Essayer de revivre

cristal a écrit:passe une bonne soirée kikou,tu vois,les nouveaux deviennent vite des habitués
la famille s'agrandit,c'est chouette

Oh que oui que c'est chouette

Cool ! Skier en Suisse, un rêve !

frankje a écrit:Cool ! Skier en Suisse, un rêve !

Oui, ce qui est cool dans mon petit pays est qu'on a toute la nature à portée de main: plaines, forêt, montagnes et lacs... il ne manque que la mer. Ce qui ne nous empêche pas d'avoir une.... vraie marine
Faudra qu'un jour je recherche l'origine de cette abération

mais tu dois être achement forte en ski toi va falloir m'attendre

Mais nonnnn , t'inquiète.. juste motivée et je m'adapte.. et qui sait, ptre toi qui devra m'attendre

Ma petite maman est de nouveau à l'hôpital depuis 15 jours pour une pneumonie et là, mauvaise nouvelle, cette infection a denouveau déréglé ses systèmes de défense (ça, fallait si attendre) et la myasténie en a profité pour la (re)mettre tout en bas. Put** de maladie orpheline: pas de traitement, rien que des peut-être, on essaie ça
elle est (re) partie pour une semaine douleureuse de plasma génèse
Mon père aussi va mal. Suite à ses diverses opérations depuis 1 années, les narcoses ont accéléré une dégénerescence qui était tapie et n'attendait que ça.Il n'est plus le même homme. Adieu l'homme fort que je connais, bonjour le vieillard.. c'est dur. Là, il il est rentré de l'hôpital il y a 1 semaine suite à 1 fracture du col du fémur. Ma fille la vu mercredi et m'a dit qu'il était "absent". Et cet apm sa femme a essayé de me tél... j'ai attendu d'être prête à l'écouter avant de la rappeler et là, suis tombée sur le réponseur.
Je suppose qu'il est de nouveau à l'hôpital.
C'est dur, dur, mes parents, les 2, en même temps qui vont mal. Et moi qui n'ai pas la force d'affronter tout ça. J'aimerais être forte là, être un soutien mais je peux pas!!! j'ai déjà tellement à faire juste avec moi-même.
Ma maman, je le sais, le comprends mais ma belle-mère, pas du tout

Je suis confrontée au même problème que toi, pas les mêmes maladies, mais le fait de voir ses parents vieillir et avoir du mal à se prendre en charge.
J'ai beaucoup de mal à me transformer parfois en parent de mes parents. J'essaie au maximum de leur laisser le plus d'autonomie possible mais je sens bien que leurs possibilités diminuent de jour en jour, c'est très dur à vivre....

Oui Shale, c'est très dur à vivre Et je ne me sens pas la force de gérer leur maladie. J'ai de la chance: ma mère gère elle-même très bien sa maladie, elle sait, sent quand elle doit aller à l'hôpital et elle a son ami pour l'y ammener. Mon père a sa sa femme aussi, bien plus jeune que lui, qui se charge de tout. Une vraie infirmière.
Mais, je m'en veux de ne pas courir les hôpitaux, de ne pas être physiquement près d'eux.. mais pour le moment, je ne peux pas, j'y arrive pas alors que j'aimerais tellement être forte et être plus présente pour eux quand ils ont en besoin.

Je sais.. je culpabilise de ne penser qu'à moi. Et de ne m'occuper que de moi, mon job et mes enfants quand ils ont besoin d'un conseil

Bordel je te comprends,
Mon père a le cancer et peut lever les pattes à tout moment
Ma mère est dépressive et je ne peut pas la sentir incapable d'être à côté d'elle plus de 15 minutes
Je ne sais pas comment surmonter ce malaise profond

Je suis de tout coeur avec toi

salut kikou,
je t'avais promis de fleurir ton printemps.... je serais presqu'en retard

christil a écrit:salut kikou,
je t'avais promis de fleurir ton printemps.... je serais presqu'en retard

Mais non tu n'es pas en ratard .. le printemps commence à peine

bonsoir kikou,
ma mère est décédée en Fêv 2009 à l'âge de 90 ans en déclinant de jours en jours ( j'étais devenue sa maman), mon mari a fait une grave tentative de suicide en Mars de la même année.
J'ai couru, couru dans tous les sens (mais le petit singe ne me lâchait pas) pour finir en grosse dépression plus alcoolique " pratiquante" que jamais.
Depuis que je suis abstinente et que je prends le temps de m'occuper de moi , je me pose souvent la question: à l'heure actuelle est ce que je serai encore capable de refaire cela?
ma réponse est oui , mais à quel prix!!!!!
Alors n'ai aucune honte de penser à toi car tu es encore fragile avec toutes les conséquences que cela peut avoir.
Je ne dis pas de laisser tomber tes parents mais ne leur donne que ce que tu peux.
Bien à toi

