratique,beaucoup de courage et de force,il faut aussi des chutes,des doutes,des remises en questions  mais au final,on ne regrette pas de s'être aventuré dans ce chemin parce que c'est celui que l'on aurait du suivre au début de notre vie,c'est donc celui qui est fait pour nous  

même si cela est dur,même si on ne voit pas d'amélioration,même si on ne ressent pas de bonheur tout de suite,il faut persévérer et ne jamais lâcher cette quête de se retrouver soi même,un jour,cela paye et lorsque l'on s'aime et que l'on a enfin retrouvé sa propre vie,elle ne repart jamais   

C'est génial comment tu peux expliquer les choses. Se retrouver soi oui je crois qu'il est là le truc.

Bonjour aniko,

Je "profite" de tout ce que cristal et so ont dit pour "squatter" un peu ton fil.... car c'est un point très très important que tu as soulevé là..... "s'occuper" à vouloir sauver des gens en détresse.

Attire-t-on ces personnes en détresse?
Les "cherchons"-nous?
Je n'en sais rien! Mais tout ce que je peux te dire, c'est que pendant très longtemps, j'étais surnommée mère thérésa ou joséphine ange-gardien..... à me couper en mille pour arranger, soulager les peines des autres, et au bout du compte.... quand elles allaient mieux, plus de nouvelles... pas grave....
Je pense que j'ai commencé à augmenter de plus en plus ma consommation pour faire "taire" mon propre mal-être et continuer à aider les autres, jusqu'au jour où je me suis posée la question "pour qui et pour quoi j'existe?" à part me mettre à mal???
ça a pris quelques mois avant que je me rende compte que c'est moi que je détruisais, je me suis coupée de ces personnes, et bien sûr.... personne pour sentir ma douleur....mes envies de mourir à petit feu ou disparaître pour de bon....
Le reflet que me renvoyait le miroir me dégoûtait de plus en plus, je ne me sentais ni plus femme, mère, épouse, .... ça a été LE déclic.

Et aujourd'hui, je peux dire que je n'ai plus d'amie, de vraie (comme je le pensais), et peut être suis-je devenue un peu plus méfiante aussi, mais c'est par protection....
Alors je me construis MA vie, je me cherche et je trouve, et ce n'est pas fini!!

Je suis de tout  avec toi aniko

 

Bonjour tout le monde,  

Je vois que vous m'avez répondu, cela me fait bien plaisir.  

Je vais vous donner de mes nouvelles et ensuite je prendrais le temps de vous lire et vous répondre.

Tout d'abord la grande nouvelle du jour, ça y'est j'ai un nouveau traitement qui fait des merveilles avec moi.
Plus de déprimes, ni d'angoisses, que du positif, donc je revis, enfin...:dans: 

C'est le jour et la nuit, ouf merci pour celui qui a eu la bonne idée d'inventer les médicaments.

Donc voilà, du coup j'arrive à faire plein de démarches qu'avant j'aurai mis des jours, des semaines voir des mois à faire.

Sinon et bien ce matin j'ai vu ma psy, cela s'est super bien passé, logique j'étais en forme.
Elle était très heureuse pour moi car elle a bien vu le changement radicale qui s'est opéré en moi.

Cet après-midi je vais aller faire le ménage chez mon ex-mari qui ne peut le faire, pas assez de temps, et me donnera de l'argent en compensation. On s'arrange parfois de cette façon là.

Donc journée bien remplie mais de bonne humeur donc la vie est belle  


J'en profite pour vous souhaiter à tous une bonne journée et un grand merci pour votre soutien et vos messages qui me font chaud au coeur... 

Amicalement,

Aniko