SE NOYER AUSSI

Oui hélas l'alcool fait parti fr notre cultures si peux dire.

Mais s'il est abstinent pourquoi allez acheter des bières il peu rechuter qu’avec cela.

Je n'ai pas la réponse hélas.

Néanmoins vu ce qu t as vécu, prévois une pièce ou seule tu aira a clef et ton téléphonée; si menace le 17

Pour moi une femme doit être respectée.

pense a t ne premier

Merci Balou, je ne me sens pas en danger du tout avec mon mari actuellement. C'est plutot que je viens de me rendre compte avec cet échange avec lui que l'alcool est toujours associé à la notion de plaisir. Il reste abstinent mais n'arrive pas à supporter la consommation d'alcool des autres. J'espère que le temps et le fait qu'il arrive à trouver du plaisir par d'autres moyens le fera évoluer;

bonjour véronique

C'est vrai qu'il n'a pas encore fait le deuil de l'alcool. Que lui proposer? Faire des dégustations d'eau pour découvrir les différences de goût? tester des recettes de boissons sans alcool!

compliqué de trouver une solution ... àréfléchir

J'avoue que je ne supporte pas aujourd'hui de voir des gens ivres,en fait,ils me font peur  Mais par contre,je n'ai rien contre ceux qui boivent normalement.Je pense que ton mari pense encore qu'il peut retrouver la lune de miel avec l'alcool,il a déjà oublié tous les dégâts que cela cause  si il est dans la lutte et qu'il résiste pour ne pas boire,c'est pas bon  voit il toujours un psy ou un alcoologue? N'a t'il pas un projet? Une activité ? Peut-être une association qui lui prendrait du temps ou plutôt lui donnerait une "mission".il est sans alcool mais pas encore hors alcool, il est encore fragile et se protège de l'alcool en refusant de l'accepter autour de lui.... Que fait il de ses journées?

Ton mari reste persuadé qu'alcool veut dire avoir des copains pour sortir et rire avec eux....S'il avait une bande d'amis, il penserait moins  à l'alcool...Quels sont ses points d'intérêt dans la vie? Il y a peut-être des choses qu'il pourrait faire en activité et qui lui permettrait de rencontrer d'autres personnes...Il pourrait aussi aller dans un MAB, il y en a plusieurs, là aussi, il pourrait se faire des amis...

Je vous rejoints dans la sensation qu'il n'est pas hors alcool.
Il manque d'occupations, se sent désoeuvré. Il va tous les matins prendre son café dans le même café et a rencontré des personnes avec lesquelles il discute. Je les ai vues aussi, à l'occasion, et je ne suis pas inquiète de ce coté là. Il rend des services en faisant des petits bricolages gratuits à des femmes seules. Je trouve ça bien et lui laisse vraiment cet espace pour lui. Après le reste de la journée, il peint, écrit souvent, joue de la guitare mais fait toutes ces activités seul. Il a toujours été un peu sauvage mais je pense qu'une vie sociale lui manque. Il avait voulu faire partie d'associations mais il supporte mal les contraintes qui lui rappellent vite le travail ce qui le hérisse. Je l'incite à se chercher des cours de gym douce pour se faire du bien. Le forum des associations a lieu début septembre, nous irons ensemble. Moi je recommence le travail très bientot.
Je sais que le fait qu'il sache que nous devrons partir d'ici 2ans, le contrarie et le bloque. De mon coté, je suis vite occupée avec le boulot, mes parents et j'ai repris des contacts rapprochés avec ma famille élargie (neveux, soeur etc) De son coté sa soeur est à 600 km, sa mère aussi. Pas de cousins, cousines. Je vais chercher avec lui.

Bonsoir marguerite,
Nous en avions déjà parlé et il me semble que tu avais dit que ton mari aime les animaux...
Il serait possible qu'il fasse du bénévolat dans ce milieu?
Nous avions parlé de l'equitherapie 

