L' après n'a pas que le goût de la victoire

Souvent les MA cultivent leurs échecs pour en nourrir ensuite leur "nullité" qui n'existe que pour eux.
En mettant la barre trop haut, effectivement, il y a souvent échec ce qui renforce notre sentiment d'infériorité!!!
Alors baisse la de plusieurs crans, ce que tu réussiras aura autant de valeur et toi, tu seras enfin dans ta réalité, heureuse d'être qui tu es......
Heureuse de ta visite!!!

Oui juste avant de venir dans le sud il y a dix jours, je me suis sentie au bord de l'épuisement.
Déjà financièrement l'année est très dure, si je tiens bon l'an prochain à cette époque j'aurai épuré mes dettes. Là dessus je n'ai pas trop la main, c'est plutôt l'administration fiscale qui décide, et en fait ils ont fait des concessions. Ce serait bête de bazarder mes murs à un an près (il ne me reste vraiment plus que les murs, dans le sud je campe chez moi ..) En attendant il faut aller bosser et vivre comme on dit 'en dessous du seuil de pauvreté', je ne vous apprends rien. Je sais même que j'ai de la chance de me payer le luxe d eprendre la train ... tout ça pour dire que c'est un facteur usant ...

Par ailleurs je suis comme je vous l'ai dit sur mes deux pattes, mais cela me demande des efforts physiques intenses, sans compter que les troubles de la glycémie s'en mêlent (il semble que le foi ait "trinqué" tout de même) Je sais qu'un matin il va falloir que je reconsidère mon attachement à mon poste actuel qui est un brin trop dur (malgré que je ne fasse aucune heure sup et que dans mon etablissement les conditions sont plutôt bonnes). J'ai accepté dans ma tête de m'orienter vers un poste moins physique, mais il faut que ça mûrisse un peu -> sachant cela je vis ces heures actuelles dans ce poste en en profitant au maximum (un peu comme un truc qu'on peut encore manger mais auquel on renoncera) et je réfléchis aux alternatives (un autre secteur, du temps partiel ect ...).

En même temps il y a le travail sur moi, je mue tous les trois mois, je ne vais pas m'en plaindre, mais le rythme est un petit peu infernal. J'y reviendrai plus tard.

Et bien sûr je reste amoureuse, même si je me suis montrée inflexible.
Moon a dévalé sa descente pendant deux mois ... je n'ai pas levé le petit doigt. Mes portes lui sont interdites, pas de contact téléphonique le soir et jamais quand il a bu. Nous ne nous sommes pas vus depuis le 17 février. On est bien restés six semaines sans se téléphoner. Il semble le comprendre en fait. En tout cas il accepte et c'est vraiment sans moi qu'il a entamé son 3ème sevrage il y a trois semaines. Cette fois le concept du zéro alcool est acquis. J'évalue mais je ne m'en mêle plus. Je n'ai pas accepté de le revoir avant de partir, je lui ai dit que je ne concèderai rien avant un mois minimum de sobriété et que nous ne retrouverions aucune intimité à moins de trois mois, que je me réservais le droit de mettre fin à notre relation si j'en avais besoin.
Pour ma part j'ai accepté l'idée qu'il ne s'en sortirait peut être pas, ou que quand il s'en sortira il sera peut être trop tard pour nous, ou alors qu'il aura d'autres objectifs. Il est clair que cette dureté de ma part donne de meilleurs résultats. Je laisse faire le temps et le travail thérapeutique pour chacun de nous. Mais je ne me contrains pas "à ne pas l'aimer" ou "à m'en passer". Si ça me fait du bien je dis à qui je veux que je suis avec un homme qui essaie de s'en sortir, peut être sans grand espoir. Et je me fiche de ce qui se dit après sauf si ça m'intéresse.

J'ai l'impression que tu te débats dans un environnement assez compliqué, ou alors tu le compliques toi même, je ne sais pas...
Tu n'as pas mis de priorité dans tout ça??? tu essaies de tout gérer à la fois, mais tu t'y épuises!!!
Mais bon, je peux me tromper complètement, si c'est le cas, excuse moi...
Gros bisous

Mon travail thérapeutique porte sur mes relations sociales, et il y a du boulot je ne vous dis pas ... ou plutôt je vous en parlerai ultérieurement. J'ai préféré poster avant une potentielle défaillance de la connexion.

