Un essai de plus n'est pas un essai de trop.

Bonjour,
Je fais une nouvelle tentative d'arrêt de l'alcool. Ce n'est donc pas la première fois et, comme à chaque essai, je pense que ce sera la bonne, la définitive.
En 2011, je me suis arrêté pendant 111 jours. Puis c'est la nouvelle rechute qui commence par un petit verre pendant les vacances d'été puis...
Par expérience, je sais que je ne suis pas en danger si j'arrête seul. Je suis un peu grognon les deuxième et troisième jours puis ça va mieux.
Mon problème est de ne pas reprendre.
Je ne crois pas à l'arrêt progressif. Je ne pourrais pas y arriver de cette façon. Par contre, si je l'ai décidé, je peux m'arrêter quelques jours sans trop de problèmes (huit jours fin février dernier à l'occasion d'un voyage au Maroc par exemple).
Quand je bois, c'est beaucoup trop. La bouteille de whisky de 70 cl dure deux jours. C'est aussi un énorme coût financier car, avec le soda, ça pèse plus de 200 euros par mois sur le budget familial. C'est d'autant plus regrettable que je n'ai pas de travail depuis juillet 2012 et que c'est mon épouse qui fait bouillir la marmite (bon c'est moi qui fait la cuisine quand même !).
Ce que j'attends de ce forum, c'est un soutien réciproque mais aussi de n'avoir jamais à écrire que j'ai fait une rechute...
Bon, ça y est. J'ai mis le compteur à zéro.
Cordialement,

Bienvenue à toi.
Je te souhaite la réussite dans ton combat!!!

Bonjour picNoir et surtout bienvenue sur le forum, j'espere qu'il t'apportera autant d'aide et de soutiens qu'il m'apporte. Et félicitation pour cette remise à zéro du compteur, je t'envoie plein de courage et laisse les modos t'accueillirent!!

Bienvenue sur Onsaide, nous serons là pour te soutenir, pas de problème....
As-tu tout de même vu un alcoologue, un psy ? As-tu un traitement, d'autres aides que le forum??
C'est juste pour mieux te connaître et t'aider, tu n'es pas obligé de répondre bien sûr...
La devise du forum, tu l'as peut-être déjà lue c'est "aujourd'hui je ne bois pas et demain n'existe pas..."

Encore une question, tu arrives facilement à rester sans boire des périodes assez longues mais as-tu une idée de de qui te pousse à retrouver l'alcool???

Bienvenue PicNoir,
le sevrage sans accompagnement médical , même si tu en as déjà effectué sans problème, comporte des risques (malaise, crise d'épilepsie, delirium). Je pense qu'un traitement te faciliterais les choses et te permettrait de le faire en toute sécurité.
Il y a plein de choses positives dans ton message, ton expérience et tes tentatives de sevrages d'abord qui montre une bonne détermination puis la compréhension que seul le zéro alcool reste garant d'une abstinence sur le long terme.Peut-être te manque-t'il juste un petit coup de pouce .
Il existe des centres appelés CSAPA (Centre de Soins, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie) présents un peu partout en France et gratuits ainsi que des MAB (Mouvements D'Anciens Buveurs) qui pourraient constituer un très bon soutien et une aide précieuses pour vraiment inscrire ta décision dans la durée.
Ta rechute s'inscrit-elle dans un contexte ou fait-elle suite à un événement particulier ?
En tous les cas bravo pour ta décision et d'avoir rejoint ce forum où nous te proposons de faire un bout de chemin ensemble.

Merci pour vos messages.

