encore une histoire de co-dépendance...

Vous avez raison, je le sais. Mais j'ai encore tellement de mal...

Rien que d'avoir pris la décision de ne plus retourner chez lui tant qu'il boit est énorme.

Autre victoire pour moi : j’éteins mon téléphone le soir lorsque je me couche depuis 2 jours. J'avais cette habitude avant, mais lorsqu'il est sorti de cure, j'ai voulu être joignable à n'importe quel moment s'il était mal. J'espérais que s'il avait envie de craquer, il m’appellerait pour tenter de se changer les idées. Ou pour se sentir soutenu et reprendre des forces...
Il n'a jamais appelé la nuit. Il a rechuté.
Mais j'ai gardé mon portable allumé à côté de mon lit. Au cas où... Quoi? Je ne sais pas trop. Cela m'arrivait de me réveiller en pleine nuit et de vérifier que je n'avais pas de message de sa part. Si je dormais profondément, j'aurais pu ne pas entendre le vibreur...

Donc là, ça fait 2 soirs que je me raisonne et que je l'éteins. J'ai envie de bien dormir la conscience la + tranquille possible.
Et puis de toutes façons, s'il m'appelle ou me laisse un message en pleine nuit, c'est qu'il est bien alcoolisé. Et je ne veux donc pas me sentir obligée de répondre et être confronté à son état.

Alors ne pas culpabiliser. Ne pas avoir envie de lui faire plaisir pour Noël. Ne pas penser à nos retrouvailles. Ne pas avoir peur qu'il ne m'aime plus et qu'il entérine une rupture... Je n'y arrive pas (encore...)

Janice, c'est déjà enorme, tu as besoin de repos et pour te reposer tu dois être certaine de ne pas être dérangée, donc tu fais bien d'éteindre ton portable.
le mien je l'oublies volontairement lorsque je pars en sauvetage pour me garder ces moments juste pour moi.
deuxiéme bon point vers le détachement, aprés le diner avec ton ami.

l'amour ne peut pas se vivre dans la souffrance et la culpabilité sur le dos.
tu sais je n'avais jamais penser avoir besoin de consulter un psy mais finalement cela m'apporte énormément dans mon nouveau mode de fonctionnement, je suis plus juste avec moi, je ne me fais plus endosser des casseroles qui ne sont pas les miennes, j'arrive même à dire aux personnes qui viennent me polluer avec leurs histoires que je ne veux pas les écouter.

le détachement se conquére de jours en jours par petits bouts de bonheur que tu vas t'accorder, plus tu t'en accordera plus tu y prendra plaisir, plus tu aura envie d'en reprendre et ne plus te laisser anéantir par les choses extérieures a TON propre bien-être.

accroches toi, tu vas y arriver.

Rien que d'avoir pris la décision de ne plus retourner chez lui tant qu'il boit est énorme.

janice,il faut que tu raisonnes comme le MA de ce coté là:un jour après l'autre car voir trop loin dans le temps nous panique pour des choses qui nous étaient chers: l'alcool pour nous et ton ami pour toi.
alors,il faut te dire "aujourd'hui,je ne l'appelle pas et demain n'existe pas"c'est le seul moyen pour que cela soit supportable.
il ne faut pas se dire "plus jamais" dis toi juste "pas aujourd'hui" et tu verras que ce sera bcp plus gérable

pour ton portable,c'est effectivement une grande victoire,je sais ce que c'est d'attendre un coup de fil qui ne vient pas,on ne vit plus que pour cela, eteindre le tel c'est aussi couper ce lien toxique avec lui puisque le soir,il t'appelle alcoolisé.
tu es entrain de te detacher de l'alcool et pour cela,tu peux etre fière janice,ce n'est pas facile car l'alcool est rattaché a l'homme que tu aimes

alors vas y doucement,une victoire après l'autre sans jamais oublier que c'est TOI d'abord ok??

tu vas y arriver,tu avances mine de rien et tu as dejà compris bcp de choses

Pfff ! Pas de nouvelles de lui...

