Me poser un peu ici

Bon je dirai donc l'homme avec un sweat noir, mais sans certitude aucune ???? 

Ah bah le monsieur en bleu a disparu donc, celui avec les bâtons, celui du milieu il semble bien jeune.
 Sinon ma langue au chat 

Trahi par les bâtons

Olive

Et bien, je ne m'étais donc pas trompé !!! 

SHALE a écrit:Et bien, je ne m'étais donc pas trompé !!! 

Bas si tu avais dit celui en noir toi
Sur la première photo c'est celui avec les bâtons...tu fais les  courses avec les bâtons ?

Sur la photo, j'avais dit que c'était le premier.....Mais bon, je n'y comprends plus rien, vous ne faites que m'embrouiller l'esprit, et il n'en a pas besoin... 

tulipe noire a écrit:Bas si tu avais dit celui en noir toi
Sur la première photo c'est celui avec les bâtons...tu fais les  courses avec les bâtons ?

Oui
En trail c'est permis.

Dimanche dernier 40km et surtout 2000 de dénivelé.

En côte on marche, en s'aidant des bâtons.

Olive

SHALE a écrit:Sur la photo, j'avais dit que c'était le premier.....Mais bon, je n'y comprends plus rien, vous ne faites que m'embrouiller l'esprit, et il n'en a pas besoin... 

Mais oui, tu avais raison !

Olive

Merci Olive, au moins un qui me comprend ....

SHALE a écrit:Merci Olive, au moins un qui me comprend ....

Ouf merci également car moi aussi j'étais complètement perdue 

Hello,

J'en ai presque honte vu ce que je lis mais je dois le dire, je vais très bien.

Je dois le dire car cette fenêtre forum ne peut pas être uniquement décorée par des personnes en souffrance.

Tout le monde aurait été bien, je ne l'aurais pas dit.

Montrer du positif appelle du positif.

Prochaine course samedi 25.
La machine est prête et sans aucun bobo donc ça se présente bien.

Les tomates sont plantées depuis 2 semaines, des courgettes, des aubergines aussi ...

Hier j'ai monté un ventilateur de plafond vitesse lente dans notre chambre en souvenir de l'été dernier.

Je répare ma terrasse par morceaux des dégâts de plus de 50 ans d'intempéries.

Du futile pas si futile que ça pour aller à l'essentiel, mon essentiel .

Olive

J'aime bien ta vision d'aller à l'essentiel et à ton essentiel. Je trouve que c'est une très bonne philosophie et ton post fait un bien fou...

Tout à fait d'accord avec shale ton message fait du bien et comme toi je passe pour donner aussi des bonnes nouvelles. 
Montrer du positif appelle du positif. 

Mais tu n'as pas à avoir honte d'aller bien Olive, ce que tu lis tu l'as vécu et c'est important pour ceux qui sont encore dans l'alcool de lire qu'on s'en sort et qu'on est heureux après, c'est même primordial de l'écrire pour mettre du concret sur le bienfait de la vie sans alcool alors merci au contraire de nous faire ^partager ton bien être

Hello,

Récit de course.
Aventure au rendez vous.

