conseils pour éviter le premier verre ?

Bonjour à toutes et tous,
Content d'être atteri sur ce forum où j'ai déja appris beaucoup de choses.

Mon problème avec l'alcool est un peu différent des témoignages que j'ai pu lire ici (je n'ai pas tout lu non plus):
Je peux très bien ne pas boire pendant des semaines, je n'ai pas d'addiction physique à l'alcool, par contre, si je commence à boire, je ne sais pas m'arrêter et ça fini toujours assez mal, car je suis sujet à une sorte de faible schyzophrénie et l'alcool semble être un déclencheur de crise, pour faire simple, dans ces moments, j'ai des hallucinations pas très agréables, j'entends des voix, je tiens des propos incompréhensibles ou incohérents, je peux dire des choses blessantes, etc..
J'ai une vie tout à fait normale en dehors de ces crises, j'ai parfois des crises sans alcool mais c'est beaucoup plus rare (alors si je pouvais n'avoir que celles là, ce serait déjà très bien). J'aimerais trouver un moyen d'éviter ce premier verre qui en entraîne un autre qui en entraîne beaucoup d'autres et qui au final amène très souvent ces crises.
Ma compagne s'inquiète, ce que je comprend et j'aimerais aussi en finir avec ça.

Mon problème ne semble pas très grave quand je lis les autres témoignages, mais ça me gâche tout de même la vie, car même si je connais les problèmes que ça va amener, je n'arrive pas à me modérer, je me dis donc que la solution est l'abstinence totale.
Je me dis aussi que le fait de m'être inscrit sur ce site me permettra peut être de réfléchir à deux fois avant d'acheter de l'alcool, ou d'en commander au bar. Si ça peut devenir un réflexe au moment de craquer de penser à tout ce que l'alcool va apporter comme problèmes, ce serait bien.

bonjour et bienvenue sur onsaide
tu as bien fait de t'inscrire ici parce que lorsque l'alcool devient un problème dans sa vie,c'est qu'il faut s'en débarrasser.Il y a beaucoup de sortes d'alcoolisme mais elles ont toutes un point en commun; perdre la notion de satiété et ne plus pouvoir s'arrêter après le premier verre.
Donc tu as bien compris ce qu'il faut faire:ne pas boire le premier verre et tu auras ici des conseils pour y arriver.
As tu déjà consulté un alcoologue?je suppose que tu as un psy,est ce que tu as un traitement?anxio ou antiD??
il va falloir apprendre à vivre sans ce verre,à mettre en place des astuces pour contrer les envies et aussi commencer à vivre une vie ou tu sauras dire non à l'alcool et oui à toutes autres boissons non alcoolisées.
Mais on va en reparler

Bonjour sp09,

Bienvenue sur onsaide 
Comme cristal, ... à partir du moment où l'alcool gâche notre vie... c'est qu'il est "dérangeant" dans le "fonctionnement" de celle ci.

Peux-tu dire dans quelles "circonstances" tu prends ce premier verre?

Bonsoir,
Bienvenue sur Onsaide

Merci à vous pour l'accueil  

Alors non je n'ai jamais consulté d'alcoologue, il faudrait que je vois ce qui existe ici. En fait je me disais que je n'avais pas besoin d'aller jusque là et que "juste" trouver un moyen de refuser l'alcool suffirait...

Sinon j'ai eu un psy quand j'étais plus jeune (j'ai maintenant 32ans), mais je n'en vois plus depuis très longtemps, et je ne suis sous aucun traitements, ma schyzophrénie qui était déjà faible a doucement évolué depuis mes 27-28 ans environ et à quasiment disparue (à part si je bois beaucoup). Sans alcool, je pourrais vivre presque tout à fait normalement, avec peut être une petite crise par an, voir moins.

Les fois où je bois, c'est toujours socialement (en tout cas au départ), par exemple si je vais dans un bar, ou si je discute sur skype avec des amis, parfois si c'est une soirée avec des gens que je ne connais pas, je peux boire un peu avant seul, pour éviter d'être trop timide et oser aller vers les gens ensuite. Par contre, une fois que je suis lancé, je ne m'arrête pas, et même si la soirée est finie et que je rentre chez moi, je vais continuer à boire seul jusqu'à oublier comment je suis arrivé dans mon lit, ou dans les mauvais cas avec le déclenchement d'une crise.