Je vais répondre volontiers à vos questions :

"As-tu tout de même vu un alcoologue, un psy ? As-tu un traitement, d'autres aides que le forum??"
Je n'ai pas vu d'alcoologue et ne prend aucun traitement. Fin d'année dernière, je consultais un médecin pour un renouvellement de médicament contre l'hyper-tension artérielle. Il m'a demandé si je buvais. Il pensait à l'eau à cause de l'effet diurétique du médicament. J'ai compris de travers et je lui ai dit que je buvais trop de whisky, plusieurs avant chaque repas. Il a souri du quiproquo. Cela n'est pas allé plus loin.
Je ne souhaite pas voir un alcoologue. J'ai voulu le faire voici quelques années et l'on m'a proposé un rendez-vous à plus de trois mois. Cela m'a semblé inutile voire ridicule.
En ce qui concerne les médicaments, j'ai fait une dépression l'an dernier. Cela m'a conduit à démissionner de mon travail. A 54 ans, c'est dur mais mon entourage m'a affirmé que je prenais la bonne décision dans l'intérêt de mon équilibre. J'ai pris quelques anxiolytiques mais c'est fini maintenant. Je ne veux pas prendre de médicaments puisque je sais que je peux m'arrêter sans.

"le sevrage sans accompagnement médical"
Je n'ai jamais eu de crises d'épilepsie ou de delirium tremens. D'ailleurs, je fais parti des alcooliques qui ne boivent pas n'importe quand. Je ne prends jamais l'apéritif avant 11 heures ou 18 heures. Je ne dépasse jamais six verres. Ça peut sembler risible mais mon comportement est encadré par des règles auxquelles je ne déroge jamais. Même s'il m'arrive de boire de la bière, c'est plutôt l'après-midi ou le soir. Quant au vin, ça n'est jamais en dehors des repas ou à la fin de ceux-ci. De toute façon, s'il ne s'agissait que de ma très faible consommation de bière (quelques-unes par mois et encore) et de vin (même pas tous les trimestres), je n'aurais pas de problème avec l'alcool. Je n'ai jamais bu au réveil. Je me demande d'ailleurs comme ce serait possible mais je ne vais évidemment pas tester.
En résumé, je ne pense pas avoir besoin d'un soutien médical pour arrêter. Mon problème est de ne pas reprendre.

"Il existe des centres appelés CSAPA (Centre de Soins, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie) présents un peu partout en France et gratuits ainsi que des MAB (Mouvements D'Anciens Buveurs) qui pourraient constituer un très bon soutien et une aide précieuses pour vraiment inscrire ta décision dans la durée."
J'ai communiqué par courriel avec ce type d'associations et, comme tout le monde, j'en ai vu des caricatures à la télévision. Mon souci est que l'aspect religieux à chaque fois évoqué agit sur moi comme un repoussoir. Cela dit, je pense malgré tout le plus grand bien du monde associatif dans lequel je me suis beaucoup investi même si c'est fini aujourd'hui pour cause de déménagements à répétition (sans lien avec l'alcool).

"Ta rechute s'inscrit-elle dans un contexte ou fait-elle suite à un événement particulier ?"
Après mes 111 jours d'abstinence totale en 2011, j'ai repris un verre de rosé à l'occasion d'un repas en famille pendant les vacances. Erreur !
Après mon retour du Maroc, fin février dernier, j'avais décidé de faire une trêve pendant mon trek dans le désert. J'ai donc "tout naturellement" pris l'apéro dès mon retour.

Voilà. Merci pour vos questions. Ça permet de faire le point sur soi-même. C'est utile.

Bonsoir,
Finalement, j'ai décidé d'appeler, à 17h45, le CSAPA à 10 km de chez moi. Je suis tombé sur le répondeur qui annonce que l'accueil téléphonique est ouvert, l'après-midi, de 14 à 18 heures ! Malgré le manque de sérieux sous-jacent à cette réponse à mon appel, je tenterais à nouveau demain.
En tout cas, je n'ai pas bu d'alcool aujourd'hui et mon intention de continuer reste ferme.

