Une fois sobre, la relation avec l'autre n'est plus la même...

Bonjour,

oui moi aussi j'en ai parlé à sa mère, à mes enfants, et à une copine :
- à sa mère parce que j'avais besoin de soutien et que si mon fils n'allait pas bien, j'aimerai le savoir
- à mes enfants : pour expliquer des comportements qui pouvaient être "bizarres" pour eux
- à ma copine : pour évacuer le trop plein d'émotions, voir de colère parfois, souvent de désespoir total

voilà

Tu n'as pas avoir honte ou à te sentir blessée qu'il en ait parlé. Au contraire, tu dois être fière de ce que tu as accomplie et ce que tu fais encore pour t'en sortir. Si tu penses que le MAB peut t'apporter de l'aide, du soutien, une écoute ou autre chose, pourquoi n'irais-tu pas?

Mon conjoint a un problème avec l'alcool, mon entourage est au courant depuis nos débuts ensemble. Mon chéri n'est pas dans le déni, il est conscient de son problème, il en parle lui-même ouvertement aux membres de ma famille, à ses amis et aux voisins avec qui nous avons une belle relation. Mes parents s'en étaient rendus compte de toute façon, ça ne m'aurait rien donné de le cacher. Quand j'ai compris que j'avais un problème avec l'alcool que mon conjoint prenait, je me suis inscrite ici et je suis allée dans un MAB (sans le dire à mon conjoint), car il ne comprend pas ce que ça peut apporter. Je l'ai fait pour moi, pensant que ça pourrait m'aider. Il est possible que pour ton copain, ce soit difficile à comprendre que tu aies besoin d'une aide extérieure, parler ensemble est une belle façon de lui faire voir ce que c'est. Ce n'est pas évident que c'est une maladie, quand la personne n'a pas de problème avec l'alcool. J'ai pu comprendre ce que mon conjoint vivait, parce que j'ai eu à faire face à cette maladie et que je m'en suis sortie. J'ai des amis qui ne comprennent pas l'alcoolisme, ne sont pas capables d'admettre que c'est une maladie, que c'est une dépendance et que pour s'en sortir, il faut se battre et se faire force pour quitter cette dépendance.

Maintenant, ce que j'ai dis à mon homme pour la psy, pour le MAB ou pour le forum, c'est : Je ne te demande pas de comprendre pourquoi j'en ai besoin, mais juste de ne pas me juger dans mes démarches et de me soutenir.

C'est à partir du moment où je lui ai dit ça qu'il s'est un peu plus intéressé à ce que je pouvais faire avec la psy, ce que j'avais été chercher au MAB et il s'est installé un respect entre nous.

Tant qu'il y a du dialogue, il y a de l'espoir.

que tu lui demandes ce qui le gène puisque maintenant tu vas bien
lui dire que c est une maladie et que ensemble vous allez lutter contre cette maladie
par ce que tu l aimes
que vous habitez ensemble
que après cette maladie vous allez en sortir beaucoup plus fort
beaucoup plus heureux

et surtout sois fière de toi
car tu es une femme formidable et que tu te bats
pour en sortir
pour être heureuse
et surtout vous arrivez à en parler tous les deux
c est bien
tu es sur le chemin du bonheur
et au fait toi tu fais quoi pour te faire plaisir??? à toi

je n'ai pas eu besoin d'en parler a ma mère car elle s'en est rendu compte seul, par contre elle sait aujourd'hui que c'est une maladie et comprend mieux, abstinente depuis 3 ans et demi elle est très fière de moi et me soutient dans mon abstinence.
mais je comprend que l'on n'ai pas envie de le crier sur les toits, mon frère sait, ma meilleurs amie aussi mais je pense qu'il nous reste une certaine fierté vis a vis des autres de ne pas passer pour une alcoolo.

Up!

down!

Eh Pascalou, nanmeo!!!!

