Trop c'est trop...la fin?

les benzo,tu les prends pour pallier le manque,bientot,tu auras moins de manque et tu pourras baisser les anxios en fonction de tes ressentis.Un jour sans alcool,c'est super Luze,tu verras la différence demain matin au réveil et je suis sure que tu auras envie de recommencer tellement tu te sentiras bien

Les anxios, c'est vrai qu'on peut en devenir accro, mais en baissant très progressivement les doses on arrive à s'en débarrasser en trois semaines environ, il vaut mieux ça que l'alcool....

Bonsoir luze,

Se sentir vivant dans ce que l'on fait.... ce qui nous fait vibrer....
Les réponses, tu les auras au fur et à mesure, et les décisions que tu pourrais prendre... mais chaque chose en son temps.

Je suis certaine qu'en arrêtant de te détruire, tu vas te "révéler".... 

La question du travail est une vrai question... Si tu tu sens mal et seule par rapport à tes responsabilités, je comprends mieux pourquoi tu bois soir après soir.

Pour ma fille, d'avoir découvert après ses études qu'il y a d'autres voies que celle de l’hôpital, ou la médecine généraliste a été une révélation. Elle travaille maintenant pour un grand groupe pharmaceutique sur le développement de vaccins.
Son mal-être, avant de faire ce choix ressemblait au tien. Dans tout ses stages, elle était toujours bien côté et elle, elle était toujours dans le doute... c'est pour cela que je te parlais de madame parfaite.

Moi-même, j'ai toujours eu l'impression d'être un bon second, pas un leader, le travail en équipe, c'est ce que je désirais.
Mais par mes compétences, je revenais toujours au premier plan, alors j'ai du apprendre à assumer cette position.
Il y a aussi eu beaucoup d'alcool pour lâcher la pression: au début, nous avons l'impression que cela aide et puis le risque de décrochage est là. C'est alors que l'abstinence m'a aidé et que la situation a été assumée.

Bonne journée

Paco

Paco, 
Je comprends tellement la libération de ta fille après avoir quitté ce monde de la médecine qui peut être ravageur pour certaines personnes...
Trop perméable à l'autre, trop perfectionniste, trop de subjectivité, trop de monde à gérer entre les équipes, les patients, trop de responsabilités, trop de charges, de travail médical mais aussi de lourdeur administratives, trop de doutes et de remises en question à chaque parole...doutes et questionnements envahissants qui effectivement ont sans doute beaucoup à voir avec mes alcoolisations du soir, avec une fonction d'"oublier", et de pouvoir y retourner le lendemain matin... 
Ce n'est pas une question d'aimer ou pas ce boulot, ni de compétences sans doute, mais de personnalité, trop vulnérable dans un sens... 
Je peux tout à fait le concevoir théoriquement, mais j'ai du mal à l'accepter pour moi... Ce sentiment d'échec si je ne réussis pas où d'autres parviennent persiste dans mon esprit... Et j'ai tendance à me dire que si j'allais bien ça irait, plutôt que de me dire que peut être mon boulot y joue un rôle.
J'ai vécu toutes mes années d'internat -tant que c'était théorique c'était "facile"-, mais mes années d'internat à l'hôpital donc, je les ai vécues en surnageant, failli arrêter plusieurs fois, pleuré souvent chez moi, moi qui ne montre quasiment jamais mes émotions...et je me suis accroché à ce que j'ai pu, l'alcool entre autres, pour tenir jusqu'au bout...peur de ce que j'aurais fait si j'arrêtais, de ce que je serais devenue, sans avoir d'autre idée précise. 
Cette première réelle expérience de "diplômée", loin de mon environnement, a aussi cet "objectif", de voir si je suis "capable", si ça me plaît...
Continuer l'alcool ici permet de rester dans une espèce d'illusion que je ne vis pas vraiment le travail comme je "devrais", de ce fait le continuer tant bien que mal mais sans m'expérimenter moi vraiment dedans. Le vivre à travers le filtre alcool en fait, m'en protéger par ce filtre. Sans doute très peur de me confronter vraiment à des choix et des décisions qui remettraient beaucoup de choses en question...
J'ai réussi à "traverser" l'internat en me disant qu'une fois terminé, je serai libre de "choisir", de prendre une autre voie, je me disais "je finis j'aurai au moins ce bagage", ça me rassurait, en me disant qu'après je pourrai pousser d'autres portes...je suis d'ailleurs allée voir un peu d'autres techniques de soins, d'autres voies... mais je suis un peu perdue dans tout ça...