"Quelle expérience intense que cet Ultra Draille !
Comme m’a dit Patrick avec qui j’étais parti « Avec ce sport, on apprend tous les jours ».
Une portion un peu longue de 17km entre 2 points d’eau, une température de 25-26°c, le ciel dégagé avec un fort rayonnement sur un flanc caillouteux blanc, le vent qui s’arrête pendant une belle montée …. Et le début de la fin pour moi.
L’énergie me manque, je monte mais je vois bien que je m’arrête de plus en plus souvent pour … je ne sais pas, parce que j’ai du mal.
Puis tout bascule et en moins d’une heure ça part complètement en sucette.
Pourtant j’ai bu, j’ai mangé, je ne comprends pas ce qui m’arrive.
Mon cœur s’accélère à effort égal, je le sens bien.
Ma tête devient cotonneuse, mes oreilles se bouchent et les étourdissements deviennent récurrents avec des difficultés d’élocution avec le serre file qui m’a rattrapé.
Il m’encourage, me pousse, me dit « c’est pas fini, ça peut changer » et moi, incrédule, je continue de m’enfoncer au milieu des spasmes musculaires qui se multiplient.
Et cerise sur le gâteau, l’eau vient à manquer car l’eau c’est du temps, et pas des kms, et avec ma cadence, ben ça avance pas beaucoup.
Jamais j’ai souffert comme ça, aussi fort, aussi longtemps.
Avancer devient de la survie car sur des crêtes en plein soleil pendant 2h, tous les bidons vides, serre file compris, le danger est réel.
Alors je m’accroche en titubant, dizaine de mètres par dizaine de mètres.
Mon accompagnateur tente de récupérer de la condensation sur les plantes pour se mouiller les lèvres … pas très rassurant.
Mais il faut avancer jusqu’au Mont Saint Baudille pour être sortis d’affaire.
« Allez Olivier, faut avancer ! Si on s’arrête là, on va sécher comme des lézards ! »
Et elle est loin cette antenne … 2km selon lui, 4 ou 5 selon moi vu le peu de discernement qu’il me reste.
5h30 pour faire 17km et 1000d+ … du 3 à l’heure, sans commentaires.
Finalement je serai véhiculé du point d’eau jusqu’à la base de vie, puis le point d’arrivée et encore merci
à Olivier du pc course qui a bien donné de lui-même pour que tout se termine bien malgré tout.
J’aurais parcouru 46km et 2700d+ sur les 105 et 4500 initialement prévus.
J’ai fait ce que l’on appelle une hyperthermie à l’effort combinée à une déshydratation secondaire.
Le 1er stade certes, pas encore la vraie tueuse d’organes.
Et même si une relative fraicheur sur la fin m’a donné une sensation de moins pire, ce jour là, l’abandon a été mon meilleur allié.
Apprendre à chaque fois, telle est la devise.
La nuque, le point central de la thermorégulation de tout le corps.
Un simple linge mouillé dessus aurait pu renverser une situation qui n’était pas encore critique au regard des barrières horaires.
Peut être, peut être …. Ou pas.
Aucun regret
Pour le partage d’expérience."


Bon, j'ai bien morflé, j'ai joué avec le danger.
Qu'est ce que j'en retire ?

J'ai augmenté mon capital résilience .
Ma définition préférée : capacité à s'adapter et à vivre heureux en surmontant les chocs traumatiques.

Olive

C'est terrible cette épreuve que tu as traversée, heureusement tout s'est bien fini, mais c'est tout de même dangereux....

Rude, comme expérience !

Content pour toi que ça se soit fini sans casse, car ça aurait pu mal tourner.

En tout cas tu es certain de ne pas recommencer l'erreur.

SHALE a écrit:C'est terrible cette épreuve que tu as traversée, heureusement tout s'est bien fini, mais c'est tout de même dangereux....

Ce que j'aime dans ce sport c'est l'expérience de vie maximale.
On peut passer par une multitude d'états de la vie mais en version accélérée.
En 24h de course, tu peux avoir l'impression de t'être enrichi à hauteur de plusieurs mois de vie hors course.

Cerise sur le gâteau : la mise en danger
C'est par elle que passe la sensation intense d'être en vie uniquement par soi-même, sans dépendance extérieure.
Même si c'est un univers ultra contrôlé avec serre files, ravitaillements, assistance médicale .... fondamentalement le fait de t'en sortir ne dépend que de toi.

Et pour conclure, il y a somme toute statistiquement, très peu d'accidents et encore moins de morts.

Olive

Je comprends ce que tu veux dire, mais cette recherche de tes limites poussée à l'extrême, me fait un peu peur pour toi...

C'est fou, tu vas vraiment au fin fond de toi même à la recherche de ressources enfouies que peu de personne peuvent trouver. Si tu aimes le danger, je crois que tu as été servi la!!! mais ne va pas trop loin quand même
Bravo en tout cas pour ce beau partage 

Bravo à toi Olive et merci de partager ton expérience, c'est la première fois que je vois un tel partage, aussi précis, d'une activité sportive extrême.

