grosse grosse dépression

Bonjour,
Je reviens vers vous après des mois tumultueux auprès de mon mari. Il avait fait une cure et une post-cure l'année dernière et il avait replongé trois mois après. Puis, d'essais en essais d'arrêt (il n'est absolument pas dans le déni), la dernière rechute a été catastrophique. Il buvait du matin au soir et était devenu très violent en paroles. Cette fois-ci, je n'étais pas l'objet de sa colère (car il en faut bien un pour justifier la boisson) mais c'était son frère. Ca s'est fini un soir où il s'est battu avec un jeune que son frère héberge et qui profite honteusement de lui. Mon mari est très famille et ne supporte pas que l'on puisse profiter des gens. Mon beau-frère est un peu "léger" psychologiquement parlant et se laisse avoir facilement. La police est venue, mais heureusement j'étais là et on a pu rentrer calmement (tout est relatif) à la maison. Puis quelques jours après, re violence verbale, j'ai du appeler mon autre beau-frère (le seul non alcoolique des 4 frères) et j'ai même appelé une unité psychiatrique pour qu'ils viennent le chercher car j'avais peur. Entre temps, mon beau-frère l'a calmé. Puis grande décision. Mon mari décide qu'il ne peut pas continuer comme ça, qu'il faut qu'il s'en sorte sinon il va tout perdre et surtout se perdre lui. Il rentre en cure (après moultes recherches) et reste 5 semaines. Il trouve une post-cure et il devait partir du 22 avril au 03 juin. Il part le 22 en post-cure et m'appelle le 23 pour me dire qu'il est parti, qu'il n'était vraiment pas bien là bas, qu'il étouffait (alors qu'il s'était battu pour avoir une place le plus rapidement possible, visite chez le médecin, lettre de motivation etc...). Bref, il est de retour depuis le 23. Il ne boit plus. En rentrant, il m'avait dit je vais voir un psy alcoologue une fois par semaine........ j'attends qu'il prenne rendez-vous... Il est en arrêt de travail (opération du poignet) depuis septembre. Son travail est manuel, il est à son compte, mais ne peut pas travailler pour l'instant et celà le mine car il est très actif et supporte très mal de ne pouvoir rien faire. De plus, la sécu ne nous a pas payés depuis presque 3 mois, bref, tout pour aller mal. Moi, après quelques jours de vacances, j'ai repris le travail hier. Il me paraît bien, souriant, me disant qu'il a le moral qu'il va retravailler. Mais, moi après des années de lutte (15 ans) je n'y crois plus. Je pars travailler la boule au ventre, je pleure dans ma voiture, je me sens très mal. J'ai même des idées noires, ce qui m'a décidé à vous écrire. Je vous lis tous les jours. Je sais que je l'aime encore mais rien que l'idée qu'il puisse rechuter me terrorise. Je ne peux plus imaginer supporter cela. Le problème est que je ne peux pas partir, notre maison n'est toujours pas vendue (et en l'état actuel des choses, cela peut durer) et je n'ai absolument pas la possibilité de prendre une location. Je me sens "coincée". Je n'y arrive plus, je n'ai plus de motivation. Je suis quelqu'un de généralement très optimiste, souriante, gaie, mais là je n'ai plus envie de continuer à vivre. J'avais juste envie de vous parler. J'espère que tout ça va passer. Je suis désolée pour ce long pavé mais ça fait du bien....

Bonjour bouchon, tu as bien fait de venir vider ton trop plein ici.

Viens un temps où on doit se choisir et là je pense que tu dois le faire. As-tu pensé à consulter ton médecin pour lui parler de tes idées noires, l'état dans lequel tu te trouves? Je pense que tu as besoin d'une aide extérieure et rapidement. Soutenir une personne malade prend beaucoup d'énergie et on s'oublie et on finit par sombrer quand on ne se protège pas. Si tu te retrouves en dépression, il est important de se faire aider et se soigner pour retrouver ton énergie.

As-tu déjà consulté un ou une psychologue? Ce serait aussi une solution à envisager.

Il y a aussi les groupes d'aide pour l'entourage, je ne me souviens plus si tu avais assisté à certaines rencontres quand tu étais arrivée ici.

Là, tu dois penser à toi et t'occuper de toi.

Courage, je suis de tout coeur avec toi.