J'ai du mal à cerner ta consommation... Tu sembles contrôler parfaitement le nombre de verres que tu t'autorises ce qui est rare pour un malade alcoolique, mais à côté de ça, tu dis qu'une bouteille de whisky te fait deux jours... J'ai un peu de mal à saisir là où est le contrôle...
En tout cas, si tu descends une bouteille de sky en deux jours, le sevrage est tout de même un sevrage à risque, comme tous les sevrages d'ailleurs, ce n'est pas forcément lié à la quantité. Alors prudence tout de même.
Tu as contacté le CSAPA, pour ma part, je trouve que c'est une bonne démarche, même s'ils ne sont pas ouverts nuit et jours...
Tu peux effectivement arrêter l'alcool sans médicaments, là où j'ai fait ma cure, on se sèvre et de l'alcool et des médicaments, il n'y a que pour ceux qui ont un sevrage difficile que c'est important. L'alcoologue est aussi important, ou le médecin, pour faire un bilan de santé pour voir où en est ton foie, car malgré tout, ton corps souffre de ta maladie et notamment ton foie et ton pancréas. Ce n'est pas inutile de savoir où on en est....
Mais bon, nous allons continuer à faire le point peu à peu et si nous pouvons t'aider à tenir, nous le ferons volontiers!!

Ma consommation, c'est de trois à six whiskies avant le déjeuner et le dîner. Si je travaille, je ne bois jamais le midi à part de l'eau. Une bouteille de whisky, avec la boule que j'utilise, c'est 14 verres (deux boules de 2,5 cl). La bouteille dure entre 1,5 et 2 jours (durait devrais-je dire). Le contrôle, si c'en est un, c'est de ne pas dépasser six verres car je sais qu'au-delà je pers les pédales et je ne me souviens de rien le lendemain. Ça fait des années que je n'ai pas dépassé cette dose. Les mauvais jours où je bois le maximum le midi et le soir, j'approche de cet état que je ne souhaite pas atteindre. Je ne bois jamais quand je travaille. S'il y a un pot, je marche au jus de fruit et au soda. Il m'est arrivé de raccompagner un collègue ivre-mort (au point de s'oublier dans son pantalon) chez lui. Le regard de son épouse est gravé à jamais dans ma mémoire. Je ne veux pas perdre tout contrôle même si ma consommation est très largement excessive.
Lorsque j'étais conseiller municipal, il m'est arrivé d'avoir chaud aux oreilles avec les vins d'honneur mais depuis des années, dans ces occasions, je ne consomme pas d'alcool.

Et quand tu te retrouves hors du travail, tu cherches quoi dans l'alcool? Tu en attends quoi plutôt? Ta famille accepte bien ton alcoolisme ou ça pose problème?
Ta consommation, même si elle est calculée au millilitre près, , est tout de même largement excessive et pas sans risque pour ta santé... Je dirai même qu'elle est importante. Même si l'alcoolisme ce n'est pas tant la quantité que la manière dont on boit, là tout de même il y a la quantité et aussi une façon de boire pas vraiment en cachette, mais tout de même à l'abri du regard des autres.
Je sens aussi que tu te protèges beaucoup de ce qu'on peut te dire sur cette maladie, que ce soit nous, les médecins ou autres. Tu as ton idée bien précise de ce qu'il te faut et de comment tu dois agir et il est difficile de te dire qu'il y a peut-être d'autres moyens.. ce n'est pas une critique juste une constatation..
Mais on va prendre le temps d'en parler. As-tu de l'alcool chez toi au fait??? Ta famille consomme-t-elle aussi de l'alcool?

Tu as bien fait d'appeler le CSAPA qui peut être un bon soutien et un réel accompagnement car souvent le problème est de rester abstinent dans la durée.
Il est aussi souvent nécessaire d'arriver à identifier quelque peu ce qui nous a mené à ce genre de conduite pour pouvoir modifier certains circuits de fonctionnements qui ont tendance à se reproduire si nous ne changeons rien.
En tout les cas, bravo pour ce premier jour .