De toute façon on ne peut pas faire plus qu'on ne le peut physiquement et psychologiquement. C'est aussi pour ça que je m'arrange pour laisser le plus d'autonomie possible à mes parents. Il y a les transports spécialisés pour les emmener aux visites médicales, ils ont pris, à ma demande une femme de ménage deux fois par semaine qui fait plus que le ménage, elle veille aussi sur leur santé et peut me prévenir s'il y a un problème. Ensuite ils ont des voisins qui veillent aussi sur eux.
J'ai eu la grande idée de leur installer deux PC avec des jeux, ils se sont passionnés pour ça et n'ont plus eu de passages dépressifs de l'hiver....
Mais bon, pour le moment c'est à peu près équilibré, mais c'est tout de même bien fragile!!!!
Là aussi, je vis au jour le jour, sans penser à comment sera demain, il sera toujours temps d'aviser si un jour ça ne va plus...
C'est ça aussi vivre pour soi en tenant compte des autres....pas le contraire!!!

frankje a écrit:Bordel je te comprends,
Mon père a le cancer et peut lever les pattes à tout moment
Ma mère est dépressive et je ne peut pas la sentir incapable d'être à côté d'elle plus de 15 minutes
Je ne sais pas comment surmonter ce malaise profond

Je suis de tout coeur avec toi

On est des hypersensibles avec une grande difficultés à gérer nos émotions. Cela va paraître horrible ce que je vais dire, mais je préfère que ma mère ait des problèmes de santé physiques que mentaux. Au moins, notre complicité reste intacte. Quant à mon père.. va bien falloir gérér mais tout comme toi, je ressens un immense malaise quand il est absent.

tu n'as pas à culpabilisé kikou, ils ont des conjoints pour les prendre en charge, et tu ne peux pas porter tout ça toute seule, alors prends soin de toi et vide ton sac ici, tu sais très bien qu'en parlant on évacue ce qui nous pèse.

toi d'abord et en mode "quepourmagueule".

nad59 a écrit:bonsoir kikou,
ma mère est décédée en Fêv 2009 à l'âge de 90 ans en déclinant de jours en jours ( j'étais devenue sa maman), mon mari a fait une grave tentative de suicide en Mars de la même année.
J'ai couru, couru dans tous les sens (mais le petit singe ne me lâchait pas) pour finir en grosse dépression plus alcoolique " pratiquante" que jamais.
Depuis que je suis abstinente et que je prends le temps de m'occuper de moi , je me pose souvent la question: à l'heure actuelle est ce que je serai encore capable de refaire cela?
ma réponse est oui , mais à quel prix!!!!!
Alors n'ai aucune honte de penser à toi car tu es encore fragile avec toutes les conséquences que cela peut avoir.
Je ne dis pas de laisser tomber tes parents mais ne leur donne que ce que tu peux.
Bien à toi

merci de ton témoignage Nad
Sans ce forum, je me sentirais complétement seule avec mon chagrin mais VOUS êtes là.
Cela m'a pas empêché de craquer à l'appel du macaque aujourd'hui mais me donne de la force pour demain..
(ben oui le triste yo-yo du forum )

Le mode "quepourmagueule", oui, il faut, je dois, j'ai pas le choix... en tout cas pour le moment.

Essaie de remarquer que les jours où tu t'alcoolises, tu es bien plus déprimée que les autres jours...
A chaque fois, il te bouffe tes endorphines et peu à peu, ça va être la grosse rechute, même s'il faut plusieurs mois, tu n'y échapperas pas si tu n'arrêtes pas...
Regarde tout ceux qui reviennent et qui ont voulu contrôler plus ou moins, Antonin par exemple, et bien au bout d'un certain temps, variable selon la quantité d'alcool ingéré et le rythme de ces alcoolisations, et bien c'est la rechute totale et assurée...

Par rapport aux parents, je pense qu'il y a des choses qu'on peut les aider à mettre en place pour qu'ils conservent leur autonomie le plus longtemps possible, c'est ce que j'essaie de faire....