Mamou, tes mots de "me révéler" résonnent. J'ai souvent eu ce sentiment, que ma voie est "quelque part", qu'un jour je devrais la trouver...

Cela fait 3 jours que je ne bois pas, aujourd'hui est le 4ème! 
Je suis épuisée et je ne dors quasiment pas, j'ai même l'impression d'avoir plus de troubles de concentration et de mémoire qu'en buvant... 
J'ai quand même passé une très bonne journée hier avec quelques amis, gravi une montagne -au sens 1er du terme! pour le lever du soleil, puis passé la journée sur une plage magnifique, et me suis baignée dans un aquarium naturel : ) En rentrant chez moi, plus de 16h plus tard, moment un peu plus dur de transition, entre épuisement de la nuit de 3h et agitation interne, et puis problème de wifi pas moyen de me connecter sur le forum : $ 
Le petit singe n'est pas trop venu m'embêter, je me suis vite servi quelque chose à boire, fait à manger...par contre pas moyen de dormir malgré une fatigue tant physique que psychique, j'ai pu fermer l'oeil 3 ou 4 h grâce à un somnifère mais c'est tout...là je suis réveillée depuis longtemps avec mal de crâne, sentiment de fatigue mais pas moyen de dormir... et une nouvelle journée de boulot, ça me parait presque encore plus dur qu'après une soirée alcoolisée!!

Le bon côté c'est que le wifi marche ce matin, et que du coup j'ai pu me rattraper longuement ; ) 

Bonne journée à tous!

Luze, que tu ne dormes pas, ce n'est pas grave en soi, c'est vraiment passager et puis, avec des questions telles tu les poses pour le moment, qui dormirait bien.

C'est un moment intense, mais tu es dans la vie!

Je suis content de ton partage de ta journée d'hier, elle semble idyllique: l'eau, piscine naturel, montagne....

Bon courage, nous sommes à ton côté pour ce cinquième jour.

Passe une belle journée,

Paco

4 jours, c'est super, mais n'oublie pas que tu es en plein sevrage et que ton corps en bave là!!! Il faudrait que tu boives 2 litres d'eau sucrée par jour, l'alcool déshydrate et apporte beaucoup de sucre qu'il faut compenser. Normalement il faut aussi prendre du magnésium et de la vitamine B que l'alcool détruit, le magnésium aide au sevrage et à la reconstitution du corps et la vitamine B c'est pour éviter un syndrome de korsakoff, on ne sait jamais....
Si tu as des angoisses, prends un anxio, ce sera la meilleure solution.....Courage, tu avances, tu sais!!!

Oui Shale je prends vit B et magnesium, je bois pas mal-enfin surtout des sodas j'ai du mal avec l'eau mais j'essaie! et je prends des anxios quand j'en ressens le besoin. 
Du coup les angoisses j'arrive à peu près à les gérer, ce qui est le plus difficile c'est de pas avoir quelque chose à prendre "en permanence", comme une espèce de perfusion orale!! 
Et puis le côté HS, un peu ralentie avec les anxios qui calment les angoisses mais n'apportent pas le coté "boostant" que je recherchais aussi dans l'alcool, du coup jme sens comme une loque avec les pensées qui vont beaucoup moins vite... 
Je pense que tu vas me répondre : normal, patience ^^ ; )

Bonsoir Luze,

Comment c'est passée ta journée?
Une éclaircie, un peu de chaleur et de lumière, comme le ciel ce soir?

Encore quelques heures ou quelques jours et les premiers bénéfices de tes efforts seront là.
Ce n'est pas une carotte, c'est vraiment comme cela que cela se passe, je l'ai vu des dizaines de fois sur le site.

