la pente est douce mais glissante..

bonjour à tous et à toutes,

nouvelle arrivée, je vais vous raconter un peu mon histoire

j'ai commencé à boire en faisant la fête, mais ça s'est vraiment accentué vers 2005/2006, de façon insidieuse : après tout quoi de mal à un petit rhum le soir, en rentrant du boulot??
sauf que j'ai eu petit à petit envie d'un deuxième, puis encore un autre.
j'ai commencé à boire en cachette, car mon compagnon trouvait que ça faisait beaucoup.
moi, je ne voyais pas le mal, je gérais, ça m'empêchais pas de bosser ni de faire d'autres choses à côté, si le soir j'avais envie de me détendre de cette façon, qu'est ce que ça pouvait bien faire??

j'ai fini par me rendre compte que je ne pouvais plus dormir sans avoir bu , et que j'étais sur les nerfs tout le temps, sauf quand j'avais bu.
je souhaitais sauver mon couple (je vous passe les détails de la catastrophe que c'était devenu...), alors je me suis rapprochée d'un centre d'addictions.
j'ai fait une première cure en ambulatoire, qui s'est très bien passée.fin 2007 j'étais sobre.

dans la foulée j'ai commencé une formation, je ne rentrais chez moi que le we.
la solitude des soirées a eu raison en quelques mois de ma volonté de l'époque, ajouté au fait que mon père, malade depuis quelques années, a appris qu'il était condamné.
mi 2008, je buvais encore plus qu'avant.

mon contrat de travail s'est terminé, je n'ai pas retravaillé de suite pour être avec mon père, et ça a été le début de la descente.une descente longue et insidieuse, j'ai cru jusqu'au bout que j'allais gérer, et lorsque j'ai compris que non, il était trop tard.
au fur et à mesure j'ai presque tout perdu, à commencer par mon couple.(on se voit toujours, mais dur dur de réparer les pots cassés..)
et je me suis isolée de plus en plus.

fin 2010 j'ai senti que ça ne tournait plus rond, il fallait faire quelque chose avant de finir à l'hosto.j'ai pris rdv au centre d'addictions, mais trop tard.
j'ai découvert la réelle phobie sociale(je pouvais rester 15 jours enfermée chez moi avec un stock très conséquent de bouteilles, sans voir une seule personne, juste l'alcool et moi), la crasse (des semaines entières sans me laver, je parle mm pas de l'état de la maison).

et les douleurs physiques sont apparues, crampes dans les jambes(de plus en plus de mal à mettre un pied devant l'autre), angoisses permanentes toute la journée, quasi impossible de dormir malgré la fatigue, et une sorte de delirium qui s'installe les derniers jours.

le 7 mai au matin, j'ai été réveillée par mon coeur qui tapait fort, il me restait une seule bouteille, il fallait absolument que j'aille faire les courses.
me déplacer d'une pièce à l'autre était un calvaire, des crampes partout, à chaque mouvement.j'ai essayé de boire, j'ai vomi.
impossible de conduire, donc d'aller faire les courses.et un tourbillon dans ma tête, la sensation d'être sur le point d'imploser.
j'avais envie d'en finir, enfin, de faire taire cette souffrance que l'alcool ne faisait plus qu'amplifier.mais je ne pouvais pas me permettre de mourir.

j'ai appelé mon compagnon, mais que pouvait il bien faire, à 300 km de moi, le pauvre...
il m'a dit d'appeler le samu ou un médecin.
je ne voulais pas aller à l'hopital, j'ai donc cherché le numéro du médecin de garde, très dur à trouver dans mon état.
quand enfin je l'ai eu au téléphone, je lui ai expliqué la situation, il m'a dit qu'il ne pouvait rien faire pour moi, que mon état était la conséquence de mon alcoolisme.moi je voulais juste qu'il me donne des cachets, comme lors de ma cure en ambulatoire, mais pour lui ça n'allait pas suffire.

et là, j'ai entendu une voiture s'arrêter, j'ai jeté un oeil, c'était la seule amie que j'ai à côté de chez moi, elle ignorait encore tout de mon alcoolisme et passait à l'improviste car je ne lui donnais plus de nouvelles depuis des semaines.
j'ai donc raccroché le téléphone (pauvre médecin), et je lui ai dis qu'elle n'aurait pas du passer.et puis j'ai dis la vérité, il ne restait rien d'autre à dire de toute façon.
elle a été formidable, s'est occupé de tout : me rassurer, me faire (presque)accepter qu'il fallait aller à l'hopital, appeler mon conjoint (qui a modifié son planning pour venir illico, je lui en aurai fait baver jusqu'à la fin..), appeler le samu, elle est restée et a tout fait, elle qui devait fêter l'anniversaire de son fils ce jour là.

j'ai donc été embarquée, complètement paumée, par le samu.à l'hopital j'ai eu la totale, entretien avec le psy(sur le coup c'était la dernière personne à qui j'avais envie de parler), batterie d'examens, et au final décision d'hospitalisation.

je vous passe les détails mais je suis restée une semaine seulement(il était prévu au moins deux semaines à la base), il fallait que je sorte de là le plus vite possible.

