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A qui parler de ma maladie
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A qui parler de ma maladie
Bonjour nouveau sur ce site, mais besoin de parler de mon problème d'alcool.
Consomateur journalier de whisky depuis 12 ans. Je ne bois que le soir. Mais impossible de m'en empêcher. Lorsque j'arrive chez moi pour me détendre je me sert un verre, mais si ce n'était qu'un verre ce serait acceptable. Le problème est le premier en entraîne un autre et ainsi de suite pour en arriver à avaler jusqu'à 50cl dans la soirée.
Bien évidemment le lendemain matin, réveil difficile, voir impossible parfois... D' où conséquences néfastes sur ma famille entre autre ma fille de 8 ans, mais sur mon travail.
J'ai voulu réagir à ce problème depuis un an et demi. J'ai franchi la porte du ccaa pour me soigner mais à domicile et seul c'est quasiment impossible. Jai donc décidé de faire un sevrage hospitalier suivi d'une poste cure de trois. De mai à aout je n'ai pas bu une goute d'alcool et je me sentais bien et avais retrouvé l'envie d'avancer et d'avoir des projets.
Tellement bien je décide d'emmener ma fille en voyage, début du séjour impeccable je tiens le coup malgré les nombreuses solicitations. Au milieu du séjour avec des amis rencontrés je ne résiste pas à prendre un verre, pensant que juste un verre ne pourra pas me faire de mal. Mal m'en a pris le lendemain je me suis dis que je pouvais reprendre un autre verre, mais ce ne fut pas qu'un mais plusieurs. Voilà j'était retoombé et depuis je suis retombé dans les même travers qu'avant ma cure, voir pire.
Ces dernières semaines je suis tombé en une vrai dépression et en arrêt maladie pendant trois semaine. Consultation de médecin adictologue, psychanaluste, je n'arrête pas.
J'ai réussi à ne pas boire une goutte d'alcool de vendredi soir à mardi soir. Mais mardi soir en faisant mes courses je n'ai pu m'empêcher de passer au rayon des alcools et j'ai pris une bouteille d'un litre de whisky. Bien sur j'ai ouvert la bouteille le soir et j'en ai bu la moitié dans la soirée.
J'aimerait bien avoir des conseils ou un dialogue avec des personnes qui vivent aussi ce calver qui veulent sortir mais qui n'y arrivent pas ou avec ceux qui s'en sont sortis.
Merci de votre attention et j'espère à bientôt
jicenouf
Consomateur journalier de whisky depuis 12 ans. Je ne bois que le soir. Mais impossible de m'en empêcher. Lorsque j'arrive chez moi pour me détendre je me sert un verre, mais si ce n'était qu'un verre ce serait acceptable. Le problème est le premier en entraîne un autre et ainsi de suite pour en arriver à avaler jusqu'à 50cl dans la soirée.
Bien évidemment le lendemain matin, réveil difficile, voir impossible parfois... D' où conséquences néfastes sur ma famille entre autre ma fille de 8 ans, mais sur mon travail.
J'ai voulu réagir à ce problème depuis un an et demi. J'ai franchi la porte du ccaa pour me soigner mais à domicile et seul c'est quasiment impossible. Jai donc décidé de faire un sevrage hospitalier suivi d'une poste cure de trois. De mai à aout je n'ai pas bu une goute d'alcool et je me sentais bien et avais retrouvé l'envie d'avancer et d'avoir des projets.
Tellement bien je décide d'emmener ma fille en voyage, début du séjour impeccable je tiens le coup malgré les nombreuses solicitations. Au milieu du séjour avec des amis rencontrés je ne résiste pas à prendre un verre, pensant que juste un verre ne pourra pas me faire de mal. Mal m'en a pris le lendemain je me suis dis que je pouvais reprendre un autre verre, mais ce ne fut pas qu'un mais plusieurs. Voilà j'était retoombé et depuis je suis retombé dans les même travers qu'avant ma cure, voir pire.
Ces dernières semaines je suis tombé en une vrai dépression et en arrêt maladie pendant trois semaine. Consultation de médecin adictologue, psychanaluste, je n'arrête pas.
