Nouvelle venue

SHALE a écrit:De quel médicament parles-tu ? Tu peux me le dire en MP si tu ne veux pas le citer, mais j'aimerais bien savoir ce que c'est.
Pour moi, il m'arrive comme à tout le monde d'avoir des moments d'angoisses, de panique, à ces moments là, je fais des exercices de sophrologie que j'ai appris en cure c'est très efficace. A force de les pratiquer, j'arrive quasiment à m'auto hypnotiser et là, quand je reviens dans la réalité, finies les angoisses et le stress...

Je n'ai aucun problème à en parler sur le forum Shale :)

Mon médicament c'est du citalopram: ici au Canada, il est vendu sous le nom de Celexa. Je crois que chez vous c'est Seropram. Ce médoc est utilisé soit comme anti-dépresseur, soit comme anxiolitique mais n'appartient pas à la catégorie des benzos. Contrairement à beaucoup d'anti-dépresseurs, il agit sur la sérotonine; il s'agit d'un ISRS (inhibiteur sélectif de recapture de la sérotonine). Personnellement, je le prend pour la gestion de l'anxiété, mais je crois qu'il a contribué à travailler sur mon humeur en général, ce qui n'est pas mauvais en soi.

C'est certain que chacun à sa propre chimie si on veut; j'ai parcouru plusieurs forums quand j'ai commencé le traitement pour savoir comment les gens réagissaient à ce médoc; j'ai constaté beaucoup plus de témoignages positifs que négatifs si je compare à d'autres molécules telles que l'Effexor ou le Paxil par exemple. Mais c'est sûr que pour certains ça ne fera pas l'affaire. Dans mon cas, j'ai été chanceuse; il m'a tout de suite convenu. 

Il semblerait que la molécule de citalopram serait plus ''douce'', comporterait moins d'effets secondaires sur une base générale; dans mon expérience, le début de traitement à comporté certains effets, en l'occurence, une perte d'appétit suivi d'une perte de poids, un léger tremblement des mains, et pour moi, l'impression d'une grande hausse d'énergie durant les premières semaines. Tout ça s'est ensuite atténué et j'ai retrouvé un poids normal. 

J'espère que ça répond à tes questions! 

Oui, tout à fait, je pense que beaucoup de membre seront heureux de connaître ce médicament. Pour ma part, je ne prends rien, alors ce n'est pas la peine, mais il y en a beaucoup qui prennent des anti dépresseur qui ne leur conviennent pas, c'est intéressant de savoir que celui-ci marche très bien Merci à toi!!

Si ça peut aider ne serait-ce qu'une personne à s'en sortir, j'en serais heureuse!!

Je suis allée voir ce médicament de près, effectivement ce n'est pas du bromazepam, il semble plutôt faire maigrir que grossir, ce qui est le cas de beaucoup d'anti dépresseur et il semble assez efficace ....Si d'autres l'essaient, donnez nous votre avis...

Quand j'ai commencé à le prendre, j'ai perdu presque 6 kilos en un mois et demi! Mais ça me rendait légèrement nauséeuse, ce qui explique la perte d'appétit et de poids. 

Ayant un métabolisme rapide, je perds facilement; le stress a tendance a me faire fondre. Je sais que pour d'autres, c'est le contraire. 

C'est sur que c'est du cas-par-cas. Jouer dans les neurotransmetteurs, c'est délicat.

Et boum, 2 semaines les beautés! 

J'ai trouvé le weekend beaucoup trop court et, même si je me suis bien reposée, je me sens encore épuisée... Ce matin, ça me disait pas trop d'aller travailler... Je crois que je me suis couchée un peu trop tard; ce soir je vais y aller plus tôt.

Sinon, je continue à être positive; ça se passe très bien pour moi. Je n'ai pas de moments trop difficiles à me battre avec moi-même, même aller faire les courses ne m'importune pas trop (passer dans l'allée alcools et faire les endroits où je m'approvisionnais normalement). 