Bonjour peureusetriste,
Je comprends que tu te sentes embarrassée vis à vis de certaines personnes qui t'ont vues tomber dans l'alcool, mais je pense que tu dois relativiser : qui ne fais pas d'erreur dans sa vie ?? Il y aura toujours des personnes pour juger les autres : celles-là, oublies-les et continue d'avancer. Il y a toujours beaucoup à retirer d'un apparent échec. Serais-tu ce que tu es aujourd'hui sans cette terrible épreuve que représente la lutte contre l'alcool ?

Coucou Libellule, ça fait plaisir ton petit message plein de sollicitude.Il est vrai que c'est toujours un secret de polichinelle la picole...Ce que j'aurais souhaité, c'est que mon chéri en parle à quelqu'un d'autre que sa mère.Bref, on ne peut pas changer ça...
Bonne journée ma Libellule

puisque tu n es plus dans le deni donc tu as fait un sacré pas en avant
ensuite tu te prend en charge tu te baguarre pour te soigner pour aller mieux

moi je trouve que tu es une femme formidable et surtout quand on, te critique dis toi
"moi je veux m en sortir alors que les autres ne font rien pour s en sortir "

occupes toi de toi fais toi belle avec tous tes bijoux
est ce que je peux te commander de grosses énormes boucle d oreilles
et quand je les porterai je penserai
à nous deux toi et ton combat
moi et mon combat

Pas de souci Bleys mais il faut que j'en fabrique d'abord ;)

Ben alors, une fois sobre, la relation est-elle la même,;)

Nous revenons donc à la fameuse question de départ. Coté MA, je ne me prononcerai pas. Coté conjoint, je ressent la nécessité de beaucoup de communication. Je serai davantage dans l'attente d'une acceptation de certaine responsabilité de la part de ma chérie mais dans mon cas le contexte est différent puisque qu'elle a choisi que l'on se sépare. Je serai dans l'attente qu'elle me montre qu'elle n'est plus une victime mais qu'elle accepte d'inverser les rôles et qu'elle soit capable de reconnaitre qui sont les victimes. Qu'elle le reconnaisse et qu'elle l'exprime. Je ressent le besoin d'entendre des mots de sa bouche. Des mots qui arrete de me rendre responsable de tous ses malheurs et des tensions qui ont amené notre couple là ou il en est maintenant. Je suis dans l'attente de mots qui expriment une prise de conscience des souffrances vécues par notre fils et moi-même. Sera t'elle capable de l'exprimer ?. C'est là la clé de notre probleme, de la survie de notre couple et de notre famille.
Je sais que maintenant elle prépare sa sortie et j'espere que les psychologues la font travailler sur ce thème : accepter et assumer ses propres responsabilités face à la détresse de son entourage, Ne pas culpabiliser, ne pas s'autoflageler mais reconnaitre le mal fait aux autres et l'exprimer.
Ce n'est que mon ressenti de conjoint victime de la maladie alcoolique de son être cher. D'autre avis seront peut-être différents ...
bonne journée à tous et courage. Demain sera un autre jour...

en tant que conjointe de ma
il s en fou de ce qu il me fait quand il a bu
je ne peux pas en parler quand il est sobre il refuse d en parler
à fortiori il ne veut pas s excuser ni demander pardon ni reconnaitre
quoi que ce soit
je reste avec ma souffrance ne pouvant lui en parler

alors fais attention n attends pas ce qu elle ne peut pas ou ne veut pas donner

en fin de compte l essentiel pour toi c est qu elle ait arrété de boire

ceux qui ont fait une cure vont te dire
si ils se sont excusé ou pas reconnu leur méchanceté ou pas
j attends les reponses aussi à tes questions sur ce forum

Tu sais, Bleys, ce n'est pas aussi manichéen malheureusement!Il n'y a personne de vraiment "méchant" dans ce genre d'affaire!On dit aussi"in vino veritas", bien souvent j'ai eu des paroles malheureuses quand j'étais ivre, des choses que je n'aurais pas dites sobre.Mais je les pensais ces choses-là, même si elles étaient déformées par le prisme de l'alcool...Je trouve parfois bien plus inadmissible les propos gratuitement méchants d'un compagnon de MA...qui dans ce cas-là n'a pas compris que c'était une maladie.Je crois aussi qu'il faut laisser le passé derrière si on veut avancer.A plus tard

je vois que tu vas de mieux en mieux
c est génial

up!