J'ai réussi à ne pas boire une goutte d'alcool de vendredi soir à mardi soir. Mais mardi soir en faisant mes courses je n'ai pu m'empêcher de passer au rayon des alcools et j'ai pris une bouteille d'un litre de whisky. Bien sur j'ai ouvert la bouteille le soir et j'en ai bu la moitié dans la soirée.
J'aimerait bien avoir des conseils ou un dialogue avec des personnes qui vivent aussi ce calver qui veulent sortir mais qui n'y arrivent pas ou avec ceux qui s'en sont sortis.
Merci de votre attention et j'espère à bientôt
jicenouf
jicenouf- Habitué
- 23/10/2010
Re: A qui parler de ma maladie
Tout d'abord bienvenue sur onsaide.
Comme on peut le constater en lisant ton témoignage, tu es un alcoolique dépendant. Si tu bois le premier verre, les autres suivent forcément. Pour un MA, un verre c'est trop, trente ce n'est pas assez....
Quel a été ton suivi psy après ton sevrage? Tu as fait une cure en ambulatoire si j'ai bien compris?
A partir d'un certain niveau de dépendance, la cure en ambulatoire marche rarement, comme tu le dis, c'est trop dur d'arrêter seul.
Il va falloir reprendre le taureau par les cornes et te battre encore et encore contre l'alcool. Comme tu as pu le constater, l'alcool au bout d'un certain temps a un rôle dépresseur très puissant. Tu arrêtes l'alcool, la dépression disparaît. Il faut donc trouver une solution pour que tu arrêtes complètement l'alcool. Déjà tu peux t'appuyer sur les trois mois où tu n'as pas bu et où tu te sentais très bien.
Peux tu repartir en cure, dans un centre vraiment formé pour soigner les MA? sinon, il faut refaire une cure en ambulatoire, mais ce sera de plus en plus difficile d'y arriver de cette façon.
J'attends tes réponses pour que nous puissions continuer à en parler!
Comme on peut le constater en lisant ton témoignage, tu es un alcoolique dépendant. Si tu bois le premier verre, les autres suivent forcément. Pour un MA, un verre c'est trop, trente ce n'est pas assez....
Quel a été ton suivi psy après ton sevrage? Tu as fait une cure en ambulatoire si j'ai bien compris?
A partir d'un certain niveau de dépendance, la cure en ambulatoire marche rarement, comme tu le dis, c'est trop dur d'arrêter seul.
Il va falloir reprendre le taureau par les cornes et te battre encore et encore contre l'alcool. Comme tu as pu le constater, l'alcool au bout d'un certain temps a un rôle dépresseur très puissant. Tu arrêtes l'alcool, la dépression disparaît. Il faut donc trouver une solution pour que tu arrêtes complètement l'alcool. Déjà tu peux t'appuyer sur les trois mois où tu n'as pas bu et où tu te sentais très bien.
Peux tu repartir en cure, dans un centre vraiment formé pour soigner les MA? sinon, il faut refaire une cure en ambulatoire, mais ce sera de plus en plus difficile d'y arriver de cette façon.
J'attends tes réponses pour que nous puissions continuer à en parler!
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: A qui parler de ma maladie
Bonsoir,
je te remercie de m'avoir répondu. Pour répondre sur le suivi après ma cure, je me sentais très fort et ne pensais pas que j'avais besoin d'un suivi post cure. Mais bien sur trop orgueilleux, je me suis planté. On dit que si on ne se brule pas on ne craint pas le feu, j'ai voulu tester et je me suis brulé.
Par contre, je n'ai pas hésité à recontacter au plus vite mon médecin addictologue dès que je me suis aperçu que j'avais replongé. Il est très à l'écoute et toujours disponible. Je pense qu'il ne va pas me lacher tant que je serait sous l'emprise de ce poison. J'ai repoussé la porte du CCAA et voi une psychanlyste toutes les semaines.
Je suis très conscient qu'il faut que j'arrête définitivement de prendre cette substance, mais j'ai un vrai regret de ne plus pouvoir vivre comme tout le monde, boire un bon verre de vin avec un bon plat. Exemple un risling avec des huitres ou un bon bourgogne avec une côte de boeuf, je suis un épicurien et çà me rend triste de savoir que je n'ai plus le droit d'avoir accès a ces plaisirs de la vie.
