Nouvelle

Je suis d'accord.

J ai participé au MAB du forum ce soir, ça me fait beaucoup réfléchir sur l'idée d'une cure (et du coup d'être confrontée à mes souffrances sans béquille alcool, en sécurité,sans béquille, surtout en SECURITE).
Dans un premier temps, je vais (re)contacter le CSAPA pour exposer un objectif de cure en ambulatoire.  
Ca me permettrait de continuer à cacher ma maladie à mon entourage, sachant que dans celui-ci, il y a des personnes importantes qui ne comprendront jamais ce que je vis et peuvent me faire beaucoup de mal avec ça (travail psy pas encore assez accompli de ma part).

Sinon, je songe à faire appel à des personnes de confiance pour m'aider à trafiquer un départ en cure avec mensonge sur la vraie raison, histoire de ne pas me trouver affaiblie par certains malveillants (je ne suis pas parano malheureusement) et m'autoriser à me soigner....

Tu sais, ce n'est pas parce qu'on a décidé de ne plus boire que ça arrive comme ça,il faut du temps,il faut des chutes,il faut des déceptions mais au final, avec de la persévérance, on y arrive
Ne sois pas trop dure avec toi, tu n'as pas beaucoup d'armes pour t'aider là alors c'est pas évident mais tu es là, tu es revenue ,tu es allée au MAB,ce sont des preuves de ta détermination :cor:La cure est très efficace et tu n'as pas à gérer l'extérieur ce qui est une aide précieuse et tu as tous les soignants à ta portée mais tu peux commencer par l'ambulatoire et voir comment tu t'en sors.
C'est reparti Cléia, un jour après l'autre et si tu le peux, évite les situations à risque

Tu avances rapidement là Cléia, c'est bon signe, tu vas y arriver, un jour à la fois.

Ici, tu auras un aperçu des meilleurs endroits pour une cure et postcure.

Tu auras aussi des stratégies sur la façon d'annoncer ton absence, tu donneras qq paramètres de départ et les idées font fuser :-)

Bien heureux d'avoir fait ta connaissance, tu as une bonne voix et de belles choses à dire, déjà dans la bienveillance en plus 

L'important est que tu soit déterminé dans le faite d'arreté l'alcool . Et je crois qu'il n'y a pas de soucis la dessus . Mettre les outils en place . 
Les solutions sont multiples , les mises en pratique parfois plus délicates . A toi de voir ce qui est possible et te convient le mieux . 

Merci de tes encouragements , bon courage a toi c'est un beau chemin que tu va parcourire . Pas toujours facile je l'admet . Et la derniére leçon que je viens d'apprendre , va me faire avancé et renforcé encore plus . 

Chacun a sa façon de vivre et possibilité de vie . Les sorties sont quasi ingérablent au début de l'abstinence . Surtout ou il y a de l'alcool . 

Le mot déçevoir , tu va le banir . La maladie est difficile a soigné . Lorsque l'on essaye de ce soigné  ons ne déçoit jamais personne . Ons souffre , ons lutte , ons ce bas , ons fait des erreures , ons a des moments de faiblesses ons a des joies aussi , ons a des moments ou la lumiéres apparait , ons ce reléve  . Ons est comme les copains de onsaide  . Ons n'est jamais déçu par la personne qui a le courage d'essayé de ce soigné . Et tu la ce courage , alors ne soit pas déçus de toi également 
Bonne soirée a toi .

j'étais ravie de faire ta connaissance, déjà sans caméra, mais je suis certaine que tu appréhendais , avec beaucoup de culpabilité et honte qui nous habitent, aussii  nous n'osons pas affronter le regarde des autres.

Sauf, que ces "autres" ont connu cette souffrance, cette impuissance, cette prison alcool, où tu as pu te reconnaître. J'espère qu'une fois que tu auras pris confiance, tu oseras allumer ta caméra. Tu as pu le constater entre nous, on échange librement, sans tabous, sans faux semblants, sans masque.

