merci de votre accueil

un bon ptit dej complet pour bien commencer la journée

Des fraises en janvier! c'est luxe cela.

Bisou, merci pour le café

très compliqué ce retour sur le chemin de l'abstinence
retour des crises d'angoisse
retour des douleurs physiques jusque là anesthésiées
retour de cette immense fatigue
.............

bref c'est pas la positive attitude

est ce que tu te fais aider zabou?? parce que si tu fais ça toute seule dans ton coin,ça ne va pas être des soins agréables mais plutot une torture qui se soldera pas un verre pour arrêter la souffrance qu'as tu comme professionnel de santé autour de toi pour t'aider dans ton combat?

Et puis dis-toi que l'alcool, tu devras t'en séparer un jour, ce n'est pas une médication long terme pour nous.
Alors patience et tiens bon.

Courage

Paco

moi j'ai toujours cru que c'était normal de vivre dans la souffrance, je croyais que c'était pour tout le monde pareil au point où ça a déterminé des choix très important dans ma vie
aussi bête que cela puisse vous paraître je viens de comprendre que non cette souffrance n'est pas normale, ce n'est pas la vie de tout le monde, on peut vivre autrement et surtout plus sereinement même si ça n'empêchera pas les hauts et les bas.

je suis accro à ma souffrance car sans elle je me sens comme un gros bébé de 47 ans sans défense face à ce monde.

pour les soins, Cristal, j'ai toujours la psy une fois tous les 15 jours. je me dis que ce n'est pas assez mais je n'ai pas le courage d'affronter mon compte en banque pour savoir si je pourrais la voir plus régulièrement. parce que pour l'instant je suis en boulimie d'achat pour essayer de combler mon vide intérieur.....et le résultat va être catastrophique (avec les dettes que mon ex m'a laissé) le jour où je vais affronter la réalité.
les AD j'ai essayé mais dès que je commence à me sentir mieux, je les arrête pour mieux revenir à la bouteille ou alors j'oublie de les prendre......
un médecin alcoologue, depuis mon expérience avec le CSAPA j'avoue avoir pris une douche froide et j'ai multiplié les rv médicaux pour mon suivi "post cancer" ce qui ne m'a pas laissé vraiment de place pour envisager un nouveau rv. comme je ne peux pas le faire proche de chez moi, ça me demande une telle énergie d'organisation que là j'ai laissé tombé, voir je n'ai plus confiance
reste la possibilité d'une MAB, j'en ai repéré une loin de chez moi mais encore faut-il que j'ai le courage d'y aller au moins une fois

voila petit bilan de mon parcours
j'ai relue qq échanges que j'ai eu avec vous sur ce site et parfois j'ai du mal à me reconnaître. je voudrais tellement redevenir cette nana pleine de peps, qui y croyait tellement qu'elle allait s'en sortir. cette nana je l'a trouve sympa mais est-ce que c'est vraiment moi, je ne sais plus

ce que je ressens aujourd'hui, c'est le vertige, la peur de ne pas y arriver une nouvelle fois
oui je sais, un jour à la fois..............mais il y a certaines journées qui sont vraiment très très longues

Là, tu pars en te demandant pourquoi tu devrais arrêter l'alcool, pourquoi tout le monde y compris l'alcoologue insiste là dessus, , mais toi, tu n'as aucune motivation pour l'arrêter.
Pourtant déjà sur le plan du suivi de ta santé ce serait hyper important que tu l'arrêtes et vite!!!!
Ensuite si l'anti dépresseur te fait du bien, pour quoi l'arrêter, il faut le prendre au moins 6 mois... Alors pourquoi le stoppes-tu pour revenir à l'alcool, tu sais très bien que c'est le pire pour toi??
La psy tu peux aussi la voir toutes les semaines, tu peux aussi aller aux MAB, tout ça se sont des aides mais si toi,dans tes pensées tu n'as pas l'objectif ferme et déterminé d'arrêter l'alcool, et bien ça ne marchera pas.
Tu ne parles pas des cures, il y en a qui te feraient beaucoup de bien, mais c'est embêtant car si tu as envie d'alcool, tu ne pourras pas en prendre...
Honnêtement quand on a un passé médical comme le tien, je t'assure on fait tout pour arrêter l'alcool, j'en sais quelque chose!!!

Pour retrouver la positive attitude, il faut que tu sois en accord avec ta décision d'arrêter l'alcool définitivement. Dans la souffrance, ce n'est pas la meilleure solution. Je sens que tu t'en rends compte, mais il y a un paquet de raisons qui sont énumérées pour t'éviter d'avoir à affronter ton problème d'alcoolisme.

Tu peux recontacter un CSAPA et demander à voir un autre alcoologue que celui que tu avais vu. Comme un psy, ça se peut que les affinités n'y soient pas. Mais il faut que tu sois prête à travailler sur toi-même.