à la sortie, j'ai repris brutalement contact avec la réalité.mon conjoint avait entièrement rangé et nettoyé la maison, c'est idiot mais je l'ai très mal pris (et lui aussi du coup..). je ne trouvais plus mes repères de vie, tout était pareil mais différent, ça m'a donné envie de boire tiens!mais j'ai gobé un seresta et j'ai tenu bon.
le lendemain soir j'ai redécouvert la solitude, après m'etre copieusement engueulée avec mon compagnon, il est reparti.ça aussi ça donne envie de boire tiens!mais j'ai encore gobé un seresta, et j'ai tenu.
je m'étais fixé des objectifs avant ma sortie, parmi lesquels avoir de nouveau une vie sociale, voir du monde au moins une fois par jour, surtout ne pas retomber dans l'isolement.faire une seule chose par jour si deux c'était trop dur, mais le faire à tout prix.

et jour après jour j'ai continué d'avancer, en évitant de trop penser(ou alors uniquement du positif, c'était et c'est toujours trop dangereux de broyer du noir), et en prenant bien mes médicaments : seresta, aotal et un AD.

et voilà ou j'en suis, je continue jour après jour à reconstruire ma vie.je vois une psy régulièrement, plus le centre d'addiction, plus une naturopathe( mais ça c'est parce que ça me fait du bien, à moi!^^).
je continue l'aotal et l'AD pour un bon moment, mais j'ai quasiment arrêté le seresta (ordre du médecin, je cherche pas à comprendre j'obéis!^^). certes, du coup les crises d'angoisse sont revenues, mais je travaille pour les maitriser et que ça ne m'empêche plus de faire quoi que ce soit.

par moment j'ai des envies bien sur, j'en rêve même la nuit parfois, mais tant que je me souviendrai de tout ce que je viens d'écrire, je tiendrai bon.
la seule faille, sera lorsqu'il m'arrivera encore un sale coup du destin(du genre un mort, ou un malade, quelque chose qui me peine profondément en gros), là il faudra être encore plus vigilante.
d'ailleurs j'ai encore du vin à la maison (pleiiinnn de vieilles et bonnes bouteilles...), il faut que je vire tout ça, afin de ne pas pouvoir craquer un soir, même si l'envie m'en prenait.

je suis vraiment désolée de cet énorme post et surtout des passages sans vraiment d'intérêt pour quelqu'un d'autre que moi, mais ça m'a fait du bien de l'écrire, l'extérioriser, de poser des mots sur les évènements et les sentiments.
et vous savez presque tout maintenant!
marthe

bonsoir marthe ,ne sois pas désolé ,ton post sera comme toi ,tu l'entends !!! il te servira ,pour plus tard ,si tu as un coup de mou ,ou une joie !! il fera partie de ta vie !! un psy dis toujours ,d'écrire le plus souvent que possible ,nos états d'âmes !! et il est vrai que cela fait du bien ,et peut éviter les catastrophhes !!!! apparement nous sommes du m^me coin !

merci michele!
c'est vrai que ça m'a fait du bien d'écrire tout ça, même si ça m'a pris longtemps.

oui je connais un peu l'ariège, j'aime beaucoup!

Salut Marthe

bienvenue sur Onsaide...

Mon clavier est AZERTY, je suis a 1 mot a l heure. Tu devrais bientot recevoir de bons conseils.

smiles

Bienvenue Marthe, tu reviens de loin, je connais, j'ai vécu à peu près la même descente aux enfers que toi..... Par contre j'ai fait une cure qui m'a sans doute aidée à remonter plus vite.
Mais là, tu es bien partie, simplement je supprimerais tout alcool de la maison à ta place. On ne sais jamais, un mauvais coup du sort, le produit est trop près de toi pour que tu n'aies pas envie d'y toucher....
N'hésite pas à venir nous parler, ce que tu vis ,nous le connaissons et dis toi que seul un autre alcoolique peut bien comprendre ce que vit un malade alcoolique. Alors nous te lirons, nous te répondrons et nous essaierons de te soutenir du mieux possible....
A tout de suite, bisous!