J'ai aussi peur de m'ennuyer dans une soirée si je ne bois pas, mais en lisant beaucoup de témoignages sur différents sites, il semble que c'est faux, donc c'est quelque chose qui me rassure.

J'ai eu ma dernière crise à cause de l'alcool jeudi dernier, et je me suis dit (pour la enième fois) que c'était la dernière, mais cette fois j'y crois vraiment, d'où mon inscription ici, ça me motive, car la prochaine fois où j'aurai l'occasion de boire, je penserai à ce forum, et je me dirai que si j'arrive à refuser ce premier verre, je serai fier en quelque sorte de pouvoir le dire ici, à des personnes qui comprennent la difficulté de ce geste.

Effectivement l'alcool ne peut qu'aggraver ton autre maladie, donc dans ton cas, il est à proscrire absolument...Mais il me semble que tu es bien parti, alors nous sommes là pour te soutenir et pour t'aider, pour te conseiller aussi.
D'autant qu'étant schizophrène tu dois avoir des médicaments à prendre sur le long terme, sans doute, et tous les médicaments neuroleptiques ou autres font très mauvais ménage avec l'alcool qui les potentialise. Ou ils ne font pas effet ou les effets sont décuplés jusqu'à devenir dangereux..
Alors viens autant que tu veux sur le forum, ce sera avec joie que nous lirons tes posts, positifs ou non...Mais je pense qu'il y en aura beaucoup de positifs, je le sens comme ça!!

Salut, ma dépendance à l'alcool est différente de la tienne, mais je me reconnais aussi dans certains éléments de ton témoignage, l'alcool pour vaincre la timidité ou se donner le courage d'aborder les autres en soirée par exemple, l'idée idiote de penser que sans alcool on ne peut pas se lâcher ou même tout simplement aborder une femme. Je suis quelqu'un d'assez réservé également qui garde toujours une distance avec les gens que je ne connais pas. Je n'ai pas de troubles schizophrènes à priori en tout cas pas de modification de la personnalité sans alcool. Mais dans mes phases de deconnections ethiliques les plus extrême, j'ai aussi tenu des propos ou eu des comportements extrêmement flippants pour ceux qui y ont assisté. On a le même âge, on partage peut être certaines problématiques de mecs au début de la trentaine. Et on est conscient que la voie de l'alcool ne peut être que de plus en plus destructrice..... Et qu il faut y mettre un terme. Bref tout ça pour dit que si en plus du soutient et conseils que les anciens du forum peuvent nous fournir, tu as envie de discuter de tout ça en privé, ne te gêne pas ! On attaque le même combat en même temps. Courage à toi.

Ce forum fonctionne ainsi  les anciens aidant les "petits jeunots ", les nouveaux arrivants se boostant ensembles 

Par contre, et là je retiens ce que tu écris aleks 

Bref tout ça pour dit que si en plus du soutient et conseils que les anciens du forum peuvent nous fournir, tu as envie de discuter de tout ça en privé, ne te gêne pas ! On attaque le même combat en même temps

Ce n'est pas conseillé....
Il vaut mieux que vous posiez vos questions/doutes/encouragements sur vos fils et entamer une conversation qui peut être lue de tous.... pour aider aussi tous ceux qui viennent lire.
Aussi, c'est assez "risqué" d'entamer une aide individuelle, surtout en plein combat ou en début d'abstinence.
Je tenais à vous le préciser 

Pour aussi répondre à la façon dont tu consommes sp, ..... nous sommes à la fois "ressemblants" dans nos histoires: la maladie alcoolique en elle même; mais aussi différents dans la façon de consommer.
Dans ce que tu écris, l'alcool joue un rôle énorme.... qui te "transforme" quelque part...

Je pensais plus à du soutient mutuel... Mais en tant que "jeunot" j entend les conseils des anciens !

