Bonjour, je suis nouvelle ici et je suis alcoolique...

Bonjour,
merci beaucoup lindy,
car je trouve celà vraiment très difficile de parler de quoi que soit.

Bonjour,
mise à part l'impuissance, bien moi je me sens idiote et je me trouve idiote et je trouve que je suis inutile dans tous les domaines. Je ne peux même plus aller travailler car je n'ai plus la santé pour aller travailler. Alors on fou quoi de sa vie quand on est plus rien du tout, plus rien pour personnes, plus personnes qui m'aime plus personnes à aimer...

Angieneige, j'ai pris ce que tu as écris sur le post "impuissance", il a plus sa place ici sur ton post.

Tu n'es ni idiote, ni inutile ce n'est pas parce que tu es alcoolique que tu es nulle, c'est l'alcool qui fait penser ça

Où en es-tu avec l'alcool ? as-tu fait une cure ? ou d'autres soins ? si tu nous en dis un peu plus, ça sera plus facile de t'aider au quotidien, t'aider à remonter ton estime de toi, t'aider à apprendre à t'aimer.

Il est vrai que si tu répondais aux questions posées laissées sans réponses, il serait plus facile de te répondre de façon appropriée

Bonjour,
j'ai arrêté la boisson de moi-même, après avoir pris conscience que j'étais alcoolique et après me l'avoir admis à moi-même. « Il m'est arrivé de rêver la nuit et dans mes rêves je consommais et celà me faisait du bien ». Je consommais depuis ma séparation, alors depuis environ quinze ans. Au début, j'étais alcoolique de fin de semaine, alors je ne m'en rendais pas compte de ce problème, moi, je me disais je n'ai pas de problèmes avec la boisson. Après ma séparation, j'ai fréquenté un homme qui était alcoolique, mais il m'a caché son problème avec la boisson au début et moi je m'en suis appercu seulement huits mois plus tard, car on se voyait seulement la fin de semaine et je ne pouvais pas lui accorder toute mon attention parce que mon fils avait seulement deux ans. Mon fils passait en premier, j'étais la mère et le père en même temps pour mon fils et je négligais le ménage et autes choses inutiles pour pouvoir aller jouer dehors avec mon enfant.

Très souvent la prise de boisson commence ainsi, pour les fêtes ou les fins de semaine, on ne s'en rend pas compte et petit à petit on créé des occasions de plus en plus souvent, jusqu'à boire tous les jours ou presque

Il faudra que tu mettes ta date anniversaire sur le forum

Qu'as tu comme suivi actuellement :?:

doc, psycho, etc....

Effectivement il est rare qu'on plonge dans l'alcool du jour au lendemain? Je n'ai en tous cas jamais entendu ce cas de figure.
Pour ma part, j'ai commencé avec un homme qui buvait tous les soirs et qui n'aimait de toute évidence pas boire seul. Au bout d'un an environ j'ai arrêté de consommer car ça ne m'apportait rien et ne me réussissait pas. Mais après la séparation qui fut très douloureuse, mon cerveau a vite fait le lien entre alcool = calmant et alcool = somnifère, et là, très vite, j'ai basculé.

Dis-nous un peu plus de toi, et on pourra d'autant mieux te tendre la main

Bonjour Angieneige et bienvenue sur Onsaide :hello:
j'ai lu tout ton post mais je remarque que tu ne reponds pas aux questions posées..pour quelles raisons Angie??

Pour pouvoir d'aider et t'orienter,il nous faut un minimum d'information tu comprends???
Il est difficile de vivre une abstinence heureuse si on a pas un minimum d'outil pour nous aider comme un alcoologue ou un psy,qu'as tu??envisages tu une cure??

tu as apparement un enfant ,es tu mariée??vis tu maritalement??travailles tu??

il est clair que ce n'est pas facile de parler de soi,en tant que malade alcoolique,nous sommes tjs passé au second plan et notre petite personne a longtemps ete negligée...difficile alors de se raconter
Ne cherche pas la "perfection" ds tes mots,dis seulement ce que tu ressens,nous avons l'habitude
Mais commence dejà par repondre a certaines questions,ce sera plus facile

