mon sentier follet 2

anna a écrit:Merci, Lisa
"Retrouver la positive attitude" : je corrige : "continuer à rechercher la positive attitude"
Allez, c'est l'heure de l'apéro, tout bientôt

J'aimerais pouvoir parler franchement avec lui, lui dire ce que j'ai sur le cœur, et en même temps je ne suis pas sûre du tout qu'il accepte de le recevoir,

- Vendredi, je vois psychiatre et psychologue ; les deux me trouvent bien ; mais le premier parle de vigilance, car mes dernières hospitalisations ont eu lieu en juillet-août - "Rappelez-vous, en cas de besoin on est là", et la consultation se termine là-dessus ; ça engendre chez moi une grande angoisse.

C'est un rappel médical qui ne veut absolument pas dire que ça se passera de la même façon. Il fait juste appel à ta vigilance, alors ne garde pas ça en tête, aucun intérêt.

- Samedi, truc de fille pas attendu, qui souvent entraîne une baisse de moral.

Bon, ça c'est physiologique, on n'y peut pas grand chose... On passe...

- Dimanche, séance de travail autour de 4.48 Psychose (S. Kane), au cours de laquelle la comédienne (aussi une amie chère) refuse en bloc (assez violemment) notre regard sur la pièce, les propositions de mise en scène et de scénographie faites par l'homme (qui a là une position de metteur en scène/regard extérieur) ; ça me perturbe beaucoup. Je le vis comme un rejet, je crois, et tout se mélange, rapports professionnels et amitié...

Là il y le problème que l'amie n'est pas d'accord avec toi et pas d'accord non plus avec l'homme qui sera le metteur en scène. Si elle a réagi violemment, c'est sans doute qu'elle n'était pas bien. Alors peut-être simplement lui demander pourquoi ça la met aussi mal, les objections que vous faites. Il doit être possible de trouver un terrain d'entente sans rester sur un blocage, c'est le début de la préparation de la pièce, un peu normal, ça ira mieux la prochaine fois, mais il faut que les choses se disent sinon chacun les garde en soi et ça pourrit tout, y compris notre vie.

- Lundi, je prends conscience, effarée, que j'ai accepté un boulot énorme que je ne pourrais sûrement pas honorer car j'ai oublié (!!) avoir invité ma mère pendant la période où je devrais travailler ; là encore, grosse angoisse (le soir, longue crise de larmes, j'en viens à me frapper avant de m'assommer avec des somnifères).

Bon, là, j'ai vu que tu avais trouvé une solution, donc tu vois, avec un peu de recul, les solutions il y en a, pas de panique, car là, tu faisais vraiment une crise de panique ce qui indique tout de même une grande fatigue.

- Mardi, je n'assiste pas à la séance de travail sur 4.48 : je suis trop mal.

Je pense que tu devrais au contraire y aller pour justement avoir une autre vision que la dernière fois. Cette deuxième séance de travail se passera sans doute mieux et ce sera l'occasion de lui demander pourquoi ça la rend aussi agressive, que c'est difficile à supporter pour vous.

Entre-temps, j'ai réglé cette histoire de boulot/mère, et travailler me fait du bien : au moins, je ne pense rien pendant ce temps.

Par là-dessus, je m'en veux de laisser crever les quelques malheureux poissons qui résistent dans le 200 litres que je n'entretiens quasi plus du tout.
Et puis se profile (demain !) le stage de chant de 4 jours, où je vais être en permanence avec 19 personnes, et chanter quelque 8 heures par jour. Dans une chaleur intenable, qui m'use les nerfs et le cerveau.

Le chant, ça te fera du bien, au contraire, à moins que la chaleur ne soit trop forte. Mais si tu ne peux pas, tu n'y vas pas, ne te pose pas de problème, ce ne sera pas grave, tu rattraperas plus tard... Nul n'est indispensable..

Sans compter que c'est en gros le premier anniversaire de ma rupture avec mon ex-meilleure amie.

Tu ne vas pas considérer comme un anniversaire la rupture avec ton amie!!! Il y a eu rupture pour diverses raisons, tu ne les connais sans doute pas toutes mais ce n'est pas grave non plus. Les amis, on en perd souvent en cours de route, ce n'est pas non plus aussi dramatique, nos routes se séparent, c'est comme ça.


Conclusion : je suis trop fragile, je n'arrive pas à encaisser de petites choses que n'importe qui trouverait juste "désagréables".
Je suis profondément fatiguée. De tout.

Oui, tu es fragile, tu as vécu une année difficile, avec des deuils, un travail très difficile, des ennuis divers et variés, tu as tenu le coup, mais là c'est normal que tu aies le contre coup... Il faut te reposer et penser à des choses qui te font plaisir. Aller en terrasse avec un bon bouquin boire une boisson bien fraîche, par exemple, il faut que tu décompresses là, ma belle, que tu laisses de côté tous ces petits ennuis qui te pourrissent la vie, ils n'ont rien de grave et tu auras vite fait de les oublier sauf si tu te focalises dessus...