Je comprends tout à fait ce que tu veux "dire", et c'est tout à fait légitime et tout à ton honneur ; mais à la fois lourd  parce que l'on peut se retrouver face à des aspects pour lourds 

Ce forum fonctionne un peu comme un groupe de paroles, chacun y amène son expérience, ses questions, ses doutes, ses joies, les modos sont là pour motiver la discussion et pouvoir vous parler plus précisément de la maladie alcoolique ou de la dépendance que nous connaissons bien. Mais les nouveaux ont beaucoup aussi à apprendre les uns des autres, mais c'est effectivement mieux de le faire sur le forum car ça intéresse tous ceux qui sont là, ils peuvent aussi intervenir dans la discussion et apporter leur point de vue, ce qui est pour moi, très important....

Merci pour toutes vos réponses  

SHALE a écrit:...D'autant qu'étant schizophrène tu dois avoir des médicaments à prendre sur le long terme, sans doute...

Alors en fait non, je ne prends aucun medicaments, j'ai du prendre 2 aspirines durant les 10 dernieres années :) On ne m'a jamais prescris de traitements médicamenteux sur le long terme car ma schyzophrénie est faible et les crises très ponctuelles (ce qui m'arrange car je n'aime pas les medicaments en général).

La prochaine fois où je risque de boire "un" (oui oui...) verre, ce sera à la fin du mois car il y a une grosse rencontre de réseautage pour mon boulot et je sais que ce sera très dur de refuser (open bar, etc..) et je travaille dans un domaine où il ya  pas mal de drogues de toutes sortes à disposition, de plus, même si je suis quasi bilingue, c'est toujours plus compliqué d'aller à la rencontre des gens quand ce n'est pas votre langue maternelle. Enfin bon, ce sera un premier test.

Une question dont je pense déjà avoir la réponse: est-il possible de réapprendre à boire normalement? C'est à dire juste un verre ou deux et de savoir stopper? C'est quelque chose que je sais faire quand ma copine est là, mais quand je suis seul, c'est impossible. Et avec nos boulots respectifs, il y a de nombreux mois pas an où nous sommes chacuns dans des pays différents, et donc je suis quand même souvent seul.
(J'ai bien compris l'histoire du petit labo dans la tête, mais y'a-t'il des techniques pour éviter la frustration de ne pas continuer à boire par exemple ou autre?)

Encore une fois, quand je lis les autres témoignages, mon problème me semble presque insignifiant. J'imagine le courage et la volonté qu'il faut avoir pour s'en sortir quand on est habitué à boire tous les jours, qu'on a un manque physique dès qu'on arrête etc... Alors chapeau à celles/ceux d'entre vous qui l'ont fait et ceux comme Aleks qui préparent la guerre :)

Je vous tiendrai au courant en tout cas.

Merci encore

Pour répondre en partie à ta réponse, une personne non alcoolo-dépendante peut boire "normalement".
Dépendance ou pas dans ta situation... les fois où l'alcool est de la partie.... il te gâche la vie....

J'ai bien compris l'histoire du petit labo dans la tête, mais y'a-t'il des techniques pour éviter la frustration de ne pas continuer à boire par exemple ou autre?

Si j'ai bien compris ta question, reprends moi si ce n'est pas le cas. Une personne qui est abstinente et bien dans son abstinence, n'est plus frustrée de ne pas boire. 

Pour te répondre il faudrait que j'arrive à mieux évaluer ton niveau de dépendance, car tout dépend de ça.
Peux tu me dire précisément combien de fois par mois tu bois de l'alcool, dans quelles conditions et pour quelles raisons..
En te posant des questions et au fur et à mesure de tes réponses je vais essayer d'évaluer si tu es alcoolo dépendant ou pas, ce qui changera tout...
J'attends tes premières réponses pour continuer...

@SHALE:
Combien de fois par mois: je dirais entre 4 et 8, jamais plus. En gros c'est une ou deux fois par semaine, mais la plupart du temps c'est juste une fois le week end.
Les conditions: sorties au bar, concerts, skype avec des amis, puis après ces soirées ou les discussions skype, je finis souvent à boire seul chez moi parce que j'aime l'état où je suis et que je n'ai pas envie de "redescendre" jusqu'au verre de trop.
Les raisons: au départ pour me désinhiber un peu car je suis assez timide, ensuite parce que je suis beaucoup moins intéressé par les gens quand je ne bois pas; je m'ennuie très rapidement si les personnes ne m'intéressent pas spécialement (et ça se voit), avec l'alcool, même si au final ça ne m'intéresse pas, je passe du bon temps. Et enfin, je ne sais pas trop comment l'expliquer clairement, mais je dirais qu'avec l'alcool, quand je suis dans l'état qui me plaît, je ressens plus (+) les choses, en tout cas plus fortement.  