Mardi il m'annonçait qu’il allait bientôt devoir passer une soirée difficile sur le plan émotionnel (jeudi). Je lui ai répondu rapidement en lui souhaitant bon courage.
Mercredi il me renvoie un court mail en y refaisant allusion. Je n'y ai pas répondu.
En fait j'attends qu'il me dise s'il vient ce WE ou pas. Mais je suppose que son silence est en partie du au fait que je ne lui ai pas demandé comment s'était passée sa soirée de jeudi. Que je ne m'inquiète pas de son état. Ce qui est bien sûr tout à fait faux.

Sinon, il semble qu'il ne se soit pas (trop ?) alcoolisé hier soir, puisqu'il a pu se lever et se connecter sur internet dès 10h30 ce matin... D'habitude il reste au lit jusqu'à 12-13h et se met en route très péniblement (café-clopes et rien d'autre pdt 1 ou 2h).
Je suis assez étonnée car son fils n'est pas là et il est censé passer le WE tout seul. je pensais que cela serait pour lui l'occasion de se saouler jusqu'à en tomber.
J'aurais bien aimé profiter de cette matinée avec lui...

Et pour couronner le tout, la plante qu'il m'a offert il y a qq mois est en train de mourir. Elle pourrie à la racine. Apparemment, il n'y a rien à faire

Laurent, tu parlais de psy. J'ai fait une psychothérapie qui s'est transformée en analyse, pdt 4 ans. Cela m'a bcp aidé. Mais c'était il y a 10ans. Je pense en effet à recontacter mon thérapeute, mais l’aspect financier me fait un peu hésiter.

Tu peux faire une psychothérapie avec un psychiatre habilité à les faire, tu seras remboursée. Mais si tu prends rendez vous, demande bien s'il est habilité à faire des psychothérapies, ils ne le sont pas tous....

tu réagis très bien en gardant le silence janice même si c'est une torture pour toi.

il va ainsi comprendre que tu ne veux vraiment plus d'alcool ds ta vie,c'est ce qui peut le pousser a se soigner alors même si c'est dur,garde cette ligne de conduite et occupes toi le plus possible ok??

pour le psy,tu peux essayer de voir ds les CCAA,c'est gratuit et c'est aussi valable pour l'entourage

ça s'était vraiment bien passé avec mon psy, il y a 10 ans.
Je sais bien qu'il m'aura oublié depuis, mais je n'ai pas trop envie de recommencer tout ce travail avec un autre. Surtout si ça ne se passe pas bien avec le nouveau, je ne sais pas si j'aurais le courage de refaire ces démarches encore une fois...
Je suis en pleine réflexion, mais je suis consciente qu'il va falloir que j'y aille un de ces jours.


Aujourd'hui je suis allée chez mes parents.
Mon père est dépressif, et c'est pire chaque année à la période de Noël. Ces 2 dernières années, il était même tombé dans l'alcool. Je pense que la dépendance était là depuis longtemps, mais là, il a augmenté les doses et ce n'était pas beau à voir...
Pourtant il y a 6 mois, il s'est pris en main et a réussi à rester abstinent jusqu'il y a qq semaines. Date à laquelle, j'ai été déjeuner chez eux et qu'il a voulu absolument m'ouvrir une bouteille de bon bordeaux. J'ai bu 2 verres et je devais remporter le reste de la bouteille chez moi. Je l'ai oubliée.
Apparemment, il n'a pas pu y résister ! (Je vous passe l'énorme culpabilité qui m'a envahie ).
Bref, il semblerait que mon père ait repris son abstinence depuis une semaine. Mais côté dépression, malgré les AD, il s'enfonce. Il se décrit lui-même comme une loque ! Il a une tête de déterré. Il vient à table parce qu'il s'y sent obligé, pour voir ses enfants, mais ne prononce pas un mot (à part qq plaintes). Il fini par quitter la table avant la fin du repas pour aller se coucher. Ma mère nous dit qu'il ne fait plus rien, qu'il passe son tps à dormir (la journée, car la nuit, il aurait des angoisses qu'il le tiennent éveillé).