Vous me répondrez quand vous aurez le temps mes amies il est tard et comme d'habitude je vous ai envoyé "le paquet" ... tout ça est en gestation, n'est ce pas ...

C'était pour dire au départ "il y a des raisons qu'elle cale un peu la dame"

En tous cas tout ça est advenu grâce à vous, même s'il fallait que je sois prête, c'est pour cela que j'en remets une couche ... et allez !

Je vous fais plein de bisous ... Bonne Nuit

Bonne nuit Rayon d'argent, laisse reposer tout ça, tu verras que les priorités se montreront d'elles mêmes....

Chère Shale,

non tu ne te trompes pas. Mais tout est arrrivé en même temps ... je vous ai "rencontrés" quand j'étais en suites post opératoires.

Pour savoir si je pouvais maintenir ce poste il fallait que je bosse à nouveau, et pas qu'un jour. Financièrement ma situation était solvable en deux ans ... si ç'avait été plus j'aurai vendu ma chambre à Paris ou mon studio dans le sud ... par là dessus j'ai entamé mon travail thérapeutique ... j'ai rencontré Moon dans la salle d'attente ...

Cette semaine je vais mieux, je profite de mes vacances, même fauchée ... la mer est gratuite.

En fait cet après midi trois femmes, la cinquantaine, faisaient des exercices dans l'eau pendant ma baignade. Et c'est là que je me suis rendue compte comme tu l'as dit que je me fixe des objectifs très élevés. Je me suis jointe à elles par curiosité et puis comme elles étaient sympa je n'ai rien montré, mais je réalise des performances à côté d'elles et j'ai des muscles... j'avais juste l'impression de bouger un peu tu vois. C'est qu'en salle de sport l'air de rien j'ai un entrainement très assidu ... qui est néanmoins nécessaire pour que je ne boîte pas ... mais il a fallu le travail thérapeutique pour que je me dise, oui, je vais changer de poste, parceque douze heures debout, plié et je t'en passe, c'est trop.

Dans dix mois mes dettes seront payées, je vais mettre ce temps à profit pour choisir un autre poste, ou aménager le mien. En attendant je vais me ménager physiquement. au maximum.

Déjà je m'accorde beaucoup de sommeil. Et je me fais de la cuisine, même simple, je crois qu'en un an j'ai cuisiné plus que toute ma vie. J'expérimente tellement de choses.
Par exemple je me suis rendue compte que ça me rend service d'habiter petit, dans mes projets d'habitat, quand ce sera le moment, j'en tiendrai compte ...

Bon allez Bonne Nuit ...

Et bien je préfère le ton de ce post là!! Ben oui tu as des qualités, tu avances dans ta vie avec plusieurs objectif à court et à long terme, c'est ce qui est le plus utile au moral. Tu vois aussi le bout de tes problèmes d'argent, c'est réconfortant, tu peux te projeter à nouveau dans l'avenir....Continue sur ce chemin là, pense à toi, bichonne toi, tu le vaux bien!!!

SHALE a écrit:Souvent les MA cultivent leurs échecs pour en nourrir ensuite leur "nullité" qui n'existe que pour eux.
En mettant la barre trop haut, effectivement, il y a souvent échec ce qui renforce notre sentiment d'infériorité!!!

Bonjour mes Am(is)ies,

Il y a de ça oui et je travaille ce point en thérapie avec ma psychologue.

Je ne flancherai pas dans l'alcool maintenant, mais je préfère rester cadrée par le CCAA, garder un lien avec vous, je ne me sens pas assez 'grande' pour marcher seule et je pense que ça prendra plusieurs années.

Mais c'est bien ça il faut que dans ma tête je me recadre en terme de priorités, proche, moyen, long terme. Je me dévalorise moi même pour rien desfois. Voyez ce contexte nécessite de l'organisation. Par exemple il faut que je fasse mes courses à l'avance, que j'ai des sucres lents et rapides en stock et les consommer au bon moment (bon ça ça roule) ... l'exercice physique prend du temps, il faut rester dans un certain timing ... j'essaie de soigner mon apparence aussi (avant je coupais mes ongles c'est tout, maintenant même en court je m'astreins à les limer suivant le forme qui me va ... m**de c'est long, ça m'agace).