J'ai certains moments plus difficiles en soirée mais ça ne dure jamais longtemps. C'est fort probablement parce que je suis encore en sevrage psychologique, mais je trouve que les moments difficiles arrivent surtout lorsque j'écoute la télévision. C'est inoui le nombre de références qu'il peut y avoir à l'alcool, et ce dans absolument TOUT les programmes télévisés et publicités, du plus scabreux au plus subtil... Par curiosité, j'ai compté toutes ces références pendant environ une heure et demie de télévision; il y a eu au total 34 références à l'alcool pendant cette période. Mais qu'est-ce qui ne va pas dans ce monde? 

Hier mon mari et moi sommes allés magasiner en ville et ensuite nous avons fait une promenade à vélo. C'était une très bonne journée pour nous deux. 

Aujourd'hui était la date que j'avais choisie pour commencer mon sevrage il y a un mois. Suite à ma dernière consommation, j'ai décidé de commencer plus tôt. En grande partie car j'ai fait et dit des choses qui étaient inacceptables et j'ai eu très peur pour ma relation et ma famille. Je trouvais aussi que ça serait certainement plus facile de le faire pendant une période de congé. 

Aujourd'hui est une date spéciale pour moi, c'est l'anniversaire de décès de mon père. Il nous a quitté le 13 août 1996, épuisé par son combat contre l'alcool. Mes parents m'ont expliqué très tôt ce qu'était la maladie alcoolique; entre 7 et 12 ans, j'accompagnais même mon père lors de meetings de son MAB. J'aimais beaucoup mon père malgré la maladie et je vois d'un autre oeil aujourd'hui la souffrance qu'il a pu endurer pendant toutes ces années. On essaie souvent de trouver un sens à un drame, une vie écourtée. Peut-être que son déclin aura contribué à me sortir du mien. Je sais que même à travers son absence, il m'aide à m'en sortir. 

Une très belle journée à vous toutes 

ce sont de très bonnes nouvelles tout ça Malka,te voilà bien assise dans ton abstinence qu'il ne te reste plus qu'au consolider  tu vas voir qu'avec tous les bienfaits de cette sobriété,tu ne voudras qu'une chose:continuer.
Pour ton père,c'est dur mais tu vois aussi que le danger majeur de l'alcool c'est la mort  Alors surtout,continue de te battre et d'avancer et tu verras tout ce que la vie peut encore t'apporter de beau
ps: j'ai mis MAB à la place du nom de l'association de ton père,on évite de les nommer ici,on a déjà eu des soucis à cause de ça mais tu ne savais pas donc pas de problème.

Bravo Malka pour tout ce que tu fais 

cristal a écrit:ce sont de très bonnes nouvelles tout ça Malka,te voilà bien assise dans ton abstinence qu'il ne te reste plus qu'au consolider  tu vas voir qu'avec tous les bienfaits de cette sobriété,tu ne voudras qu'une chose:continuer.
Pour ton père,c'est dur mais tu vois aussi que le danger majeur de l'alcool c'est la mort  Alors surtout,continue de te battre et d'avancer et tu verras tout ce que la vie peut encore t'apporter de beau
ps: j'ai mis MAB à la place du nom de l'association de ton père,on évite de les nommer ici,on a déjà eu des soucis à cause de ça mais tu ne savais pas donc pas de problème.

Bravo Malka pour tout ce que tu fais 

Merci Cristal, je suis bien contente de mon progrès mais j'ai trop hâte d'avoir passé le cap du 3 mois!

Désolée pour le nom d'association, je m'en souviendrai la prochaine fois! 

Coucou les filles, 

Bon mardi à tous!

Le sevrage continue de façon stable. Je crois qu'il est bon en cours de route de faire un bilan des choses positives qui nous arrive même à court terme: 

-On a beaucoup plus confiance en soi et sa relation de couple
-On se nourrit mieux, et pourtant on perds du poids... (Lentement mais sûrment  )
-On reconnecte avec sa lucidité
-On ne se sent plus anxieux, ou beaucoup moins
-On a plus d'argent
-On a un meilleur sommeil
-La santé en générale se replace
-On prend soin de son apparence
-On est plus performant au travail et plus confiant
-On reprend plaisir dans les choses simples de la vie
-La culpabilité s'atténue avec les efforts et la réussite qui s'en suit
-Le matin devient un moment agréable de la journée, et la soirée un moment de repos
-On ne perd plus son temps à se remettre de la veille dès qu'on a un congé en vue