Au plaisir de te lire angieneige

Bonjour,
quelques années après ma séparation, en l'espace de trois ans et demi,
j'ai eu à vivre cinq deuils en même temps, chose vraiment très difficile
et je me disais que ce n'était pas humain ce que je vivais,
c'était beaucoup trop pour moi ou pour un être humain, moi je me disais.
Ma soeur est morte, mon fils est parti vivre avec son père, j'ai laissé mon chum
que je fréquentais depuis 5 ans, un de mes frères s'est pendu, puis par la suite
un autre de mes frères s'est tiré une balle en plein coeur, suite à la mort de mon frère qui s'est tiré une balle en plein coeur je suis devenue amnésique. La thérapeuthe que j'ai rencontré m'a dit que si je ne serais pas devenue amnésique j'en serais morte.
La thérapeuthe m'a dit que c'est un moyen que mon corps a pris pour survivre.

Ben dis donc, c'est dur à vivre tout ça

Ta thérapeute a raison, c'est un mécanisme de défense, le cerveau efface tout de la mémoire pendant un temps

Bonjour,
j'ai tellement honte de moi, de parler de moi parce que pendant que je consommais seulement la fin de semaine, je pensais que je n'avais pas de problèmes avec la boisson et j'ai critiqué si sévèrement les malades alcooliques, même si je savais que les personnes qui consommaient de l'alcool, elles avaient un mal à l'intérieur, une douleur immense, une souffrance atroce, un coeur qui déchire et que ces personnes gardaient pour eux même ce qui les faisait souffrir et celà les amenaient à consommer. Je ne me pensais pas malade alcoolique à cette époque mais j'avoue que je l'étais même si je consommais seulement la fin de semaine. petits coeurs Après avoir fait cet aveu, je penses que je serai peut-être plus à l'aise de parler. Si vous me jugez sévèrement alors je comprendrai et j'accepterai. petits coeurs

remerciements douter

Je copie ton post mit dans "débats" car il a toute sa place sur ton post.

Combien d'entre nous ont agi de la même façon que toi, faut pas croire que tu es la seule Angie. Ce qu'il faut c'est en tirer le positif de ce genre d'attitude, comme par exemple ne plus le faire.

T'es têtue hein pas de jugements, c'est la règle d'or sur le forum

Angieneige,il n'y a aucun jugement ici,que de l'aide et de l'ecoute alors parle sans peur

tout le monde a un lourd fardeau derriere lui,certains arrivent a vivre enfin avec parce qu'ils ont travaillé dur pour cela et peuvent enfin vivre une abstinence heureuse,d'autres sont encore en plein travail et arrivent doucement a vivre avec ce passé douloureux.
tu as eu un parcours tres difficile Angie mais il faut aller de l'avant et voir où tu en es aujourd'hui.
Peux tu dire que ton abstinence est heureuse???je veux dire,comment vis tu le fait de ne plus boire??est ce un soulagement ou es tu encore entrain de lutter pour ne pas entendre l'appel de l'alcool??

Comme tu peux le remarquer,tu as encore des questions auxquelles tu peux repondre,attrapes les perches angieneige sinon nous ne pourrons pas t'aider plus que celà

bonjour Angie neige ,
ce que tu dis évoque pour moi les 3 dernières années . J'ai perdu au cours de ces 3 ans plusieurs proches (famille et amis) dont 3 avaient mon âge . Chaque fois qu'un deuil frappait je me disais que "ça ne pouvait pas continuer comme ça" . Pendant ces 3 ans je mixais anti dépresseurs et alcool (les AD ne fonctionnaient pas bien sûr) .
Je me sentais assommée, abrutie. Lorsque j'ai arrêté l'alcool, un beau jour, la souffrance était moins intolérable que je le craignais et les AD ont fait leur office sans doute. J'en prends encore.
Maintenant, sortie du cauchemar de l'alcool je découvre que toute cette souffance m'a donné lacapacité de profiter de chaque instant, de donner à chaque événement sa place, de savoir ce qui est grave, contrariant, ennuyeux ...Je ne mélange pas tout . Je décris ma vie ici comme une succession de petits bonheurs ou de petites mésaventures . Les malheurs n'ont pas de sens mais le regard que nous portons sur eux est fondamental . Il faut que tu accomplisses ce chemin, à ta façon, sans te juger ...car le jugement c'est toi qui le porte .
Par rapport au suicide j'ai appris une chose très simple : on ne peut pas se mettre entre quelqu'un et sa mort . Inutile de se raconter des histoires , de penser qu'on aurait pu ou du faire quelque chose . Ce n'est pas vrai . Et plus la personne est proche, plus on est démuni .
Il faut sans doute que tu te pardonnes, ou plutôt que tu comprennes que tu n'as rien à te pardonner .