On a bien senti que tu étais en train de comprendre la maladie pour mieux l'appréhender. Et , que tu veux t'en donner les moyens. Tu as enfin admis que l'aide du CSAPA est indispensable. Surtout, tu envisagerais même de suivre une cure. Parmi  les 4 personnes que tu as écouté hier soir,  3, en on fait une, la façon la plus efficace (selon tous les professionnels, et MA qui en ont faite une) , enfin celle où tu te concentres uniquement sur toi, où tu fais avec l'aide des psys et des groupes de paroles ton introspection, un travail sur toi, dans un milieu protégé.

Il n'y a que toi, qui a les clefs de la liberté. Tu en prends une, et si elle ne t'ouvre pas la porte vers une abstinence heureuse, alors choisis celle de la cure. 

Pense qu'il faut environ 3 semaines de délai, entre ton dossier et ton entrée parfois un mois selon les cures. Un nouveau en présentiel a fait sa demande au CALME, il y a 15 jours , il rentre dans 3 semaines, tu vois même 5 semaines. Donc, tu as le temps de t'organiser avec tes relations, ton planning boulot, ect...

Poser le verre, c'est comme courir un marathon, tu as pris du temps pour boire, il t'en faudra pour arrêter. 

Surtout considère ça, comme l'entreprise de ta vie, et garde le cap, même si tu chutes, restes déterminée.
 
Je peux t'assurer qu'après cette expérience, tu sais et tu connais vraiment la valeur de la VIE. Avant, tu n'étais qu'un mort vivant.

Ce n'est pas très compliqué de ne pas dire que tu vas en cure, d'autant que si tu le demandes, le certificat d'hospitalisation ne mentionnera pas la cause. Tu peux être dans une maison de repos pour fatigue, burnout, dépression ou autre. Personne ne te trahira parmi le personnel qui travaille dans le centre de cure. En général, on ne peut pas te joindre, il n'y a que toi qui puisse appeler, tout au moins dans la cure que j'ai faite, une cure comme les CALMES. 

Une pensée pour toi 

J'ai bien suivie ton conseil , et n'ai pas continué mon caillou . 

Donne nous te tes nouvelles .

yves 52 a écrit:Une pensée pour toi 

J'ai bien suivie ton conseil , et n'ai pas continué mon caillou . 

Donne nous te tes nouvelles .

Je me joins à Yves Cléia, quoiqu'il soit survenu, la porte est très grande ouverte ici pour toi 

Bonsoir Cléia,

J'ai lu ton fil, quelle lucidité !!

C'est difficile d'arrêter même quand on est déterminé, parfois on oscille entre motivation et ras le bol...il ne faut jamais rester sur un échec mais tu as l'air de bien connaître ton fonctionnement, c'est un atout de taille !!

J'espère que ça va ces jours ! 

J'ai été moi aussi très touchée quand tu as parlé de tes enfants... c'est une forte motivation ça quand on n'arrive pas toujours à le faire pour soi (c'est mon cas).
Ils sont ados, parfois on croit que les enfants ne se rendent pas compte mais au fond d'eux ils savent (pas tout, ils ressentent...et un jour ils comprennent).

Je n'ai pas vraiment de conseil, d'autres personnes ici sont plus compétentes là dessus.
Je ne peux que t'encourager dans ta démarche..

Je comprends tes questionnements face à notre culture de l'alcool... c'est assez incompréhensible quand on voit les dégâts !! C'est une drogue très dure. Le déni est sociétal c'est un fait  !

Je te souhaite beaucoup de courage, ta lucidité est ton meilleur allié elle t'aidera à aller vers les aides qui te conviennent.