"même s'ils ne sont pas ouverts nuit et jours"
L'origine de ma remarque, en forme de boutade, est qu'à 17h45 je suis tombé sur le répondeur qui m'annonce qu'il sera mis en service à 18h
"Et quand tu te retrouves hors du travail, tu cherches quoi dans l'alcool? Tu en attends quoi plutôt?"
Peut-être un état d'ébriété pour moins gamberger sur ce que je suis devenu (plus de travail dans l'informatique depuis 2000, divorce en 1998 - mais remarié depuis) ? Mais je ne crois pas vraiment connaître la ou les raisons.
"Ta famille accepte bien ton alcoolisme ou ça pose problème?"
Ma femme n'accepte pas cette situation mais elle la tolère, faute de mieux. Elle est ravie quand j'arrête et déçue quand je reprends.
"une façon de boire pas vraiment en cachette"
Je ne pourrais plus me regarder dans le miroir si je buvais en cachette. Mais je ne suis pas fier de ma consommation. C'est une certitude.
"Je sens aussi que tu te protèges beaucoup de ce qu'on peut te dire sur cette maladie, que ce soit nous, les médecins ou autres."
Je connais les risques. J'ai beaucoup lu sur le sujet. Je suis aussi convaincu que les complications n'arrivent pas qu'aux autres. J'écoute (un peu ?) toutefois puisque j'ai suivi le conseil relatif à la consultation d'un organisme spécialisé dans l'addiction.
"As-tu de l'alcool chez toi au fait???"
A part le vinaigre, dont je ne suis pas friand sauf avec les salades , j'ai une bouteille de vodka mais je n'en bois strictement jamais (pas bon). Il y a peut-être aussi des flasques de kirch et autre rhum pour la cuisine. C'est pareil. Je n'en bois strictement jamais et, d'ailleurs, j'en utilise très peu en cuisine. Les flasques durent des années.
"Ta famille consomme-t-elle aussi de l'alcool?"
Ma femme ne boit du vin (un fond de verre) que très occasionnellement. Mes enfants (qui ont aussi des enfants) doivent tous de l'alcool mais je ne les imagine pas alcooliques. Mon père (perdu de vue) était un alcoolique façon ivrogne et violent. Ma mère ne boit pas plus que ma femme. Son mari, qui m'a "élevé", buvait trop et était violent avec moi. Je ne sais pas où il en est car je ne le fréquente pas. J'ai trois frères dont je suis l'aîné. Deux sont alcooliques manifestes dont un apparemment sobre depuis une quinzaine d'années qu'il est marié. Il ne me parle plus depuis mon divorce donc je ne sais pas où il en est. Le petit dernier semblait boire un peu trop lors de nos dernières rencontres mais on ne se voit pas assez souvent.

Du côté des hommes, il y a donc pas mal de malades alcooliques, ça a pu jouer un rôle dans ta construction, mais ça c'est à voir avec un spécialiste.
Alors pour le sevrage, si tu es sûr de toi sur le plans des risques, il faut que tu boives beaucoup d'eau sucrée pour compenser le sucre que t'apportait l'alcool et te réhydrater car l'alcool déshydrate énormément.
Ensuite pour aider au sevrage et surtout aider ton corps à se reconstituer, si tu peux prendre du magnésium et des vitamines B1 et B6, tu as Mag B qui est en vente libre et il y en a d'autres. C'est ce que nous prenons en cure et c'est efficace....
Sinon garder en tête "aujourd'hui je ne bois pas et demain n'existe pas".... Et puis tu viens aussi souvent que tu peux nous faire part de tes avancées, de tes doutes, de tes joies car il y en aura aussi...

PS: le vinaigre industriel ne contient pas d'alcool, le degré qui est marqué est le degré d'acidité, tu peux en consommer sans risque, je parle du vinaigre industriel. Le vinaigre fait maison peut contenir des traces d'alcool..

Bonjour,
Voilà, c'est fait. J'ai pris un rendez-vous avec un médecin du CSAPA de Bernay. Ce sera le 13 mai à 15 heures. Malgré ma très grande disponibilité, ça n'était pas possible avant.