Bonjour,
je prends des antidépresseurs depuis plusieurs années, alors ça ne faisait pas un bon mélange avec la boisson, ça me faisait disjoncter souvent.

C'est difficile de parler de moi, car ici quand les gens ont besoin d'un coupable bien c'est toujours sur moi qu'ils défoulent. Il y a un homme alcoolique qui a porté plainte deux fois contre moi aux policiers et les policiers prennent pour cet homme et ils le défendent. J'habitais l'appartement juste en arrière de son appartement avant, et le lendemain de sa brosse il a porter plainte aux policiers pour leurs dire que la musique jouait trop fort en plein jour et les policiers sont venus chez-moi pour me dire de mettre la musique basse pour ne pas déranger monsieur en avant parce qu'il avait mal à la tête. Puis les policiers m'ont dit que s'ils revenaient chez-moi, ils me donneraient une amande à payer, parce que je faisais jouer la musique en plein jour et la musique ne joue pas si fort que ça chez-moi, car je n'aime pas la musique forte. Je dois vous avouer que je suis vraiment écoeurrée de toujours payer la note pour les autres.

Quand je vivais à Montréal, jamais je n'ai eu de problèmes avec personnes et
pourquoi depuis que je suis arrivée ici en Beauce, c'est toujours sur moi
que les gens s'acharnent.

Vous comprenez pourquoi celà est difficile pour moi de parler car j'ai toujours peur que si je parles, tout va se retourner contre moi.

Continue à parler sur le forum à ton rythme et tu verras que personne ne s'acharnera sur toi

J'ai horreur de l'habit de policier aujourd'hui, de voir comment ils se comportent avec les gens, je trouve ça dégeulasse. Pourtant, c'est le premier métier que j'ai choisi adolescante mais je n'avais pas la grandeur à l'époque pour être policière,
je remercie le Ciel de ne pas être policière aujourd'hui !

Angie, plus on se pose en victime, plus les autres ne voient en nous que la victime ou la coupable, selon la situation.
Si tu essayais de prendre de l'assurance et de te dire que tu vaux bien ceux qui te critiquent? Avec l'arrêt de l'alcool, c'est plus facile de retrouver l'estime de soi, déjà arrêter l'alcool a de quoi nous rendre fiers, ce n'est pas un combat facile.
Aller, essaie de positiver et de voir les choses sous un angle plus favorable, ça marche tu sais.
Bisous

Il devait y avoir une raison pour que tu fasses ce choix là à ton adolescence.

A l'époque si j'avais été plus petite de 7 cm, je n'aurai pas pu faire ma formation et je me dis que cela n'aurait pas été plus mal

Comme quoi, la taille en cm ne veut pas dire grand chose si l'avenir professionnel est uniquement lié à cela

C'est le regard que tu portes sur toi qui est important et non celui des autres.

Angie,essaye d'aprrendre a vivre en fonction de toi et plus en fonction des autres Ce n'est pas facile mais indispensable pour obtenir une abstinence heureuse
Alors ne pense plus a ce qu'il s'est passé mais plutot a ce qu'il va se passer,a cette renaissance que tu vas construire pour TOI et pas pour les autres OK??

Biosus

Bonjour,
alors je vais être plus positive, c'est fantastique di vivre sans alcool, je suis super bien dans ma peau, et j'ai l'impression d'avoir retrouvé mes ailes. Mise à part que ma mère est décédée juste avant Noël.

C'est OK je vais vivre en fonction de moi dès à présent. :dans:

Et bien c'est une très bonne décision Angie!!!

OUI Angie, vis pour toi, sois positive, et forte, pense à demain, à l'avenir, qui ne fait que commencer, sereinement.
Fais table rase du passé et de tes persécuteurs, oublie les et pense à TOI. A bientot,