Plein de pensées positives 

Bonjour,

Merci pour vos réponses...  
Jeudi dernier, je n'ai pas pu aller au MAB du forum car j'avais répète... Et puis la semaine dernière, avec les enfants, je me suis éloignée de la problématique "alcoolodépendance", et donc du forum....
Enfin, non, surtout, j'avais peur de revenir ici juste pour dire "je n'y arrive pas" (ça sert à quoi?), je n'ai pas eu le courage d'appeler le CSAPA, puis, le week-end, je n'ai pas eu le courage d'aller chez une amie, j'ai dit que j'étais malade et j'ai préféré me saouler seule (effets de la retenue quand j'avais les enfants?) en regardant des séries Netflix pour ados.....
Et là..... C'est vraiment GLAUQUE. 
Depuis samedi soir, je n'ai pas rebu. J'écoute le livre des AA quand je peux, j'ai commandé 3 livres :
les deux d'Anne Mangeot et celui de Karulak "l'alcoolisme au féminin". 
J'ai aussi continué à regarder des vidéos sur l'alcoolisme, et au passage, je pense que la chaine Youtube d'Angélique "Ivre de Vie" est excellente.... (j'ai déjà parlé des réactions et commentaires faits sur sa vidéo Kombini)  
Ca ne va pas me guérir tout ça, je le sais bien.... Car j'ai déjà lu "Sans alcool" de Claire Touzard, "Jour O" de Stéphanie Braquehais et "Récits de la soif" de Leslie Jamison en 2021.
La maladie fait qu'on oublie toutes les évidences lues et apprises en une fraction de seconde pour s'autoriser à s'empoisonner. 
Je ne sais pas ce que je cherche à apprendre de plus pour trouver la force de maintenir mon abstinence. Je me demande si je cherche pas plutôt une solution qui m'éviterait de passer par la case "ASSUME" devant tout le monde, ou au contraire me permettrait de clamer haut et fort mon intention de ne plus boire sans honte et sans peur. 
En vérité, une fois de plus, j'ai le sentiment que j'essaie d'intellectualiser à outrance ce qui finalement est du ressort émotionnel....

Je suis content que tu ecrive a nouveau .

C'est ce soir et demain que le singe ou l'envie risque d'étre plus tenace . 
Il te faut une boite d'anxio pour passé ces moments trés difficilles . 
Oui la maladie faite tout oublié dans ces cas la , il faut étre bien armé , le temps que le gros craving passe . Ne pas hesité a allé au lit de bonne heure , avec ce fameux anxio qui aide bien , avoir une boisson sucré pour compensé le manque de sucre du a l'alcool , un petit repas qui fait plaisir . Marché si c'est possible . Le forum est d'une grande aide trés grande . Si tu avais un parrain ou une marraine , c'est vraiment d'un énorme secourt a certain moment prét du petage de plomb . J'en ai vraiment chier par moment , a pleuré . Donc courage a toi , On sait tous comment c'est dur , Si je l'ai fais tu peut le faire .

La détermination  , c'est le plus important . Le plus jamais n'est pas nécessaire pour le moment . Donne toi juste le temps de te soigné . Un jour a la fois pour le moment . 
Une chose importante , ta décision . Prend la et tien toi s'y . j'ai envie de dire tolérence zero . Je trouve que c'est plus simple que de ce dire pas aujourd'hui demain peut étre . Ons est la , 

courage a toi 

Bien contente de te retrouver sur le forum. 
Se documenter c'est bien de  connaître la maladie.  Cependant tu procrastines c'est le propre des MA. 
Maintenant que tu as les informations faut passer à l'action et téléphoner parce que ça va pas se faire en lisant par l'opération du saint Esprit. 

Seule tu n'y arrives pas, il faut accepter les aides Toutes celles à ta disposition. 

Cela passe par le csapa le sevrage en hôpital jour où sevrage à l'hôpital où sevrage en cure. 

Le sevrage c'est 10 jours et la suite c'est l'inconnu et un suivi avec ta psy ou la cure qui est bien plus efficace et facile. 

Tu vas être à ton 4ème jour ça va commencer à devenir délicat voir mission impossible sans anxiolitiques. 
Donc en résumé 
Téléphoner au  csapa pour avoir un rendez-vous et commencer ton sevrage avec des anxiolitiques sinon ça sera toujours retour à la case départ. 

Courage aller lance toi téléphone demain à la 1ère heure. Qui mieux que toi peut téléphoner ?  Personne.

Cléia c'est super ton retour 


Tu te documentes à fond, ça aussi c'est super !!! J'ai fait cette démarche au moins 1 ans (j'avais même appelé une maison de cure pour leur demander si mon profil corresponait à leur clientèle) avant de me décider, c'est normal ce que tu vis :-) Tu es ambivalente, tu as peut être peur d'être stigmatisée, de perdre ton outil facile pour affronter la vie, de ne pas savoir ce qui t'attend de l'autre côté, etc. c'est NORMAL ce que tu vis :-)

Ta rechute est normale aussi, ne t'en fais pas. Une étape à la fois. Tu vas trouver ta façon de faire.

