Me poser un peu ici

cristal a écrit:waouh!!! trop beaux tes tatouages 

Merci  

Il correspond bien à ce que je voulais.
Et il me correspond bien aussi  

Olive

Coccinella a écrit:
J’ai lu ton parcours, Olive. Chapeau. C’est chouette. 
Merci aussi pour le partage de ton chemin de vie. 

Merci  

Je suis pas souvent là il est vrai.

J'ai beaucoup donné sur atoute à une époque.

Cette fois-ci l'alcool sort "naturellement" de ma vie car il y a une certitude, quelque chose de totalitaire ... ce qui n'était pas le cas la fois précédente.
Je pense avoir réellement renoncé.
Mais je reste sur mes gardes .

Olive

Quand on a vraiment pris la décision de ne plus avoir d'alcool dans notre vie, si cette décision est vraiment fondamentale pour nous, on le sait et on le sent. Rien ne pourrait me pousser à boire un verre actuellement, c'est même inimaginable pour moi. On arrive à un degré d'indifférence qui est assez impressionnant. Évidemment, ça ne se fait pas en un jour, ni même en un mois, mais ça se produit parfois plus vite qu'on ne le pense.
En tout cas, bravo à toi...

SHALE a écrit:Quand on a vraiment pris la décision de ne plus avoir d'alcool dans notre vie, si cette décision est vraiment fondamentale pour nous, on le sait et on le sent. Rien ne pourrait me pousser à boire un verre actuellement, c'est même inimaginable pour moi. On arrive à un degré d'indifférence qui est assez impressionnant. Évidemment, ça ne se fait pas en un jour, ni même en un mois, mais ça se produit parfois plus vite qu'on ne le pense.
En tout cas, bravo à toi...

Tout à l'heure j'ai accompagné ma femme à gymnasia (complexe sport).
Puis depuis ce matin elle me dit que ce soir y a une super cagnotte loto .... "tu pourrais aller chercher un ticket"
J'ai jamais joué mais j'ai créé un compte dont je ne me suis jamais servi.
Je lui dis "tiens je vais au bar à bières en terrasse (celui qu'on a écumé pendant des années) et je fais un loto ... avec un orangina (j'ai toujours aimé ça ).

Je m'installe, commande, puis commence mon truc ...
J'étais bien, au milieu des gens, ambiance fin de semaine, beaucoup de bières autour de moi, ...

J'ai pris mon temps, me suis imprégné de cette ambiance, puis suis rentré tranquillement.

Depuis mon arrêt, j'ai besoin de "sentir" la fête, d'être avec les autres, de rigoler et en même temps je me sens inatteignable par l'alcool.
Je me sens tellement, pas fort mais inaccessible, que je vis au milieu des autres, comme avant, souvent plus rieur, plus déconneur, avec certainement plus de jouissance.

Je suis donc rentré et .... j'ai perdu mes premiers 3euros.
Je fais désormais parti des engraisseurs de la française des jeux .

Ce n'est pas grave, j'ai passé un bon moment .

Olive

Pour le loto, la française des jeux te remercie !!! Mais je comprends tout à fait ce que tu ressens. J'adore aussi être dans une ambiance festive et j'éprouve un grand plaisir à déguster ma boisson sans alcool. Je n'ai aucune envie pour ceux qui boivent de l'alcool, bien au contraire, je suis très heureuse de mon ressenti, je me sens très libre après avoir été si longtemps prisonnière de l'alcool.

SHALE a écrit:Pour le loto, la française des jeux te remercie !!! Mais je comprends tout à fait ce que tu ressens. J'adore aussi être dans une ambiance festive et j'éprouve un grand plaisir à déguster ma boisson sans alcool. Je n'ai aucune envie pour ceux qui boivent de l'alcool, bien au contraire, je suis très heureuse de mon ressenti, je me sens très libre après avoir été si longtemps prisonnière de l'alcool.

Elle est incroyable cette liberté.

En 2006, j'ai vécu mon arrêt comme une résistance, un combat, et "presque" une honte de ne pas consommer avec les autres.

