et l'entourage dans tous ça, que dire, que faire ?

Bonjour,
Je suis tombé sur votre site au hasard des requêtes de recherche.
La file sur laquelle je suis tombé est la file "et l’amour dans tout ça".
https://forumonsaide.forumactif.org/t409-et-l-amour-dans-tout-ca

Je vous explique ma situation et j’en appelle à votre aide.
Ma femme est partie en centre le 20 décembre suite à des problèmes d’alcool, à des fins de sevrages, la situation n’étant plus tenable pour personne.
Le 1er janvier elle m’annonce qu’elle me quitte… La pilule est un peu dure à avaler, mais faisant lecture des lettres qu’elle m’a faites parvenir du centre, je comprends sa décision, consécutive à des parcours professionnels et affectifs houleux... Elle m’aime mais à besoin de mettre de la distance, quoi de plus normal !
Le 3 janvier elle m’annonce qu’elle décide de quitter le centre après seulement 2 semaines avec un patient.
Nous n’avons pas perdu une certaine communication, qui fait qu’elle décide le 15 janvier de quitter cet homme, prenant conscience des difficultés à venir.
Dans l’entrefaite, elle prend son propre appartement, dans la logique de sa décision de base, appartement sur lequel je suis caution (peu importe, c’est pour situer le contexte _ j’accepte difficilement certes qu’elle me quitte, mais je l’aime encore après 17 ans de vie commune, et je désire l’aider dans sa démarche).
Le 16 janvier cet homme, après chantage affectif, fait son grand retour dans son nouvel appartement, alors que mes enfants étaient censées passer leurs première semaine avec leur mère désormais seule.
La situation aujourd’hui est la suivante :
- J’aime toujours cette femme (c’est la vie mon bon monsieur, il faut faire avec _ dont acte)
- J’ai lu quelques témoignages sur votre forum, et les conversations que j’ai eue avec les personnes du centre, mon psy (car j’ai besoin aussi de me faire aider), mon médecin généraliste, son psy qui a bien voulu me parler en mode « off » et quelques autres personnes du corps médical ayant bien voulu répondre à mon questionnement, vont toutes, de façon unanime, dans le même sens : c’est une potentielle énorme erreur.
- La lettre à l’entourage que j’ai reçu très tardivement eu égard à la situation dit ceci : « mais qu’il est difficile de renoncer à « sauver » la personne qu’on aime, d’accepter que c’est à lui et à lui seul de suivre son chemin, dût il passer par l’enfer. »
Voilà qui pour l’entourage est aussi très difficile à gérer…. Mais c’est encore possible.
Ce qui m’inquiète le plus aujourd’hui, orgeuil de mâle mis à part, c’est qu’elle pense possible de faire un enfant avec lui… alors qu’ils ne vivent ensemble que depuis 3 semaines dont une semaine avec les enfants... Elle ne prends plus aucun moyen de contraception et se livre au hasard.

J’essaye de trouver des arguments qui pourraient l’atteindre et lui faire entendre raison. Il est déjà difficile d’accepter qu’elle fasse le choix de me quitter, mais là que puis-je faire pour l’aider, dois-je l’aider dans cette situation qui me semble objectivement dangereuse.
Je ne cherche pas à la récupérer, je ne cherche pas à la juger, je ne doute pas qu’elle soit amoureuse, je juge la situation dangereuse pour elle, pour nos enfants...
Lui n’est pas sevré, que faire et surtout que dire ?

Par avance merci pour vos réponses.

Joe (l’entourage que peu de monde prend en considération).

j'ai posté dans le forum sur lequel j'ai trouve la file initiale.
vous pouvez bien entendu la déplacée. Elle trouverait surement plus sa place dans le forum "l'entourage".
amicalement,

