la pente est douce mais glissante..

coucou,

je n'ai pas bu ce soir, et ça va. vraiment je comprends pas ce qu'il m'a pris hier.
(en plus, histoire d'en rire, j'ai même pas profité, vu que je n'avais pas envie d'être ivre!)

bon la différence, c'est que hier j'avais rien mangé de la journée, et aujourd'hui on a fait une pause pizza (j'ai "obligé" le collègue à manger aussi au passage).

et ce soir je me sentais bien, pas comme hier.
shale tu as tout à fait raison, c'est clair que ce mec a fait remonter quelque chose, mais je sais pas quoi, j'arrive pas à cerner.
demain je vais appeler le centre d'addiction, j'espère pouvoir en parler au téléphone sans avoir à y aller, en plus j'y étais mardi dernier(avant hier donc), et tout allait bien...

cristal, je sais plus ou moins ce qui cloche, mais de là à réussir à travailler dessus, c'est une autre affaire...
en gros je n'ai pas appris à m'occuper de moi seule, je reproduis à l'infini le schéma dans lequel j'étais avec ma mère (qui étais malade), je m'occupais d'elle et elle me "protégeais" en retour, par son affection et son expérience.
je fais exactement la même chose dans mes relations amicales, et dans mon couple aussi (quoique, à ce niveau je fais plutot n'importe quoi en ce moment, bref).
ce qui m'amène au problème de base: je culpabilise, pour tout et très souvent, quoi que je fasse.
et je n'ai rien d'autre à dire dessus, car je n'arrive pas à verbaliser ce problème.ça reste à l'état de sensation dans mon corps, et de tourbillon dans ma tête.
je suis quasi tout le temps en sensation d’inconfort, seules les drogues me stabilisent (pour un temps, je sais).
plusieurs psy s'y sont cassé les dents, c'est pas faute d'avoir essayé!!

pour le reste de tes questions, je n'ai pas de plaisir particulier à vivre, c'est dommage sans doute mais c'est ainsi.
les meilleurs moments de ma vie, sont ceux de la période où j'étais shootée du matin au soir, alors évidemment mon abstinence n'est pas heureuse mais ce n'était pas le but, je suis résignée c'est tout.
ça fait des années que je me sens vide comme tu dis, d'ailleurs depuis que j'ai arrêté de boire je mange des quantités astronomiques de chocolat, je cherche donc toujours à combler...mais quoi??je sais pas, j'ai tout ce qu'il me faut pourtant, vraiment pas de quoi me plaindre.

mais j'ai toujours plaisir à voir mes amis, tout va bien à ce niveau, ouf!!^^

je me rends compte à quel point tout ça est ridicule, donc j'arrête là, bonne nuit à toutes, et merci de m'avoir répondu!

Bonsoir Marthe
je viens de lire ton témoignage. Rien à mon avis n'est ridicule
Une phrase m'interpelle néanmoins

marthe a écrit:mon abstinence n'est pas heureuse mais ce n'était pas le but, je suis résignée c'est tout.

Quelle a été ta motivation première pour arrêter l'alcool ?
Es-tu suivie médicalement ? N'as-tu pas de passions ? artistiques, sportives, associatives, humanitaires....

bonsoir ann,

ma motivation a été mes animaux, si je ne suis plus là pour m'occuper d'eux, ou pas en état, personne ne le fera à ma place, et je ne leur souhaite pas de finir en spa.
ça peut paraitre idiot mais c'est comme ça.


oui à la base j'ai des passions!
les animaux donc déjà, je suis bénévole pour une association.
et le sport, le mois dernier j'ai fait de l'escalade, mais je n'ai pas assisté à toutes les sorties car je n'arrive plus à tenir 5h de rythme intense...
j'aime aussi beaucoup lire.

oui je suis suivie, je vais au centre d'addiction une fois par mois environ, et je vois deux psy, environ une fois par mois aussi, en alternance (très dur d'avoir des rdv de nos jours, la france est en pénurie de médecins et personnel soignant..)

merci ann, et bonne nuit!