J'en oublie sûrement... autant de choses positives, autant dans les grandes choses que les petites sont tellement importantes de se rappeler même en début de sevrage; cela m'aide à repousser les bévues et la culpabilité pour faire place à la fierté.

c'est un vrai régal de te lire Malka!! ça me rappelle la magie des premiers mois de sobriété,tout parait nouveau,tout semble différent,tout nous émerveille comme si on sortait d'un profond sommeil(ou cauchemar).
Profite à fond de ces merveilleux moments mais je te rassure il va y en avoir plein d'autres encore et tu vas voir peu à peu ta vie changer radicalement.
Comme ça fait du bien de te lire et de savourer cela avec toi,merci pour le partage 

Merci Cristal! Je veux faire de cette expérience du positif. J'ai tellement tendance à remâcher les choses négatives d'habitude... Je crois fermement que si on peut programmer du négatif, on peut aussi faire le contraire.

Je travaille dans le public et parfois c'est lourd d'avoir à interagir avec autant de gens. Mais même lorsque ça ne va pas personnellement, je me force à sourire. C'est difficile au début, puis, on dirait que ça se fait tout seul. 

dans toute situation,il y a du positif et du négatif,il faut trouver le moyen de retourner les choses dans le bon sens,parfois ça prend du temps mais il y a toujours du positif dans le négatif.
Bravo Malka 

Je me souviens aussi des premiers temps sans alcool, j'avais l'impression de tout redécouvrir avec des yeux nouveaux, c'était merveilleux, ça l'est encore, mais on s'habitue et l'émerveillement se transforme en sérénité ce qui n'est pas mal non plus....
Tu vas voir tous les avantages que tu vas y gagner plus tu avanceras dans le hors alcool..

Salut vous autres, bon mercredi!

Ah, je me suis peut-être mis la poisse avec mon dernier post hier, mais la soirée/nuit à été plutôt difficile... J'ai eu un conflit avec mon mari, on est allés se coucher chacun de notre côté fâchés. J'étais très tendue par la suite et du coup, je n'arrive plus à stopper la cassette dans ma tête qui ne cesse de jouer et rejouer ce qui s'est dit et qui aurait dû être dit. 

J'ai passé une nuit à me tourner et me retourner, à me lever pour fumer des clopes, à être frustrée, tendue et stressée car je sais que dans ces cas-là ma journée d'après va être moche. 

La bonne nouvelle dans tout ça, c'est que je ne me suis pas jetée sur le premier verre; j'ai pris mon mal en patience.

Aujourd'hui je suis morose. Je n'ai pas l'intention de boire du tout, mais je reste avec l'impression que mon mari ne me comprend pas. Je suis frustrée car j'ai voulu mettre quelque chose au clair avec lui et tenter de lui faire comprendre que je ne peux pas toujours (et ne veux pas toujours) suivre dans les activités de famille car je trouve que j'en fais déjà beaucoup (je m'occupe des enfants le matin et le soir, je gère la maison, le budget etc...) Je travaille en plus et mon énergie n'est pas au top ces temps-ci, vu l'arrêt d'alcool. J'ai l'impression qu'on me reproche que je n'en fait jamais assez même si j'ai toujours l'impression que c'est moi qui fait tout et je n'ai aucune aide...

L'autre semaine j'ai refusé de les accompagner lors d'une sortie; les enfants n'ont pas mal réagit mais mon mari était déçu et ça paraissait... Je lui ai demandé si c'était possible pour lui d'essayer de comprendre que je n'en ai pas toujours envie car je suis tout le temps avec eux... Il me dit de façon très arrogante qu'il comprend mais qu'il va tout de même être déçu et qu'il ne peut pas faire autrement. Je lui ai répondu que de mon côté, il y avait souvent des choses qui me décoivent mais que je fais l'effort de sourire et de le faire quand même car je les aime et je veux leur bonheur. Il l'a pris comme si je lui disait que je subissait constamment d'être avec eux!!