Bonjour Crystal_ine, merci beaucoup de ta réponse, je lis souvent tes messages qui sont plein de bon sens. Je suis déjà allée voir un psy qui me disait à chaque fois que j'y allais, "mais prenez donc un amant"... tu penses que j'ai vite laissé tomber, un à gérer ce n'est déjà pas facile, alors deux !! Ca m'a fait du bien de parler aujourd'hui, j'en avais vraiment besoin et ça a fait retomber ma pression un peu. La journée passe, je rentre chez moi vers 16h00, je vais essayer de rester zen et de ne pas trop me poser de questions.
Je me rappelle que lors de son retour de sa dernière cure, j'étais sans arrêt sur le qui-vive, je surveillais, j'épiais, lui demandant souvent si tout allait bien. Bref, je le harcelais... Je vais essayer de ne pas reproduire la même erreur. Je me dis que je dois lui laisser une dernière chance, mais pour moi ça sera la dernière. C'est ce que je m'étais dit la dernière fois, mais je suis très faible de caractère... Je connais mon mari depuis que j'ai 13 ans. Nous sommes mariés depuis presque 30 ans et nous avons 2 magnifiques enfants de 20 et 23 ans qui sont ma fierté. Nous avons une jolie maison, j'ai un bon travail. Il est courageux, travailleur, pas très démonstratif, mais je sais qu'il m'aime. J'ai épousé 2 hommes comme beaucoup d'entre nous. Un merveilleux quand il est sobre et un monstre quand il boit. Mais je ne veux plus supporter celà et j'ai peur que mon angoisse se ressente trop à la maison. Mes enfants stressent aussi, mais ils sont grands, ils travaillent et ne sont pas souvent à la maison. Ils stressent surtout pour moi car ils ont peur que je ne fasse un bêtise. Je te remercie de ta réponse. Je reviendrais sur le forum lundi car le week-end, par d'ordi, déjà beaucoup au boulot. Bon week-end. Anne

bonjour bouchon,je suis contente de voir que tu as réussi a vider ton coeur ici,ça soulage de poser son fardeau
je pense que le plus urgent là,c'est de te remettre sur pied en traitant cette dépression avant de traiter l’environnement.
est ce que tu as vu ton médecin?? il faut absolument le voir pour qu'il te donne quelque chose pour t'aider a passer ce cap.
Ensuite,un autre psy parce qu'effectivement,celui dont tu parles,il vaut mieux fuir a toutes jambes
as tu un groupe de paroles?? ça fait vraiment du bien de tout lacher et de se sentir comprise

il faut aussi que tu (ré)apprennes le détachement pour ne pas te laisser envahir par la maladie.tu ne peux rien faire pour ton mari,qu'il boive de nouveau ou non ne sera pas une conséquence de tes actes mais de sa vie et de sa façon de la vivre.
alors laisse le gérer et occupe toi de toi et de ton bien être qui est bien malmené là
depuis quand ne t'es tu pas fait du bien??massage,coiffeur,esthéticienne,cinéma,shopping??
si tu as des amies,va les voir,sors,fais du sport,n'importe quoi qui t’éloigne de la maladie de ton mari.

pour le moment,il ne s'agit pas de partir ou non mais de te requinquer et là,c'est urgent!!

commence donc par prendre rdv avec ton medecin et a voir avec lui si il connait un bon psy et des groupes de paroles.Ensuite,vois ce que tu peux envisager pour te faire du bien.Si le moral remonte,alors tu seras apte a contrer la maladie

nous sommes avec toi bouchon,tu vas remonter,j'en suis sure car tu es forte,tu nous l'as déjà prouver,c'est juste un moment de faiblesse que tu dois réparer avec les bons outils ok??
gros bisou