C'est clair que tu n'as pas une abstinence heureuse et c'est aussi clair que ce n'est pas normal. Il y a un noeud que tu n'arrives pas à dénouer, à lire ce que tu écris tu t'en approches pourtant , mais au dernier moment tu bloques, pourquoi, toute la question est là....
Tu es suivie par des psys, mais connaissent-ils la maladie alcoolique? Un psy non spécialisé dans ce domaine peut faire de graves erreurs d'interprétation...
Comme pour la plus part d'entre nous "quelque chose a manqué" dans ta construction psychologique et c'est ce quelque chose qu'il faudrait trouver pour reconstruire des fondations solides.... Mais ça c'est le travail des thérapeutes...
En tout cas, je m'interroge beaucoup en te lisant, on sent une telle tristesse, une telle résignation dans ce que tu écris..Ce doit être très dur à vivre....
Prends tu des médicaments? As-tu été soignée pour dépression???

je sais pas, j'ai tout ce qu'il me faut pourtant, vraiment pas de quoi me plaindre.

il te manque une chose essentiel pourtant,la seule chose qui pourrait enfin de donner l'envie de vivre : TOI et l'amour de TOI
j'ai passé ma vie a m'occuper de ma mère,je suis née pour la rendre heureuse,je suis née pour faire le bien aux autres,pour reparer ce qui a été cassé,c'est mon but,mon existence et sans les autres je ne suis rien

voilà ce que je disais quand j'ai commencé a arreter de boire mais j'ai aussi commencé a penser a moi tout doucement,très lentement parce que lorsque l'on a vécu toute sa vie en mettant la sienne de coté tout simplement parce qu'elle semble ininteressante,c'est très difficile de penser a soi et même a se faire plaisir car c'est quoi se faire plaisir??pour quoi faire??

l'abstinence Marthe n'est ni une punition ni une résignation,c'est une délivrance et une renaissance,il faudrait vraiment que tu franchisses cette barrière pour enfin savourer le fruit de tes efforts.
Tu n'en es pas loin tu sais,tu en es même très proche,la seule chose c'est que tu t'en empêches parce que tu es sans doute persuadée que tu n'y a pas droit

pourquoi ne pourrais tu pas profiter de la vie Marthe??

tu zappes si cela remue trop de choses surtout mais tu sais,je pense que tu as déjà ouvert une porte là et qu'il serait bien que tu t'y engouffres avec ton psy,tu es en plein dans ta problématique et il serait dommage de ne pas creuser si tu t'en sens la force

si cela te fais trop mal,fais marche arrière ok??

gros bisous,nous sommes là si tu veux partager

shale, si je pense avoir une abstinence heureuse, tout simplement parce que j'arrive à faire des journées normales, m'occuper de la maison, faire des activités, bref vivre tout simplement, faire tout ce que je ne pouvais plus faire avant à cause de l'alcool.

et clairement à ce niveau, je ne peux pas me permettre de retourner en arrière, rien que refaire une cure à l'hosto serait en un sens "dangereux", je m'explique: en mai dernier je n'ai été hospitalisé qu'une semaine, ce qui est peu certes, mais c'est moi qui ait demandé à partir, j'étais sevrée et avait repris de l'énergie, et il fallait absolument que j'avance au plus vite, sinon j'aurais eu envie de rester à l'hosto ad vitam aeternam .
là bas on n'a à s'inquiéter de rien, on peut laisser courir le temps à oublier le monde extérieur, et pour moi c'était juste le pied, donc très dangereux.
je me doute que ça doit faire bizarre à lire, mais c'est ce que j'ai ressenti.

