Me poser un peu ici

tulipe noire a écrit:Alors , accroches toi à tous ces bienfaits, et pas de pensées permissives, pas de juste "un à quoi bon" conserve en toi ce réflexe, peur du premier verre, celui qui va t'entraîner à finir la bouteille.

Je n'ai pas "peur" du 1er verre.
C'est juste une citerne de vin déguisée en verre .
La peur ne me mènera nulle part.

Le 1er verre, c'est désormais comme l'interrupteur de ma vie; mort ... vie.

Comme "jour-nuit, jour-nuit" dans les visiteurs Lol !

A moi d'en faire ce que je veux.
Il y aura des tentations mais maintenant je sais l'importance ultime de ce 1er verre.
Il est ma vie matérialisée.
Dans ma tête il est clair qu'il n'y aura plus jamais de 1er verre car le singe comme vous dites, il est bien là.

Un mois passé depuis mercredi.

La 1ère échéance approche; 55km 2OO0d+ dans moins de 2 mois.
La préparation a commencé, le cumul d+ augmente.
10 jours après j'aurai mon 1er rdv avec l'addictologue.
J'attends de ce rdv une mise en place pour une psychothérapie.
Puis une 2ème course en avril sur l'Aubrac ...

Côté jardin le travail a commencé.
Salades repiquées, bandes travaillées et prêtes pour planter les pommes de terre dès que la semaine de froid sera passée.
Aujourd'hui, semis de blettes en godets qui resteront au chaud dans la maison.

Le temps que madame se lève et on ira sortir les chiens par ce beau soleil.

Le poêle à bois ronronne dans la maison.

Tout est sur les rails .

Olive

Tout est bien. On te sent redevenir serein, prêt pour les exploits sportifs et pour le jardin. C'est assez drôle ces deux passions qui semblent au début si éloignées et qui ne le sont sans doute pas tant que ça. En tout cas, tu peux être fier de toi, tu avances à pas de géant....

Bonjour Olive,

A chacun ses barrières, son mode de "survie" , sa façon de ne pas avoir ses pensées permissives. Les miennes ont évoluées au fil du temps. Cependant, celle de retrouver la nuit, ou la peur de prendre ce premier verre( bien sûr qu'elle ne mène à rien, la peur n'évite pas le danger) mais bon, perso cela a été mon image au début et mène encore parfois. J'aurai tant à perdre, me perdre.

Le jardinage c'est que du bonheur, alors bonne marche avec Madame.

SHALE a écrit:Tout est bien. On te sent redevenir serein, prêt pour les exploits sportifs et pour le jardin. C'est assez drôle ces deux passions qui semblent au début si éloignées et qui ne le sont sans doute pas tant que ça. En tout cas, tu peux être fier de toi, tu avances à pas de géant....

Dans les 2 cas il s'agit d'un rapprochement avec la nature.

Course en tant qu'observateur, jardin observateur/acteur.

Et comme je me plais bien seul, passer 4 heures en solo au potager est aussi libérateur qu'une course avec peu de coureur où tu peux passer des heures à crapahuter dans la montagne sans personne ni devant, ni derrière (et de jour comme de nuit).
Bricolage je suis souvent seul également; j'aime pas faire les choses à 2 .

Mais je m'entends bien avec mes pairs également, pas de problème !

Olive

Je suis comme toi, j'ai horreur de faire des choses avec quelqu'un, enfin tout dépend de quelles choses bien sûr.....

+1 

On est très bien moi et moi-même ! 
On ne se contredit jamais et on s'aime .
La solitude c'est ressourçant.

Je me fâche parfois avec moi même, mais je me réconcilie très vite....

Normal sinon on s'aime pas vraiment !
  

T'inquiète, je m'adore.....

Bonjour,

Voilà, je l'attendais un peu.

Cette 1ère émotion négative et ce qui allait suivre derrière.

Comment allais je réagir ? Y aurait-il un craving ? Un "désir de vengeance" ? L'envie de "compenser" ?

Légère entorse du genou la semaine dernière qui s'est aggravée mardi soir à la sortie du club lors d'une accélération.

Ca remet en cause toute ma préparation d'une course dans 6 semaines.

Va falloir passer sur le vtt dès que ça ira mieux et oublier de courir pendant quelques temps.

Puis je me suis dis que tout ça n'était pas si grave.

Qu'au pire je serai mis "hors délai" à la 1ère barrière horaire de la course mais que j'allais quand même en vivre la moitié.

Et aussi que mon fils compte sur moi aux vacances d'hiver pour aller à la piscine et au ski dans les pyrénées.

Finalement j'ai tout relativisé et sans toutefois lâcher le morceau (car c'est bien connu, sur un malentendu ça peut passer ).

Ben il ne s'est rien passé.

Je suis passé à travers le nuage sans broncher ni penser à aucun verre.

Je n'en attends pas de bravo.

Juste pour dire que je me sens bien armé dans le blanc, comme dans le noir.

Olive

C'est un passage important, là, Olive. Tu commences à être bien installé dans le zéro alcool, et ça, c'est prometteur..Bravo pour cette avancée. Tu n'es pas loin du hors alcool...

Tu arrives de nouveau à raisonner par toi même, l'alcool n'est plus le maitre de ta vie et c'est un énorme pas Cela devrait être plus simple maintenant, tu vas avoir des reflexes pour contrer les envies sans même t'en rendre compte, je ne sais plus à combien de semaines ou mois tu en es mais tu es vraiment bien partie pour le hors alcool 

Bonjour,

Curieux sentiment que celui-ci.

La sensation que les difficultés de la vie m'enterrent encore un peu plus dans le sans alcool.