Mille excuse Mammou de ne pas avoir répondu à ton post. Faire du bénévolat dans ce milieu en habitant dans le centre d'une grande ville est bien compliqué. Mon mari tient le coup et accepte les périodes plus difficiles pour lui sans utiliser l'alcool. C'est une avancée considérable. Le fait de devoir partir de ma ville par obligation d'ici 2 ans ne l'incitent pas à s'investir où que ce soit. Je lui dis pourtant que ce serait bien qu'il arrive à agir sans penser plus loin. Le point positif il est allé essayer des cours de gym. Peut être que cela débouchera sur une inscription.
Nous venons de vivre une période assez tendue car ses 2 filles voulaient venir chez nous 3 nuits. Je me sentais incapable de les recevoir car cela réveillait trop d'angoisses pour moi. Après une discussion serrée il a accepté d'aller les voir et passer du temps avec elles, hors de ma présence. Je me suis sentie dure mais c'était écouter mes sensations que de ne pas les recevoir chez nous car je me sentais insécurisée. Ses filles ont assisté à mes humiliations, les insultes que je recevais et ces dernières années ne m'ont jamais contactée alors que je les appelais à l'aide. Elles sont encore jeunes, certes, à 20 et 24 ans mais s'intéressent avant tout à leur nombril. Depuis notre venue sur Lyon et la réalcoolisation de leur père (mon mari) il n'y a jamais eu de discussions et je ne me sens pas encore assez solide pour les accueillir en restant naturelle. L'important est que mon mari retisse des liens avec ses filles, sans moi tout d'abord. Il est rentré content mais aussi déçu car le relationnel est très distendu et superficiel. Il culpabilise beaucoup. Je lui ai rappelé que nous avons tjs reçu ses filles avec chaleur et qu'il avait tjs fait au mieux pour les "animer" en leur proposant des activités, des sorties. Qu'elles n'étaient aussi jamais contentes de rien. Elles n'ont pas subi directement l'alcool de leur père même si elle savait qu'il s'alcoolisait. Je sais que ce n'est pas rien mais j'ai du mal à digérer leur silence quand je leur demandais leur soutien auprès de leur père lors de ses dernières alcoolisations. Il me faudra encore du temps pour que tout cela ne se réactive pas.
Par moment je me dis que je ne me sortirai jamais de cette glue qui m'entoure et parfois me revient en pleine figure. Je retrouve à ces moments là toutes les sensations désagréables. Je préfère pour l'instant éviter tout ce qui peut encore me perturber

mais tu as tout à fait le droit de refuser qu'elles viennent!!tu es chez toi et tu y reçois qui tu veux!!alors elles iront voir leur père ailleurs,peu importe,ce qui importe c'est que tu ne subissent plus la vie mais que tu la savoures!!Tu n'as même pas à te justifier,c'est chez toi et tu dis oui ou non.Tu en parles bien sur avec ton mari mais au final,il est hors de question que tu retournes dans l'angoisse d'avant 

Ce qui est important c'est que tu arrives maintenant à dire non aux personnes toxiques pour toi, et là aussi, tu as fait un grand pas en avant...Tu te protèges et ça me semble tout à fait normal, tu as entièrement raison....Bravo et continue dans ce sens là.....

Je vais te dire une chose simple.

Tu as fais ton rôle de maman, tu les as élevées.

Maintenant elles sont grandes, alors si tu ne te sens pas la force de les recevoir tu n'as plus aucune obligation vis à vis d'elles.

Tu le dis toi même elles sont nombrilistes.

Alors STP ne te prend pas la tête avec cela.

Merci pour vos messages qui me confortent dans mon choix de ne pas les recevoir. La discussion a été très rude avec mon mari car il ne voulait pas comprendre. Balou, les filles de mon mari ne sont pas les miennes mais je les ai accueillies pendant des années les week end et les vacances. C'est moi aussi qui m'occupaient d'elles quand mon mari se couchait car trop alcoolisé.
Vos messages me font chaud au coeur car pour la 1ere fois je me suis respectée et écoutée dans les sensations désagréables que leur prochaine venue déclenchait à l'avance chez moi. Et j'ai tenu malgré les menaces de divorce de mon mari, son chantage aussi que je l'incitais à reboire etc. J'ai été dure et ferme en lui disant qu'il s'était arrêté de boire pour lui et non pour moi et que je souhaitais qu'il respecte ma position car il n'avait pas le même vécu que moi. Cela nous a ébranlé sec mais cela m'était nécessaire. Je comprends qu'il veuille voir ses filles mais pas en ma présence. J'avais même proposé d'aller chez ma fille mais cela ne lui allait pas. Pourquoi est ce si difficile de me respecter et d'accepter là où j'en suis ? Je ne fais plus de compromis sur mon bien être et ma sécurité physique et émotionnelle. Pas négociable. 
C'est vrai que je ne veux plus vivre cela. Je veux retrouver ma joie de vivre sans subir ce qui me rend mal. Je crois que j'ai eu ma dose.
Je ne veux pas de mal à ses filles mais, pour l'instant, je veux que  lorsque je rentre à mon domicile je sois assurée d'y être en paix. J'ai quand même encore sur moi en permanence la clé de notre chambre et ce n'est pas rien que j'aie encore besoin de l'avoir. Alors même si je ne suis pas comprise ni par mon mari, ni par ses filles, je choisis qui rentre dans mon appartement et seulement les personnes qui me font du bien. Je ne veux plus me sentir en danger chez moi, mon corps ne l'a pas oublié.