Comme beaucoup de MA, j'ai du mal a communiquer ce que je ressens; pour moi, le message passe comme si je devais toujours tout faire pour les autres et rien du tout pour moi! Et que si je ne suis pas intéressée je suis indigne et je n'ai pas l'esprit de famille... 

Ça me fait beaucoup de peine car ce n'est pas la première fois que nous avons ce genre de discussion et ça finit toujours comme ça. Si je lui dit que je suis fatiguée car je dois gérer les enfants, les repas, les chicanes et tout, on dirait qu'il fait comme si je ne fais rien de tout cela et que je n'ai pas droit à mon temps pour moi-même...

Une part de moi-même sait très bien que je donne beaucoup à cette famille et que mon sentiment est légitime, mais lorsque nous avons ce genre de conflit, je finis toujours par me sentir coupable quand même. Je ne veux pas que mon mari me voit comme une mauvaise compagne/belle-mère, même si ce n'est pas le cas!

Comment faire pour lâcher prise? 

Merci à l'avance pour vos bons mots 

Et pourquoi penses tu que c'est toi qui a tort ?? et pourquoi ce ne serait pas lui qui dis des bêtises??tu ne crois pas que son comportement est très infantile là? c'est lui qui a un problème et qui devrait se remettre en question pas toi   
Tu as le droit d'avoir des moments à toi,des moments aussi où tu es fatiguée car c'est épuisant de s'occuper des enfants,de la maison,de tout organiser.C'est trop facile de dire qu'on ne fait rien parce qu'on a moins travailler,s'occuper d'une maison en plus de son travail,c'est énorme!!
En plus,tu es en plein sevrage et cela prend énormément d'énergie alors laisse le bouder dans son coin,même les enfants te comprennent mieux que lui alors qu'il grandisse un peu et qu'il te laisse de l'espace pour que tu puisses repsirer.
Tu n'as pas à te sentir coupable,tu en fait bien plus que lui,il est juste pas content parce qu'il n'a pas toute ton attention,c'est un caprice de gamin là!!
Donc tu retrouves ton sourire et tu arrêtes de culpabiliser,si il y en a un qui doit se sentir coupable,c'est ton mari qui est incapable de se débrouiller tout seul sans "môman!!!" 

Cristal a raison, ce n'est pas à toi de tout assumer. Tu fais largement ta part du boulot, tu as droit aussi à des moments de repos...Dis lui clairement que l'arrêt de l'alcool fatigue énormément et que tu ne peux plus tout assurer, que si lui peut en faire une partie, c'est une bonne chose. Dans un couple il doit y avoir égalité dans la prise en charge des enfants. Alors laisse le faire la gueule, tu sais ce qui est bon pour toi.

C'est sûr qu'il y a une part d'immaturité et d'orgueil là-dedans. Il sait très bien que j'en fais plus que lui à la maison, mais si je lui en parle, il s'offusque. 

Mon problème c'est que je déteste le conflit et que j'ai tendance à acheter la paix. Je préfère aller dans le sens de l'autre que tenir mon bout... Mais une partie de moi à vraiment envie de persévérer car je ne me sens pas respectée! Ça me fâche...

Je ne veux pas me chicaner, mais je ne veux pas tout assumer non plus; quand on a besoin de moi, je suis toujours là pour lui... Pourquoi ça ne peux pas aller dans les deux sens?

Hier toute la nuit je me disais, d'accord, je ne ferai plus tout ce que je fais d'habitude, on verra bien qui aura une révélation. Mais c'est comme si je me vengeais et je ne veux pas me rabaisser à ça! 

Merci les filles, pour vos encouragements... J'ai bien besoin d'objectivité! 