merci de ta confiance Marthe,ça n'a pas du être facile de sortir tout cela de toi mais cela doit être un sacré soulagement de pouvoir enfin vider son cœur et partager un tel fardeau.
tout ce que tu dis est très intéressant,pour toi,pour nous aussi parce que nous nous retrouvons tous un peu dans ton enfer,c'est un peu de nous que tu exprimes en parlant de toi.

tu reviens de loin effectivement mais c'est devant qu'il faut regarder maintenant et ne pas oublier qu'il t'a fallut une force phénoménale pour avoir reussi t'en sortir aujourd'hui,cette force,il faut la nourrir en te faisant du bien,en prenant soin de toi,en te faisant plaisir et en gardant une grande estime pour toi

tu peux etre très fière de toi marthe,je suis vraiment ravie de t'acueillir parmi nous,tu peux vider ton coeur tant que tu le veux,tout ce que tu dis ,ce que tu penses nous interesse au plus haut point

encore merci à tous et toutes de votre accueil!

j'ai pas mal lu le forum, et je me rends compte que j'ai plongé assez vite par rapport à beaucoup d'entre vous.
arrêter de travailler a précipité ma chute, et moi qui culpabilisais(c'est le gros problème de ma vie ça, la culpabilité!) beaucoup de ce choix que j'ai fait, je me dis que sans ça, je boirais peut etre (certainement?) encore le soir, en rentrant du boulot, en me disant que je gère...

Bonjour marthe,

je voulais te féliciter d'avoir coucher ici tes mots. tu trouveras ici tout le soutien et le réconfort dont tu as besoin. et surtout n'hésites pas venir nous dire tes angoisses et surtout tes réussites.

je t'embrasse

laurent

la culpabilité et la honte sont les deux bêtes noires de l'alcoolisme,ces deux sentiments nous poursuivent encore bien longtemps après l'arrêt de l'alcool,il sont ancrés en nous depuis tant d'années

c'est en reprenant confiance en soi que ces sentiments s'estompent peu a peu pour disparaitre totalement et laisser la place a la fierté et au bonheur d'etre là et de profiter enfin de la vie sans boulet a trainer

te sens tu encore coupable de quelque chose Marthe ?? tu peux en parler ici si tu veux,ça fait du bien de partager surtout que beaucoup d'entre nous vivent ou ont vécu la même chose

Tu n'as pas à culpabiliser d'avoir arrêté de travailler, sans doute est-ce ce qui t'a permis de toucher le fond plus vite.
La culpabilité est le sentiment le plus négatif qui soit et aussi le plus inutile, alors dis toi qu'il faut le rayer de ta vie, je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire, mais je t'assure, on y arrive.

concernant la culpabilité, en fait je culpabilisais déjà toute gosse, bien avant de boire, pour des raisons que je sais idiotes maintenant, bien que je n'arrive pas encore à changer de point de vue.
à la base je n'était pas un enfant voulu, et même si je sais qu'au final mes parents ont été heureux de m'avoir, et que je ne suis pas responsable des choix de vie qu'ils ont fait par la suite, je continue à me dire que ça aurait été bien mieux pour tout le monde si cet accident n'avait pas eu lieu.

et depuis cette culpabilité s'est élargie à bien d'autres domaines, et bien évidemment aux conséquences de mon alcoolisation sur mon couple, ma vie, et celle de mon conjoint surtout, actuellement il ne va pas bien du tout et c'est de ma faute.j'essaie de l'aider mais il n'a pas confiance en moi.enfin on verra bien ce que l'avenir nous réserve!

avant de découvrir la boisson, j'avais déjà eu recours à d'autres substances (cannabis principalement), pour masquer mes angoisses et mes états dépressifs, c'est donc ça le problème de base, ajouté au fait que j'ai un organisme sensible (réceptif) aux drogues(comme vous tous en fait je suppose?si on est réceptif à l'alcool, on l'est potentiellement à un tas d'autres il me semble).

je continue de vous lire sur les différents sujets, mais n'interviens pas pour l'instant, car vos discutions sont intéressantes et m'apprennent des choses.

bonne journée à tous!