Ce n'est pas facile, mais tu peux y arriver. Fais juste t'aider à ce que ça se passe le mieux possible pour reprendre ta vie dans l'abstinence. Si tu as besoin d'une médication, et bien prends-la le temps qu'il faut, si c'est pour t'aider à mieux aller.

Courage zabou!

je suis accro à ma souffrance car sans elle je me sens comme un gros bébé de 47 ans sans défense face à ce monde.

Vivre sans souffrir ce n'est pas une chose insurmontable tu sais,ce n'est pas une chose interdite non plus,vivre sans souffrir,c'est le but de la vie et pourtant,tu le refuses.
Je pense que ton problème,c'est tout simplement la peur de l'inconnu,c'est vrai qu'arrêter l'alcool,c'est aussi arrêter de se faire du mal et ce n'est pas une chose facile d'apprendre à se faire du bien.
On est tous passés par là tu sais,on a tous du apprendre à arrêter de se faire du mal en premier lieu puis on a appris a ressentir les choses autrement,puis on a aimé ce qu'on a ressenti et ensuite,mais c'est bien après,on fait tout pour ne pas perdre ces émotions positives que l'on avait jamais vécu auparavant.
Il ne faut pas que tu ailles trop vite zabou,on ne passe pas du monde de la souffrance au monde du bien être en un claquement de doigt il faut d'abord vouloir essayer de vivre autre chose,une fois que tu as pris cette décision,tu arrêtes de te faire du mal.Là,tu n'en es pas encore à l'etape de te faire du bien mais juste cesser de vouloir te détruire.
Une fois que tu as enfin décidé de ne plus te faire souffrir,tu avances un jour après l'autre sans penser trop loin dans l'avenir.Pour apprendre en douceur cette nouvelle façon de vivre,il te faut de l'aide,c'est essentiel parce que seule,tu retourneras toujours dans ta souffrance pour retrouver un monde que tu connais
essaye de mettre plus d'aide autour de toi et surtout,sois convaincu du bien fondé de ce que tu fais sinon,c'est voué à l’échec
veux tu te sortir de cette non vie zabou??

je crois que vous avez raison, je n'ai pas la volonté ou la détermination d'arrêter
c'est horrible comme constat, comment peut-on en arriver jusque là ?
comment peut-on être dans l'autodestruction à ce point là ??????
j'ai parfaitement conscience de mon passé médical, Shale, mais cela ne suffit pas, c'est comme si j'estimais que je l'ai mérité et que c'est une fatalité contre laquelle je ne peux pas lutter. de toute façon je suis déjà en enfer, alors que pourrait-il m'arriver de pire ?

je ne sais plus où j'en suis ni ce que je veux vraiment,
je me sens totalement dépassé, je vis dans la peur tout le temps mais la peur de quoi je ne sais même pas, peur de vivre, peur de réussir, peur de vivre autrement, peur de faire face au vide

je suis fatiguée, tellement fatiguée de cette bataille

Bonjour zabou,

La décision, ça tu le sais, personne ne peut la prendre à ta place; mais sache qu'en hésitant, en te demandant pourquoi arrêter, à quoi ça sert, etc... tu donnes raison à un et un seul """""personnage""""" (j'ai pas trouvé d'autre mot là à l'instant  ), L'ALCOOL, l'ennemi, le poison, etc.....

Alors au bout du compte, pourquoi arrêter????

Les réponses, toi et toi seules "doit" les avoir?
Outre les dégâts physiques, l'alcool a un ""rôle"" propre à chacun.

Pourquoi ne pas te replonger dans ces moments d'abstinence où une jeune femme pétillante et en vie faisait surface???

Maintenant, nous avons tous le choix, "vivre" dans la souffrance, ou se libérer.... et vivre...

L'alcool est un parasite qui s'accroche à nous et qui bien sûr laisse un vide, personne ne va le nier.. mais un vide salvateur....
Un vide oui où tu retrouves à nu face à tes angoisses, tes blessures... mais entre les "affronter" et essayer de classer le dossier et continuer à les laisser te bouffer, il y a un choix à faire....

puisque tu n'as rien à perdre,pourquoi ne pas essayer d'aller mieux ??juste pour voir  
tu y vas un jour après l'autre sans te poser de question,juste "aujourd'hui je ne bois pas" et de voir ce que ça donne et surtout,de venir nous en parler pour ne pas vivre ça toute seule  
La souffrance n'est pas une vie,c'est pour toi un conditionnement que tu as depuis très longtemps.La souffrance n'est pas non plus une fatalité
mais vivre sans souffrir,cela s'apprend et tu apprends très vite,tu nous en as fait une belle démonstration il y a qqs mois 