Qu'en penses tu?
je te remercie de m'avoir répondu. Pour répondre sur le suivi après ma cure, je me sentais très fort et ne pensais pas que j'avais besoin d'un suivi post cure. Mais bien sur trop orgueilleux, je me suis planté. On dit que si on ne se brule pas on ne craint pas le feu, j'ai voulu tester et je me suis brulé.
Par contre, je n'ai pas hésité à recontacter au plus vite mon médecin addictologue dès que je me suis aperçu que j'avais replongé. Il est très à l'écoute et toujours disponible. Je pense qu'il ne va pas me lacher tant que je serait sous l'emprise de ce poison. J'ai repoussé la porte du CCAA et voi une psychanlyste toutes les semaines.
Je suis très conscient qu'il faut que j'arrête définitivement de prendre cette substance, mais j'ai un vrai regret de ne plus pouvoir vivre comme tout le monde, boire un bon verre de vin avec un bon plat. Exemple un risling avec des huitres ou un bon bourgogne avec une côte de boeuf, je suis un épicurien et çà me rend triste de savoir que je n'ai plus le droit d'avoir accès a ces plaisirs de la vie.
Qu'en penses tu?
jicenouf- Habitué
- 23/10/2010
Re: A qui parler de ma maladie
Si tu étais diabétique ou allergique à un produit, tu ne pourrais pas non plus consommer de sucre ni le produit incriminé, et pourtant tu le vivrais bien.
Là, c'est l'alcool, on peut considérer que tu y es allergique et qu'il ne t'en faut pas. L'alcool n'est pas vital, on peut très bien vivre sans, même si sa consommation est profondément ancrée dans la culture française.
Il faut te dire que tu es malade et que la maladie alcoolique ne se soigne pas autrement qu'en arrêtant l'alcool.
Tu n'auras plus les soucis de te réveiller le matin en ne sachant plus ce que tu as fait ou dit la veille, tu ne verras plus dans le miroir ton visage bouffi par l'alcool, tu ne prendras pas ta voiture la trouille au ventre de tomber sur les flics ou pire d'avoir un accident.
Il y a beaucoup de plats qui passent très bien avec de l'eau pétillante. Pour ma part, je prends un pétillant sans alcool, peu sucré, du Dartigny nature, ça passe avec tous....
Mais on va en reparler peu à peu!
Là, c'est l'alcool, on peut considérer que tu y es allergique et qu'il ne t'en faut pas. L'alcool n'est pas vital, on peut très bien vivre sans, même si sa consommation est profondément ancrée dans la culture française.
Il faut te dire que tu es malade et que la maladie alcoolique ne se soigne pas autrement qu'en arrêtant l'alcool.
Tu n'auras plus les soucis de te réveiller le matin en ne sachant plus ce que tu as fait ou dit la veille, tu ne verras plus dans le miroir ton visage bouffi par l'alcool, tu ne prendras pas ta voiture la trouille au ventre de tomber sur les flics ou pire d'avoir un accident.
Il y a beaucoup de plats qui passent très bien avec de l'eau pétillante. Pour ma part, je prends un pétillant sans alcool, peu sucré, du Dartigny nature, ça passe avec tous....
Mais on va en reparler peu à peu!
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: A qui parler de ma maladie
Je suis d'accord, le pire c'est que dans la journée je suis capable de ne pas boire une goutte d'alcool. Aujourd'hui par exemple, j'ai mangé avec des collègues de travail, ils ont pris l'apéro et bû du vin pendant le repas, moi je suis resté à l'eau. Le soir après la fermeture du bureau, nous avons décidé de prendre un verre, ils ont pris une bierre, moi un schwepse rondelle, j'ai tenu le coup.
Mais c'est le soir chez moi que le démon réapparaît, j'ai pris cette mauvaise habitude, un jour ou j'ai vu ma femme partir de chez nous prétextant qu'elle voulait réfléchir.
Je l'ai attendu pendant six mois, avec comme compagnie la bouteille de whisky, jusqu'au jour ou un ami ne voulant pas que je reste comme celà à l'attendre, m'a annoncé qu'il l'avait croisé au bras d'un autre mec. Quel choc, elle ne m'a jamais avouée qu'elle était partie pour un autre. Depuis ces faits, la bouteille le soir me réconforte et me permet de surmonter ces soirées d'attente à espérer.
