Vos trucs et astuces pour ne pas prendre le premier verre.

Chacun d'entre nous, une fois abstinent, a ses trucs pour ne pas boire ce premier verre qui ouvre la porte à tous les autres, ce serait bien que chacun donne les siens, ça pourrait aider ceux qui nous lisent...   

Perso, je disais que je prenais des antibiotiques très puissants et que alcool +les antibio me détruisait l'estomac, certaines fois ça insistait un peu et c'était un peu lourd  , mais finalement je m'en sortais, c'est la qu'on voit la différence.....    
voila,

Oui, c'est une solution, impliquer les médicaments que l'on prend et qui ne sont pas compatibles avec l'alcool.
Pour ma part, quand vraiment je ne pouvais pas en parler car je l'ai dit assez vite, je prétendais être allergique à l'alcool, ce qui n'était qu'une demi-vérité.... 

Répondre que je suis allergique à l'alcool, je commence à y penser, même si je pense que cela va en faire rire quelques uns, mais bon maintenant, je m'en fous. mais bon le moment auquel je pense fortement mais qui n'est absolument réalisable pour l'instant............ c'est que ça se sache, cela déclenchera peut etre un déclic chez certains, efin,,, j'aime à le réver  

Maintenant, je pense que tout le monde sait plus ou moins que je suis alcoolique abstinente, alors quand on me demande pourquoi je ne bois pas d'alcool, je dis carrément que je ne peux plus en boire, étant abstinente. Effectivement, après un instant de stupeur, les gens ne sont pas habitués à ce qu'on leur parle de l'alcoolisme comme ça, et bien je vois des personnes intéressées et qui viennent me voir ensuite pour avoir des renseignements.... 

Pareil, et en soirée il y en a qui vienne me vider leur sac.
Alors, mon lot d'excuse suivant les contextes!

-Médoc, au début de l'abstinance c'était encore ce qu'il y a de plus simple
-la vérité : j'ai arrété car je commençais à avoir l'alcool triste. Ou j'ai arrété pour la même raison que j'ai commencé : la recherche de liberté  (je trouve que ce n'est pas dévalorisant dit comme ça puis ça présente un peu le personnage que je suis).
-quand j'ai pas envie de m'étaler en soirée " je ne mélange pas alcool et bédo"

J'aime bien joué avec l'humour, par ex repas de famille "désolé, je bois que la semaine!"   ou l'autodérision  "Ah ben oui, tu as raison! Sans alcool je dois passer une sacré mauvaise soirée!" dit avec un grand sourire, ou "oui je bois pas, c'est fou ce qu'on rencontre des gens bizarre par ici!"
Souvent quand les gens rigolent, ils insistent pas.

Et si ils insistent malgré tout ça, je pense qu'ils auront le privilège de me voir vraiment énervé et fortement remis à leur place   ! (mais ce n'est pas encore arrivé  )

Shale j'aime bien tes réponses, mais alors Etienne, j'ai vraiment adoré et je les relirais souvent. En ce qui me concerne, je ne suis pas capable pour l'instant de me défendre avec humour, mais j'admire beaucoup ce qu'il le font, c'est pour moi, une grande qualité.
Merci pour ces inspirations.  

"Non, merci. l'alcool me retourne le cerveau"
" je ne supporte plus l'alcool"
"ça fait trois nuits que je ne dors pas..."
"je conduis et quand je conduis c'est zéro alcool"
Si on est à un pot du boulot, c'est "non pas d'alcool, je vais pas risquer ma place pour un verre" ( en plus une nouvelle loi est passée concernant l'alcool au boulot, en cas d'accident sur le chemin du retour l'entreprise est co-responsable)
"Je suis fatigué"
...

Autrement, plus simple: "non, merci" d'un ton ferme et sûr de soi, les gens comprennent qu'on ne boira pas d'alcool de la soirée.

Si quelqu'un insiste et si c'est possible: "Non, je suis alcoolo" et là c'est l'autre qui est mal à l'aise... Des fois, ça fait un bien fou...
Si on arrive à une soirée où certains sont déjà un peu allumés, c'est, en regardant les personnes alcoolisées, "je crois qu'on va éviter..."
Si quelqu'un essaie de vous culpabiliser parce que vous ne prenez pas d'alcool, inverser les rôles, "pourquoi t'insistes comme ça pour que je prenne de l'alcool? Il y a quelque chose que je ne sais pas? Une entourloupe?" sur un air méfiant.