@mamou:
ah oui c'était pas très clair cette partie de mon message, en fait je voulais dire: si par exemple dans une soirée je bois quelques verres, souvent je me dis "bon, si je suis, sage, j'arrête là" et malheureusement ça me frustre parce que je n'ai pas atteint l'état où je suis bien, donc souvent je continue, mais je sais qu'une fois cet état atteint, c'est le point de non-retour, c'est trop tard pour arrêter ensuite.
En gros je sais que c'est à ce moment précis que ça se joue, c'est le moment crucial entre soit j'arrive à arrêter et je suis fier de moi ensuite, ou soit (la plupart du temps) ma frustration gagne et je craque et je continue.
Et je me demandais donc s'il y avait des techniques pour être plus "fort" à ce moment précis.

Je ne veux pas répondre à la place de shale, mais pour ma part, je pense que la dépendance est installée....
Pour ce qui est de répondre à ta question.... NON, pas de moyen, un verre en appelle un autre, c'est le "mécanisme" de non retour.... c'est pour ne pas dire impossible.... de se modérer....

Pour le moment tu n'es pas à proprement parler un malade alcoolique. Mais ce qui est inquiétant c'est que tu cherches à atteindre un état où tu n'es plus là, en quelque sorte et tu n'arrêtes pas avant d'atteindre cet état.
Pour le moment, tu n'as pas à t'inquiéter pour ta dépendance, mais ce qui me fait peur c'est que j'ai l'impression qu'elle est en train de s'installer. Tu boiras jusqu''au but que tu veux atteindre, mais le problème de la dépendance, si comme je le pense, elle se met en place, c'est qu'il va te falloir de plus en plus d'alcool et de plus en plus souvent pour atteindre le même état. Et avec l'alcool, on ne revient jamais en arrière, c'est toujours de plus en plus .....
Ce qui n'est pas non plus dans la normalité c'est le pourquoi tu bois. Tu bois pour atteindre un état où tu n'es plus là, où tu peux t'enfermer dans une bulle agréable et ne plus t'occuper des autres ou à la limite, juste les supporter...Ce sont des causes qui n'annoncent pas une consommation conviviale de l'alcool mais un problème que tu essaies de régler en buvant.
Je pense que tu devrais voir un alcoologue pour faire le point avec lui car à mon avis, tu as emprunté un chemin dangereux et j'ai peur qu'il soit sans retour si tu ne fais pas une croix sur l'alcool. Un alcoologue ou un psy avec qui tu pourras voir pourquoi tu bois , il y a sans doute une raison très profonde à ce besoin de te mettre à l'écart, mais il vaudrait mieux trouver pourquoi...
Tiens nous au courant pour savoir comment tu penses faire évoluer cet état de fait...

as tu déjà essayé de ne plus boire du tout durant un mois??c'est là que tu pourras te rendre compte de ta dépendance.Si tu ne penses qu'a ça,qu'au moment où tu pourras re boire,si tu y penses toute la journée,alors tu auras ta réponse