Tu sais ce qui t'as fait retourner vers l'abus de l'alcool ? Si oui, qu'aurais-tu pu faire à la place ?

Tu seras au MAB ? Moi je ne sais pas encore, peut être la première hre, on va voir. Mon travail me demande bcp jeudi (nous avons 6 hres en moins au Québec)

C'est vrai c'est un cheminement mais faut aussi se lancer !
En presentiel on a eu une personne qui est venue durant une année sans rien dire où presque pas toujours  très bien ; je ne connaissais pratiquement rien de lui.
Et puis à force de nous entendre de voir des MA revenir de cure.  Ils les avait vu avant puis après la cure. 
Un soir il nous annonce comme ça comme un cheveux sur la soupe !
Mardi je pars au Calme je vous ai écouté.

c'est bien que tu sois revenue et que tu dises la vérité ,c'est aussi une façon d'assumer  Tu sais, il faut du temps pour accepter, pour se lancer vraiment dans l'aventure parce qu'au fond de nous ,on sait que ça va tout changer ,la peur de l'inconnu, la peur d'affronter la vie sans cette "béquille" mais aussi l'impossibilité de contrer son propre cerveau qui ne fonctionne plus comme il le devrait
Même si tu bois encore, tu es dans le combat Cléia, il ne manque pas grand chose pour que tu te lance dans les soins durablement ,un petit coup de pouce, un coup de télephone, un mot qui induit un déclic.... Pour le moment, contente toi de "pas aujourd'hui, demain, on verra"
Bienvenue à la Maiosn Cleia

tulipe noire a écrit:C'est vrai c'est un cheminement mais faut aussi se lancer !
En presentiel on a eu une personne qui est venue durant une année sans rien dire où presque pas toujours  très bien ; je ne connaissais pratiquement rien de lui.
Et puis à force de nous entendre de voir des MA revenir de cure.  Ils les avait vu avant puis après la cure. 
Un soir il nous annonce comme ça comme un cheveux sur la soupe !
Mardi je pars au Calme je vous ai écouté.

Wow, cela devait être très émouvant, parce qu'on sait, nous qui sommes passé par là, à quel point ce plongeon est salvateur 

Bonsoir Cléia  

Je vais à fond dans le sens de ppp et Cristal, c'est normal ton attitude !!

Si tu savais le nombre de livres que j'ai pu lire, le nombre de reportages que j'ai pu regarder ou écouter avant de me décider.
Tout ça n'est pas du tout inutile, ça nourrit  ton subconscient et ça participé au travail que tu es en train de faire sur toi même. Ça fait longtemps que ton problème est là, il faut parfois du temps pour faire le saut.
Tes réflexions sont bien la preuve que ça chemine en toi...

Ne te décourage pas  !

Et c'est pas grave de venir ici pour dire juste que ça va pas ou que tu n'y arrives pas...on a tous nos blocages, écrire aide à y voir plus clair en nous ! Si le forum était juste pour ceux qui y arrivent ben il n'y aurait pas grand monde  .

J'ai jeté un œil à ta chaîne, j'ai pas vu la vidéo dont tu parles, je regarderai... mais ne fais pas trop de fixation sur la connerie de certains pour le moment... c'est pour te décourager, c'est inutile ! On sait que ça existe la co....ie mais on ne peut pas tout changer hélas. On peut se changer soi et après tout naturellement notre entourage change aussi, et notre façon de voir aussi..

Bon courage Cléia, garde confiance. 

C'est une très bonne chose de te renseigner, de lire pas mal de choses sur la maladie alcoolique. Effectivement, il est important de la connaître pour pouvoir mieux la combattre.
Mais ça, c'est une étape, au bout d'un certain temps, il faut passer à l'acte et je pense que tu es prête, là. Alors il faut appeler un CSAPA, un alcoologue ou même ton médecin. La solution de la cure serait la meilleure, car tu aurais tout sur place et tu serais plus vite sortie de l'alcool tout en faisant un gros travail sur toi....Réfléchis quelle première démarche tu aimerais mettre en place et nous pourrons t'y aider...