Les décisions que tu as prises sont fondamentales pour que tu puisses vivre sereinement....Si ton mari ne veut pas comprendre tes explications, et bien tant pis, tu lui as dit le pourquoi de ton comportement, maintenant tu agis en accord avec toi même, à mon avis, tu as tout juste. Beaucoup de conjoint malade alcoolique ou pas devrait réagir comme toi. Il est vraiment indispensable de préserver son espace vital sinon plus rien n'est possible....

je veux juste que tu saches que 'on te respecte toi et tes décisions.

N’hésite pas a venir, je n'ai pas la science infuse, mais du bon sens je pense.

Ne te reproche rien surtout.

tu as agis je suis sur après ,réfections

Il est vraiment indispensable de préserver son espace vital sinon plus rien n'est possible....

tu as fait ce qu'il fallait pour cela 

Coucou Marguerite

Surtout continue à te protéger de tout ça. J'espère que ce n'est pas trop dur pour toi. Moi de mon côté je commence tout juste à vouloir apprendre à me protéger de tous ces problèmes d'alcool.

Et ce n'est pas simple. Bon courage.

Merci Penel pour ces mots qui me touchent alors que tu es encore dans la tourmente
Merci Balou pour tes encouragements
Merci Shale et Cristal pour vos propos et votre présence si régulière qui est d'un grand soutien.
Je commence à être un peu fière de prendre soin de moi et je vous le dois à toutes et tous sur ce forum.
Je commence un nouveau round avec mes 2 parents. Leur santé se dégrade grandement et maintenant les 2 ont la maladie d'Alzheimer. Nous venons de passer une journée dans un hopital de jour en gériatrie et c'est sur que le bilan n'est pas très optimiste. Heureusement ma soeur était aussi présente et nous avons pu nous soutenir et même rire. Nous montons tous les dossiers nécessaires et repartons pour un tour. Après ma tante l'année passée c'est au tour de nos deux parents. Cela nous touche beaucoup mais nous devons agir pour les accompagner au mieux et aussi nous décharger un peu. Nous les maintiendrons au domicile le temps que l'on pourra en veillant à ne pas trop nous épuiser. Etre deux est d'un grand soutien. 
Et surtout heureusement que mon mari est abstinent. Je l'en remercie souvent.

Encore une épreuve à supporter Marguerite!! heureusement que tu n'es pas seule comme tu le dis  je pense que tu as les moyens pour trouver le meilleur endroit pour eux et oui,tu dois absolument te décharger car c'est lourd à supporter et encore plus quand ce sont des proches  Sont ils conscients de ce qui leur arrive??

Cristal, mon père n'a pas conscience de la situation et n'est donc pas angoissé mais ma mère s'en rend compte et va mal. De plus pour l'instant je ne les sens pas prêts à accepter des aides au domicile. Par contre, pas le choix nous allons les mettre en place avec discernement et tact mais obligatoire. L'hopital nous a demandé de les appeler 3 fois par jour ou de passer..... je les ai regardés, incrédule car cela n'est pas possible. Nous allons faire comme on peut. Les sécuriser et sécuriser le voisinage et après vogue lacher prise car on les maintiendra un certain temps au domicile. Trouver deux places en EHPAD, vraie galère et un cout insupportable.

vous avez les APL pour vous aider mais vu ton métier,je pense que tu as tous les renseignements possible et imaginables  c'est un passage très difficile pour eux,surtout pour ta mère puisqu'elle est consciente,mon père avait un trouille bleue qu'on le mette en maison de retraite alors il ne disait jamais quand il tombait ou quand il n’était pas bien.Mais bon,il arrive un âge où on ne peut hélas plus se débrouiller sans aide  Bon courage Marguerite,c'est dur ce que tu vis ,je suis contente que tu aies ta soeur avec toi,c'est une aide précieuse et surtout,écoute toi et ne fais plus jamais ce qui te met mal.

Pas une bonne Nouvelle.

Effectivement si ton papa ne se rend plus compte de rien cela sera plus facile

Pour la maman si elle se rend encore compte, elle est peut être un peut du coup dépressive (c'est ce qui était arrivé à la maman de mon ami), voir avec le médecin.

Alors oui il y a la solution du maintien à domicile mais jamais ils ne financeront une aide 24/24. Ce dont tes parents ont besoin. En fait le

nombre d'heure est suivant le GIR décidé par le conseil.


pour les ehpads il est vrai que cela va vous coûter chers. et ils risques de demander aussi de l'argent à vos enfants.