Là, plus de décalage, c'est même l'inverse.
Aucun besoin de justifier (d'ailleurs peu de questions).
Tout est dans l'intention.
Si tu es en phase avec les autres, ce qu'il y a dans ton verre ne compte pour personne.
Je réalise ça aujourd'hui.
Je me suis privé du festif dans mon précédent arrêt, j'ai raté un truc.
Le truc, et je le réalise aujourd'hui, c'est que le bouton était sur PAUSE et pas sur ARRET.

ARRET ouvre tous les champs de la liberté.

Cette différence consciente et inconsciente peut paraitre futile vue de l'extérieur.

Elle est pourtant la clé de tout.

Olive

Tu analyses tes bien la situation Olive, tu es vraiment sorti de la dépendance là et c'est une liberté magnifique C'est là que l'on ressent la vraie vie et qu on peut en profiter au maximum 

Bonjour,

Toujours intéressant ce rdv mensuel au csapa ...

Moi : "le plus dur va peut-être arriver. Ce n'est pas arrêter le plus dur, c'est continuer à arrêter"

Du coup elle m'a focalisé sur la façon dont j'ai rechuté en 2008.
Une façon de mettre la charrue pendant que les boeufs arrivent.

Ca m'a fait du bien de repartir dans l'analyse du pourquoi cette bière.
Et le fait de recentrer le débat sur ça, ben je tourne dessus depuis hier matin.

Pourquoi, pourquoi, pourquoi ...

Un peu comme avant une bataille.
On érige des pieux, on remplit les fossés d'huile et on charge les catapultes.

Aucun signe extérieur qui puisse trahir ces préparatifs.
Pas d'ennemi en vue non plus.
Mais si quelqu'un arrive, je saurai le recevoir .

Olive

Il y a des CSAPA où il se fait vraiment un travail intéressant, il faut avoir la chance de tomber sur un bon, apparemment c'est ton cas.
J'aime bien les termes guerriers qu'utilisent souvent les hommes pour parler de leur lutte, ça m'amuse toujours. Mais en fait, ce sont les bons mots, c'est une guerre que l'on mène, et pas une guerre facile...

Oui, tu es vraiment tombé sur la bonne personne, prévoir, anticiper, avoir les armes prête, te voilà paré au cas où et je suis sure que tu sauras les sortir au moment opportun pour ne pas retomber dans le piège

Olive a écrit:

SHALE a écrit:Quand on a vraiment pris la décision de ne plus avoir d'alcool dans notre vie, si cette décision est vraiment fondamentale pour nous, on le sait et on le sent. Rien ne pourrait me pousser à boire un verre actuellement, c'est même inimaginable pour moi. On arrive à un degré d'indifférence qui est assez impressionnant. Évidemment, ça ne se fait pas en un jour, ni même en un mois, mais ça se produit parfois plus vite qu'on ne le pense.
En tout cas, bravo à toi...

Tout à l'heure j'ai accompagné ma femme à gymnasia (complexe sport).
Puis depuis ce matin elle me dit que ce soir y a une super cagnotte loto .... "tu pourrais aller chercher un ticket"
J'ai jamais joué mais j'ai créé un compte dont je ne me suis jamais servi.
Je lui dis "tiens je vais au bar à bières en terrasse (celui qu'on a écumé pendant des années) et je fais un loto ... avec un orangina (j'ai toujours aimé ça ).

Je m'installe, commande, puis commence mon truc ...
J'étais bien, au milieu des gens, ambiance fin de semaine, beaucoup de bières autour de moi, ...

J'ai pris mon temps, me suis imprégné de cette ambiance, puis suis rentré tranquillement.

Depuis mon arrêt, j'ai besoin de "sentir" la fête, d'être avec les autres, de rigoler et en même temps je me sens inatteignable par l'alcool.
Je me sens tellement, pas fort mais inaccessible, que je vis au milieu des autres, comme avant, souvent plus rieur, plus déconneur, avec certainement plus de jouissance.

Je suis donc rentré et .... j'ai perdu mes premiers 3euros.
Je fais désormais parti des engraisseurs de la française des jeux .

Ce n'est pas grave, j'ai passé un bon moment .

Olive

Hello !