Joe

Ta femme a décidé de mener sa vie sans toi, c'est son choix, même si c'est sans doute une erreur, et tu ne peux pas intervenir sur ce choix.
Qu'elle accumule les erreurs, c'est aussi son problème, et elle seule peut les réparer en voyant qu'elle s'est trompée, si elle estime un jour s'être trompé. Donc tu n'as pas non plus à essayer de réparer ses erreurs, ni de lui faciliter sa nouvelle vie, elle ne fait plus partie de la tienne mais je crois que tu as beaucoup de mal à l'accepter. Tu es ce que nous appelons ici un co dépendant, tu vivais pour aider ta femme alcoolique, ta femme et l'alcool disparaisse de ta vie, tu ne sais plus quoi faire maintenant...
Alors je peux te dire ce qu'il ne faut surtout pas faire c'est s'immiscer dans sa vie, même si elle te le demande, elle a fait un choix, il faut qu'elle l'assume avec l'alcool ou sans.
Par contre le problème de tes enfants est différent. Je ne sais pas s'il a été décidé qui en avait la garde. En tout cas, pour eux, il faut évaluer la notion de danger qu'ils peuvent courir si elle s'alcoolise toujours. C'est à voir avec le juge aux affaire familiales.
Pour le fait qu'elle veuille faire un enfant avec l'homme qui est avec elle maintenant, c'est la même chose, c'est son problème à elle, ce n'est plus le tien, tu n'as pas à intervenir ni à décider pour elle si c'est bien ou non. Elle est majeure et responsable, tu n'as plus rien à voir dans sa vie, sauf en ce qui concerne tes enfants.
Je me doute que ce n'est pas ce que tu souhaitais entendre, mais c'est malheureusement le seul discours qui est logique au vu de la situation...
En tout cas, je te souhaite du courage car la situation doit être très dur à vivre...

l'entourage est pris en grande considération ici joe

tout d'abord bienvenue sur onsaide,je vais juste deplacer ton post pour le mettre dans la rubrique "entourage" où il sera plus a sa place et où tu recevras plus de réponses

je ne vais pas trop m'etaler ce soir car je suis un peu fatiguée mais je vais juste répondre a tes questions:
que puis je faire pour l'aider : RIEN
dois je l'aider ??: NON

mais je pense que tu avais dejà ces réponses en tête

il est bien evident qu'elle va droit dans le mur avec cet ami et je suis désolée de te le dire car je sais que tu l'aimes mais la maladie alcoolique est une maladie des émotions et elle est tombée ds le role de "sauveur" qui lui donne enfin l'illusion d'un role important ds sa vie et elle a en plus la tendresse d'un homme qui vit la même chose qu'elle sauf que là aussi tout n'est qu'illusion

alors je te repondrai plus longuement demain mais sache que tu ne peux rien faire sinon te detacher de ta femme pour ne pas être atteint par cette situation qui doit etre atrocement douloureuse pour toi qui l'aime encore

tu as un texte qui s'intitule "le detachement" en haut de la rubrique "entourages ",tu comprendras mieux

il y a beaucoup de conjoints de MA qui vont te repondre joe mais surement demain

nous allons te guider ne t'en fait pas mais il va falloir que tu apprennes a vivre en fonction de TOI et plus en fonction d'elle mais on va en reparler.

bonne nuit et a demain

merci pour vos premières réponses.
Oui c'est très dur, et je pleure en écrivant ça.

On va en reparler peu à peu et tu comprendras mieux nos réponses. Tu peux lire aussi ce qui concerne l'entourage, tu auras déjà une vision du comportement à adopter dans un cas comme ça...
Courage à toi....

bonjour et sois le bienvenu Joe,
Ton témoignage me touche profondément.
je suis une ancienne codépendante et fraîchement divorcée d'un MA et heureuse de vivre
je comprends ce que tu ressents mais malheureusement, je t'invite à te détacher de
la maladie de ta compagne et d'accepter la situation de façon très réaliste. Pour l'instant, je trouve que tu es dans le brouillard complet, très confus. Nous allons t'aider à sortir de cette mauvaise passe. Tu es venue checher de l'aide en venant sur le forum, cela montre que tu as pris conscience que tu souffres et tu veux t'en sortir. tu n'es plus seul.
Les amies t'ont dit sur la façon de se comporter avec lucidité. Attèles toi à retrouver des comportements sains pour toi et si tu veux bien participes aux groupes de paroles pour les proches pour évacuer ta souffrance.
Je peux te donner les coordonnées par mail privé si tu m'en fais la demande.
bon courage et restes avec nous

Bonjour Joe, et bienvenue sur ons'aide.

bravo et merci de ton témoignage.

je suis également compagnon d'un MA, la seule chose que je puisse te dire c'est de faire ta vie ne fonction de toi. TU as le droit d'être heureux et de refaire TA vie comme tu l'entends.

elle a décider de mettre avec un autre MA pendant sa cure, grosse erreur, ce n'est pas pour rien que les relations amoureuses sont interdites dans ces centres, car aussi triste que cela soit, elles sont vouées à l'échec.
malheureusement tu n'y peux rien changer.
la seule chose a faire et de prendre soin et toi et de te remettre au plus vite de ta codépendance.

amicalement

Laurent

merci pour vos réponses.