Il ne faut pas que tu le prennes comme une vengeance, au contraire. Il faut que tu en parles calmement avec lui, en ne lui reprochant rien mais en lui expliquant combien tu es fatiguée par l'arrêt de l'alcool, que tu te sens épuisée et que tu aurais besoin de son aide et que tu as surtout besoin de moment pour te reposer pour remonter la pente, que tu n'y arriveras pas sans lui. Il va au contraire se sentir valorisé et t'aidera plus volontiers.....

j'ai aussi horreur des conflits et je m'arrange toujours pour les éviter mais je fais aussi en sorte de dire ce que je pense et d'obtenir ce que je veux.Pour cela,tu dois connaitre ton interlocuteur et savoir comment le prendre.Avec ton mari,n'y vas pas de front,dis lui que tu es fatiguée parce que tu arrêtes l'alcool et tu lui expliques pourquoi c'est si épuisant.Comme le dit Shale,va dans le sens du poil,sois plutot douce ou si il est trop en colère,ne dis rien et tu parleras plus tard,quand il sera abordable.Ne garde plus pour toi ce qui te gêne,il faut que cela sorte de toi mais de la bonne façon,sans colère,sans provoquer,sans vengeance,juste pour exprimer ce que tu ressens.Il faut aussi apprendre à dire les choses de la bonne façon,nous qui avons l'habitude de ronger notre frein ou d'exploser quand on est trop à bout,il faut apprendre à communiquer de façon à ce que le message passe sans pour autant nous mettre mal 

Tu sais malka, tu es en pleine découverte de toi,  du vrai toi,  du toi qui a besoin d'écoute,  d'attention,  de moments calmes,  de tête à tête 
Je me revois dans tes écrits,  dans cette culpabilité,  qui n'a pas lieu d'être... Jusqu'au jour où j'ai compris que pour être bien avec les autres je devais l'être moi tout court 
Avant d'être une maman,  une épouse,  tu es toi.. Qui dois exister.. 
Ce que ressent ton mari lui appartient.. 
Ok un conflit n'est jamais agréable,  mais parfois nécessaire. 
Il faut que tu t'écoutes et te respectes... 
Pense à toi et ménage toi 

Salut vous toutes, c'est jeudi, plus qu'une journée de travail 

Côté sevrage, j'ai des périodes plus difficiles à l'approche du weekend mais je tiens le coup. Je suis beaucoup moins fatiguée que la semaine passée, et ça, ça fait du bien. 


Bon, du côté mari, je suivrai vos conseils. Depuis l'autre soir, il boude. Mon mari est un grrrrand boudeur. Au début de notre relation, ça me rendait folle; je le harcelais pour savoir c'était quoi le problème, qu'est-ce que j'ai dit ou fait, pourquoi ci et pourquoi ca etc. Du coup, ça empirait les choses. 

Maintenant, je le laisse tranquille. Quand j'en ai assez, je lui parle comme si de rien n'était, et il fait pareil et voilà, la bouderie est finie. Ou je lui dit tout simplement que je l'aime autant qu'il m'énerve... et ça, c'est beaucoup beaucoup! 

J'ai beaucoup de défauts, mais la rancune n'en fait pas parti. Et puis, j'ai beaucoup trop de choses à faire pour me concentrer sur ce genre de chose, je passe outre assez vite.

En faisant les courses tout à l'heure je lui ai acheté toutes les gâteries qu'il aime. Normalement passer par son estomac est le chemin le plus court à son coeur 

CEPENDANT, ça ne veut aucunement dire que ce qui s'est dit l'autre soir est désuet... Je veux qu'il m'aide, je vais lui demander gentiment et calmement lorsque le moment se présentera, et si il râle, on discutera.

De plus, j'ai l'intention de travailler sur moi pour ne plus me sentir coupable de m'écouter, même si ça implique parfois de le décevoir. Je crois que c'est ça le plus dur pour moi. 

Mamou, ton message me touche beaucoup... c'est vrai que j'ai du mal à me respecter. J'ai réalisé très tôt dans ma vie qu'en qu'en s'occupant des autres et en allant toujours dans leur sens, les gens nous appréciait. Mais c'est excessivement drainant à la fin. En plus, je travaille en relation d'aide. Je passe mes journée à sourire, rassurer, soigner... J'adore ça, mais j'ai une limite, comme tout le monde. Et puis, quand on ne s'exprime jamais sur ce qui nous incommode, qu'on ne dit jamais non, ça peut devenir incroyablement frustrant. Les gens s'habitue à ça, et le jour ou on à besoin d'une pause, personne ne comprend et on devient la cible de mépris.