C'est bien de se mêler aux autres, mais jpense quand même qu'il faut faire attention a pas trop aller mater les pintes des autres cela dit. C' est un peu comme tenter le diable non ? 

Cet été j'aimais bien regarder les gens siffler leur nouzes aux terrasses, ça m'a pas beaucoup aidé...

Tout dépend de notre degré d'indifférence à l'alcool. Pour ceux, qui comme moi ou comme Adéon, sont vraiment hors alcool, les gens peuvent bien boire autant qu'ils veulent autour de nous, ça ne nous fait ni chaud ni froid. Je pense que si, au contraire, nous en ressentions de la gêne, là, nous serions en alerte et ferions tout pour corriger le tir...

Olive a écrit:

SHALE a écrit:Quand on a vraiment pris la décision de ne plus avoir d'alcool dans notre vie, si cette décision est vraiment fondamentale pour nous, on le sait et on le sent. Rien ne pourrait me pousser à boire un verre actuellement, c'est même inimaginable pour moi. On arrive à un degré d'indifférence qui est assez impressionnant. Évidemment, ça ne se fait pas en un jour, ni même en un mois, mais ça se produit parfois plus vite qu'on ne le pense.
En tout cas, bravo à toi...

Tout à l'heure j'ai accompagné ma femme à gymnasia (complexe sport).
Puis depuis ce matin elle me dit que ce soir y a une super cagnotte loto .... "tu pourrais aller chercher un ticket"
J'ai jamais joué mais j'ai créé un compte dont je ne me suis jamais servi.
Je lui dis "tiens je vais au bar à bières en terrasse (celui qu'on a écumé pendant des années) et je fais un loto ... avec un orangina (j'ai toujours aimé ça ).

Je m'installe, commande, puis commence mon truc ...
J'étais bien, au milieu des gens, ambiance fin de semaine, beaucoup de bières autour de moi, ...

J'ai pris mon temps, me suis imprégné de cette ambiance, puis suis rentré tranquillement.

Depuis mon arrêt, j'ai besoin de "sentir" la fête, d'être avec les autres, de rigoler et en même temps je me sens inatteignable par l'alcool.
Je me sens tellement, pas fort mais inaccessible, que je vis au milieu des autres, comme avant, souvent plus rieur, plus déconneur, avec certainement plus de jouissance.

Je suis donc rentré et .... j'ai perdu mes premiers 3euros.
Je fais désormais parti des engraisseurs de la française des jeux .

Ce n'est pas grave, j'ai passé un bon moment .

Olive

Je fais la même chose que toi parfois, m'impregner dans un endroit ou l'alcool est maître (bar, etc.). Cela ne me fait rien, et j'en ressors toujours excité et heureux. J'y vais peu, je dirais, 3-4 fois / an. Il faut rester alerte, c'est tout. J'y bois une bière sans alcool, ou un coca.

SHALE a écrit:Tout dépend de notre degré d'indifférence à l'alcool. Pour ceux, qui comme moi ou comme Adéon, sont vraiment hors alcool, les gens peuvent bien boire autant qu'ils veulent autour de nous, ça ne nous fait ni chaud ni froid. Je pense que si, au contraire, nous en ressentions de la gêne, là, nous serions en alerte et ferions tout pour corriger le tir...

Ouhlala, Ouhlala malheureuse !!! 

Je ne suis pas du tout au même niveau que toi, c'est pas comparable je suis un débutant hein.

Justement cet été je roulais à vélo pour regarder les gens boire leur bière et autre verre sur les terrasses. Quelques part ça allait toucher mon envie... début septembre plop... Chef, j' ai glissé...

Alors si tu te sens encore fragile de ce coté , ne tente pas le diable  personnellement, je ne vais pas voir le singe, je n'en vois pas l'intérêt ,je ne regarde pas non plus les gens boire en terrasse, je préfère regarder ce qu'il y a en face de la terrasse c'est à dire le paysage  Si je suis dans une soirée avec alcool, je ne vois pas l'alcool ,je ne vois que mes amis mais si je n'étais pas hors alcool, je crois que j'éviterais de sortir pour ne pas devoir utiliser une énergie précieuse à combattre mes envies

Olive a écrit:Bonjour,

Toujours intéressant ce rdv mensuel au csapa ...