Cette année nous sommes invités dans la famille de mon beau-frère pour Noël. Nous ne les connaissons pas encore. Mes parents n'ont pas osé refuser, mais mon père dit dès à présent qu'il n'a pas envie, qu'il ne se sent pas bien.
Je sens qu'il va nous planter le jour du réveillon. Il l'a déjà fait. Un Noël où nous avons du finalement décongeler des pizzas, alors que oncles, tantes, cousins nous attendaient chez eux avec repas de fête et cadeaux.
J'ai demandé à ma sœur d'aller dans sa belle famille cette année quoiqu'il arrive, mais elle ne veut pas passer Noël sans nous...

Ma mère subi tout ça. Elle déprime et boit (même si ce n'est pas comparable avec mon père).
Avec ma sœur nous avons voulu la faire sortir cet après-midi. Un ciné, cela lui aurait changé les idées. Malgré tous nos arguments, elle a refusé. Elle se plaint que mon père ne fasse rien, qu'elle aimerait sortir, mais lorsqu'on lui propose (en ayant tout organisé en amont), elle ne veut plus.

Résultat des courses, je suis rentrée chez moi, déprimée, en colère, comme après chaque moment passés chez mes parents !


Concernant mon MA. Il m'a envoyé un SMS hier soir. Juste une photo d'un bricolage qu'il est en train de réaliser et un commentaire "ça avance". Comme si de rien n'était.
Je n'ai pas répondu. Je ne comprends pas ce qu'il fait, ce qu'il veut, où il en est dans ses réflexions et dans son travail vers l'abstinence.

Sinon lors de ma (courte) virée shopping hier, je me suis acheté qqch. Pour moi. Aucun cadeaux de Noël pour le moment. Pour qui que ce soit. J'ai pensé à moi et je me suis offert une paire de chaussettes en soie pour ne pas avoir froid au pieds cet hiver... Euffff,.. mouai. Bof !

alors concernant ton petit cadeau,c'est extra janice,vraiment et peu importe ce que c'est,c'est pour TOI que tu l'as acheté et tu as pensé a TOI

pour ton MA,il cherche a te recontacter,il se sent seul et ne comprend pas ta nouvelle attitude.En t'envoyant ce SMS,il essaye de voir si tu vas revenir vers lui ou si tu es vraiment serieuse

il commence a se poser serieusement des questions et il se remet sans doute enfin en cause alors c'est tout bon de ce coté là aussi,reste sur tes positions même si je sais que c'est très dur.
Si tu veux qu'il se sépare de l'alcool,c'est le seul moyen.

pour ce qui est de tes parents,là aussi c'est dur et j'ai moi même eu bcp de mal a le faire mais il faut là aussi que tu te détache de leur problèmes qui sont LEURS problèmes!!!
personne ne vient t'aider a résoudre les tiens il me semble alors ils sont adultes et tout a fait capable de se gerer eux même.Si ton père deprime,il va voir le medecin et on lui prescrira un traitement.Si ta mère ne veut pas sortir,tu ne peux pas la forcer,c'est sa vie et elle en fait ce qu'elle veut.

j'ai très longtemps essayer de faire revivre mon père l'incitant a sortir,allant le voir alors que j'avais autre chose a faire puis j'ai réflechis et me suis dit"je n'ai pas a luyi imposer la vie que JE veux pour lui il a vécu et si il veut rester cloitrer chez lui sans rien faire,c'est son choix,moi,j'ai ma vie a vivre.

on se sent un peu coupable au début mais il n'y a pas de raison car personne ne va vivre notre vie a notre place et a force de vouloir faire vivre une "belle vie(selon NOS critères d'ailleurs)aux autres,on oublie totalement la notre

Janice,pose toi une seule question :où veux tu passer TOI les fêtes de Noel???

cristal a écrit:Janice,pose toi une seule question :où veux tu passer TOI les fêtes de Noel???

Euh... Je vais me faire engueuler là...
J'aimerais passer Noël avec mon MA (je sais qu'il va être tout seul en +).