Bonjour Cristal,
Je vois mon médecin généraliste tous les mois. Je suis sous anti-dépresseurs depuis 8 ans et je prends également un cachet pour dormir le soir. Elle m'a prescrit aussi des anxyolitiques que je prends juste en cas de grosse angoisse. Elle est en congés et je pensais retourner la voir à son retour. Le problème est qu'elle soigne aussi mon mari et c'est un peu grâce à alle qu'il a pris conscience de son problème avec l'alcool et qu'il a décidé de se soigner. Où est le problème ? c'est que quand je la vois, elle me dit souvent, si votre mari va bien, alors vous allez bien ? elle aime beaucoup mon mari (ça fait 30 que nous allons la voir) et prend souvent sa défense en me disant qu'il est malade, que ce n'est pas de sa faute etc... Elle est très bien mais je pense qu'elle n'estime pas mes problèmes psychologiques à leur juste valeur. Je vais essayer de retrouver un psy. Les groupes de parole ne me tentent pas pour l'instant. Mon mari et moi avons toujours été trés fusionnels, nous aimons les mêmes choses, nous voyageons beaucoup (je travaille dans une compagnie aérienne) nous parlons beaucoup de pas mal de choses, politique, vie sociale et autres. Nous n'avons pas beaucoup d'amis, où alors je les ai écartés au fil du temps, certainement à cause de l'alcool. De deux meilleures amies que je connais l'une depuis mes 18 ans et l'autre depuis presque 30 ans, l'une a eu le courage de divorcer de son mari alcoolique et l'autre est entrain de se séparer de son mari.... alcoolique. Quel fléau. Quand mon mari est sorti de cure prématurément, je devais aller à Strasbourg voir ma deuxième amie pendant quelques jours. Je ne l'ai pas fait. J'ai eu peur de le laisser seul à la maison et je trouvais égoïste

Je continue,
de le laisser tout seul alors qu'il sortait de 6 semaines d'hospitalisation. Je sais, j'aurais dû partir quand même mais nous n'avons jamais fait les choses chacun de notre côté. C'est peut être ce qui manque à ma vie, mais j'ai l'impression qu'il me suffit. Il me fait rire, il est gentil (sobre) et souvent nous nous suffisons à nous-mêmes. J'avoue que je ne sors pratiquement pas. J'ai un travail qui me plaît, mais j'aime être chez moi. Le coiffeur, de temps en temps, pas de shopping, (j'ai 30 kilos à perdre et pas envie de m'habiller). Ces kilos en trop sont une terrible charge pour moi, j'ai passé ma vie à perdre et à prendre des centaines de kilos !!! On me dit jolie, mais je me renferme car je ne supporte plus mon corps. J'ai beau essayer de maigrir, je projette souvent ma tristesse sur la nourriture... Voilà quelques petites choses de plus sur moi, je reviendrais en redire plus petit à petit... Merci pour tout.

tu sais,il arrive un moment où pour continuer a évoluer,il faut casser la routine et faire autre chose qui corresponde a notre évolution.
je pense qu'il est temps pour toi de changer ta façon de vivre puisque celle ci ne te convient plus.ça ne veut pas dire abandonner ton mari mais peut être commencer a vous dissocier tous les deux pour ne pas vous etouffer
ne t'es tu pas dit que peut être ton mari avait besoin d’être seul en sortant de sa cure??pourquoi le surprotéger?
tu avais envie d'aller voir ton amie mais tu t'es dit"c'est pas bien " il avait peut être envie d'etre seul mais il s'est dit"c'est pas bien "
tu ne crois pas que c'est dommage de passer a coté de choses qui vous attirent mais que vous refusez de faire a cause de l'autre??
garder sa liberté est une chose essentielle ds la vie d'un couple et je pense que se séparer un peu permet aussi de mieux se retrouver avec de nouvelles choses a raconter.
alors si tu en as la possibilité,va voir ton amie et vis autre chose!!!

mais j'ai l'impression qu'il me suffit.

tu t'es mis ça ds la tête mais il ya tellement d'autres choses a découvrir ds la vie bouchon,et quel bonheur pour lui aussi de les découvrir a travers toi quand tu les lui raconteras

il y a une phrase que j'aime beaucoup et qui me parle énormément"l'amour,ce n'est pas se regarder l'un l'autre mais c'est regarder ensemble ds la même direction"

C'est au moment où ton mari semble se sortir de l'alcool que tu plonges dans la dépression... Ce n'est pas un hasard, tu n'oses pas y croire et en plus tu es tellement habituée à vivre avec son alcoolisme, que tu ne sais plus trop quoi faire quand il ne boit pas.
C'est là où c'est important de faire des choses pour toi et pour toi seule. Tu as bien des passions, des activités qui te plairaient et qui te changeraient les idées, tu pourrais aussi y rencontrer des personnes sympas...
Il faut que tu casses un peu cette fusion qui vous unit pour réussir à vivre aussi par toi même...