Pour les enfants, j'ai pris le parti de demander la garde exclusive. Au regard de la situation, j'estime que mes enfants sont en situation de danger chez leur mère. Leur mère considère bien sur que non, mais accepte, dans le cadre d'un divorce amiable que j'ai la garde exclusive (donc elle sait que les enfants sont en danger sinon, je doute qu'une mère aille vers ce type de décision).
Concrètement nous organisons la vie des enfants ainsi :
ils sont chez moi la semaine, ils iront chez leur mère certains W.E. et quelques jours lors des vacances scolaire.
C'est une décision que nous avons prise avec les enfants, en essayant de ne rien leur cacher de la situation et surtout en essayant de les faire verbaliser un maximum et en essayant de les déculpabiliser. Ils ne sont pour rien dans tout ça...

J'entends vos commentaire : vis pour toi ! j'essaye, j'apprends, je balbutie encore

Je suis conscient que je ne dois pas m’immiscer dans sa vie. Il ne faut pas que je l'aide et il faut que je me détache.
J'ai relu (3 fois) le détachement.
C'est précisément là ou j'ai plus de difficulté et là que la zone de brouillard se crée.

"Le détachement, c'est le contraire de l'indifférence. Etre détaché ce n'est pas ne plus aimer, c'est aimer différemment, en prenant de la distance vis à vis du comportement, non de la personne."

Dans mon cas précis, j'ai peur que le seul détachement acceptable soit une rupture totale. Je me demande s'il est possible que je réussisse à accepter (fondamentalement _ pas en facade) d'être en contact avec elle en dehors d'un role de père (d'ami donc) et donc parallèlement de reconstruire ma vie pour moi, sans qu'elle ne soit plus centrale dans ma vie.
Vos premières réponses sont (sauf à ce que j'ai mal compris) discordantes dans mon esprit.

Bref, je ne sais pas si je dois me détacher ou rompre, rompre totalement et temporairement pour créer les conditions favorables d'un détachement.

Joe, la rupture est là puisque vous êtes en instance de divorce.

tu n'es plus dans la détachement amoureux, certes tu éprouveras toujours des sentiments pour celle qui va devenir ton ex femme, c'est en cela que tu dois te détacher, elle a choisi de faire sa vie sans toi.

maintenant nous t'invitons à vivre pour toi et rien que pour toi et surtout ne plus contrôler ce qu'elle peut bien faire ou devrait faire.

je pense que c'est une trés sage décision que d'avoir la guarde exclusive de tes enfants.

Laurent

Je crains que ta femme ne t'aie donné la réponse. Elle est partie vivre avec un autre homme , est prête à lâcher ses enfants pour vivre sa vie, pour moi c'est clair, c'est une rupture.
Si tu attends qu'elle te revienne, j'ai peur que tu gâches ta vie à ça et que tu sois très déçu, car même si elle revenait, elle est toujours malade alcoolique et il y aura toujours entre vous le fait qu'elle aie voulu refaire sa vie sans toi.
Il me semble plus raisonnable, je sais bien que de parler de raison quand l'amour est en jeu est très dur à entendre, mais néanmoins tu as tout à gagner à refaire ta vie pour toi, sans tenir compte de ce qu'elle fait ou de ce qu'elle vit, ce n'est pas comme si vous viviez encore ensemble. Là, la séparation est effective, donc tu n'as pas vraiment le choix, elle est partie, c'est donc une rupture. Tu essaies de le nier autant que tu peux car tu as bcp de mal à l'accepter, ce que je comprends, mais tu n'y arriveras qu'en vivant pour toi, en te construisant une nouvelle vie et en essayant de ne plus penser à ce qui n'est plus.
J'ai mal de t'écrire ça car tu es encore dans le déni de votre séparation, mais plus vite tu ouvriras les yeux, plus vite tu t'en sortiras....
Je pense très fort à toi!!

je vais prendre du recul, revoir ma psy, les choses sont objectivement très claires et je refuse de les admettre.
Dans le même temps je continue de voir ma future ex femme comme amant. C'est n'importe quoi, mais tellement agréable....