Bonsoir Nath
"inadmissible les propos gratuitement méchants d'un compagnon de MA...qui dans ce cas-là n'a pas compris que c'était une maladie"
Je ne suis pas d'accord avec toi.
Si je comprends bien ta pensée : toi tu as le droit d'etre méchante parce c'est une maladie mais lui n'a pas le droit de l'etre alors qu'il n'a pas compris que c'était une maladie.
Je ne sais pas si je suis très clair !!!

Cris, ta situation et celle que vit Nat sont très différentes. Mais tu es tellement dans ta souffrance que tu ne peux pas prendre de recul face à ça et que tu y vois automatiquement ton histoire.
Mais il y a autant de situations que de couples Malade alcoolique et co dépendant.
Alors ne te projette pas dans tout ce que peuvent dire les malades alcooliques, ça n'a sans doute pas grand chose à voir avec ce que pense Caro ou ce que tu vis toi...

@ Cris : ce n'est pas ce que j'ai voulu dire, je suis justement contre une vision manichéenne des choses, mais trouves-tu humain de te servir de la "faiblesse" d'un MA pour arriver à tes fins?Le MA parle sous l'effet de l'alcool alors bien sûr qu'il peut dire des horreurs sous poison, je n'ai pas dit le contraire, et ça ne le dédouane pas...Mais que dire de quelqu'un qui n'a pas ce problème d'alcool et qui dit des abominations?Après, ce qui est sûr, c'est que j'ai conscience qu'il ne s'agit pas d'un concours de "méchancetés"!On ne tire pas sur une ambulance de toutes façons...

bonsoir Nath,
cette fois je comprends mieux, s'il te balance des boulets alors que tu n'es pas sous alcool alors non, je ne suis pas ok.
J'ai parfois été dur dans mes propos avec Caro quand elle était ivre. En revanche, j'ai toujours eu un comportement normal dans ses periodes sans alcool.
Tu aimes mieux cette réponse Shale ? Je continue à prendre du recul comme tu me le proposes et je souffre de moins en moins. Le rdv avec l'avocat est fixé à samedi.
bises

Oui, ta réponse est plus cohérente et lucide. De toute façon, tu souffriras de moins en moins, mais là il faut te battre pour tes droits de père aussi, alors tiens bon....

je veins de commencer a lire ce sujet
j'en suis encore a la page 3

il m'erite d'etre pose ce sujet
je suis trop fatiguee pour lire plus aujourd'hui mais on peut voir le recul ses gens ou le "non reci=ul " de cartains face à leurs propres vecues et situations

le recul c'est un des secrets de la reussite en tout
l'acceptation et la tolerance : d'autres valeurs qui lorsqu'elles nous habitent nous font voir la vie autrement et du coup la reussite et le bonheur autrement

il ne fait pas oublier la resilience qui n'est pas donnee a chacun d'entre nous

chacun de nous a un vecu et de ce vecu il en sortira avec plus ou moins de "sentiments " travailles ou non travailles
et comme on le sait aussi les gens evoluent avec le temps
meme seul sur une ile pendant toute une vie ,une personne evoluerait
et là nous ne vivnos pas sur une ile ou en hermite donc nous subissons une "double evolution" personnelle

ensuite se pose le fait de l'evolution de 2 peronnes qui font un bout de chemin ensemble et qui evolue personnellemnt et en interaction entre elles egalement et aussi avec le facteur exterieur au couple(travail,amis,medias,sensibilite...)

il faut a mon avis prendre conscience de tout cela avant de le transposer dasn une relation de couple où une des deux personnes seraient MA et l'autre non MA

autant qu il m insutais je repondais

et je reconnais aussi que quand il était sobre j'étais tellement furieuse qu il m ait insulté la veille, ou qu il ai été vioelent verbalement
que je l enguellais autant avec mes reproches

en venant sur le groupe j ai appris à me calmer
sobre ou alcoolisé je ne dis plus rien

au debut je me trouvais lache de ne pas répondre

maintenant je me sens plus forte
c est mon experience personnelle