J'ai revécu avec d'autre femmes depuis cet épisode et même eu la fille de mon coeur, mais je n'ai pas pu me séparer de cette bouteille qui m'a accompagnée pendant ces six mois de grande solitude, j'en suis devenu dépendant et maintenant que je connais cette maladie, j'essaye de m'arrêter, mais c'est très, très, très difficile
Mais c'est le soir chez moi que le démon réapparaît, j'ai pris cette mauvaise habitude, un jour ou j'ai vu ma femme partir de chez nous prétextant qu'elle voulait réfléchir.
Je l'ai attendu pendant six mois, avec comme compagnie la bouteille de whisky, jusqu'au jour ou un ami ne voulant pas que je reste comme celà à l'attendre, m'a annoncé qu'il l'avait croisé au bras d'un autre mec. Quel choc, elle ne m'a jamais avouée qu'elle était partie pour un autre. Depuis ces faits, la bouteille le soir me réconforte et me permet de surmonter ces soirées d'attente à espérer.
J'ai revécu avec d'autre femmes depuis cet épisode et même eu la fille de mon coeur, mais je n'ai pas pu me séparer de cette bouteille qui m'a accompagnée pendant ces six mois de grande solitude, j'en suis devenu dépendant et maintenant que je connais cette maladie, j'essaye de m'arrêter, mais c'est très, très, très difficile
jicenouf- Habitué
- 23/10/2010
Re: A qui parler de ma maladie
Bonsoir Jicenouf et bienvenue sur ce forum
quand je lis cela,je vois que ta determination a arreter de boire est toujours intacte et forte et cela va beaucoup t'aider pour recommencer le combat
Tu as les armes en toi mais tu as oublié comment t'en servir alors on va reprendre cela ensemble et te guider le mieux possible pour que tu puisses enfin retrouver ta liberté
Il t'aurait fallut juste un petit coup de pouce pour ne pas acheter cette bouteille tu sais,c'est cette seconde là qui a ete fatale alors tu vas te rearmer correctement pour ne pas flancher la prochaine fois d'accord??
Où en es tu en ce moment??as tu repris ton sevrage ou bois tu encore??
Tu sais ,le rêve de tout malade alcoolique est de reboire moderement mais cela n'est pas possible,la chimie de notre cerveau a ete modifiée et on ne peut plus changer cela alors tu sais quoi???on vit autrement et ça se passe tres bien
mais chaque chose en son temps jecinouf,on va commencer par le debut: le sevrage et les soins
Par contre, je n'ai pas hésité à recontacter au plus vite mon médecinaddictologue dès que je me suis aperçu que j'avais replongé
quand je lis cela,je vois que ta determination a arreter de boire est toujours intacte et forte et cela va beaucoup t'aider pour recommencer le combat
Tu as les armes en toi mais tu as oublié comment t'en servir alors on va reprendre cela ensemble et te guider le mieux possible pour que tu puisses enfin retrouver ta liberté
Il t'aurait fallut juste un petit coup de pouce pour ne pas acheter cette bouteille tu sais,c'est cette seconde là qui a ete fatale alors tu vas te rearmer correctement pour ne pas flancher la prochaine fois d'accord??
Où en es tu en ce moment??as tu repris ton sevrage ou bois tu encore??
Tu sais ,le rêve de tout malade alcoolique est de reboire moderement mais cela n'est pas possible,la chimie de notre cerveau a ete modifiée et on ne peut plus changer cela alors tu sais quoi???on vit autrement et ça se passe tres bien
mais chaque chose en son temps jecinouf,on va commencer par le debut: le sevrage et les soins
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: A qui parler de ma maladie
Mais c'est le soir chez moi que le démon réapparaît, j'ai pris cette mauvaise habitude,
alors il va falloir changer cette habitude jecinouf et la remplacer par une autre beaucoup moins nocive
mais il faut y aller en douceur et toujours un jour apres l'autre,c'est essentiel;
"Aujourd'hui je ne bois pas" et tu mets toute ton energie dans cette lutte DU JOUR.