Tu as raison de soulever notre comportement addictif... Il ne nous faut pas grand chose pour devenir accro à un médicament, une drogue ou une activité. Le but du "jeu" quand on arrête l'alcool c'est de transférer cette dépendance sur autre chose de moins nocif voir d'intéressant pour ta vie. Pour moi, par exemple, je suis devenue accro à l'informatique, je me suis formée toute seule et c'est devenu une vraie passion.
Ce caractère addictif a donc du bon dans la mesure où il nous permet de devenir dépendant aussi de choses bonnes pour nous .
Mais prends le temps de nous lire, tu écris quand tu en as envie ou besoin, il n'y a aucun problème!!!

bonsoir,

je remonte ce topic car j'ai besoin de vos conseils...

lundi prochain je suis invitée à une crémaillère, il n'y aura que des gens que je connais à peine (je les ai rencontrés il y a un mois), et j'ai vraiment peur de ne pas gérer.
rien que d'y penser ce soir ça m'angoisse, alors en situation je ne sais pas ce que ça va donner...en plus une soirée festive avec des gens sympas, c'est tout ce qui me donne envie de descendre des litres d'alcool

pourtant j'ai fait une soirée en 5 mois, mais avec de vieux amis qui sont au courant de tout, et qui ont été géniaux, ils n'ont pas bu non plus.
mais là, personne n'est au courant, je les apprécie, je vais vouloir garder une contenance...

en plus je ne veux pas arriver les mains vides, pour manger c'est pas un problème je vais faire des cakes et pizzas, mais pour boire, je ne vais pas apporter une bouteille d'alcool quand même??les jus de fruit c'est basique, du coup je ne sais pas, vous n'auriez pas une super recette de cocktail sans alcool par hasard??

désolée de me plaindre pour si peu, mais je l'ai appris il y a deux heures et vraiment ça m'angoisse...

Tout d'abord si vraiment tu es aussi angoissée à l'idée d'y aller, trouve un prétexte et reste chez toi. C'est le genre de soirée où il faut vraiment être bien ancrée dans son abstinence pour y aller.. Il vaut mieux que tu loupes cette soirée, il y en aura d'autres, que de te mettre en danger...
Sinon pour les cocktails sans alcool tu as des recettes dans le forum cuisine....
Mais réfléchis bien si ça vaut le coup de te mettre mal pour une soirée à risque...Pour ma part, mon choix serait vite fait, je resterais chez moi, bien à l'abri et j'attendrais un peu plus longtemps avant d'affronter l'alcool dans ces conditions...
Bisous et bonne nuit!

merci shale, je vais aller voir les recettes, ça va m'occuper l'esprit

le problème c'est que la fille qui m'invite sait très bien que je ne fais rien le soir, si je n'y allais pas ça pourrait être mal interprété..et puis je n'ai plus de vie sociale, alors c'est vrai que ça me ferait plaisir d'y aller...dans l'absolu en tout cas..

demain je fais du sport toute l'après midi, j'espère que ça va me vider suffisamment pour que je sois plus zen par rapport à ça.

merci encore, bonne nuit à toi aussi!

bonsoir marthe ! essaie de ne pas trop t'angoisser avant l'heure pas bon pour le moral!! si vraiment tu ne peux pas éviter cette soirée ,il y a aussi pleins d'astuces ! mais en premier ,il faut que dans ta tête ,tu sois motivée pour passser une BONNE SOIREE ! déjà pourquoi ne pas y aller aussi avec TA boisson préférée ,comme cela tu seras sure ,d'avoir de quoi boire ! dés que ton verre va se terminé ,m^me si tu n'as plus soif ,reremplie le ,comme cela personne ne viendra t'embêter pour le remplir avec de l'alcool ! mets toi dans la poche un quart d'anxioliique si tu as ,au cas d'un coup de blues ,ou autre ! ensuite ,pour éviter qu'une personne insiste pour quand m^me t'offrir de l'alccol ,il y a plusieurs solutions aussi ! les avis sont partagés à ce sujet ! chacun se le voit ! moi je n'ai eu aucun souci car ,j'ai dit pour ceux qui ne me connaissait pas ,que j'avais horreur du gout et des effets de l'alcool !!!! j'ai jamais eu de problémes !!!!!!! au moins si commences à fréquenter des personnes qui ne te connaissent pas ,ils seront tout de suite au parfum !!!!! donc pas de souci aussi pour l'avenir !! autrement une derniére possibilité que moi aussi ,je ferais ,et de dire tout simplement ,sans honte ,ni tristesse ,bref naturellement à la fille qui l'oganise ,pour ne pas la froisser ,LA VERITEE ! car nous avons une maladie ,et l'on se soigne ,donc quelquefois ,il vaut mieux se mettre à l'abri pour quelques temps ,mais pas vie !!!! bye ! autrement tu siffles et j'arrive ,je serais dans le coin de toulouse !!!!