Bonjour Shale,
Merci pour ta réponse. Oui, je sais, j'ai du mal à me séparer de lui, et j'ai surtout peur qu'il reboive si je ne suis pas là. Le psy que j'avais vu m'avait dit vous êtes "son alcool et son antidépresseur". Avant quand on partait en vacances, que ce soit 1 semaine ou bien un mois, il s'arrêtait de boire et n'y pensait même pas. Dès que je reprenais le travail, il recommençait. J'ai peur que ce schéma ne se reproduise comme à chaque fois... Je suis partie de chez mes parents pour vivre avec lui, je n'ai jamais vécu seule.. ceci explique peut être celà.. je crains la solitude, je me sens souvent inférieure et j'ai l'impression que je n'arriverais à rien sans lui. Il va falloir que j'y travaille sérieusement. Merci pour tous vos messages. Je reviendrais vous voir dès lundi. Bon week-end. Anne

Bon week-end à toi, il faut que nous continuions à en parler, tu es lucide et tu peux beaucoup avancer dans une vie plus agréable, j'en suis sûre...

Bonjour,
Petit week-end agréable. Pas de stress. Quand je suis à la maison, tout va bien. Je ne m'angoisse pas. Là, je suis au bureau et déjà le mal de ventre se fait ressentir. Comment faire pour essayer de ne pas y penser, pour arriver à lui faire confiance... J'avais envie ce we de lui demander s'il allait prendre rdv pour voir un psy, comme il me l'avait dit, mais je n'ai rien dit. Je sais que si je le presse, ça ne marchera pas. Donc, je ne lui parle pas du tout d'alcool. Nous sommes allés faire des courses, on a beaucoup parlé, regardé nos séries américaines préférées, bref, le calme. Il est gentil et semble vraiment toujours amoureux. Nous arrivons même à avoir des relations personnelles normales, ce qui n'était pas arrivé depuis des mois, voire plus. Bref, tout pourrait être pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais j'appréhende tellement le petit couac, le petit problème, qui fera qu'il se retournera vers sa maitresse favorite, c'est à chaque fois pareil. Comment briser ce cercle infernal, comment y croire, comment vivre sans angoisse permanente... Bon début de semaine à tous ceux qui travaillent....

la seule façon de vivre sans cette angoisse c'est de séparer ces deux mondes,un où tu es présente et où tu profites de lui et un où tu te réfugies lorsqu'il est alcoolisé.
T'angoisser ne changera pas la donne puisque ce n'est pas toi qui décide si il boira ou non,par contre,c'est toi qui décide de la façon dont tu vas réagir.
il faut absolument que tu gardes ta vie toujours ds le positif :
- il n'a pas bu,je passe du temps sympa avec lui
- il a bu,je tourne les talons et je passe du temps sympa avec moi

mais ne plus te laisser toucher par l'alcool en trouvant toujours qq chose de positif et d'agréable quelque soit SON CHOIX de vie du moment.
cela s'appelle le détachement,ne plus faire en fonction de l'alcool mais en fonction de ce qui va te faire du mal ou non.
tu vis ta vie,tu fais ce que tu fais d'habitude sans te poser la question"est ce qu'il a bu" parce que tu n'auras pas la réponse avant d’être en face de lui et qd tu es en face,tu agis pour ne pas te faire de mal: tu pars ou tu restes mais tu restes toujours bien avec toi même.

je sais que ce sont des choses faciles a dire et plus dur a mettre en pratique mais le but de l'histoire n'est pas de le faire arrêter de boire mais d'arrêter de te faire du mal.
laisse le gérer ses rdv,il s'en rappellera si il veut s'en sortir,si il les zappe,c'est qu'il n'est pas prêt et ce n'est pas ton problème a toi.

courage Anne,tu vas arriver a passer ce cap mais ne perd jamais de vu que ta vie doit se faire en fonction de TOI

Oui, je suis bien consciente que je dois vivre pour moi, mais le problème est que je n'ai plus goût à rien. Je vis en permanence avec des idées noires, me persuadant que tout irait mieux si je n'étais plus là. Je pense à mes enfants qui sont grands, qui travaillent et ont maintenant leur vie, même s'ils vivent toujours à la maison. Ces 15 dernières années m'ont épuisée. J'ai lutté, pleuré, ri, mais j'avais toujours le sentiment que tout allait s'arranger, pour tout. Je n'y arrive plus, je suis au bout du rouleau. Je sais que je dois tenir, surtout pour mes enfants, mais en aurais-je le courage ???