Un peu comme un enfant gâté qu'on s'offusque qu'il nous fait une crise le jour ou on ne lui donne pas ce qu'il veut. Je crois que c'est foncièrement humain de réagir comme ça. 

Si vous avez des conseils sur la déprogrammation de la culpabilité inutile, je suis preneuse! 

Merci pour votre présence indispensable. 

J'ai réalisé très tôt dans ma vie qu'en qu'en s'occupant des autres et en allant toujours dans leur sens, les gens nous appréciait

c'est ce que j'ai pensé très longtemps jusqu'a ce que je me rende compte que même si les gens nous apprécient,avec ce comportement,ils ne nous respectent pas.Il faut être soi même,il faut dire quand on est pas d'accord,il faut donner notre opinion et alors les gens nous respectent sinon,on est que le reflet d'eux même et nous n'avons aucun intêret. Ce qui est riche,c'est le partage,les échanges,si on est toujours d'accord,le dialogue s'arrête tout de suite.De plus,tu peux apporter beaucoup en donnant une vision différente que la personne en face n'avait peut etre pas envisagé.
Quand j'ai enfin compris ça,que j'ai accepté de ne pas être d'accord avec les autres et surtout de le dire,j'ai eu bien plus de respect pour moi déjà et j'ai eu l'agréable surprise de voir les autres me demander bien plus de conseils que lorsque j'etais toujours d'accord avec eux.
Alors dis ce que tu penses surtout si tu n'es pas d'accord,tu ne seras pas rejetée pour autant et on t'en aimera encore plus

Ce n'est pas en acceptant tout ou en étant toujours d'accord avec eux que les gens nous respectent, je peux t'assurer que c'est le contraire....Tu fais l'essai avec de petites choses au début et peu à peu , tu verras que ça devient de plus en plus simple.
Un truc qui marche très bien : quand on te demande un service pour tel date, tu dis tout simplement que tu as oublié ton agenda qu'il faut que tu vois si tu n'as pas quelque chose de prévue, tu as le temps comme ça de prendre ta décision, et si tu n'as pas envie de faire ce qu'on te demande et bien tu dis que tu as une obligation ce jour là....
Il y a plein de petits trucs comme ça pour apprendre à dire non sans aller au conflit, ensuite peu à peu tu arriveras à dire non simplement et sans te prendre a tête...
Pour ma part, je ne suis pas toujours d'un abord très facile, je dis plus souvent non que oui et ça ne m'empêche pas d'être respectée et appréciée parce que justement, je dis toujours la vérité, même si j'y mets tout de même quelques formes....

J'aimerais bien être comme vous! Ça m'éviterais bien des tracas en plus d'embouteiller tout ce que je ne sors pas. Je vais travailler la-dessus. 

J'étais bien pire avant! Avec l'âge, on apprend à s'affirmer plus mais il y a encore du chemin à faire dans mon cas. Encore faut-il savoir doser ce que l'on a à dire. Je connais beaucoup de gens qui manquent de tact sous prétexte qu'ils sont francs. La ligne est parfois fine, faut trouver un juste milieu comme vous le dites si bien. 

Ça va bien aujourd'hui, je finis de travailler tôt, alors je me repose avant l'arrivée des enfants. Nous n'avons rien planifié en fin de semaine, vu la tension que l'on a eue, alors on verra bien. Je pense plus a l'alcool lorsque je suis stressée ou sous tension, mais je sais qu'aujourd'hui, je ne boirai pas. Demain, on verra...

Je vous souhaite un bon vendredi! 

tu deviendras comme nous,on etait comme toi aussi et puis en arrêtant de boire,on se découvre,on apprend à s'aimer et on commence à découvrir aussi ce que l'on aime et ce que l'on veut SOI,nous qui avons toujours tout fait pour les autres.
A ce moment là,tu deviendras importante dans ta vie et tu feras tout pour ne plus être contrariée et cela deviendra plus naturel de faire et de dire en fonction de toi.Mais cela s'apprend,en douceur,à ton rythme mais tu vas voir que c'est une aventure géniale