SHALE a écrit:

- Vendredi, je vois psychiatre et psychologue ; les deux me trouvent bien ; mais le premier parle de vigilance, car mes dernières hospitalisations ont eu lieu en juillet-août - "Rappelez-vous, en cas de besoin on est là", et la consultation se termine là-dessus ; ça engendre chez moi une grande angoisse.

C'est un rappel médical qui ne veut absolument pas dire que ça se passera de la même façon. Il fait juste appel à ta vigilance, alors ne garde pas ça en tête, aucun intérêt.
Tu as sans doute raison, mais ne pas me sentir bien m'inquiète.

- Samedi, truc de fille pas attendu, qui souvent entraîne une baisse de moral.

Bon, ça c'est physiologique, on n'y peut pas grand chose... On passe...

- Dimanche, séance de travail autour de 4.48 Psychose (S. Kane), au cours de laquelle la comédienne (aussi une amie chère) refuse en bloc (assez violemment) notre regard sur la pièce, les propositions de mise en scène et de scénographie faites par l'homme (qui a là une position de metteur en scène/regard extérieur) ; ça me perturbe beaucoup. Je le vis comme un rejet, je crois, et tout se mélange, rapports professionnels et amitié...

Là il y le problème que l'amie n'est pas d'accord avec toi et pas d'accord non plus avec l'homme qui sera le metteur en scène. Si elle a réagi violemment, c'est sans doute qu'elle n'était pas bien. Alors peut-être simplement lui demander pourquoi ça la met aussi mal, les objections que vous faites. Il doit être possible de trouver un terrain d'entente sans rester sur un blocage, c'est le début de la préparation de la pièce, un peu normal, ça ira mieux la prochaine fois, mais il faut que les choses se disent sinon chacun les garde en soi et ça pourrit tout, y compris notre vie.

- Lundi, je prends conscience, effarée, que j'ai accepté un boulot énorme que je ne pourrais sûrement pas honorer car j'ai oublié (!!) avoir invité ma mère pendant la période où je devrais travailler ; là encore, grosse angoisse (le soir, longue crise de larmes, j'en viens à me frapper avant de m'assommer avec des somnifères).

Bon, là, j'ai vu que tu avais trouvé une solution, donc tu vois, avec un peu de recul, les solutions il y en a, pas de panique, car là, tu faisais vraiment une crise de panique ce qui indique tout de même une grande fatigue.

- Mardi, je n'assiste pas à la séance de travail sur 4.48 : je suis trop mal.

Je pense que tu devrais au contraire y aller pour justement avoir une autre vision que la dernière fois. Cette deuxième séance de travail se passera sans doute mieux et ce sera l'occasion de lui demander pourquoi ça la rend aussi agressive, que c'est difficile à supporter pour vous.
En fait, je me suis trompée : dimanche, ça s'est bien passé ; c'est mardi que tout a très mal démarré, et je ne me sentais pas capable d'assister "à la curée".
Cela dit, tu as encore raison : mieux vaut se dire les choses au lieu de les laisser pourrir. C'est prévu, mais je ne sais pas encore pour quand. Encore faudrait-il que j'aie les idées claires, ce qui n'est pas le cas pour l'instant.

Entre-temps, j'ai réglé cette histoire de boulot/mère, et travailler me fait du bien : au moins, je ne pense rien pendant ce temps.

Par là-dessus, je m'en veux de laisser crever les quelques malheureux poissons qui résistent dans le 200 litres que je n'entretiens quasi plus du tout.
Et puis se profile (demain !) le stage de chant de 4 jours, où je vais être en permanence avec 19 personnes, et chanter quelque 8 heures par jour. Dans une chaleur intenable, qui m'use les nerfs et le cerveau.

Le chant, ça te fera du bien, au contraire, à moins que la chaleur ne soit trop forte. Mais si tu ne peux pas, tu n'y vas pas, ne te pose pas de problème, ce ne sera pas grave, tu rattraperas plus tard... Nul n'est indispensable..
Encore raison ! Je me laisse jusqu'à demain matin pour éventuellement me désister.

Sans compter que c'est en gros le premier anniversaire de ma rupture avec mon ex-meilleure amie.

Tu ne vas pas considérer comme un anniversaire la rupture avec ton amie!!! Il y a eu rupture pour diverses raisons, tu ne les connais sans doute pas toutes mais ce n'est pas grave non plus. Les amis, on en perd souvent en cours de route, ce n'est pas non plus aussi dramatique, nos routes se séparent, c'est comme ça.


Conclusion : je suis trop fragile, je n'arrive pas à encaisser de petites choses que n'importe qui trouverait juste "désagréables".
Je suis profondément fatiguée. De tout.

Oui, tu es fragile, tu as vécu une année difficile, avec des deuils, un travail très difficile, des ennuis divers et variés, tu as tenu le coup, mais là c'est normal que tu aies le contre coup... Il faut te reposer et penser à des choses qui te font plaisir. Aller en terrasse avec un bon bouquin boire une boisson bien fraîche, par exemple, il faut que tu décompresses là, ma belle, que tu laisses de côté tous ces petits ennuis qui te pourrissent la vie, ils n'ont rien de grave et tu auras vite fait de les oublier sauf si tu te focalises dessus...

C'est vrai.