SHALE a écrit:Essaie de remarquer que les jours où tu t'alcoolises, tu es bien plus déprimée que les autres jours...
A chaque fois, il te bouffe tes endorphines et peu à peu, ça va être la grosse rechute, même s'il faut plusieurs mois, tu n'y échapperas pas si tu n'arrêtes pas...
Regarde tout ceux qui reviennent et qui ont voulu contrôler plus ou moins, Antonin par exemple, et bien au bout d'un certain temps, variable selon la quantité d'alcool ingéré et le rythme de ces alcoolisations, et bien c'est la rechute totale et assurée...

Je sais que tu as complétement raison, je le vois et le sens. Je ne cherche plus à contrôler. Je sais que je ne le peux pas ou que cela demande une telle énergie après que c'est trop lourd payé. Je ne fais pas "exprès" de dérapper. J'ai besoin d'une stabilité émotionnelle et depuis 8 mois, je ne l'ai pas. Alors je fais ce que je peux: je plonge, je rame, je me relève...et vlan, quand je pense que je l'ai atteinds, que je pense être à l'abri, voilà que je me ramasse des grosses émotions en pleine figure.
Mon ex, c'est bon, j'ai digéré.. mais depuis peu, vers mi, fin février.
Je fais quoi? je pars sur une ìle déserte pendant 6 mois: juste, la mer, moi, la plongée?
sans rire, suis sûre que cela me ferait un bien fou.. mais pas possible.
Il me reste une solution, un coup de pied au c** et mode autant que c'est possible "quepourmagueule"... mais c'est un mode qui me correspond si peu.

Mais est-ce que tu es consciente que l'alcool exagère ton état émotionnel de façon importante? Sans alcool, nous gérons en fait bien mieux nos émotions car elles nous apparaissent dans leur réalité, pas à travers notre vision alcoolisée qui fausse tout.
Tu penses que tu vas tenir combien de temps à faire le yo yo comme ça???
Pourquoi n'envisages tu pas de te soigner sérieusement en prenant une bonne fois pour toute le taureau par les cornes. Toi qui aimes les défis, là, il y en a un beau à relever.... Tu ne crois pas???

Le mode "quepourmagueule" est très difficile pour moi aussi.
Mais je pense qu'il commence à s'imprimer tout doucement dans mon cerveau.Tout doucement car on ne peut pas changer sa façon d'être ou de penser du jour au lendemain.
Mais je crois qu'il est nécessaire pour notre survie nous les MA.
Alors vas y doucement, un jour à la fois.

kikouyou a écrit:

Je fais quoi? je pars sur une ìle déserte pendant 6 mois: juste, la mer, moi, la plongée?

Ben écoute...pourquoi pas?
Dis t'as de la place dans tes valises????

SHALE a écrit:Mais est-ce que tu es consciente que l'alcool exagère ton état émotionnel de façon importante? Tu penses que tu vas tenir combien de temps à faire le yo yo comme ça???
Pourquoi n'envisages tu pas de te soigner sérieusement en prenant une bonne fois pour toute le taureau par les cornes. Toi qui aimes les défis, là, il y en a un beau à relever.... Tu ne crois pas???

Oui j'en suis consciente. je suppose que tu parles de cure là? Alors ça non, non et non. Les psy, j'en ai ma claque, je n'en veux plus sauf si vraiment je n'ai pas le choix parce que au bout du rouleau et que je n'ai que cette option pour me sauver.
Si, bien sûr ce n'est qu'un si, mais tellement important, mon c*** d'ex MA ne m'avait pas quittée en m'appuyant en plus bien fort sur la tête à plusieurs reprises pour mieux rebondir, lui, je n'aurais certainement pas fait le yo-yo.
C'est con quand même: les assurances me paieraient sans problème une cure par contre ce qui me ferait le plus de bien, me connaissant, et qui couterait moins cher, un mois dans les îles à me retrouver, juste moi, me ressourcer, rebondir avec la compréhension que j'ai maintenant de mes psychanalyses, cela, ils ne vont jamais le faire. Un mois, que moi, la mer, les animaux, des gens qui partagent les mêmes passions, mais à petite dose, passer surtout beaucoup de temps que moi et la nature.. voilà ce qui me ferait vraiment du bien.
Allez, j'arrête de rêver ... et en attendant les vacances de cet été, je vais prendre le taureau par les cornes avec les moyens du bord.