Alors si un jour je me lève trop tard, que j'ai loupé une collation, que je boitille un peu, va savoir quoi, je m'en fais quelquefois tout un plat moi même (ciel gris dans ma tête, dévalorisation ect ...) Pas contente parceque le lavomat a sauté, parceque le chapitre que je voulais finir attendra demain ... et ta ta ta ... quelle andouille !

Il faut vraiment que je m'allège la vie en définissant un ou deux trucs incontournables, un ou deux trucs 'en plus' mais sinon c'est pas grave, et le reste que du 'benefice' ... le temps que je passe à m'admonester me grignotte la sérénité...

Bon j'espère que je vous fais rire un peu avec mes bêtises ...

Plein de Bises et Bonne Journée

Ce qui me réjouis c'est surtout que tu sois partie dans la bonne direction et que tu sois consciente de ces phénomènes pour les éradiquer peu à peu en prenant le contre pied!!!!

tu sais parfaitement ce que tu veux et ce qu'il te faut petit rayon et tu sais même comment y arriver mais tu as besoin de poser tout cela par écrit pour le voir sous un autre angle parce que c'est un peu confus dans ta tête.

tu as très bien compris comment tu fonctionnes et aussi comment atteindre le bonheur,reste plus qu'a combattre cette petite partie de toi qui te met des bâtons dans les roues,qui te fait douter comme pour te rappeler à ton passé,une partie qui à sans doute peur de cet avenir sans alcool et du bonheur qui va avec ou cette partie qui attend que tu sois prête pour y retourner et enfin colmater les brèches...

Suis ton instinct rayon,il te mène là où il faut, tu analyses très bien la situation mais tu n'as pas encore pleinement confiance en toi,ça vient doucement,on te sens de plus en plus forte au fil de tes posts parce que tu peux voir ton histoire dans sa globalité lorsque tu l'ecris.
a chaque fois que tu reviens ici après une longue absence,tu commences par un post "négatif" et au fur et a mesure,les posts qui suivent retrouvent une énergie et une assurance qu'il n'y avait pas au début

alors continue a écrire ma belle,tu avances de plus en plus loin et je sens en toi la lueur de joie qui brille dans toute abstinence heureuse même si la vie autour n'est pas forcement rose

ne t'en demande pas trop petit rayon,tu en fais déjà bien assez tu ne trouves pas??
sois indulgente avec toi même et accepte toi telle que tu es,je t'assure que tu es vraiment quelqu'un de bien qui mérite d'être enfin heureuse

le temps que je passe à m'admonester me grignotte la sérénité...

tu vois,tu as déjà tout compris

Merci Cristal et Shale,

Oui je n'ai pas encore confiance en moi ... mais ça viendra.
Ce soir j'ai une super nouvelle, je me suis sentie heureuse, j'ai explosé de joie ...
Quand on me connais c'est un phénomène un jour à marquer dans ma vie.

Alors voilà j'aime beaucoup l'eau (de mer) et pour y évoluer il m'a fallu beaucoup de temps ...
Je dois mon handicap à mon père -> iimaginez, ce grand malade (qu'il repose en paix) m'avait balancée toute petite à la flotte je ne sais plus où en Bretagne où nous séjournions (ça devait être 1960 par là) pour que je nage. J'ai failli me noyer. Après m'avoir repêchée il a déduit que je ne saurai pas nager, et pour me faire comprendre que la mer était dangereuse, il m'a emmenée plusieurs fois voir des corps rejetés sur des plages (il y en avait à l'époque) ... une image valant mieux qu'un long discours ! ! !

Bon je nage maintenant plutôt bien partant de tout ça. Paradoxalement lors de mes débuts en nage, je nageais sous l'eau, impossible de gérer de sortir la tête de l'eau pour respirer ... des âmes charitables appelaient ça nager en nage indienne

Ensuite j'ai réussi mais pour une histoire de coordination de mouvement je restais à la brasse (le mouvement qui imite la grenouille). Impossible de passer au crawl, il y avait toujours un membre qui ne suivait pas et ... la tasse.

Mais bon à la brasse je fais tranquillement mes dix km (en restant parrallèle à la côte, prudences phobiques oblige)

Je me repose en cours de route en faisant du sur place. Et voilà que cet après midi, je pensais à autre chose dans une mer d'huile voyez ... et d'un coup je me rends compte que je suis entrain d'allonger un bras, puis l'autre, bien droit devant, et les pieds qui ne faisaient pas de manif ! ... je me retenais de penser tellement j'avais peur d'y croire !