mon premier reflexe en te lisant a été de te dire de ne pas y aller,tu ne sembles pas en avoir plus envie que ça et cette non motivation va être gênante pour être en bonne condition de refus d'alcool

tu peux très bien avoir une bonne migraine tu sais,ça arrive sans prévenir et les gens comprendrons.

ce qui me gêne un peu c'est que tu n'y va pas pour toi a cette soirée mais parce que tu as dit que tu y allais,en gros,tu y vas a contre coeur et c'est justement ce qu'on apprend a ne plus faire dans l'abstinence,se mettre des contraintes qui ne sont pas indispensables.
Non seulement tu ne vas pas apprécier la soirée mais tu en ressortiras encore plus mal qu'a l'arrivée,regarde dejà ds quel etat tu es avant de partir

mais si vraiment tu ne peux faire autrement(mais reflechis bien qd même)fais comme le dit Michèle,annonce tout de suite la couleur 'je suis sous traitement alors pas d'alcool" ou autre excuse et garde toujours ton verre plein.
Reste a coté des personnes qui ne boivent pas,il y en aura surement et essaye de t’intéresser a la conversation.
Eloigne toi si tu sens l'envie poindre son nez et respire a fond et pense a nous très fort
mange,grignote,garde toujours ton estomac plein
ne t’éternise pas a cette soirée si tu ne t'y sens pas bien
Amène effectivement la boisson que tu aimes mais tu dis que tu emmenes pizza et et cakes,c'est dejà bien tu sais,d'autres amèneront les boissons et tu verras que les personnes qui emmeneront des jus de fruits n'en seront pas du tout géné même si c'est basique

Voilà ce que je peux te dire marthe,prépare toi bien et sors tous tes outils mais réfléchis bien d'abord et écoute toi,si tu ne veux pas y aller,personne ne t'y oblige sauf toi même

gros bisous,nous restons près de toi

merci de votre soutien, il m'a beaucoup aidé même si je n'ai pas eu le courage de parler avant d'y aller.

ça s'est bien passé au final, il y avait plein de choses à manger, j'avais apporté de quoi faire un cocktail (qui a eu beaucoup de succès d'ailleurs!), et pris un calmant avant d'y aller.

le seul alcool était du champagne, pour trinquer, j'ai juste dis que je ne buvais pas d'alcool et on m'a fichu la paix, ouf.

cette soirée m'a épuisée en tout cas, ou alors c'était l'effet du calmant, je ne sais pas.

je tenais absolument à y aller, je ne sais pas trop comment expliquer mais je me connais, si je recule trop devant les épreuves, la tension s'accumule et je risque de faire une connerie pour la soulager.

donc reprise d'une vie sociale en soirée, bilan assez positif malgré la "bouée" seresta!

genial marthe,c'est une belle victoire ça

sans doute voulais tu te prouver que tu étais capable de "réintégrer" la société sans alcool pour pouvoir vivre parfaitement sereine et entière même sans le poison.

je me demande si parfois on ne se demande pas si on est pas "hors norme " parce qu'on ne boit pas,l'alcool fait tellement partie de la société que d'en être privé doit nous sembler qq part anormal et se rendre compte que l'on peut être apprécié et considéré comme qqn de "normal"alors qu'on ne boit pas nous rassure et renforce encore plus notre abstinence

je parle de cela losrque l'on est encore fragile quelque part,il semble qu'il y ait ensuite un cap de franchi puisque que le fait de ne pas boire fait entièrement partie de notre façon de vivre et on ne pense plus du tout a ce genre de chose

tu as assurée ,marthe ! il te faut maintenant ,devancée ,les rdv ,si tu sens que tu n'es pas encore prête !!! mais tu connais les bases ,et le NON ! quand il est clair ,et net ,en général ça marche ,à moins de se trouver devant une personne pas intélligente ,et donc ,pas bien grave ,de la remettre en place !!! hiiiiii

Courage marthe je viens de lire ton histoire.

merci Demone

6 mois d'abstinence aujourd'hui, pourvu que ça dure!!

les envies sont encore régulières, mais je m'en sors bien!

Joyeux anniversaire marthe
Pleins de belles choses

bravo marthe, bon anniversaire!

Marthe, il faudrait que tu marques ta date d'abstinence dans le forum "date d'abstinence" justement pour que nous puissions te fêter dignement ton anniversaire....
Mais je vais aller mettre un post rien que pour toi dans "anniversaire", car six mois, c'est important!!!!!