Fais tout de meme attention lors du sevrage d'etre suivi par un medecin,un esevrage non suivi medicalement peut s'averer dangereux si tu es dependant physique.
mais nous allons en reparler
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: A qui parler de ma maladie
Bonsoir et merci de me répondre,
Ou j'en suis?
J'ai acheté cette bouteille hier, elle est là et je ne peux m'empêcher d'y tremper mes lèvres.
Mon état d'esprit, c'est la dernière, je la fini et après c'est fini je ne rachèterait plus jamais cette substance.
J'ai un traitement qui m'a été doné par mon médecin addictologue, çà a marché pendant quatre jours, sans que j'éprouve le besoin de boire le soir.
Ce soir je ne vais pas prendre le médicament qu'il m'a prescrit, car ce serait trop dangereux pour ma santé. Mais je compte bien lorsque cette fameuse bouteille sera finie reprendre ce traitement qui m'a vraiement soulagé ce week end après avoir passé une sale semaine de réelle dépression.
Vendredi dernier je ne me sentais pas capable de reprendre mon bouleau, mais dès dimanche en suivant sa possologie, je me suis senti vraiement mieu et j'ai pu me présenter frais et dispo le mardi matin à mon bouleau. Ce fut un soulagement et je compte bien persister dans cette voie. Mais ce soir il faut que je tue cette dernière bouteille.
Est-ce compréhensible?
Ou j'en suis?
J'ai acheté cette bouteille hier, elle est là et je ne peux m'empêcher d'y tremper mes lèvres.
Mon état d'esprit, c'est la dernière, je la fini et après c'est fini je ne rachèterait plus jamais cette substance.
J'ai un traitement qui m'a été doné par mon médecin addictologue, çà a marché pendant quatre jours, sans que j'éprouve le besoin de boire le soir.
Ce soir je ne vais pas prendre le médicament qu'il m'a prescrit, car ce serait trop dangereux pour ma santé. Mais je compte bien lorsque cette fameuse bouteille sera finie reprendre ce traitement qui m'a vraiement soulagé ce week end après avoir passé une sale semaine de réelle dépression.
Vendredi dernier je ne me sentais pas capable de reprendre mon bouleau, mais dès dimanche en suivant sa possologie, je me suis senti vraiement mieu et j'ai pu me présenter frais et dispo le mardi matin à mon bouleau. Ce fut un soulagement et je compte bien persister dans cette voie. Mais ce soir il faut que je tue cette dernière bouteille.
Est-ce compréhensible?
jicenouf- Habitué
- 23/10/2010
Re: A qui parler de ma maladie
Dans la logique d'un malade alcoolique c'est compréhensible, tu dis ça à n'importe qui de non dépendant à l'alcool, il ne comprendra pas...
Mais bois cette bouteille en te disant bien que c'est la dernière, comme en cure, avant d'y entrer, on boit le dernier verre. C'est très symbolique et ça aide. En plus si tu as un traitement qui marche bien, reprends le et continue le chemin que tu as interrompu!!!
Mais bois cette bouteille en te disant bien que c'est la dernière, comme en cure, avant d'y entrer, on boit le dernier verre. C'est très symbolique et ça aide. En plus si tu as un traitement qui marche bien, reprends le et continue le chemin que tu as interrompu!!!
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: A qui parler de ma maladie
Bien sur que c'est comprehensible meme si le mieux serait de la jeter,nous savons qu'il est tres difficile de s'arreter lorsque l'on a commencer le 1er verre
alors dis toi que c'est un adieu a la bouteille et qu'elle symbolise la fin de ton ancienne vie et le debut d'une nouvelle mais tu n'es pas obligé de la finir,tu peux aussi jeter la fin ds l'evier,ce serait aussi un geste symobolique Meme si je sais que c'est bien difficile a faire
peux tu me dire ce que tu avais comme aide durant ces 4 jours??