Et puis après j'ai remis ça en y pensant ... ça marchait ! ! !

Je peux vous dire que CA c'est un moment fort pour moi chères Amies
Je me suis vraiment laissée aller à la joie, histoire que ça aussi ça me rentre dans la peau

Je tenais à vous le dire même si je tombe de sommeil (à 23H00, une grande nouveauté ça aussi)

Je vous fais mille bises ... je vous adoooore comme disent certaines personnes

Bonne Nuit

c'est extraordinaire Rayon,tu as franchi une nouvelle barrière,une chaine en moins a ton pied
et tu sais bien que ce n'est pas un hasard que cela arrive maintenant

je suis réellement très heureuse pour toi Petitrayon,je suis sure que cette découverte de toi,cette enorme avancée va te faire comprendre beaucoup de chose et notament renforcer ta confiance en toi

je suis tout de même ahurie de lire ce qu'a fait ton père

je pense que tu vas avoir un doux sommeil cette nuit,va vite te coucher et je suis sure que demain,tu te réveilleras avec une douce sérénité

Effectivement, les méthodes pédagogiques de ton père sont plus que spéciales!! Quel traumatisme pour un enfant, une chance que tu aies pu de nouveau aller dans l'eau.
Je comprends ta joie, tu t 'es rendu compte que ton corps t'obéissait, presque malgré toi, qu'il savait faire, et tu as pu enfin nager comme tu le souhaitais... C'est super!!!

Bonsoir Mes Ami(ies)

Oui je suis vraiment contente, cette joie est plus discrète, mais elle perdure et je sais qu'elle ne repartira pas.

Mon chemin vers l'eau a été long en effet ... par une autre influence mon père m'avait refilé également le goût du paysage marin (je crois que rien n'a vraiment compté plus pour lui que la mer).
Alors même après avoir quitté le "cocon" familial (je me permets un peu de sarcasme ) j'aimais quand cela m'était possible contempler la mer. Je crois même que c'est ce qui m'a permis un jour d'accéder aux techniques de méditation. Seulement voilà c'était frustrant de voir les autres nager dans l'eau.

Alors j'ai tout fait pour y retourner, et petit à petit ... et bien sûr ces progrès ont été fortement retardés par vous savez quoi. J'ai été ma "meilleure ennemie".

Aujourd'hui j'ai pleinement conscience que chaque pas fait dans la confiance en soi est précieux ... et la c'est la démonstration du concept. J'en chialerait pour une fois moi qui reste les yeux secs en enfer (enfin ça aussi ça progresse doucement).

Quand à mon père, à sa décharge je pense qu'il croyait faire ce qu'il faut ... je l'ai déjà dit un accompagnement psy lui aurait sûrement soulagé sa propre vie. Quand il m'a balancée du bateau, il était clair pour lui qu'il me repêcherait. C'est ce que le Doc a bien su me faire toucher du doigt, les actions n'étaient pas adaptées, mais à sa façon il remplissait son rôle de père ... il souhaitait au bout du compte que je prenne pas de risque (en tant que marin, un homme à la mer c'est dramatique, il voulait l'éviter, et avec une belle logique qui n'appartient qu'à chacun il faisait exactement ce qu'il ne voulait pas faire) et puis la vue des corps, il avait probablement été "dressé" de la même façon après comme me dit l'équipe, c'est sa vie à lui.

Le travail avec le Doc m'aide à me débarrasser d'une forme de haine (ou d'amour ?) pour rentrer dans une modalité moins passionnée, plus sereine.

Et ensuite il faut que je ressente ce que cela induit dans mes relations avec les autres. J'arrive, péniblement il est vrai, à décryter certains de mes comportements.

Avec tout ça on ne peut pas dire que je m'ennuie (là je frime carrément ...)