alors, au risque de me faire recadrer par les "véterentes"....
si je peut donner mon humble avis de malade chronique non soigné....
tu dis: " je finis souvent à boire seul chez moi parce que j'aime l'état où je suis et que je n'ai pas envie de "redescendre" jusqu'au verre de trop."
c'est mot pour mot le message que j'aurais pus ecrire ici meme quelques années en arriere.
rentrer de soirée en sachant qu'il y 'as encore de quoi prolonger l'etat de grace, celui ou rien ne semble impossible, ou on se sent surhomme, un bien etre absolu... le prolonger de quelques heures encore.... c'est precisemment la que le basculement s'est fait pour moi
basculement entre ce qu'on appelle ici la "lune de miel avec l'alcool" , ou comme j'ai entendu "la periode rose", vers un alcool tres moche a vivre et a regarder: l'alcool depressif, "la periode noire".
boire socialement , episodiquement , pour rendre les gens plus interessants, ne pas rester dans son coin, trouver le courage... je comprend, je l'ai vecu.
boire seul pour prolonger le plaisir... ca ne sert a rien , ca ne dure que quelques heures, y'as rien a en tirer concretement, et surtout c'est la pierre angulaire vers une spirale descendante que tu ne vera pas venir. et qui a terme peut avoir des consequences desastreuses... tu as lu mon temoignage. et si tu pense que tu n'attendra jamais ça, que ca concerne les gens "pires"... je te le dis, on le vois pas venir le basculement.
tu rentre chez toi apres une soirée, un concert, un skype alcoolisé peut importe, ne bois pas seul!!! c'est la que les emmerdes commencent crois moi!
matte toi un film, une serie, devore tout ce qu'il y a dans le frigo, fais l'amour, ecrit , lis, crée ,pense, imagine, regarde le jour se lever si tu rentre tres tard. mais tu n'as pas besoin de plus d'alcool en rentrant!
l'alcool seul , c'est le debut de la fin.
voila c'est juste l'avis d'un mec de ton age, qui se reconnais dans tes propos , sauf que c'est le stade ou j'en etait il y a 5 ans...
tu as une copine, une vie a construire, peut etre une famille a fonder qui sait? un boulot, tu es ancré dans le réel. juste refuse toi une chose ...... ne plus boire SEUL. car a force, on finis SEUL.

Je suis entièrement d'accord avec toi Alek, j'essayais de prévenir doucement SP car il n'en est pas encore au stade d'un malade alcoolique vraiment dépendant, mais on sent que la dépendance commence à faire son nid et qu'il ne va pas falloir longtemps pour qu'il y tombe, justement à cause du pourquoi il boit de l'alcool et du fait qu'il boive seul....
Mais je partage ton témoignage Alek!!

@SHALE
Oui je sais pourquoi j'aime cet état, je voyais un psy il y a quelques années et je connais mes problèmes (autres que l'alcool).
Ce serait un peu long d'en parler ici.
Après, j'ai exactement le même comportement face à l'alcool depuis très longtemps (commencer à boire socialement puis finir seul ensuite), je dirais même depuis que j'y ai goûté quand j'étais ado, mais je n'ai jamais eu le besoin ou l'envie de boire plus souvent, 2 fois par semaine à toujours été pour moi le max (et c'est rare que ça arrive), et je ne bois aucun alcool dans la vie de tous les jours, pas de vin en mangeant par exemple, ou de bière en regardant la TV.
En fait j'aurais pu écrire exactement la même chose quand j'avais 25 ans ou même 20 ans, ça n'a jamais évolué. C'est juste que maintenant que j'ai la trentaine, je trouve que ça a trop duré. Si la seule solution est de totalement arrêter, je le ferai, mais je me renseigne un peu pour voir toutes les éventuelles autres solutions.

@cristal
Oui, ça arrive, c'est même déjà arrivé que je ne boive pas pendant plus de 6 mois, et assez souvent je ne bois pas pendant un ou deux mois, je n'ai pas de manque, je n'y pense pas etc... C'est juste que j'ai beaucoup de mal à m'arrêter si l'occasion se présente.

@Aleks
Je suis totalement d'accord avec toi sur le fait que cette "période rose" ne dure que quelques heures et ne vaut pas tout le négatif qui s'en suit, surtout que cette période n'est intéressante que socialement, l'intérêt est nul une fois seul.
Après si je bois seul en rentrant d'une soirée. c'est que ma copine n'est pas là, alors faire l'amour c'est moins intéressant tout seul ;)
Non plus sérieusement, c'est la raison pour laquelle je suis ici, je sais que c'est un problème, ma peur n'est pas que ça s'accentue, que je boive plus etc... Car comme je l'ai dit plus haut, ma façon de boire n'a jamais évolué en plus de 15ans
et je ne ressens aucun besoin de la faire évoluer (en pire). C'est plutôt une lassitude face à ça, l'envie de pouvoir faire des soirées qui se finissent normales, avoir moins de crises, enfin, vivre mieux.
C'est quelque chose que je fais et que je sais faire avec ma copine quand nos calendriers permettent qu'on soit ensemble, et j'aimerais pouvoir être capable de faire la même chose seul.
Et sinon oui je lis et suis ton fil dans Témoignages :)