Parce que si non,lorsque tu vas recommencer ce medicament,il faudra etre soutenu par quelqu'un pour ne pas acheter cette maudite bouteille!!
si tu te sens bien sur ce forum jecinouf,nous serons là pour te donner les outils necessaire pour ne pas prendre ce premier verre,est ce que cela te tente
un jour après l'autre et tu depasseras ce 4ème jour sans problème si tu n'es pas seul ds la lutte
alors dis toi que c'est un adieu a la bouteille et qu'elle symbolise la fin de ton ancienne vie et le debut d'une nouvelle mais tu n'es pas obligé de la finir,tu peux aussi jeter la fin ds l'evier,ce serait aussi un geste symobolique Meme si je sais que c'est bien difficile a faire
peux tu me dire ce que tu avais comme aide durant ces 4 jours??
Parce que si non,lorsque tu vas recommencer ce medicament,il faudra etre soutenu par quelqu'un pour ne pas acheter cette maudite bouteille!!
si tu te sens bien sur ce forum jecinouf,nous serons là pour te donner les outils necessaire pour ne pas prendre ce premier verre,est ce que cela te tente
un jour après l'autre et tu depasseras ce 4ème jour sans problème si tu n'es pas seul ds la lutte
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: A qui parler de ma maladie
J'ai la chance d'avoir un frère qui est très proche de moi. Même si nous habitons à 80 km l'un de l'autre. Au moment où j'étais très mal vendredi dernier je l'ai appelé pour lui demander au secour. Il comprend la maladie et me soutien du mieu qu'il peut. Il a appelé lui même mon médecin pour lui dire qu'il était très inquiet. Mon médecin m'a rappelé le jour même et m'a réconforté et prescrit par téléphone ce que je devais faire. Il m'a même donné son adresse mail pour que je puisse le contacter à tout moment si j'avais besoin. Ce week end là, mon frère m'a appelé plusieurs fois dans la journée.
Et il m'a demandé de venir le voir le lundi 1 novembre avec ma fille, ce que j'ai fait.
Cela a été pour moi une victoire, sachant que la semaine précédente, je suis resté prostré chez moi sans pouvoir rien faire, seulement m'enfouir sous ma couette dans mon lit à ressasser, ressasser, ressasser.
Je serait injuste de ne pas parler de la mère de ma fille qui elle aussi est très présente et qui est passée me voir vendredi pour prendre des nouvelles de moi, car elle avait constaté que ma voiture n'avait pas bougée depuis une semaine et que mes volets étaient constamment fermés, mais elle est démunie, elle ne sait pas comment faire pour m'aider. Je sais qu'elle souffre elle aussi de me voir comme celà, mais elle ne sait que faire pour m'aider.
Et il m'a demandé de venir le voir le lundi 1 novembre avec ma fille, ce que j'ai fait.
Cela a été pour moi une victoire, sachant que la semaine précédente, je suis resté prostré chez moi sans pouvoir rien faire, seulement m'enfouir sous ma couette dans mon lit à ressasser, ressasser, ressasser.
Je serait injuste de ne pas parler de la mère de ma fille qui elle aussi est très présente et qui est passée me voir vendredi pour prendre des nouvelles de moi, car elle avait constaté que ma voiture n'avait pas bougée depuis une semaine et que mes volets étaient constamment fermés, mais elle est démunie, elle ne sait pas comment faire pour m'aider. Je sais qu'elle souffre elle aussi de me voir comme celà, mais elle ne sait que faire pour m'aider.
jicenouf- Habitué
- 23/10/2010
addict a l'alcool
bienvenue jicenouf ,on reparlera quand je serai mieux si tu veux tu es sur un bon site ici !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
lindy- Super Tchatcheur
- 10/03/2009
Re: A qui parler de ma maladie
l'entourage du malade alcoolique est tres mal placé pour aider tu sais,ils sont souvent demunis et ne peuvent pas comprendre ce que nous vivons ni nos reactions totalement incoherentes
il faut t'entourer d'aide de professionnels qui connaissent cette terrible maladie par coeur et aussi de malades eux memes qui comprennent exactement ce que tu ressens et le pourquoi de tes reactions.
la presence de ta famille est aussi tres importante mais ce n'est pas elle qui pourra t'aider ds le fond.
Tu peux etre fier de toi d'avoir resisté durant 4 jours et d'avoir enfin bougé,c'est la preuve que tu as une lueur au fond de toi qui veut que tu t'en sortes .