En tout cas pour une fois je suis en harmonie avec la météo soleil, alors je verrai tout ça dans huit jours . L'heure est à la provision de forme;

Je vous embrasse tous. Merci encore

quelle joie d'avoir de tes nouvelles petit Rayon

je suis contente de lire que tu vas bien même si ce ,n'est pas le grand Bonheur.ce n'est pas le plus important pour le moment,ce qui compte c'est que tu sois toujours libre et maitresse de ta vie

Nous fêterons dignement tes 4 années d'abstinence (déjà 4 )ne t'en fait pas

profite bien de ton séjour a la mer,il n'y a rien de tel pour se ressourcer a fond

merci d'avoir donner de tes nouvelles ma belle,tu nous as manqué

ravie que tu sois en forme ,rayon !!! la pleine forme arrivera bientôt !!! si tu es sur la cote d'azur ,il est encore plus difficile ,de rester clean ,par la furie des estivants ,et leur fiesta !!! enfin ,c'est ce que j'ai remarqué dans les P.O! bises

Je suis aussi très heureuse de te lire et de te voir toujours abstinente et libre dans ta tête!!!! Que du bonheur!!!!!
Je t'embrasse très fort!!!

Bonjour mes ami(es)s, S'il en était encore besoin je confirme comme il est important de pouvoir se tourner vers vous ... Longue nuit de méditation, entre autre sur la pertinence de la réflexion de Michèle ... Je me suis demandé si ce qui me sauve ce n'est pas justement que je n'ai pas " l'alcool festif ". Je me suis toujours bien fichue du goût de ce que je buvais, champagne, rosé, fromage ou pas, pour moi seul le nombre de degrés, la rapidité et l'intensité du degré d'abrutissement comptent - à noter: je continue de parler au présent. Peut s'en est fallu hier - mauvaise journée. Le bruit de fond de mes pensées pessimistes devenait persistant. J'étais en bonne compagnie depuis la veille (un groupe de passionnés de montagne qui se sont retrouvés pour un break de trois jours dans la région, avec qui j'ai sympathisé sur la plage - je suis plutôt allergique à la montagne, mais leur enthousiasme, leur camaraderie respective, le récit de leurs exploits loin d'être anodins, me plaisaient). Chez eux, comme chez beaucoup de gens en effet, la picole est indissociable du farniente -c'est ennuyeux pour nous mais j'arrive à comprendre ... Ici je vous précise que je ne m'emmerde plus à expliquer mon cas: je bois des sodas point barre, ça plait ou pas, ça pose question ou pas. Mais vers minuit deux ont "roulé sous la table". Ce qui était dur pour moi c'est qu'il s'agissait des deux personnes avec qui je me sentais le plus d'affinité. Pas de surprise, j'avais vu les choses venir. Mais toujours confrontée à ce constat misérable: je n'ai d'affinité réelle qu'avec des gens addictifs ... un an que je boucle sur cette question, rien n'a changé sauf que " j'essaie de m'en tenir éloignée ". J'étais tellement mal que je l'ai laissé voir. J'ai quitté la table en m'emparant de deux bouteilles encore remplies que suis allée casser consciencieusement sur le parking, en chemin pour mon stop (parceque je ne voulais que personne ne m'accompagne). Finallement il ya avait un taxi qui passait ... Et je suis rentrée dans ma cage avec mon chien. Je me suis sentie en cage oui. Une chance que l'idée de devoir me taper 3L de pisse d'âne (c'est comme ça que j'appelle la bière et le rosé) pour obtenir l'effet d 1/2 bouteille de gin me décourage. Et une chance que je sois dans une province paumée où fin septembre tous les commerces sont clos à 19H00.

Excusez moi je poste parceque j'ai une connexion faiblarde ici.

je te sens toujours aussi mal dans ton abstinence petit rayon,que te manque t'il pour te sentir enfin bien??
pourquoi n'arrives tu pas a trouver ta place dans ta vie??
qu'est ce que tu n'acceptes pas chez toi??

tu es en pleine contradiction entre ce que tu es et que tu découvres et le monde qui t'entoure.
il faut que tu adaptes le monde a toi et non pas l'inverse

il faut que tu t'ecoutes TOi avant d’écouter les autres.Si tu te refugie vers ceux qui souffre,c'est pour soulager leur souffrance mais essayes tu seulement d'ecouter la tienne???

tu fais les choses a l'envers rayon,tu dois t'aider TOi avant d'aider les autres,tu vois bien que tu ne peux plus supporter ce que tu reussissais a faire avant parce que cela ne te correspond plus

Tu as une nouvelle vie aujourd'hui,tu es différente alors cesse de vouloir reprendre la même vie qu'avant,ce n'est pas possible

Ecoute toi petit rayon et trouve enfin ce que tu veux TOI,ce que tu aimes TOI et ne fais plus ta vie en fonction des autres..

essaye de vider ton coeur ici ma belle,c'est comme cela que tu ouvriras enfin les yeux

cristal a écrit:je te sens toujours aussi mal dans ton abstinence petit rayon,que te manque t'il pour te sentir enfin bien??
pourquoi n'arrives tu pas a trouver ta place dans ta vie??