Moi : "le plus dur va peut-être arriver. Ce n'est pas arrêter le plus dur, c'est continuer à arrêter"

Du coup elle m'a focalisé sur la façon dont j'ai rechuté en 2008.
Une façon de mettre la charrue pendant que les boeufs arrivent.

Ca m'a fait du bien de repartir dans l'analyse du pourquoi cette bière.
Et le fait de recentrer le débat sur ça, ben je tourne dessus depuis hier matin.

Pourquoi, pourquoi, pourquoi ...

Un peu comme avant une bataille.
On érige des pieux, on remplit les fossés d'huile et on charge les catapultes.

Aucun signe extérieur qui puisse trahir ces préparatifs.
Pas d'ennemi en vue non plus.
Mais si quelqu'un arrive, je saurai le recevoir .

Olive

Bonjours .

Cette question du " pourquoi " m'interresse fortement . Je suis de nouveau abstinent depuie deux mois presque . Cette question ouvre une nouvelle etape pour moi , Je n'ai pas encore été mis a l'epreuve de me retrouvé seule façe a moi , livré au choix de consommé ou non . Je sais que je suis seuvré , plus fort mentalement ( un peu ) , je sais que je suis capable de résisté a un craving dans les conditions actuel . Mais seule , comment vais je réagir ? 
Le pourquoi , pour moi je croie savoir que c'est une recherche d'un refuge de ce monde , d'un oublie momentané de cette vie , d'une certaine forme de détente trés éffémére , D'une forme de suicide temporaire . 

Je sais également que cela ne m'apporteras rien de bien , que le fait que cela devienne réccurant ( la consomation ) est quasi inévitable a partir du moment ou je l'ai fait une fois . 


Alors oui , C'est une demande que je vais formulé au csapa , le pourquoi de la rechute . J'espére avoir des réponses inconnue de moi , pour anticipé et étre mieux armé . 

Cette question est une coincidence interressante pour moi , évolué encore est étre pret 

Merci et bonne journée 

d'un refuge de ce monde , d'un oublie momentané de cette vie d'une certaine forme de détente trés éffémére , D'une forme de suicide temporaire .

il y a là quelque chose de très intéressant , la détente , l'oublie de cette vie ,le refuge de ce monde, je comprends, je le fais moi même mais pas avec l'alcool, avec les livres ou les films ou les vidéos, on a tous besoin de partir loin de ce monde de temps en temps mais pourquoi le suicide? je crois que là, il faudrait creuser car tu veux aussi te réfugier de toi, et c'est là que ça ne va pas pour la construction de ta nouvelle vie, il faut que tu sois bien avec toi ,que tu sois en accord avec toi , que tu aies envie d'un bonheur temporaire et pas d'un suicide temporaire. Alors oui, c'est à partager au CSAPA car il est temps que tu fasses la paix avec toi même et que tu te vois comme tu es, comme nous te voyons: quelqu'un de bien et d'aimable (dans le sens qui peut être aimé )

Bonsoir ici,

Pourquoi ? Pour la fenêtre ouverte en dehors de ma vie, pour le bouton "pause", etc,etc ....

Sauf que, si je bois pour ça, c'est que je n'ai pas trouvé d'autre moyen pour y accéder.
Le problème, pour moi, n'est pas de vouloir accéder à cet échappatoire ... le problème est le moyen retenu.

Je considère que mon désir d'évasion est légitime pour mon équilibre.
Ce qui n'est pas légitime c'est l'outil destructeur.

J'étais hier encore sur une course longue.
Je me suis évadé .... j'étais quelqu'un d'autre, j'ai gouté à d'autres aspects de la vie, seul, autonome, enfin moi avec moi, sans femme, sans enfants, sans connaissances, juste Olivier avec Olivier, et les autres connus sur place, que je ne reverrai sans doute jamais .... parce que tout cela est simplement magique et régénérant.

Je l'ai ma réponse au pourquoi.
J'ai aussi ma réponse au comment même si je sais qu'un jour tout s'arrêtera parce que trop vieux.
Il me faudra alors trouver autre chose.

Mais une chose à la fois ...