Alors,demain,lorsque tu auras enfin jeté cette bouteille,nous reprendrons cette bataille avec encore plus d'aide auprès de toi,des gens qui sauront te dire quoi faire lorsque tu auras un flash alcool et qui te soutiendront jusqu'a ce qu'il passe parce qu'un flash ne dure en moyenne que 15 a 20 minutes.
mais nous en reparlerons demain jicenouf,je suis tres contente que tu sois bien entouré,les amis sont aussi tres important ds cette lutte.
A demain jicenouf,heureuse de te compter parmi nous
il faut t'entourer d'aide de professionnels qui connaissent cette terrible maladie par coeur et aussi de malades eux memes qui comprennent exactement ce que tu ressens et le pourquoi de tes reactions.
la presence de ta famille est aussi tres importante mais ce n'est pas elle qui pourra t'aider ds le fond.
Tu peux etre fier de toi d'avoir resisté durant 4 jours et d'avoir enfin bougé,c'est la preuve que tu as une lueur au fond de toi qui veut que tu t'en sortes .
Alors,demain,lorsque tu auras enfin jeté cette bouteille,nous reprendrons cette bataille avec encore plus d'aide auprès de toi,des gens qui sauront te dire quoi faire lorsque tu auras un flash alcool et qui te soutiendront jusqu'a ce qu'il passe parce qu'un flash ne dure en moyenne que 15 a 20 minutes.
mais nous en reparlerons demain jicenouf,je suis tres contente que tu sois bien entouré,les amis sont aussi tres important ds cette lutte.
A demain jicenouf,heureuse de te compter parmi nous
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: A qui parler de ma maladie
Alors n'hésite pas à prendre toutes les mains qui sont tendues, à l'extérieur et sur le forum. Tu as besoin d'être aidé pour pouvoir continuer seul car le combat n'est pas facile, mais tu peux y arriver. C'est aussi une bonne chose que tu aies le suivi d'un médecin, pour faire un sevrage c'est plus sûr..
Nous sommes là, tu peux compter sur nous...
Nous sommes là, tu peux compter sur nous...
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: A qui parler de ma maladie
Je suis très heureux d'avoir trouvé ce site. Enfin une possibilité de communiquer tout ce que je ressent, sans jugement ni incompréhension. Je pense que celà va m'aider énormément dans mas démarche.
Merci pour ces échanges qui me réconforte
Merci pour ces échanges qui me réconforte
jicenouf- Habitué
- 23/10/2010
Re: A qui parler de ma maladie
Nous sommes tous dans le meme bateau jicenouf alors autant s'entraider
je file me coucher,je travaille demain
bonne nuit,et n'oublie pas tu n'es plus seul
je file me coucher,je travaille demain
bonne nuit,et n'oublie pas tu n'es plus seul
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: A qui parler de ma maladie
bienvenue à toi ! tu verras ici ,c'est un complément ,de ta démarche d'arrêt du produit ! tu as de la chance aussi d'avoir de l'entourage qui s'inquiéte pour toi ,alors prends leur, la main et fonce !!!!
michele- Super Tchatcheur
- 17/01/2010
Re: A qui parler de ma maladie
Bonjour jicenouf (Jean Charles)
Soit le bienvenu sur onsaide...Comme te l'ont dit les ami(e)s nous allons tout faire pour t'aider
Au plaisir
Soit le bienvenu sur onsaide...Comme te l'ont dit les ami(e)s nous allons tout faire pour t'aider
Au plaisir
Discus- Super Tchatcheur
- 13/03/2009
BONSOIR DE JICENOUF
Bonsoir, de jicenouf,
je me connecte un peu tard, mais je reviens d'une activité que j'ai commencé début septembre. Nous préparons un spectacle style cabaret avec plusieurs représentations prévues pour avril prochain. Ce soir, bouffée de rigolade, notre groupe a pour mission de créer des squetches humoristiques entre les danseurset les revues. Cela parait comme çà un peu de l'amateurisme, mais je confirme que lorsque l'on voit le spectacle celà vaut vraiment le coût, on s'y croirait.
Tout çà pour dire que j'ai passé une exellente journée, boulot nickel, plus répétition ce soir. Je me sent revivre.
Pour ce qui est de l'alcool, ce n'est pas fini mais la bouteille sera bientôt fini et après, basta. Aléa jacta est...