Salut copine, alors pour les aides pourquoi ne pas passer directement par l’hôpital de ton secteur en consultation externe, tu aurais une psy que tu ne paye pas de ta poche, plusieurs addicto (si un ne te convient pas, tu peux toujours essayer un autre comme moi)?
C'est par la que je passe personnellement et ils ont même fait un bâtiment spécifique addicto qui est plutôt sympa

Ne pas s'autoriser d'être heureuse, ce faire du mal de quelque manière que ce soit, la souffrance, est une addiction dixit mon psychiatre/addicto!
Pour cela il m'a changer d'AD en ajoutant une autre molécule, je te dirai ce qu'il en est puisque je viens de commencer. En tout cas il comprend très bien et ce n'est pas exceptionnel qu'il est une personne comme ça devant lui, notre cas est courant chez les MA.
Donc ne te martel pas, tu as besoin d'être soigné tout simplement et ça commence par stopper l'alcool, c'est la 1ère étape et tu dois en être convaincue (ça c'est déjà fait!)
Maintenant je ne pense pas que ce soit une question de volonté, mais je ne pense pas que tu pourras y arriver en restant dans ton coin, que ce soit sans aide médical ou en venant plus souvent ici, surtout quand tu sens que tu vas lâcher prise, avec les AD tenir 15 jours et les arrêter pour boire Tu as des possibilités pour passer ce moment qui n'est que des quelques minutes, venir ici, passer un coup de téléphone, je te promet que ça marche!

Ce n'est pas parce que tu as eu une mauvaise expérience avec le service médical en addicto qu'ils sont tous pareil, des fois il en faut 2 ou 3 et quand tu finis par trouver le bon avec qui ça passe (sans non plus dire que ça ne passe avec aucun hein ) tu pourras avoir un accompagnement, un traitement, un tout qui fera que cette bataille soit moins dur pour toi.

Courage

mamou a écrit:
Pourquoi ne pas te replonger dans ces moments d'abstinence où une jeune femme pétillante et en vie faisait surface???

j'aimerais l'a retrouver cette nana mais je n'y arrive pas, j'en arrive même à me demander si elle a vraiment existé

mais nous, derrière notre écran, nous avons fait sa connaissance zabou 
Si tu veux "revivre" ces moments, relis ton fil... les souvenirs, et peut être les sensations reviendront...

sanka a écrit:
Maintenant je ne pense pas que ce soit une question de volonté, mais je ne pense pas que tu pourras y arriver en restant dans ton coin, que ce soit sans aide médical ou en venant plus souvent ici, surtout quand tu sens que tu vas lâcher prise, avec les AD tenir 15 jours et les arrêter pour boire  Tu as des possibilités pour passer ce moment qui n'est que des quelques minutes, venir ici, passer un coup de téléphone, je te promet que ça marche!  

c'est en cela que je pense manquer de volonté, les outils je les ai, je les ai déjà utilisé, je sais comment ça se passe mais je choisis la facilité du moment avec tout un tas de """"bonnes excuses"""" à la clé.
en fait j'ai l'impression que chaque fois que je rechute, c'est de plus en plus dur de revenir dans la course

Dans un premier temps, il faudrait que tu reprennes tes AD sur le long cours, au moins 6mois, ça t'aiderait à te sentir mieux.
Il faudrait que tu sois suivi par un addictologue pour voir où tu en es et comment tu peux te faire aider....Mais il faut que tu fasses quelque chose...La maladie alcoolique est une maladie très grave, tu le sais ...

Ou une autre option.... faire une cure ... 

impressionnant,
hier j'ai regardé pour trouver un autre addicto (loin de chez moi)
ce matin, je commençais le boulot qu'à 10h et je m'étais dis que j'aurais le temps de téléphoner avant d'aller bosser pour prendre un rv
et ce matin, j'ai oublié, j'ai bien eu la sensation d'avoir oublié de faire qq chose en partant mais jusqu'à ton post, Shale, je ne me souvenais pas quoi !!!!!

inconscient quand tu nous tiens.....

comment est-ce que je peux m'en sortir entre ce que je veux et ce que mon inconscient met en place ?

Si tu le voulais vraiment, ton inconscient ne se mettrait pas en travers de ce que tu as à faire, ton inconscient c'est toi, c'est ce que tu ressens profondément et là, ton inconscient traduit ton refus de te faire aider.

un ptit café pour les lèves tôt

Tous les matins reviens ici comme avant, juste pour faire un tour et je suis persuadé qu'à chaque fois tu penseras a l'appeler cet addictologue

Les grands esprits ce rencontrent

Merci pour le café Zabou.
Tiens bon et dis nous comment tu vas....

comment est-ce que je peux m'en sortir entre ce que je veux et ce que mon inconscient met en place ?

en écrivant sur des post it les choses importantes,tu ne pourras plus les louper