Hello,
il y a souvent beaucoup de demandes pour les CSAPA, il faut croire que la dépendance même si on en parle moins est un peu comme le mal au dos, assez courante à notre époque.
Peut-être que ton impatience signe l'importance de ta décision, être en position de demande d'aide n'est pas toujours évident, j'ai eu beaucoup de mal et mis beaucoup de temps à pouvoir l'occuper mais quel soulagement ensuite.
Je t'envoie tous mes encouragements pour ce qui me semble être un grand pas de franchi.

tu as une date butoir et c'est ce qui est important
tu as persévéré dans cette demande de soin,cela prouve bien ton implication dans ce combat

maintenant,tu peux mettre en place ton sevrage en douceur avec toutes les précautions que tu connais pour ne pas faire de malaise.Vitamines B,magnésium et réhydratation intense sans oublier les petits plaisirs journaliers pour te récompenser de tout ce travail

tu as une "boite a outils" dans la rubrique "base de données" qui te donne des astuces contre les flashs,tu m'as l'air bien determiné,y'a plus qu'a ...

Merci pour vos conseils et, surtout, pour vos encouragements.
Mes dérivatifs sont :
- jardinage intensif ;
- terrassement.
J'ai de quoi m'occuper physiquement. Mais ça n'empêche pas la gamberge de fonctionner à fond, comme toujours (sauf dans les moments d'ébriété).
En tout cas, pas d'alcool ce midi et c'est bien parti pour ce soir.

Plein de courage Thierry!Tu as déjà réussi pendant plus de trois mois, tu as de fortes chances d'y arriver den ouveau.Le truc, c'est sans doute d'avoir une aide pour consolider cette abstinence.

Bien à toi,

Nathalie

Peu à peu, tes pensées vont dériver sur autre chose, là tu es dans la découverte de l'abstinence et de la nouvelle vie qui va avec. Tu as encore beaucoup de doutes malgré tout, il va falloir un peu de temps pour que tu crois en toi mais tu vas y arriver, je te sens très déterminé et tu dois avoir un caractère très fort, le petit singe n'a qu'à bien se tenir!!!

BIENVENUE à toi, et plein d'encouragements.
:hello:

Bonsoir,
Une semaine sans alcool.
Il y a encore des moments d'envie mais ils sont courts et maîtrisables.
J'ai choisi comme dérivatif une intense activité physique : terrassement, construction (d'une serre) et jardinage. Ça capte bien l'attention pour penser à autre chose qu'à l'alcool mais j'ai mal partout. Toutefois, comme les résultats sont là (abstinence, jardin potager et aménagements divers) : c'est un résultat très positif.
Même si je ne suis pas très loquace sur le forum, j'aime l'idée de ne pas être seul à lutter contre le même ennemi. C'est un support efficace. Je vous en remercie de tout cœur.
En toute sobriété,
Thierry

Un grand bravo pour cette semaine sans alcool et les grands travaux que tu as lancés. Tu poses des fondations, tu construis, tu jardine et tu sèmes, bien des termes qui pourrais s'utiliser pour parler du parcours nécessaire à l'abstinence.
Nous sommes bien sûr avec toi dans cette démarche.

bravo une belle semaine d'abstinence, tu peux être fier, et bravo pour les travaux, quel courage.

Le caractère social de l'apéro n'est plus à démontrer. C'est un fait !
Dans le cadre de notre démarche, c'est un moment que j'avais du mal à gérer. Et bien, le jus de tomate avec du sel de céleri, c'est bon et ça permet de participer sans déroger à ma nouvelle conduite.

Tu peux être fière de toi!!!
A un jour près, nous fêtons ensemble!!

Hier j'étais à ma re-première semaine! (oui, après une rechute qui je pense a été nécessaire pour comprendre certaines choses...)

Alors un grand braaaavooo à toi! Ne lâches rien...

Bonne soirée!