mais je ne me sens pas du tout triste, je n'ai aucune raison d'être triste!!
je me sens juste "blasée", j'ai du mal à ressentir pleinement des émotions comme l'amour ou la joie, je sais que ça ne durera pas.
en revanche ça me fait du bien d'éprouver un stress "positif", je ne sais pas trop comment expliquer, j'aime être dans une situation difficile et réussir à m'en sortir.

par exemple, j'ai fait de l'escalade la semaine dernière, alors qu'à la base j'ai très peur du vide. depuis toute petite je fais des cauchemars où je tombe de falaises, ou dans des cages d'escalier, et je me réveille à chaque fois au moment où je touche le sol.
et bien d'avoir escaladé et descendu des falaises, m'a fait énormément de bien, j'ai vaincu ma peur, et n'aurai jamais plus la même appréhension au dessus d'un gouffre, ou tout simplement en haut d'un immeuble.
ce genre d'émotion m'apaise naturellement pour 2/3 jours, je me sens bien, vidée de mon stress négatif, et réellement en vie.
d'ailleurs je pense remettre ça prochainement, je ne sais pas encore ce que je ferai, peut etre du parapente, à voir.

niveau traitement, oui je suis toujours sous aotal (3 par jour, sinon mes intestins ne supportent pas), seroplex 20mg par jour(AD), et seresta (à la demande, mais avec consigne de pas trop en abuser, ce que j'applique, je prend 25mg par jour).

ça fait dix ans que je navigue de psy en psy, d'abord pour dépression (même si en même temps je consommais un peu de tout, et de l'alcool en plus, mais pas en majorité), et puis après j'ai consulté pour l'alcoolisme(à partir de 2006 je crois), et nous voici à aujourd'hui.

je ne sais pas si mes psy sont "spécialisés" dans l'alcoolisme, mais je ne crois pas.
et de toute façon chez moi ce n'est pas le problème de base, enfin je ne pense pas.

cristal, je me sens délivrée, dans la mesure où mon corps n'est plus sous contrôle de l'alcool, c'était quand même le but premier!

je "m'aime", dans la mesure où je peux aider les autres autour de moi, lorsque je réussis j'en suis très fière et très heureuse, mais lorsque j'échoue, là ça ne va pas.
je trouve ça très égoïste et sans intérêt de ne vivre que pour moi, ça va un peu de temps en temps, mais à long terme ça ne me satisfait pas.
mais je sais bien qu'un minimum est nécessaire, c'est d'ailleurs pour ça que je le fais!

bref, j'ai déjà fait de gros progrès, je sais bien que je me rapproche de mon problème, mais je n'arrive pour l'instant pas à le toucher, il n'y a plus qu'à attendre le déclic, je crois!

merci encore à tous, prenez soin de vous, et bonne après midi!

et bien voilà un post qui me rassure un peu marthe,il est bien plus positif que les autres et o y retrouve tout de même une joie de vivre que tu ne faisais pas transparaitre dans les derniers

penser a soi n'est pas de l'egoisme et encore moins ne pas penser aux autres,coment pourrions nous nous occuper de ce forum si nous étions égoïstes dis moi??

il s'agit juste de réussir a aider les autres sans se mettre mal soi même,c'est là le but du "penser a soi",ne pas aider les autres en se mettant de coté ou en se mettant en danger.Lorsque l'on va aider,il faut d'abord se dire
"est ce que je suis apte a aider en ce moment??"
"est ce que cette aide ne va pas me porter préjudice?"
"est ce que je suis suffisamment forte pour apporter cette aide sans que j'en sois touchée"

c'est cela penser a soi marthe,c'est aussi cela s'aimer car nous somme la personne la plus importante de notre vie et il faut prendre soin de nous après,OUI,on peut aider et cette aide sera bien plus efficace parce qu'on ne la donnera pas a notre detriment

pour ce qui est de ton noeud,tu y vas en douceur et a ton rythme marthe mais essaye de ne pas le lacher,c'est important pour la suite et pour ne plus avoir envie de te refugier derrière l'alcool ds les situations difficile

c'est parfait tout ça marthe !!!