Si tu te refugie vers ceux qui souffre,c'est pour soulager leur souffrance mais essayes tu seulement d'ecouter la tienne???

Tu as une nouvelle vie aujourd'hui,tu es différente alors cesse de vouloir reprendre la même vie qu'avant,ce n'est pas possible [img]

Chère Amie,

Tu vois juste, sauf en ce qui concerne la prise en charge de la souffrance des autres. Ce n'est pas cela le mécanisme. C'est plutôt que je crois que je peux me reposer un peu de ma souffrance avec eux, et c'est vrai à 40%, sauf qu'évidement à minimum 60 % d'eux même, voir beaucoup plus, "ils me lâchent" ce que je comprends parfaitement ... et de le savoir ne résout rien.

Oui je n'arrive pas à changer de modalité.

D'ailleurs je n'en ai pas encore parlé, mais grosso modo c'est ce que j'ai fait avec la psy en mai dernier. Je médite là dessus. Elle a souligné que mes nombreuse absences dans le sud n'étaient pas propices à ma progression. Après une "séance choc", je ne suis tout simplementpas revenue. J'ai d'abord légitimé cet acte par des raisons pratiques qui sont réelles, mais en fait j'ai fait tout bonnement un refus de soin.

J'ai reporté de les recontacter à mon retour en Octobre, je ne sais pas comment je vais être acceuillie pour le coup ...

cristal a écrit:
tu es en pleine contradiction entre ce que tu es et que tu découvres et le monde qui t'entoure.

tu fais les choses a l'envers rayon ...

Merci déjà d'être là ...

C'est le moins que l'on puisse dire ...

J'essaie vraiment de m'écouter Chère Crystal ... mais je n'entends que cacophonie.
J'ai voulu retrouver ce sentiment de liberté, de renaissance que j'avais ressenti l'an dernier en nageant. Voilà pourquoi sur le plan pratique j'ai posé à la psy "pendant l'été je vais à la mer, c'est prioritaire".

Sur ce plan là j'ai bien fait - j'ai retrouvé ce que je cherchais. Mais (bon je vais finir par rire) je ne peux pas reter tout le temps dans l'eau ...

Mais à part cela rien de ce qui est "à ma portée" ne m'intéresse. Sortie de ce bout de plage, rien ne m'intéresse ici. En somme il faudrait qu'en sortant de la plage je puisse prendre le métro pour aller me perdre dans les rues de Paris. Et qu'en sortant du métro "Simplon", je puisse decendre quelques marches avec ma serviette de plage.

Je m'en fous " d'avoir de la chance " de pouvoir descendre ici. Le paysage est cul cul, les Maures sont de toutes petites collines, les palmiers qui ne sont pas plantés en pots crèvent de soif (tant que tu n'as pas vu un cocottier tu ne sais pas ce qu'est "un palmier"), les grosses propriétés c'est de la crotte de caniche derrière des petits murs (je ne suis pas fana de la propriété privée c'est un constat comparatif comme pour les palmiers). Les plages dont sont si fiers les varois sont des bacs à sable (Je pense à Grand Bassam en côte d'ivoire -> là le mot grand veut dire quelquechose. La mer elle rude d'ailleurs, il faut nager tout de suite, pas question de "marcher dans l'eau").

Je pourrais t'en écrire des pages de négatif. Je n'aime pas la vie quotidienne. Le recettes de cuisine ça me gave. Je m'en fous d'être propre tant que je n'attrape pas de maladie. Les choses ne commencent à m'intéresser que quand elles sont TROP.

Voilà je me déverse (un peu seulement) ...