Mais comme ma sœur, je suis incapable "d'abandonner" mes parents pour cette fête soit-disant familiale.
Tu sais, lorsque mon père est dans cet état, nous vivons tous les jours avec la peur qu'il se suicide. Lui dire que l'on a pas envie de passer les fête avec lui pourrait le pousser à passer à l'acte...

oups ! fausse manip'.

ton père se conduit comme un vrai tyran et vous êtes tous terrifiés par son attitude....Vous êtes ses enfants, que sa femme reste avec lui si elle le souhaite, mais vous, vous avez votre vie!!!! Personne ne vous oblige à passer tous vos Noël avec vos parents... Vous êtes prises dans un filet bien serré et ce filet ce sont vos parents, avec votre aide qui l'ont tissé....
Il serait temps d'élargir les mailles déjà et ensuite de l'ouvrir tout à fait pour prendre votre envol!!! Ils sont adultes tous les deux, ils peuvent se passer de vous surtout que c'est pour vous faire vivre un enfer quand vous allez les voir....
Quelle culpabilité ils ont réussi à vous faire porter, c'est énorme!!!!

bonjour janice,
Je retiens beaucoup de choses positifs dans l'ensemble
Tu te détaches tout doucement,
Tu éteins le portable la nuit car tu veux être tranquille. Depuis que j'ai compris le fonctionnement des MA, j'appliquais systématiquement ce comportement, Avant, j'attendais ses coups de fil pour aller le sauver, je me sentais indispensable.
Tu a pu acheter quelque chose qui te fasse plaisir
Tu as prévu un jour d'aller consulter un psychothérapeure
Moi, j'ai été suivi gratuitement par un spécialiste des addictions qui suit aussi les proches des MA. Si tu le souhaites je peux te donner par MP les coordonnées d'un centre spécialisée en région parisienne où la consultation est gratuite.
janice, la culpabilité est la grosse bête noire pour les MA et nous codépendants, elle nous empêche de vivre notre vie.Tu as besoin de temps pour t'en débarraser, laches prise et sois confiante
bonne semaine

vola a écrit:Je retiens beaucoup de choses positifs dans l'ensemble

Franchement, je ne sais pas.
Le moral est tjrs en berne et physiquement, c'est de pire en pire.
Après le mal de dos (les pb des autres trop lourds à porter pour mes petites épaules), le torticolis (je ne peux faire ni oui, ni non de la tête : des choix à faire, incapable de prendre une décision), je me sens maintenant oppressée, j'ai l'impression de ne pas respirer assez. Et lorsque je rempli mes poumons d'air, on dirait qu'une pointe me transperce le cœur. Ouille !
Cette nuit, je me suis réveillée à cause de palpitations. Je me sentais hyper vulnérable, comme si qqn pouvais rentrer chez moi et m'agresser, avec la prise de conscience que j'étais toute seule et que personne ne viendrait à mon secours...
Du coup ce matin, j'ai ressorti ma boite de Spasmine (phytothérapie qui m'a aidé 2 fois dans des périodes de gd stress)

Au boulot, les mauvaises nouvelles et les incohérences de l'équipe se multiplient. Et ma stagiaire qui n'en fout pas une et que je suis obligée de sermonner régulièrement (j'ai horreur de ça).

J'ai envie de tout lâcher et de partir à l'autre bout du monde !

Là c'est ton corps qui parle à ta place et ça, c'est le signe qu'il est grand temps de faire quelque chose....Il faut que tu arrives à lâcher prise sur bien des choses sinon, tu ne vas pas t'en sortir indemne...
Pour ton ami, tu continues comme tu le fais, ça semble commencer à porter ses fruits et pour le boulot, là aussi, il faut lâcher du lest, déléguer un maximum. Pour ta stagiaire, tu fais un bilan une fois par semaine, ça suffira, le reste du temps, tu ne te prends pas la tête, ça ne changera rien. Elle travaille pour son avenir, si elle n'en est pas consciente, ce n'est pas ton problème....