Surtout tenir maintenant que le mouvement est lancé, et puis, ne pas essayer de tout résoudre en un jour.
Procrastiner un peu pour laisser surgir de nouvelles envies, pourquoi pas.
Et puis pourquoi ne pas t'offrir quelques soins, un coiffeur, un sauna, un massage? C'est bon aussi de s'occuper de soi quand on s'occupe des autres à longueur de journée.



Paco

il ne faut pas que tu oublies de te faire plaisir,c'est ça qui va rebooster tes endorphines,la fatigue est normale,tu n'imagines pas tout ce qui se passe en toi en ce moment,ton corps doit se rééquilibrer et se réadapter mais tu sais tout ça n'est ce pas???

Je viens de lire ton post plus haut.
Oui, moi non plus je n'aime pas les substances, telles le valium.
Un de mes sevrages, je l'ai fait comme cela, et je me trouvais lamentable et pire qu'avec de l'alcool.

Tu devrais peut-être prendre une aide extérieure, plutôt que de l'auto-médication.

J'ai été aidé dans mon fond de déprime par une médecin-psychiatre qui ma prescrit du serlain, un antidépresseur doux comme tu dois le savoir. Pas d'effet immédiat, mais un mieux être qui apparaît après une quinzaine. C'est pas un conseil que je te donne, c'est juste un exemple d'un possible.

Prends soin de toi, tu es ton meilleur allier, même si tu en doutes pour le moment.

Paco

Bonsoir luze,

Dans une cas comme dans l'autre, ton corps est en lutte, ton esprit aussi... "tout" fonctionne au ralenti... tu "sors" cet alcool de ton corps et ce n'est pas rien.

Bravo pour ces 4 jours 

Termine ton sevrage tranquillement, en essayant de te faire plaisir le plus possible pour booster les endorphines et ensuite on va commencer à voir comment tu pourrais t'orienter professionnellement pour te sentir mieux! Il n'y a peut-être pas grand chose à changer, il faudra voir la situation...

Bruno ça fait du bien de lire les symptômes que tu ressens aussi, ça aide à ne pas craquer pour retrouver l'énergie que ça pouvait sembler m'apporter...et bravo pour tes presque 2 semaines!! 

Paco au début je me suis dit tiens donc quel est cet antidépresseur que je ne connais pas?? et puis je me suis rappelé que tu habites en Belgique et que les noms commerciaux sont différents ^^ et oui effectivement j'en connais, et j'en ai pris à une époque! 
Aujourd'hui quelques lumières? Oui, la route pour aller faire les consultations, au bord de l'eau, splendide nature...une collègue qui me propose qu'on fasse le chemin ensemble...je vais faire les courses, une petite fille curieuse à la caisse regarde ce que j'ai dans mon panier et...pas de honte de ce qu'il y a dedans, un sourire amusé! 

Prendre soin de moi, me faire plaisir, je n'y suis pas encore. Enfin si du plaisir j'en ai pris hier sous l'eau, à regarder les tortues et les poissons, et j'en suis ressortie avec un vrai apaisement qui a bien duré une heure ou deux! C'est surtout au quotidien que j'aimerais réussir à prendre un peu plus de plaisir... mais il y en a parfois, avec des collègues, avec des patients... Le soin de moi seule c'est compliqué, mais un massage c'est quelque chose que j'adore, et qui me fait énormément de bien, ce serait une très bonne idée d'en faire un, ce serait un bon début! 

Bonne nuit à vous et à bientôt

BONSOIR LUZE 
 

Bonjour Luze

Si je compte bien, ça fait ton 5ème jour d'abstinence.
Bravo à toi, tu assures grave !!!
Courage, tu es sur la bonne voie. Tu vas bientôt voir la vie sous un nouvel angle, et je t'assure que tu vas aimer ça !
Bonne 6 ème journée clean !
Bises

et bien voilà pas mal de positif dans ce post: de beaux poissons,une victoire parce que ton caddie n'est pas honteux,une envie de massage et de belles rencontres avec tes collègues,c'est tout bon ça en route vers ce 5° jour Luze,un jour après l'autre,si tu as un flash,tu sais comment faire pour le contrer alors un jour de plus sans alcool aujourd'hui 

Comment vas-tu ce soir Luze?