Bref, psy, repos (j'essaye) et il va falloir que je prenne mon élan pour faire le grand saut : accepter

J'ai le sentiment d'avoir un poignard dans le coeur et qu'il faut que je me l'arrache. Ca va être douloureux

je comprends ton désespoir,
Je vois deux choses positives dans la situation douloureuse pour toi
1)un divorce à l'amiable
j'ai divorcé à l'amiable, cela était douloureux certes mais moins conflictuel que prévu.Je suis restée digne pendant toute la procédure.
2) la garde exclusive
Cela te permettra de les protéger et de les élever dans un climat serein. Je suis sure tu feras du mieux que tu pourras.
Je me suis détachée à mon rythme, en prenant soin de moi en respectant mes valeurs et mes aspirations profondes.
J'ai appris à m'aider moi même avant de pouvoir aider l'autre.
J'ai du poser des actes sans précipitation, ni indécision. Pour cela j'ai appris à être lucide et être bien ancrée dans la réalité
Je dois t'avouer que c'est un travail de longue haleine mais salutaire pour mon équilibre mental et physique. Je suis fière de l'écrire
Je me suis malmenée toute seule pendant des années, j'ai du cesser de me victimiser et de m'apitoyer sur mon sort pour grandir et trouver la paix de l'esprit. Cela est inestimable . J'espère qu'un jour que tu puisses connaître ses bonnes sensations je te souhaite on courage et surtout ne perds pas espoir

la prise de conscience et le fait d'en parler avec ta psy, vont t'aider , certe la douleur sera présente un moment.

je suis moi aussi en plein questionnement au sujet de mon couple, mais j'ai réussi à déposer ma culpabilité d'abandon lors de mes séances au groupe de parole.

c'est d'une grande aide pour voir et comprendre que tu n'es pas le seul a souffrir de la codépendance.

je sais que le fait de franchir ce genre de porte est difficile mais tu as déjà admis avoir besoin d'aide en consultant un psy et en venant ici, alors peut-être que tu en ressentiras le besoin dans quelques temps mais n'hesites pas, ils sont d'un grand secours aussi.

je t'envoies pleins d 'ondes de courage et de sérénité pour que tu vives le mieux ce que tu vas devoir affronter.

Laurent

je vais prendre du recul, revoir ma psy, les choses sont objectivement très claires et je refuse de les admettre.

tout est dit joe ,le plus dur reste a faire :accepter

tu as toutes les reponses a tes questions,tous les outils pour agir d'ailleurs tu mets dejà en place la suite mais la douleur est telle que tu repousses,c'est humain

depose ton fardeau ici,ça fait du bien de partager avec des gens qui comprennent et vivent la même chose

acroche toi,la vie est devant toi

ma crainte dans tous ça c'est de devoir vivre une période de manque. Je dois finalement me sevrer de la femme que j'aime depuis 17 ans...
malheureusement, je n'ai pas la possibilité de partir en centre de sevrage, je vais devoir gérer avec mes deux gosses chez moi, et accessoirement ma vie financière dépend entièrement de ma capacité à travailler, je suis gérant d'une petite société de service que je ne PEUX pas laisser à l'abandon.

Je vais essayer de trouver une solution médicamenteuse pour mettre en place les amortisseurs avant de me lancer.
L'idée de mettre fin à toutes relations avec mon ex femme me terrorise, le passage à l'acte risque d'être véritablement très douloureux.
je dois impérativement retrouver le chemin de mon bureau et je ne peux pas m'effondrer aussi pour mes gosses.

J'espère qu'il existe quelques médicaments qui pourront m'aider dans cette phase de transition.

joe_lyon a écrit:ma crainte dans tous ça c'est de devoir vivre une période de manque. Je dois finalement me sevrer de la femme que j'aime depuis 17 ans...
malheureusement, je n'ai pas la possibilité de partir en centre de sevrage, je vais devoir gérer avec mes deux gosses chez moi, et accessoirement ma vie financière dépend entièrement de ma capacité à travailler, je suis gérant d'une petite société de service que je ne PEUX pas laisser à l'abandon.