Bonjour rayond'argent,
Je me retrouve beaucoup dans tes dernières interventions. Moi non plus, je n'aime pas le quotidien et j'aime faire ce qui peut paraître fou à beaucoup.
J'aime la mer pour son immensité et toute la force qu'elle peut dégager en alternance avec un calme qui n'est que relatif. Je pense que c'est une des raison pour laquelle je l'aime. Je me sens en osmose avec elle. Là, j'ai le lac, tout près, c'est beau mais bien moins fort.
En passant: félicitations pour tout ton chemin parcouru dans ton aisance dans l'eau. Ce n'était et de loin pas gagné d'avance
La question que tu soulèves par ton mal-être est fort interessante...comment vivre bien au quotidien?
perso, je ne sais pas. Je sais que pour l'instant je ne vis que pour ces instants magiques qui me permettent de savoir que j'existe et qui me transporte de bonheur.
Tu vois, comme toi, je n'ai malheureusement pas de réponse. Mais d'un autre côté je me dis...alllez..demain c'est un autre jour.
Je me fais penser parfois à un petit enfant qui rassemble des pièces d'un puzzle et il y a toujours des pièces qu'il n'arrive pas à placer au bon endroit. Un jour il y arrivera..nous c'est pareil: un jour viendra où nous serons pleinement satisfait de nous même sans ce besoin d'évasion. J'y crois et j'espère que tu y crois aussi

J'ai aussi horreur de la routine quotidienne et je fais tout pour la fuir autrement qu'avec l'alcool évidemment. Bon pour le quotidien, j'assure le minimum, bien sûr, mais sinon j'ai plein d'espace d'évasion: un livre, un film, internet, une balade , des créations manuelles que je fais avec de plus en plus de plaisir, rencontres d'amis imprévues ou prévues, spectacles dans les petits villages alentour.... Tout est bon pour se créer une réalité pleine de charme, on y arrive je vous l'assure....
Mais j'ai l'impression que toutes les deux vous marchez sur un fil, vous pouvez tomber d'un côté ou de l'autre, vous n'avez pas encore vraiment décidé quel côté est préférable, même si au fond de vous, vous savez bien où vous mènera l'alcool.
Le sol sous vos pieds est très instable. J'ai l'impression que vous traversez votre vie comme on traverse une rivière à gué, de pierres plus ou moins solides en pierres complètement instables.... Pourtant il existe des ponts, s'il n'y en a pas, on peut en construire un en bois qui a l'avantage de la solidité.
J'arrête mes métaphores, je pense que vous ressentez ce que je veux dire même si je n'arrive pas très bien à l'exprimer...

kikouyou a écrit: Je sais que po un jour viendra où nous serons pleinement satisfait de nous même sans ce besoin d'évasion. J'y crois et j'espère que tu y crois aussi

Bonsoir Kikouyou, Bonsoir Shale, Bonsoir tous les Amis et toutes les Amies

Oui j'y crois (paradoxalement au "venin" que je peux sécréter) et très fort même.

Toutes ces métaphores sont exactes et elles font du bien. C'est tout à fait vrai ce que tu dis Shale. J'en suis encore là ... pour ma part après tout ce temps ... et ce qui est important c'est que je sais sauter sur les pierres maintenant. C'est un passage comme ça ...

Je ne fais pas que râler, mon dernier progrès c'est que j'ai pu pratiquer de nouveau la méditation [j'entends au sens yoga du terme, être au plus près de l'instant présent]... un truc que je savais faire il y a trente ans (très épisodiquement mais bon, ce n'est pas donné à tout le monde) avant de me détruiire
-> d'expérience je peux certifier qu'en picolant on se ferme la porte de ce genre de pratique
...

Je me démarque de plus en plus de l'empreinte de mes parents (je ne suis plus leur trace, je ne suis plus en colère contre eux non plus) J'ai arrêté d'être "leur" sale gosse ...

Je ne vous apprends rien ça abîme salement l'acool - j'ai des "pertes cognitives" par moment.

La méthode c'est bien celle là un moment après l'autre, un jour après l'autre, gérer ce manque de patience qui nous caractérise. Si je bois je suis obligatoirement celle qui va rouler par terre comme ces personnes hier, et pour qui ça ira forcément plus mal demain.
L'an dernier à la même époque c'était un imbroglio de me loger. Cette année j'ai librement consenti de dépenser mes billets de trains en automne et de remplacer ma literie en hiver.

Si je tiens dans l'abstinence je sais "que ça ira toujours mieux demain" c'est vérifié comme 1 + 1 = 2.