Absolument d’ailleurs nous avons eu un nouveau en début d’année , décision du 1 er janvier.
Ce monsieur après réflexion a jugé qu’il n’était pas dépendant, bon… on c’est tous regardés en silence et tu imagines ce qu’on en pensait…
En septembre on le voit revenir après 8 mois de silence. Complètement dévasté, sa femme sa fille étaient parties.
Et qui a été le premier à lui expliquer la cure, à ton avis hihihi celui-là même qu’on avait eu 1an et demi avant à la même place.
Ce midi nous avons tous reçu un sms, il venait d’arriver au Calme….
Tu sais ce qu’il lui a répondu «  n’oublie pas que tu y vas pour toi, super endroit pour commencer une nouvelle vie, courage soit un bon soldat! »

ppp a écrit:

tulipe noire a écrit:C'est vrai c'est un cheminement mais faut aussi se lancer !
En presentiel on a eu une personne qui est venue durant une année sans rien dire où presque pas toujours  très bien ; je ne connaissais pratiquement rien de lui.
Et puis à force de nous entendre de voir des MA revenir de cure.  Ils les avait vu avant puis après la cure. 
Un soir il nous annonce comme ça comme un cheveux sur la soupe !
Mardi je pars au Calme je vous ai écouté.

Wow, cela devait être très émouvant, parce qu'on sait, nous qui sommes passé par là, à quel point ce plongeon est salvateur 

Décidemment, vous vivez des moments forts au MAB et présence  :cor:C'est la preuve d'un bon travail de la part du groupe 

Bonjour,

Toutes vos réponses encourageantes me font vraiment chaud au coeur.... 
Aujourd'hui, j'admets pleinement et entièrement ma perte de contrôle face à l'alcool, c'est lui qui contrôle désormais ma vie. 
Deux routes possibles : l'abstinence ou la mort prématurée et des souffrances à venir pour mes proches. 

Hier, en répète, j'ai encore bu.  
Mais il s'est aussi passé quelque chose, qui peut paraître anodin, sauf que ça m'a fait un choc... 
Je n'arrivais pas à faire correctement un passage, et un des musiciens m'a dit :"ça, tu aurais pu le bosser chez toi". J'ai répondu "Oui, mais seule c'est compliqué !".... Ils m'ont tous répondu : "T'as déjà répondu ça la semaine dernière, ça fait 2 semaines qu'on a enregistré ce passage on t'a dit, et transmis par mail, justement pour que tu puisses le faire, on te le rappelle une fois de plus". 
C'était pas dit de façon méchante, et ils avaient raison ! Ca m'a fait pleurer.... Pas leurs propos, mais le fait que je perde de plus en plus la tête,la mémoire, la motivation à faire quoi que ce soit, à cause de mes consos d'alcool. j'ai tout simplement Zappé cet enregistrement, Zappé la discussion de la semaine dernière, et j'en ai pleuré.
Les pauvres, ils ont cru qu'ils m'avaient mal parlé, ce sont excusés, mais ce n'était pas à cause d'eux que je pleurais. C'était à cause de moi.
A cause du fait que je ne me soigne pas. 

Je VEUX arrêter avant de tout perdre.

Une truc m'interpelle, c'est cette façon effectivement que j'ai de fantasmer mon abstinence sans parvenir à l'acter. C'est bien l'action qui détermine nos chances de réussite... Je vais (essayer de) moins fantasmer, agir plus. 
J'ai donc enfin réussi à appeler le CSAPA que j'aimais bien (je suis allée dans un autre qui ne m'a pas convenu ensuite). 
Merci de m'avoir poussé à le faire !!
Malheureusement je vais devoir patienter jusqu'au 25 novembre... Mais pour la première fois, je sais ce que je veux en y allant : demander une cure en ambulatoire si je n'ai pas réussi à me sevrer "seule" (je vous ai trouvés, je me sens beaucoup moins seule !!), me renseigner sur les autres dispositifs existant vers chez moi et les délais... Ou, si j'ai réussi à me sevrer, demander tous les outils possibles pour rester abstinente sur la durée. J'ai compris qu'au moins les premiers mois, voire premières années, voire toute ma vie, j'aurai parfois besoin d'aide, soutien, puis besoin d'aider, soutenir à mon tour... Car cette maladie plonge dans un véritable enfer. 
Donc tout est bon à prendre. 
Plus de mensonge à moi même, plus de minimisation, plus d'illusion du style "ouais mais moi je ne suis pas une alcoolodépendante comme les autres, je vais réussir à contrôler et je ne vais pas augmenter ma conso comme les autres". Blablabla....