Chaque difficulté rencontrée m'éloigne de ce qui aurait pu m'empêcher de la gérer correctement.

C'est comme une soif de lucidité.

Voilà, 40 jours aujourd'hui et obligé d'aller les compter sur un calendrier.

Le sucre d'après repas commence à se normaliser.

Les rapports sociaux sont au beau fixe .

Le corps et la tête en redemandent ...

Olive

La sensation que les difficultés de la vie m'enterrent encore un peu plus dans le sans alcool.

je ne sais pas si je lis cette phrase dans le sens voulu mais on pourrait comprendre que le sans alcool te fait entrer encore plus profondément dans les difficultés de la vie ce qui est parfaitement logique puisqu'il n'y a plus de filtre et que tous les aléas de la vie se prennent en pleine face et en direct  Mais c'est aussi le seul moyen de trouver LA bonne solution pour chacun des problèmes à gérer.
Mais la suite de ton post montre un bien être dans cette abstinence alors j'ai peut être mal compris
BRAVO pour tes  40 jours, ça commence à faire là 

cristal a écrit:

La sensation que les difficultés de la vie m'enterrent encore un peu plus dans le sans alcool.

je ne sais pas si je lis cette phrase dans le sens voulu mais on pourrait comprendre que le sans alcool te fait entrer encore plus profondément dans les difficultés de la vie ce qui est parfaitement logique puisqu'il n'y a plus de filtre et que tous les aléas de la vie se prennent en pleine face et en direct  Mais c'est aussi le seul moyen de trouver LA bonne solution pour chacun des problèmes à gérer.
Mais la suite de ton post montre un bien être dans cette abstinence alors j'ai peut être mal compris
BRAVO pour tes  40 jours, ça commence à faire là 

Ben en fait c'est à lire dans le sens où les difficultés et leur gestion me confortent encore plus dans le sans alcool.
C'est comme si elles mettaient encore plus de distance entre moi et le produit.

C'est l'effet inverse de ce à quoi je m'attendais .

Olive

D'accord, je comprends mieux moi aussi. De toute façon, quand l'alcool commence à nous plonger dans les problèmes, ça veut dire qu'il est grand temps d'arrêter.

Bonjour,

" Car si la vie sans alcool devient rapidement agréable et "facile" ce travail de fond peut être laissé de côté, après avoir identifié les quelques causes évidentes du recours à l'alcool et trouvé le moyen de les désamorcer. "

Je rebondis sur cette phrase de Rur postée sur un témoignage.

Suis actuellement dans ce cas et je m'interroge.

Dois-je faire ce travail de fond ?
Par réflexe de protection je m'étais mis dans la tête que oui.
Et aujourd'hui je ne sais plus.
J'ai rdv avec l'addictologue le 29 mars et j'ai bien envie de m'en remettre à elle.
Elle qui sait ...

Ma vie n'est pas très compliquée et l'alcool était ma seule béquille (pas de tabac, ni médocs ou équivalents).

Vous allez me dire "c'est toi qui vois ".

Sauf que je ne vois ... rien.

Olive

personnellement, je n'ai eu besoin  que de mon alcoologue qui m'a plus ou moins servi de thérapeute pour comprendre le problème de fond, après j'ai réglé les problèmes existentiels qui venaient de mon enfance en en parlant ici.Si tu te sens bien dans ta vie, tu peux en rester là, le seul souci c'est si tu rencontres une situation qui te renvoie à une faille de ton enfance qui te plonge dans un gros mal-être, il faut que tu puisses le gérer sans alcool mais sinon, certains arrivent tout de même à s'en sortir sans être allé au fin fond de son enfance pour analyser le pourquoi du comment.
Il est évident que c'est mieux et plus sécure de voir où se situe l'origine mais il est aussi possible de ne pas le faire tout de suite si tu ne le sens pas.

Le mieux c'est d'en parler avec ton addictologue, elle saura te conseiller. Si tu vis bien comme ça, ce n'est peut-être pas utile de creuser plus loin...

Hello ici,

Bon ben ça roule comme si rien n'était ...; donc je continues .

Aucune envie, la 1ère course trail de la saison dimanche 19 (que j'attends avec impatience).
Ce dimanche, apéro du club de course à pied.

Le 29 rdv avec l'addictologue à qui je ne sais pas trop ce que je vais dire ...

Je commence à arriver à réduire le sucre pour arriver à une consommation dite "normale".

Bref, tout baigne !

Olive

C'est agréable de lire ton post ce matin. Bravo pour ton avancée spectaculaire...Bonne journée

Tu vas vers les 3 mois sans alcool, la machine à THP est presqu'arrêtée, tu dois sentir la différence  Tu arrives à bien gérer les pots du club? 
Bon courage pour dimanche, je sens que ça va te faire un bien fou 

cristal a écrit:Tu vas vers les 3 mois sans alcool, la machine à THP est presqu'arrêtée, tu dois sentir la différence  Tu arrives à bien gérer les pots du club? 
Bon courage pour dimanche, je sens que ça va te faire un bien fou 

J'ai déjà fait une soirée en boite jusqu'à pas d'heure pour les 50 ans d'une copine 8 jours après l'arrêt, un apéro dans un bar à bière peu après, un apéro avec le club, et 2 ou 3 restau.
Bizarrement aucun appel, et la satisfaction de "rester propre" dans mon corps et ma tête.

Les performances sportives augmentent peu à peu; je ne me suis jamais senti aussi bien .

Merci

Olive

Et bien, ça sent un hors alcool précoce. C'est ce que j'ai vécu moi aussi en sortant de cure....

la satisfaction de "rester propre" dans mon corps et ma tête.

oui, c'est tout à fait ce que je ressentais aussi