Tu me sembles être en pleine dépression là, et une dépression ça se soigne, c'est même urgent de le faire...Alors appelle vite ton médecin et dis lui ce que tu viens d'écrire, crois moi, il te prendra au sérieux et verra avec toi comment parvenir à dépasser ça.
Appelle aujourd'hui si possible...

je suis du même avis que shale et si tu as dejà des anti depresseurs,il faut peut être songer a les changer ou a modifier la dose
il te faut de l'aide là Anne,tu ne vas pas tenir longtemps a ce rythme alors fais ce que l'on te conseille et va voir ton médecin ok ?

Bonjour,
Mon médecin traitant est en congés jusqu'à dimanche. Elle me suit depuis de longues années et je vais aller la voir dès son retour. Hier, drôle de sensation. Maux de ventre jusqu'à ce que je rentre. Quand je le vois, bien, souriant, agréable, plus d'angoisse. Comme je fais le pont, je vais être à la maison jusqu'à lundi. Je sais que tout ira bien. Il faut vraiment que je gère cette angoisse, cette peur. Je vais demander à mon médecin l'adresse d'un psy (autre qu'un psy qui me conseille de prendre un amant...). Ce matin, je suis au boulot et le mal de ventre est déjà là. Je vais prendre un cachet et essayer de me détendre. Merci de votre gentillesse et de vos conseils.

ce sont de bonnes décisions tout cela,fais tout ce que tu dis et tu devrais retrouver enfin le sourire et le gout de vivre ressource toi ce long week end pour emmagasiner de l’énergie positive

Je viens de chercher des adresses de psychiatres dans ma région. J'en ai trouvé un. Je vais appeler et essayer d'avoir un rendez-vous rapide. Je suis en week-end ce soir. Je reviendrais vers vous dès lundi. Merci pour tous vos encouragements, mes idées commencent à être moins noires......

Bonjour Bouchon,

Nous ne nous connaissons pas, je suis une petite nouvelle :)

J'ai lu tes posts et je me suis pas mal reconnue dans ton parcours. J'ai les mêmes angoisses que toi malheureusement. Certains jours je me dis que l'on va enfin vivre "normalement" et certains jours je n'y crois plus du tout.

Mais ce que je sais c'est que cette boule d'angoisse permanente que je trainais avec moi depuis tant d'années, a mis du temps à s'en aller après la cure de mon mari en juillet dernier. Et puis un soir je me suis rendu compte qu'elle était partie. J'étais libre !!!

Mon mari a rechuté et hop cette saleté d'angoisse est revenue plus vite qu'elle n'avait disparue... et avec elle les larmes...

Je te souhaite bon courage et j'espère que tu trouveras un peu d'apaisement.

Bonjour,
Me voici de retour au travail. Je suis allée voir mon médecin la semaine dernière et elle m'a arrêtée une semaine. Je n'en pouvais plus et j'avais peur de faire des bêtises. Je me suis reposée. J'ai pris rdv avec un psy pour le 04 juin. Depuis ce matin, j'ai une grosse boule au ventre,
angoisse qui revient, va-t-il tenir le coup ? va-t-il craquer ? pendant ces jours, tout s'est bien passé. Il me dit qu'il a le moral et pas du tout envie de reboire. Comment faire pour ne pas stresser. Il faut que j'arrive à me dire que ça ne sert à rien de m'angoisser à l'avance. Il sera bien temps de réagir s'il replonge. Je suis en vacances à la fin de la semaine prochaine pour 3 semaines. Donc encore quelques jours à tenir... Bonne journée à tous.

c'est lui et lui seul qui peut gérer sa maladie Bouchon,si il est bien armé,il ne replongera pas,si il ne l'est pas,et bien il reboira mais toi,tu ne changeras absolument rien a sa décision,c'est ce que tu dois te dire et te redire.