Janice a écrit:

vola a écrit:Je retiens beaucoup de choses positifs dans l'ensemble

Franchement, je ne sais pas.
Le moral est tjrs en berne et physiquement, c'est de pire en pire.
Après le mal de dos (les pb des autres trop lourds à porter pour mes petites épaules), le torticolis (je ne peux faire ni oui, ni non de la tête : des choix à faire, incapable de prendre une décision), je me sens maintenant oppressée, j'ai l'impression de ne pas respirer assez. Et lorsque je rempli mes poumons d'air, on dirait qu'une pointe me transperce le cœur. Ouille !
Cette nuit, je me suis réveillée à cause de palpitations. Je me sentais hyper vulnérable, comme si qqn pouvais rentrer chez moi et m'agresser, avec la prise de conscience que j'étais toute seule et que personne ne viendrait à mon secours...
Du coup ce matin, j'ai ressorti ma boite de Spasmine (phytothérapie qui m'a aidé 2 fois dans des périodes de gd stress)

Au boulot, les mauvaises nouvelles et les incohérences de l'équipe se multiplient. Et ma stagiaire qui n'en fout pas une et que je suis obligée de sermonner régulièrement (j'ai horreur de ça).

J'ai envie de tout lâcher et de partir à l'autre bout du monde !

Bonsoir Janice,

hé ben voila j'ai l'impression de me revoir au mois d'aout en arrivant sur le forum, les épaules complétements bloquées, le dos en miette, impossible de dormir sans sueur froides et tout devenait une agression.
janice, il faut que tu ailles chercher de l'aide, ton corps n'en peut plus, il te le fait savoir, délestes toi de tout ce poids.
tu n'a pas a t'infliger autant de souffrance, ce n'est pas ton rôle sur cette terre. prends rdv avec ton médecin traitant et parle lui franchement de ce que tu vis et de ce que tu vécu.
prends bien soin de toi.

laurent

il faut que tu trouves un moyen de te ressourcer janice,que tu t’éloignes de toute cette tension ne serait que quelques heures où tu pourrais totalement lacher prise.n'as tu pas une amie chez qui tu pourrais aller,de la famille??
est ce que tu aimes le sport,as tu une passion artistique ou autre?

il faut absolument que tu te sortes de l'alcool et du boulot au moins qqs heures et comme le dit laurent,va voir ton medecin et parle lui de tous ces symptomes,il est clair que ton corps tire la sonnette d'alarme et tu dois l'ecouter car lorsque les douleurs s'installent,le mal est dejà bien installé

un psy serait également une très bonne chose janice,il faut que tu te mettes a t'ecouter et a prendre soin de toi,personne ne va le faire a ta place

fais attention a toi janice et même si ta seule pensée est "j'aimerais être avec mon chéri" dis toi qu'il n'est pas seul (alcool) et que ce sera encore pire

ça va aller ,il te faut juste un peu de temps et surtout,de l'attention pour TOI

Bonjour janice,
Le mal est déjà installé, tu en as plein le dos, ton corps te ,
A toi de l'entendre et il n'y a que TOI qui peut l'écouter.
J'ai vecu ces troubles psychosomatiques à tel popint qu'il a fallu m'opérer deux fois.
Etant codépendante et très dysfonctionnelle,je me suis arrogée le pouvoir de porter toute la misère du monde, je me croyais wonderwomen , que dalle!!, niet!!, je ne suis qu'une petite jeune femme avec ses limites qui appartient à la race humaine donc faillible.Quelle belle claque salutaire. cela m'a remis les pieds sur terre.
je t'invite vivement à prendre rdv auprès d'un professionnel, à prendre soin de ta petite personne TOI D'ABORD et l'ESSENTIEL D'ABORD c'est à dire ta santé.
Concernant le travail,je ne doute pas des éventuels problèmes dans ton travail mais ne penses tu extrapoler un peu les choses vu que tu vas mal?
Pendant une période difficile de ma vie ,j'avais cette facheuse tendance à voir tout ce qui m'entoure complètement sombre.Or, avec du recul je me suis aperçue que ce n'est que ma propre perception exagérée de la réalité. Je te suggère de prendre aussi du recul pour apprécier réellement ce qui se passe.
Prends tu temps pour TOI rapidement afin de remettre les pendules à l'heure car ces situations désastreuses nous mettent dans des états où certains se retrouvent en psychiatrie avant de comprendre ce qui leur arrive.
je t'embrasse et encore une fois TU ES LA PERSONNE LA PLUS IMPORTANTE FAIS TOI AIDER

Je vous remercie pour votre soutien.