Prochaine étape : venir à votre MAB demain avec la caméra.

D'une façon ou d'une autre, je sais que je vais devoir petit à petit lever le voile de la honte d'être malade alcoolique.  
Je sais que c'est une maladie, mais j'ai encore honte quand même...

Je rajouterai juste que .. Avant, j'avais très peur de l'idée de la cure....
Peu à peu, c'est le contraire que je commence à ressentir.. Y penser me rassure, car je me dis qu'il me reste cette carte à "jouer" pour me soigner.

hello cleia ;

Ne te met pas la préssion pour la caméra au mab demain . Pas d'obligations , c'est toi qui te sent . 

La cure est clairement le plus efficace je pense ; Le trucs important je croi , surtout au début c'est qu'il doit y avoir des relations quasi quotidiennes . Que ce soit en cure ambulatoire , cure fermé la question ce pose pas , ou sur le forum . un parrain ou marraine est vital a mon avis ou quelqu'un a qui parlé et dispo . 

Avoir une boite d'anxio , vital egalement . C'est trés important ton dernier message . Ca prouve réellement que tu as pris concience de la , ta maladie . Et ça c'est un grand pas en avant . 

J'ai eu un peu le même constat que toi . deux routes . Pas besoin d'en dire plus , t'a tous compris .

Oui c'est l'action et non pas le savoir qui font les choses . Toujours pour mon exemple , Comme toi je cherchais , je refléchissais , je savourrais mon mal   . 
Une phrase , une seule sur ce forum ma fait dire " banco " .

C'est simple en fin de compte . Pas terrgiversé , apprendre les armes , les aides , tous les soutiens possible , faire les choses , comme allé au lit de bonne heure etc . Une détermination sans faille  . De la patience .

Mais tous cela on y reviendras au fur est a mesure . La base . Un jour a la fois demain n'existe pas .

Bonne journée a toi et bonne aventure dans l'abstinence .

Sans doute que les réflexions de tes collègues musiciens t'ont submergées, et ramenées à la réalité!

 Les trous noirs causés par l'alcool c'est notre angoisse, des paroles regrettées, passées aux oubliettes, des actes manqués , des accumulations de boulettes. Et puis, un jour, il y a la goutte de trop! celle qui fait déborder le vase, et c'est celle-là qui vous remet les idées en place et qui vous fait enfin l'effet d'un électrochoc, le déclic. La claque qui vous remet les idées en place!

Une fois, la décision prise, on est comme "délivré". Tu as bien fait de téléphoner enfin au Csapa, c'est encore une étape.

Si tu te mets trop la pression de suite, tu ne vas pas être en capacité de faire ton sevrage sereinement. Tu dois l'envisager un jour à la fois. Ne pas conserver d'alcool chez toi. Et puis, le téléphone à une amie qui te soutiendra que tu as mis dans la confidence, ou un(e) marraine, et l'anxiolytique.

Tu as fait le bon choix, celui de la liberté.
Bon courage.

Tu devrais télephoner de nouveau au CSAPA dans quelques jours, il peut y avoir des désistements et tu pourrais avoir un rdv plus tot, ils aiment aussi sentir la détermination de ceux qui appellent alors n'hésite pas   C'est souvent des mots qui induisent un électrochoc, c'est bien que ces mots n'aient pas été blessant ni en rapport avec l'alcool mais qu'ils t'aient mené vers ta maladie, tu as pu comprendre sans avoir la culpabilité en plus.
Alors aujourd'hui tu ne bois pas et demain ,n'existe pas ,un jour après l'autre Cléia et si vraiment c'est trop dur ou que tu n'y arrives pas, alors oui,tu as encore une porte de sortie