Paco

Prendre soin de toi, tu as déjà commencé, et tu es au cinquième jour, ....
Tout "ça", ça s'apprend...

Des moments de plaisir comme tu en vis, tu vas les apprécier de plus en plus...

Gros bisous ma belle 

Problème de connexion?
Hé, Luze, comment vas-tu?

J'ai comme l'impression que c'est encore yoyo pour toi, et j'espère me tromper.

C'est comme si tu étais dans l'envie, mais pas encore prête, alors que a te lire, il est grand temps que tu réagisses.
Je me demande si tu ne devrais pas prendre une aide extérieure?



Paco

COUCOU LUZE, pourrais tu donner des nouvelles, on commence à s'inquiéter, et j'espère que ton absence n'est due qu' à un problème informatique?
Bon dimanche

Coucou Luze

Quelques jours d'absence sur le forum ne laisse pas présager de bonnes nouvelles.... Mais ce n'est pas grave. Même si tu t'es ré-alcoolisée, vient nous en parler, vient libérer ta conscience de ce sentiment de culpabilité qui doit te miner. Nous t'aiderons à remettre le pied à l'étrier et reprendre la route !

Allez, n'ai ni peur, ni honte, nous sommes tous passés par là, et il ne faut pas rester sans en parler. Viens percer l'abcès !

Bises

Bonjour à tous,

Il y a un peu de tout ce que vous dites dans cette absence depuis quelques jours...
Sur le plan connexion, en fait j'ai appris que le forfait que j'ai ici est limité et que j'avais atteint les 20 gigas mensuels auxquels j'avais droit, d'où les problèmes de connexion -en plus des difficultés de connexion "habituelles" du réseau ici! 
Mes derniers posts , je les avais écrits du boulot, ce qui n'est pas des plus confortables...
Le forfait semble s'être remis à jour aujourd'hui, je peux donc reposter tranquillement de chez moi!

J'ai reconsommé de l'alcool depuis vendredi, je ne dirais pas que c'est "yoyo" Paco, mais plutôt un escalier que je gravis, et parfois je loupe une marche, je ne me sens pas redégringoler au fond, mais plutôt comme une avancée semée d'embûches, d'expériences, dont j'ai peut-être besoin pour tranquillement parvenir à me détacher du produit, plutôt que dans quelque chose de trop radical, extrême, que j'ai du mal à tenir. 

Bruno merci pour tes mots, j'ai besoin d'être ici, parmi vous, de me sentir soutenue même si le chemin n'est pas tout droit, me sentir soutenue dans les "rechutes" qui font partie de mon parcours, mais que je ressens différente à chaque fois. 

Je fais un parallèle avec mes crises de boulimie : pendant longtemps j'ai été dans l'extrême, "j'arrête pour toujours", ce qui engendrait une pression tellement forte en moi que peu après je replongeais pour "soulager" cette tension. Et c'est finalement en "acceptant" ces crises que j'ai pu m'en libérer. Je ne sais pas si c'est très clair, mais ça a finalement été le fait d'accepter et d'accueillir qui m'a permis de m'en détacher, plutôt qu'une décision radicale. 

Peut-être que c'est comme ça que l'alcool pourra sortir de ma vie, en l'apprivoisant tranquillement plutôt qu'en le rejetant massivement. Peut-être qu'il y aura plusieurs étapes, rien n'est écrit à l'avance, en tout cas c'est essentiel pour moi de pouvoir avoir votre soutien, quelque soit la forme de ma relation au produit, quelques soient les embûches qui puissent parsemer le chemin, mais qui en font partie intégrante!

Bises à tous : )

Tu sais quand une personne malade alcoolique vient ici, nous ne lui disons jamais de ne plus boire à vie, nous lui disons simplement "aujourd'hui tu ne bois pas, demain est un autre jour".... Même si une journée est trop longue, tu pars sur une heure s'il le faut. Le principal c'est que tu te rendes compte que tu peux vivre sans boire.. Alors pour le moment, on en reste à aujourd'hui, tu ne bois pas si c'est possible, tu verras demain ce que tu fais ..OK ?