Je vis un peu la même chose quand je pousse mes limites à la chasse, toujours plus loin, toujours plus haut sur la montagne, il fera nuit lors du retour en pleine forêt sans sentiers, pas grave, je continue, etc. Mes copains  trouvent toujours que j'exagère, moi je me sens vivre à ces moments précis :-)

Je pense que cela fait partie de notre côté obsessif compulsif, celui qui a bien construit, au fil du temps, notre dépendance à l'alcool hihi

Tu as la fibre qu'il faut pour explorer mille stratégies saines de coping pour remplacer le produit, tu vas t'amuser le reste de ta vie  durant:happy:

ppp a écrit:Bravo à toi Olive et merci de partager ton expérience, c'est la première fois que je vois un tel partage, aussi précis, d'une activité sportive extrême.

Je vis un peu la même chose quand je pousse mes limites à la chasse, toujours plus loin, toujours plus haut sur la montagne, il fera nuit lors du retour en pleine forêt sans sentiers, pas grave, je continue, etc. Mes copains  trouvent toujours que j'exagère, moi je me sens vivre à ces moments précis :-)

Je pense que cela fait partie de notre côté obsessif compulsif, celui qui a bien construit, au fil du temps, notre dépendance à l'alcool hihi

Tu as la fibre qu'il faut pour explorer mille stratégies saines de coping pour remplacer le produit, tu vas t'amuser le reste de ta vie  durant:happy:

Je peux être encore plus long dans le récit, c'est un condensé .

Je fais ça depuis 2017.
Ma femme a eu un cancer et en tant que co malade, j'ai pas mal donné tout en étant invisible pour les autres.

Tester la longue distance a été un coup de foudre car pour une fois, je me sentais vivre pour moi-même.
Je n'ai jamais arrêté depuis à raison de 1 à 3 courses par an (de ce format, y a des plus petites à vocation sociale en plus à rajouter).

J'arrive à certains moments à me sentir tellement déglingué par l'effort de longue durée (pendant la course mais aussi après), que ça se rapproche des effets de l'alcool.
Tu perds pied, ton cerveau se déconnecte.

Se retrouver la nuit en montagne sans sentier ... ça me parle.
Surtout le "pas grave".
Non seulement ce n'est pas grave mais c'est salvateur.  

Et comme tu dis, y a de quoi s'amuser car même quand je ne pourrai plus courir, il restera la rando, le vélo, ...

Olive

Merci de ton partage Olive ! Je trouve ça remarquable ce que tu fais et j'ai beaucoup aimé lire ton expérience !

Je suis dans le sport aussi et la course longue distance est quelque-chose que j'aime de plus en plus. Parfois je part courrir un semi marathon, ou j'essayes plus, jusqu à être dans le mal. Je crois pas que je pourrais encaisser plus de 40 km. Pas encore. 

Je ne sais plus si on en a déjà parlé, tu dois connaître David Goggins?

Who's gonna carry the boats?! And the logs?!

Bonjour les sportifs 

J'aurais besoin d'un petit conseil si vous voulez bien 

Voilà suite à mon accident du 29 février je recommence à marcher. 
Jusqu'à présent je marche à la maison et aux courses ( petites surfaces ) sans béquilles et je monte et descend 16 marches !

Aujourd'hui je suis sortie pour marcher et je voudrais le faire tous les jours.
J'ai du faire environ 400 mètres aller, retour.

Pouvez me conseiller un compteur de pas qui donne la distance en français .
Il y en a tellement que je suis un peu perdue. 
Je pense que cela devrait m'aider pour me motiver sinon c'est toujours demain avec moi 

Merci pour vos avis de pro 

Tu en as sur tous les téléphones, soit déjà chargé soit tu dois le télécharger à partir de ton playstore ,tu tapes "compteur de pas" ii y en a plusieurs. Moi je l'ai téléchargé et retiré car ça prend de la place sur la mémoire