Pour les gens ayant cette maladie souvent les meilleurs services sont les Cantous, la la prise en charge est souvent très bonne avec

beaucoup plus de personnels. Et un respect du malade, souvent même la configuration des lieux est adaptés. Mais je te souhaite bon

courage car les places sont rares même en ehpad.

C'est une situation à laquelle je risque d'être confrontée un jour ou l'autre......Ce n'est pas facile et on ne nous facilite pas non plus les choses...Essaie de voir s'ils n'ont pas droit à l'APA ? l'aide à domicile pourrait être financée par cet organisme , par leur caisse de retraite aussi, mais tu dois être forcément au courant de par ton métier...

Nous nous y avons été confronté il y a 10 ans et cela a duré 5 ans.

entre prix des établissements et les aides, nous avons fait un rapide calcul qu'il valait mieux q'un de nous deux quitte son travail pour

s'occuper de la maman de mon ami et cela le sécurisait aussi. Et cela est tombé sur moi car je gagnais moins.

Chose que je ne te conseil pas. Ni à personne d'ailleurs. Si le geste est beau, la vie est dure 24/24 avec un malade Alzheimer est très difficile,

nous avions déménagé dans sa maison.

Bon quand à l'argent que tu auras à donné il sera en fonction de tes revenus et cela pour chacun des membres de ta famille, en aucun

cas tu ne réglera la totalité. Si cela ne suffit pas ils demanderont aux enfants et petits enfants, c'est très complexe.

Mais je pense que tu le sais.

Le plus dur va être de trouver des établissements car ils sont tous à saturation.

Si je peux me permettre, fait plusieurs demandes dans des Cantous, et mets toi sur les listes d’attente( de ton département et hors

département). Afin d'optimiser tes chances, d'avoir des places plus rapidement.

Je me permet de te recommander les cantou car ils ne sont fait que pour les gens qui ont cette maladie ce qui n'est pas le cas de tous

les ehpad. Les Cantou le personnel est plus formé et beaucoup plus nombreux, la configuration des lieux est plus sécurisée et

sécurisantes pour les malades. on ne les maintient pas au lit par exemple ils peuvent déambuler au gré de leurs envies entre autre. Il

y a un respect du malade que d'autres établissements n'ont pas. Cristal pourra t'en parler si elle veut comme infirmière elle dit

connaitre le problème.

J'espère que tu ne trouveras pas mes conseils déplacés.

Je te souhaite bon courage car il en faut.

Je vous remercie beaucoup pour vos conseils, vos idées. Oui nous lançons l'APA sans aucun doute. Quant à un EHPAD pour les 2 nous n'arrivons pas l'imaginer pour plein de raisons. D'une part trouver 2 places à la fois cela va être compliqué. D'autre part je suis la seule enfant sur les 3 à avoir des ressources correctes car nous avons deux salaires alors..... mes 2 filles ont des petites ressources et dans 2 ans je suis à la retraite et nous devons planifier notre départ d'une location trop élevée. Nous allons faire petit à petit : portage de repas 2 à 3 fois par semaine et auxiliaire de vie 2 à 3 fois par semaine et kiné et infirmière. Les changer de lieu actuellement serait une cata c'est leur repère. Balou ne t'inquiète pas je me sens incapable de stopper mon travail pour m'en occuper. Je connais les Cantous car ma grand mère y a vécu. Nous allons commencer ainsi et voir ce que cela donne avec notre aide aussi, bien sur. Moi encore en activité avec mon boulot d'assistante sociale je ne me vois pas tenir le choc très longtemps. Il va me falloir de l'oxygène. A moi encore tous les dossiers et démarches. Je reconnais qu'après l'avoir fait pour ma tante, que cela ne me met pas en joie. Balou, tu es admirable, car cela a du être très dur ce que tu as fait. Moi à 60 ans je n'y arriverai pas.

Je te comprends Marguerite, ce que je ne comprends pas ce sont les lois...Que l'on demande encore aux enfants qui le peuvent de donner de l'aide financière, pourquoi pas si leur situation le permet, mais demander aux petits enfants, je trouve ça vraiment intolérable....De la même façon, nous avons mes deux parents qui ont plus de 94 ans et mon beau père qui en a 96, pour le moment ils sont encore autonomes, mais comment pourrait on payer pour tous ??? Ce n'est pas possible, même avec un salaire correcte et je refuse absolument qu'ils demandent aux petits enfants....C'est vraiment difficile la fin de vie, difficile pour ceux qui la vivent et difficile pour l'entourage qui doit les accompagner....