Je vais essayer de trouver une solution médicamenteuse pour mettre en place les amortisseurs avant de me lancer.
L'idée de mettre fin à toutes relations avec mon ex femme me terrorise, le passage à l'acte risque d'être véritablement très douloureux.
je dois impérativement retrouver le chemin de mon bureau et je ne peux pas m'effondrer aussi pour mes gosses.

J'espère qu'il existe quelques médicaments qui pourront m'aider dans cette phase de transition.

Non joe tu ne dois pas t'effondrer pour toi.
trouves en ton job, un exutoire, et avec tes enfants en ressourcement.

tu as raison un petit traitement léger pour t'aider surtout a t'endormir pourrais t'être utile.

je suis sous stilnox (pour dormir) et seroplex ( anti-depresseur), je suis tout à fait lucide et j'arrive a bien me concentrer sur mon boulot.

ne te laisses pas envahir par le déprime, cela ne te servira a rien.
et c'est en cela qu'il faut que tu coupes tout contact avec ton ex femme, car sinon tu vas tomber dans l'assistance affective, ce qui ne t'aidera pas.

Laurent

Moi aussi j'ai vecu avec mon ex mari pendant 17 ans.
Je l'avais connu à la sortie de l'adolescence.
Le sevrage a été long pour moi, j'ai du me sevrer de la personne que j'aimais, c'est cela la dépendance affective.La plupart des codépendants possèdent cette forme de dépendance car ils vivelnet dans la vie l'autre et non dans la leur.
Mon ex mari est dépendant d'un produit et moi d'une personne. C'est la raison pour laquelle, il va falloir que tu travailles sur toi même pour comprendre ce qui t'arrive.
L'appui d'un professionnel est vivement recommandé.
bonne journée

rendez vous psy demain à 16h... ça va

joe_lyon a écrit:rendez vous psy demain à 16h... ça va

impec tu pourras sortir déjà une bonne partie de malaitre.

bon vu l'état dans lequel je suis le plus vite sera le mieux.
j'annonce donc ce soir à mon ex que je ne veux plus avoir de contact du tout avec elle.
Ca me promet une nuit sympa, ce n'est pas grave, il faut vraiment que je move on.

J'ai expliqué la situation aux enfants avec une relecture de la lettre à l'entourage, qu'ils comprennent que je ne fais plus parti de son entourage, mais qu'eux oui.
Les deux enfants somatisent, je vais essayer de les emmener voir un professionnel rapidement. Le plus jeune est ok (12 ans) le plus grand pense que ça ne sert à rien, il a malheureusement trop croisé de pseudo psy lors de son parcours scolaire, qui lui ont renvoyé une image déplorable de l'art.
Bref, je me lance ce soir, j'ai le coeur qui bat la chamade, la tête est au bord de l'explosion, j'ai froid...
je vais faire le grand saut

Bonsoir Joe, je crois qu'il n'y a pas que les enfants qui somatisent.

prenez bien soin de vous trois.

je vais prendre une douche bien chaude et je reviens si tu as besoin de discuter nous serons là.

amicalement

laurent

oui je somatise aussi, mais moi je sais pourquoi maintenant.
merci au passage au administrateur de ce site.
je gère aussi un site internet, je prodigue quelques conseils dans un tout autre domaine de compétence, et je trouve toujours étonnant que les gens ne disent pas merci... je vous remercie donc pour vos réponses qui ne font que me révéler ce que je sais finalement déjà.
C'est une aide précieuse.

j'ai pris un 1/2 lexomil, ça va déjà beaucoup mieux. Je reprendrai la partie médication demain avec ma psy.

oui tu as raison Joe, nous trouvons ici un soutien trés important que ce soit de MA et de codépendant.

comment penses tu occuper ton temps dans le futur?

voilà, c'est fait...
on ne se verra plus, je ne veux plus savoir ce qui se passe dans sa vie, on ne prend plus contact sauf à ce que le sujet concerne explicitement nos enfants, on ne se demande plus jamais comment ça va.
Les mots ont été dit, effet lexomil, je ne sais pas, je suis d'un calme olympien presque serein...

il reste désormais à tenir ces engagements.