tiens te voilà marthe !!! tu te réveilles ??? ! moi j'ai fait mon petit tour sur le forum , et vais le quitter ! donc je te dis ,bye bye !!!!! au fait ,je suis sur toulouse ,en ce moment ,et jamais de la vie ,je n' y habiterais !!!!!! grrrrr !!!!!!!

coucou michelle!!

je n'avais pas vu ton message, non je n'ai pas dormi, je ne suis pas encore couchée en fait...je dors assez mal en ce moment, je rêve beaucoup, ça me fatigue!

je ne supportes pas toulouse non plus, surtout depuis qu'ils ont fait des travaux, je suis complètement perdue dans les sens uniques, je n'y comprend rien...heureusement que j'y vais très, très peu.

bonne nuit (mais tu dois déjà dormir depuis un moment)!



cristal, merci de tes précieux conseils, non je ne vais pas lâcher l'affaire comme ça!

Bonjour Marthe,

quand tu croises des gens alcoolises, si tu as des pulsions, essaye de voir ce que tu n'aimes pas dans l'alcool comme la mauvaise haleine, la peau rouge du visage, le blanc des yeux jaune, l'attitude bla bla bla...

Concernant cet Homme, si tu avais envie d'etre avec lui, c'est peut etre plus pour la personne que l'alcool non ? L'alcool et le Bar seraientt le pretexte pour lier connaissance...

Voila une question non ?

bonjour enki,

je crois que c'est hélas un peu plus compliqué que ça, même si je pense avoir trouvé ce qui m'a tellement perturbé dans cet homme


bon, mauvaise nouvelle, mais inutile de faire l'autruche : j'ai replongé.

j'ai réussi à aller plus profond dans le pourquoi de ce vide à combler, c'est d'une banalité effarante, Freud serait content tiens.

j'ai hâte d'en parler avec le psy, pour l'instant j'arrive à tout gérer (vive le seresta), on va dire que je m'accorde une pause (bizarre, je devrais dire et ressentir l'inverse logiquement).

désolée d'y avoir cru, bonne continuation à tous dans tous les cas!

Hello Marthe,

ce n'est pas grave d'avoir replonge, on connait tous l'histoire... Ce qu'il faut essayer de faire maintenant, c'est d'arreter de boire le plus rapidement possible...

Concernant le Vide, Lao-Tseu dit que si on peu mettre des fleurs dans un vase, c'est grace au vide qui se trouve entre les paroies du vase. C'est pareil pour un appartement, on achete ou loue des murs mais en fait, nous utilisons le vide qui se trouve entre les murs...

Tu devrais essayer de nous parler de cet homme et des raisons que tu dis avoir trouve sur les raisons de ton vide interieur.

Quand tu dis: désolée d'y avoir cru, bonne continuation à tous dans tous les cas ! Ceci veut-il dire que tu laisses le forum de cote ?

non enki, je ne pense pas laisser le forum de côté, mais l'abstinence, si.
pour quelques temps du moins.

je crois qu'il est trop tôt pour écrire ce que je ressens, il faut laisser reposer un peu la vase.

merci enki, bonne journée

Oups ! Aouch !

Ma reaction a ta reponse:



Essaye de limiter les les degats, je ne sais pas quoi dire !

on dit souvent que l'on prépare sa rechute,elle etait là depuis un moment,sans doute te fallait il replonger pour aller affronter tes vieux démons qui te rongent c'est rellement dommage que tu ne puisses pas le faire sans ce poison mais bon,si cela peut te permettre d'en ressortir plus forte.
fais très attention car la rechute est bien plus terrible que les alcoolisations d'autrefois mais tu as dejà du t'en rendre compte

si tu peux t’arrêter maintenant et reprendre le combat tout de suite,ce ne sera qu'une réalcoolisation passagère et bénéfique si tu y travailles
tiens nous au courant marthe et quitte a être mal,va vraiment au fin fond du gouffre avec ton psy pour enfin mettre de l'ordre et renaitre heureuse et sereine.