Olive

C'est vrai . Un echappatoire plus sain que l'alcool est indispenssable , et même normal pour toute personne finalement . La facilité alcool et la méconnaissance d'une activité qui nous fait du bien est un  point crucial pour bien vivre .

Je réalise et comprend a l'instant les nombreux messages du debut d'abstinence , qui nous pousse a trouvé une activité . Cela reste complétement invisible lorsque l'on est dans la consomation . Perso je n'avais envie de rien et rien ne pouvais me faire plaisir . Et ce depui toute ma vie je croie . 

Les echappatoires sont nombreux en faite . Un film , une collection de n'importe quoi , l'ecriture / lecture , le sport bien entendue , le bricolage / jardinage . La liste est infinie au bout du compte . 

Quelque chose qui nous , m'eméne a une sorte d'état de grasse . Pour moi la muscu et les endorphine produitent . Tes courses olive , la ça doit étre quelque chose au niveau du mentale . Une rentré en sois incroyable . Je n'ai pas les capacitées a faire ça . C'est pas grave il y a plein d'autre chose . 

Il suffit de pouvoir regardé et essayé n'importe quoi . Cela m'ouvre une nouvelle porte et un sentiment d'espoir et d'envie .

Bonne journée 

C'est ce que nous appelons faire des choses pour soi, pour notre plaisir, pour se sentir exister à fond. Ce peut être le sport mais aussi bien d'autres activités. On en a tous besoin et c'est important de le souligner...Si on regarde passer la vie sans s'y inclure, on se retrouve à l'écart et là, on cherche un substitut pour avoir l'impression d'exister tout de même et bien souvent, ce substitut, c'est l'alcool. On a une place à trouver et à prendre dans notre vie, il ne faut pas la lâcher.

Adeon a écrit:
Hello !

C'est bien de se mêler aux autres, mais jpense quand même qu'il faut faire attention a pas trop aller mater les pintes des autres cela dit. C' est un peu comme tenter le diable non ? 

Cet été j'aimais bien regarder les gens siffler leur nouzes aux terrasses, ça m'a pas beaucoup aidé...

Bonjour,

C'était de l'opportunisme décidé sur l'instant.
On a parlé loto pendant le trajet, j'ai pensé au bar qui était là juste en face.
Je suis resté environ 30mn sans trop m'intéresser à ce qui se passait autour de moi.
Plutôt en m'imprégnant des sons, la tête dans mon loto.

Je n'y suis pas retourné, et je n'en ai pas envie.

C'est peut être à risque, je ne sais pas.
Je connais trop le mécanisme de l'image dans la tête que l'on caresse de loin en se sentant invincible, et qui grossit, grossit ....
Un peu comme l'ennemi que l'on tient à distance et que l'on garde dans son champs visuel.

La rechute est une graine qui germe lentement, très lentement.
C'est bien ça le côté vicieux du truc.

On verra bien.
Je n'ai pas peur.
Je reste maitre de moi même, il n'y a pas de fatalité.
J'aurai des moments difficiles, je le sais.
Autant l'accepter et s'y préparer.

Bien à toi

Olive

Tu as raison de rester méfiant, mais ton bref séjour dans ce bar n'aura sans doute aucune conséquence. Pour ma part, il m'est souvent arrivé d'aller dans des bistrots avec des amis sans avoir la moindre envie d'alcool ni pendant ni après. Alors ne te prends pas trop la tête non plus...

Tu auras des moments difficiles c'est sur comme nous tous, la vie n'est pas un long fleuve tranquille mais l'alcool ne fera pas partie de ces moments, il ne fait plus partie de ton monde désormais et il ne sera plus une solution pour toi 

J'aime bien ta phrase "la rechute est une graine qui germe lentement". Il faut l'avoir en tête 

ppp a écrit:J'aime bien ta phrase "la rechute est une graine qui germe lentement". Il faut l'avoir en tête 

Lentement pour éviter d'être vue, pour ne pas éveiller les soupçons, pour entrer dans la place dans le silence, petit bout par petit bout.

Pour moi le danger est là et c'est la conscience permanente de ce travail de sape de longue haleine qui elle seule peut lui barrer la route.

Olive