A tout de suite, JC
je me connecte un peu tard, mais je reviens d'une activité que j'ai commencé début septembre. Nous préparons un spectacle style cabaret avec plusieurs représentations prévues pour avril prochain. Ce soir, bouffée de rigolade, notre groupe a pour mission de créer des squetches humoristiques entre les danseurset les revues. Cela parait comme çà un peu de l'amateurisme, mais je confirme que lorsque l'on voit le spectacle celà vaut vraiment le coût, on s'y croirait.
Tout çà pour dire que j'ai passé une exellente journée, boulot nickel, plus répétition ce soir. Je me sent revivre.
Pour ce qui est de l'alcool, ce n'est pas fini mais la bouteille sera bientôt fini et après, basta. Aléa jacta est...
A tout de suite, JC
jicenouf- Habitué
- 23/10/2010
Re: A qui parler de ma maladie
Heureuse que tu aies passé une bonne journée. Continue à avancer vers la fin de la bouteille et surtout après. Nous serons là pour t'accompagner...
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: A qui parler de ma maladie
chouette pour toi ,si tu fais des spectacles !!! une bonne chose pour se changer les idées !!!!
michele- Super Tchatcheur
- 17/01/2010
Re: A qui parler de ma maladie
il est tres important de s'entourer de soirée de ce genre,je veux dire de moments plaisants ou l'on sent que la vie est presente et que nous sommes heureux d'y participer .
Cela recharge tes batteries et te redonne de la force,force dont tu vas avoir besoin pour ton combat contre l'alcool.
j'ai hate que tu dises enfin adieu a cette bouteille Jicenouf,hate de t'aider a te sortir de cet enfer alors fais vite pour que nous puissions enfin savoir qui se cache derrière cette barrière alcool et que tu puisses enfin commencer a te decouvrir
nous restons là
Cela recharge tes batteries et te redonne de la force,force dont tu vas avoir besoin pour ton combat contre l'alcool.
j'ai hate que tu dises enfin adieu a cette bouteille Jicenouf,hate de t'aider a te sortir de cet enfer alors fais vite pour que nous puissions enfin savoir qui se cache derrière cette barrière alcool et que tu puisses enfin commencer a te decouvrir
nous restons là
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: A qui parler de ma maladie
Bonsoir,
C'est JICENOUF,
Ce soir, comment dire,
Culpabilité et honte. Je n'ai pas bu de la journée. J'ai passé une journée extra, rendez vous clients supers. Ils ne me connaisaient pas et avais des réclémations à exprimer. Je les ai reçus et les ai écoutés.
Après avoir entendu leurs requêtes, j'ai réussi à trouver une solution pour chacun. Ce qui m'a réconforté, c'est que ces personnes qui sont sortis de mon bureau, m'ont tous dis merci et surtout que je leur avais trouvé une solution à leur problèmee. Mais aprés le taf, je rentre chez moi. Dès que j'ai franchi la porte de chez moi une pulsion plus forte que moi m'a incité à boire un premier verre. Je suis toujours dans la démarche tu ne boirras plus, mais c'est plus fort que moi.
Comment faire, suis-je trop sensible ou trop faible?
Merci de me répondre.
A tout de suite, JICENOUF.
C'est JICENOUF,
Ce soir, comment dire,
Culpabilité et honte. Je n'ai pas bu de la journée. J'ai passé une journée extra, rendez vous clients supers. Ils ne me connaisaient pas et avais des réclémations à exprimer. Je les ai reçus et les ai écoutés.
Après avoir entendu leurs requêtes, j'ai réussi à trouver une solution pour chacun. Ce qui m'a réconforté, c'est que ces personnes qui sont sortis de mon bureau, m'ont tous dis merci et surtout que je leur avais trouvé une solution à leur problèmee. Mais aprés le taf, je rentre chez moi. Dès que j'ai franchi la porte de chez moi une pulsion plus forte que moi m'a incité à boire un premier verre. Je suis toujours dans la démarche tu ne boirras plus, mais c'est plus fort que moi.
Comment faire, suis-je trop sensible ou trop faible?
Merci de me répondre.
A tout de suite, JICENOUF.
jicenouf- Habitué
- 23/10/2010
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