Ne lache pas le forum,tu sais que nous ne jugeons pas ici mais essaye de toute tes forces de ne pas rechuter totalement,je t'assure que tu pourras aller affronter tes demons bien plus facilement sans avoir l'alcool comme guide

gros bisous et accroche toi,tu n'es pas loin de la sortie si tu stoppes maintenant

marthe ,comme le dit enki ,fais attention quand m^me !!!!! ne va pas trop au fond !!!! je ne suis pas loin ,60 km pour moi ,c'est rien !!!!

hello voisine !!!!!!!!!!!!!!

Hello,

bien joue d'avoir remonte le poste de Marthe.

coucou michelle, hello enki!

c'est gentil de demander des nouvelles, je vais bien, mais je ne trouve pas vraiment de plaisir à boire, au contraire.
ça me donne mal au ventre, et mes angoisses sont plus fortes que d'habitude.
je ne bois quasi pas en fait (par rapport à avant), un peu le soir et c'est tout, je vais donc arrêter ce we, ça sera très facile avec le seresta

Tu viens de constater par toi même qu'arrivé à un certain point de dépendance, l'alcool est un dépresseur et ne peut plus t'enlever tes angoisses, il ne peut qu'en remettre une couche, alors effectivement, il vaut mieux s'en passer....

je m'en étais déjà apercue la dernière fois, mais il faut croire que j'avais besoin d'une piqure de rappel...

à coté de ça je bosse avec le psy pour essayer d’avancer un peu, pas facile...

il te fallait sans doute reboire pour comprendre que cela ne t'apporterait plus rien

alors arrête le plus vite possible marthe,pourquoi pas demain??pas la peine d'attendre ce week end,cela te fera gagner plusieurs jours

je suis contente que tu travailles avec le psy,je suis sure que tu vas avancer très bientot

bonjour à toutes/tous,

de retour après deux mois, je sais pas trop par quoi commencer...
j'ai replongé, bien comme il faut, à une vitesse enivrante si j'ose dire, et ça m'a fait du bien, du mal, ma "faille" s'est agrandie, j'ai obtenu des réponses à certaines choses(c'est déjà ça), découvert qu'il y avait encore d'autres questions derrières, bref pas mal pédalé, pas mal reculé au niveau social, mais pas mal avancé niveau psychologique, on peut pas toujours tout avoir...

bon, je bois encore, mais je suis dans une phase "basse", niveau consommation.
et je suis décidée à me sevrer totalement de nouveau. et je vais faire ça à la maison, tranquillement, avec une aide médicamenteuse, bien sur.
je sais ce que vous allez dire, que je m'attaque à bien plus gros que moi et que l'idéal serait une hospitalisation, mais c'est impossible pour l'instant, et puisque encore une fois je choisis de vivre, et bien en avant! ^^


voilà, je voulais juste vous dire où j'en étais, je m'en vais lire un peu de vos nouvelles, depuis le temps

bonsoir voisine !!!!!! bon tes nouvelles ne sont pas trop top ,mais encourageantes !!!!!!!
tu dis avoir bien avancée ,c'est bon ça !!! des questions il y en a tellement que l'on se pose ,tu ne peux pas les réglées ,comme tu le dis si bien ,toutes à la fois !
avance à ton rhytme ,c'est déjà positif !
tu veus continuer ,avec un sevrage médicamenteuse ,donc en ambulatoire !!! si tu penses pouvoir gérer ???
as tu pris des renseignements pour le déroulement ? ici à pamiers ,la personne ,vient à l'hosto ,voir l'addictologue 1 fois par semaine ! si tu ne peus pas faire autrement ,mais c'est dommage ,car 3 semaines en clinique ,c'est quoi dans une vie ??? ! enfin c'est ton choix,donc c'est déjà très bien !!!
bonne nuit ,si nous nous croisons !