Si tu décides d'essayer de ne rien boire pendant un mois, est-ce que tu vas y arriver. J'aimerais bien connaître le résultat, car là, même si elle est légère, il y a tout de même dépendance. On peut être dépendant en ne buvant qu'une fois par semaine. Ce n'est pas le nombre de fois où on boit qui compte c'est la façon de boire qui est bien plus parlante que le nombre de bouteille.
Tu as une façon de boire qui signifie tout de même que tu es dépendant, même si ce n'est qu'une légère dépendance psychologique, c'est tout de même une dépendance.
Si tu arrives sans problème à tenir un mois sans rien boire et que tu n'en ressentes pas l'envie, la dépendance sera à revoir..

Dans tous les cas, tu es "inquiet" par rapport à ta "situation de boisson" et tu as dix mille fois raisons d'agir maintenant et surtout de ne pas être dans le déni!

@SHALE
Oui, ne pas boire pendant un mois ne me pose pas de problème (comme je le disais dans mon message précédent, il m'arrive souvent de ne pas boire du tout pendant 1 ou 2 mois), c'est plutôt après une longue durée que j'ai peur de ne pas tenir (c'est à dire au dessus de 6mois). Et oui d'une certaine manière je me sens dépendant car ça fait plusieurs fois que je me dis qu'il faudrait que je change et que j'en reviens au même point.

Bonjour sp,
En lisant ton fil çà me rappelle une (longue) période perso. çà date,
mais j'ai eu le même rapport à l'alcool.
"l'envie de pouvoir faire des soirées qui se finissent normales", se rendre
compte qu'il doit y avoir beaucoup mieux que l'alcool, à mon sens çà
représente un genre de cap.
Un cap où il est encore temps d'agir, parce que ce qui coince et provoque
ces envies d'alcool (même ponctuelles ou espacées largement) ne s'améliorera
probablement pas.

Je ne dis pas que çà va empirer (ces états où il faut une soupape), mais
çà ne s'arrêtera pas tout seul non plus.
La béquille alcool n'est pas une béquille qu'on loue et qu'on peut rendre.
Elle attache, et finit par appeler, avant de faire partie de ta vie pour de bon,
et de l'effacer un jour où l'autre.

Que tu en aies besoin socialement, et que tu doives envisager de t'en
séparer, à la limite c'est çà le moins raide.
C'est juste un entrainement, et sans boire lors de réunions/rassemblements XY
on se rend vite compte que c'est très jouissif.
(sauf si on s'emm*, mais justement être à jeûn permet dans ce cas là de ne
plus perdre son temps et de savoir s'en aller et faire plus intéressant: si c'est du pro, être bien net permet de garder le contrôle, et si c'est amical/affectif çà permet de se soulager de vides qui nous pompent).

Vivre mieux comme tu dis, çà représente un gain de temps, ne plus perdre
son temps avec çà, c'est une dose de liberté qui procure une énergie et
un bien être incomparable.

As-tu une idée de ce que tu effaces en buvant seul?
C'est important de savoir, car comme tu as pu le lire, l'alcool tient le
rôle de masque, de mouchoir, de baillon, de couvercle… parfois sur de
vieilles douleurs enfouies, parfois aussi sur des désirs qui nous font peur.

Tant que ton alcool ne t'a pas gobé, profites en pour approfondir la question,
au clair, avant de tomber dans cette dépendance invalidante qui arrive
souvent, même si çà peut mettre des années à arriver.
Ceci dit, un retour à la case départ (même si ce n'est pas si grave en soi),
à chaque fois, c'est un mur.
Face à un mur on piaffe, puis on s'arrête, on piétine, çà creuse un trou,
et on tombe dedans (scénario accéléré mais réaliste).

Tu as envie de ne plus piétiner, c'est plutôt une bonne motivation!