Bref, c'est toujours plus facile lorsqu'on sait quel comportement et quelle phrases on va dire... Mais il y a toujours l'imprevu...

Mais il faut bien avouer que c'est plus facile lorsqu'on assume son alcoolisme et que les gens savent. Après à des soirées où on ne connait pas trop les gens, un "non, merci" suffit.

D'expérience, les gens saouls sont très mal à l'aise avec des abstinents, on est un peu un reflet... sauf qu'on est peut être alcoolique, mais là, c'est pas nous qui sommes saouls!!! Là, aussi, pour le coup c'est peut être un peu "dégueullasse" mais ça fait bien et après ce qu'on a vécu, chute, rechute, estime de soi etc...

Je me souviens avoir demandé aussi plusieurs fois devant l'insistance de quelques uns si l'alcool était obligatoire. Comme ils m'ont répondu "ben non, bien sûr", j'ai dit alors que je ne boirai pas et j'ai eu la paix...

J'aime beaucoup vos réponses!! j'espère que mon chéri aura un jour aussi d'aisance dans ses réponses!!il n'arrive pas encore à en parler autour de lui et évite au max tous repas ou sorties pour le moment j'espère que ça s'arrangera un jour quand même!!

Pour le moment, ton chéri n'a pas encore bien admis qu'il était malade alcoolique, abstinent mais malade alcoolique, il n'a pas passé le cap où on comprend que c'est une maladie et qu'il n'y a rien de honteux à être malade alcoolique.
Plus son abstinence se renforcera, plus il deviendra détaché ce cette honte et il en parlera de plus en plus facilement.... 

" je ne bois pas d'alcool", "non pas d'alcool" (d'un ton sec), "je suis malade si je bois de l'alcool"

au début, j'utilisais les médicaments aussi!

Il est à noter que c'est plus facile pour une femme de refuser de l'alcool, c'est même assez bien vu qu'une femme ne boive pas d'alcool, mais c'est bien plus compliqué pour un homme qui est censé tenir le coup...

Bonjour,

Je passe par là parce que dans trois semaines il y aura un repas à mon boulot et... ça risque d'être difficile. D'autant plus que je soupçonnes certaines personnes de souhaiter que je les accompagne dans la boisson ce jour là. Bref...

La médication me parait une très bonne excuse ! Je l'utiliserai sans doute si ils insistent.

L’allergie à l'alcool... ils ne seront pas dupe... une de mes collègue dit qu'elle est allergique à l'alcool. La connaissant un minimum j'hésite à savoir si elle en est réellement persuadée (ce qui est fort probable...) ou si elle a eu des soucis avec l'alcool avant de travailler ici. Mais il faut savoir aussi, pour éviter de trop passer pour une conne, qu'on n'est pas allergique à l'alcool mais à des composants de l'alcool. Ça passe mieux. ;) En espérant qu'on nous demande pas les quels. Mais si c'est le cas, dire qu'on sait pas, donc, dans le doute, aucun alcool.

Dire la vérité... je ne peux pas au boulot... Une de mes collègue est soupçonnée d'être alcoolique et ça fait jazer à un point !   
Dire que je me drogue n'est pas une solution non plus !   

Je peux pas dire que je risque ma place pour un verre... dans la mesure où là où je bosse c'est plus les personnes qui ne boivent pas qui sont rares...

Certains peuvent prendre l'excuse de la religion aussi...

Conclusion, j'utiliserai soit les médicaments, soit le fait de boire en semaine... même si je suis pas sure que le second passe... Après, on verra bien, je me monte sans doute la tête pour rien.

Tu dis simplement que tu ne supportes plus l'alcool, qu'il te rend malade et que tu n'as plus envie d'en boire.. Point final, tu n'as rien à dire de plus. Si on te pose d'autres questions, tu dis qu'il n'y a rien de plus à ajouter, tu n'as pas envie d'être malade toute la nuit et demain....   

Je réponds simplement que je ne bois pas d'alcool et j'ai rarement des questions. S'ils insistent, je leur dis que je n'ai pas envie de boire et que je me porte très bien ainsi.

Il n'y a pas d'explications de plus à donner, je t'assure.   

je n'avais pas vu ce sujet.....trés intérressant : Personnellement pour me dégager de l'obligation j'ai deux options .
1- je ne bois plus d'alcool! si j'ai envie de maintenir un dialogue avec la personne.
2- Avec tout ce que j'ai bu, tu n'es pas prêt de me rattraper ! si je n'ai pas envie de continuer la discussion.