Tu rentres sans te poser de questions,tu adapteras a ce moment là ton attitude mais uniquement quand tu le verras,et suivant comment il est tu lui parles comme d'habitude ou tu l'ignores si il a bu.
je sais,c'est facile a dire mais il faut absolument que tu arrêtes de vivre en fonction de l'alcool,il faut que tu vives en fonction de toi.Tu dois faire de ta vie quelque chose qui te procure du bien être et plus jamais de souffrance

mais c'est au moment où tu seras face a l'évènement que tu dois réagir,pas avant car ça ne changera rien a l’événement tu comprends??
alors fini ton travail,rentre tranquillement et fais ce que tu avais prévu de faire.Il fait de son coté ce qu'il a prévu de faire .il faut que tu lui fasses un peu confiance quand même bouchon et que tu laisses une ambiance paisible a la maison,si ça ne passe que par l'angoisse et la suspicion,ça va être invivable

Que fais tu en rentrant habituellement??

Bonjour Cristal,
Merci de ton message qui m'apaise un peu. Je vais effectivement essayer de ne pas trop penser. Je rentre de bonne heure chez moi vers 16h30. En général, un bon petit thé, quelques bricoles de ménage et nous aimons bien regarder des émissions de télévision sur Planète ou National Geographic. Il faudrait que je me trouve une occupation mais j'ai du mal à le laisser à la maison... je sais, je vais essayer d'apprendre !!!! à plus tard et bon courage à tout le monde.

cristal a écrit:c'est lui et lui seul qui peut gérer sa maladie Bouchon,si il est bien armé,il ne replongera pas,si il ne l'est pas,et bien il reboira mais toi,tu ne changeras absolument rien a sa décision,c'est ce que tu dois te dire et te redire.

Tu rentres sans te poser de questions,tu adapteras a ce moment là ton attitude mais uniquement quand tu le verras,et suivant comment il est tu lui parles comme d'habitude ou tu l'ignores si il a bu.
je sais,c'est facile a dire mais il faut absolument que tu arrêtes de vivre en fonction de l'alcool,il faut que tu vives en fonction de toi.Tu dois faire de ta vie quelque chose qui te procure du bien être et plus jamais de souffrance

mais c'est au moment où tu seras face a l'évènement que tu dois réagir,pas avant car ça ne changera rien a l’événement tu comprends??
alors fini ton travail,rentre tranquillement et fais ce que tu avais prévu de faire.Il fait de son coté ce qu'il a prévu de faire .il faut que tu lui fasses un peu confiance quand même bouchon et que tu laisses une ambiance paisible a la maison,si ça ne passe que par l'angoisse et la suspicion,ça va être invivable

Que fais tu en rentrant habituellement??

et bien,c'est un bon petit programme tout ça

tu fais cela en rentrant en te disant que tu vas pouvoir décompresser de ta journée de travail,cela sert a ça une maison,a se ressourcer après une longue journée
tu nous tiens au courant ok? pense a TOI et tout ira bien

bouchon, je vais dans le sens de Cristal.

Il ne doit pas sentir que tu as des craintes, il doit plutôt sentir que tu lui fais confiance, ça lui appartient les décisions qu'il prend pour lui et toi, tu dois te concentrer sur ce qui te fait plaisir et tu te changes les idées le plus possible et tu profites des moments avec lui sans te poser de question.

Il est temps que tu vives pour toi et en fonction de toi!!

Courage, tu vas y arriver.

Bonjour,
Après une semaine d'arrêt, j'ai repris le travail depuis mardi. C'est très dur et j'ai du mal à ne pas angoisser. Pour l'instant tout va bien. Il a l'air de tenir le coup. Juste hier, il devait aller faire les courses. Il m'a dit le soir, sur le parking du supermarché j'ai eu "un flash", donc j'ai fait demi-tour et j'ai préféré ne pas rentrer dans le magasin. Il est rentré et a pris un cachet. Ce matin, il m'a dit je vais faire les courses. Je lui ai dit "tu es sûr" ? il m'a dit oui si je ne le sentais pas, je n'irais pas. Donc, je stresse... et je prends moi aussi un petit cachet. J'essaye de lui faire confiance, je ne lui parle pas d'alcool, c'est lui qui m'en a parlé. Mais je suis quelqu'un en qui on lit comme dans un livre ouvert et j'ai peur qu'il ne se rende compte que j'angoisse et qu'il angoisse à son tour. Les innombrables rechutes m'ont tellement laissé un goût amer que j'ai peur de ne plus y croire... Bon, encore une petite semaine au travail et je suis 3 semaines en vacances. Comment tenir sans trop être "overstressée" durant les jours qui viennent.. Merci beaucoup.