Laurent, Cristal, je ne vais pas aller voir mon médecin traitant, parce que c'est lui qui suit mes parents, et notamment, tant bien que mal, la dépression de mon père. Et surtout car je connais bien ces symptômes somatiques qui sont en fait d'ordre psychologique. Je ne veux pas d'AD, d'anxio ou de somnifères. Je sais que je peux encore m'en sortir sans.
La phytothérapie devrait me soulager un peu. Ensuite il faut que je fasse attention à mon hygiène de vie et que je m'accorde des instants de confort.
D'ailleurs, j'ai bientôt 2 semaines de congés et je n'ai rien prévu du tout. Contente de faire une vraie coupure avec le boulot, mais j'appréhende les moments de vide. 2 semaines toute seule, avec le moral en berne, ça va être long !
Des idées pour m'occuper (sachant que je déteste le froid et la pluie et que je n'aurais très certainement pas trop envie de sortir ) ??

Il faut aussi que je retourne voir un psychothérapeute. La clé est là, je le sais.

Shale, Vola, concernant le boulot, je ne pense pas extrapoler. Il y a un énorme absentéisme du au dysfonctionnement du service et un des médecins responsables parle même de situation dramatique...
Sinon je ne peux pas déléguer du travail, car justement, je n'en ai pas assez. Toutes mes propositions sont ignorées ou rejetées. L'équipe (enfin certains membres seulement) tente de faire survivre l'existant, et pour le moment aucune nouvelle initiative n'est possible.
Et puis je suis la seule sur mon poste. Donc je ne pourrais déléguer qu'à ma stagiaire qui se révèle complètement désintéressée par mes missions. D'un autre côté, vu l'ambiance, je comprends un peu qu'elle ne veuille pas s'impliquer...

Bref ! Je ne vais pas faire un roman sur mes conditions de travail car c'est un peu hors sujet. Juste pour dire qu'il n'y a aucun domaine de ma vie qui aille bien en ce moment. Mais je suppose que ça passera...

Je ne pense pas aller jusqu'à être prise en charge par la psychiatrie. Je sais que j'ai encore des ressources. Remarquez, si c'était le cas, au moins ça me pousserait à démissionner, puisque j'y bosse... en psychiatrie Les 2 ne seraient donc pas compatibles.

Pour en revenir à mon MA. J'ai craqué et je lui ai envoyé un message hier soir pour lui dire que je pensais avoir une réponse concernant mon invitation de ce WE et qu'heureusement que je ne l'avais pas attendu. J'ai essayé d'avoir un ton le + détaché possible. Un petit smiley pour qu'il ne le prenne pas comme un reproche et qu'il puisse imaginer que je me suis occupée sans lui.
Il m'a répondu qu'il avait bossé tout le WE et qu'il m'avait envoyé un MMS (celui de son bricolage je suppose) qui était resté sans réponse.
Sinon, il m'aime toujours ...
Je n'ai pas pu m’empêcher de lui renvoyer un mail : "Si c’était un sms pour me dire que tu ne pouvais pas venir, je ne l’ai pas reçu :-( "

Aucune allusion au fait que l'on se manque, qu'on aimerait se voir, ni d'un côté, ni de l'autre...
J'aimerais tellement savoir où il en est par rapport à notre relation, et par rapport à l'alcool !

Tu ne lui parles pas d'alcool, c'est son problème, mais tu peux lui demander comment il voit la suite de votre relation...Mais tu restes sur ta position, tu ne veux pas de l'alcool entre vous...

bonjour janice,
J'espère que tu vas mieux aujourd'hui.
il ya une phrase qui m'interpelle dans ton post "j'appréhende les moments de vide".
Prends soin de toi , tu es précieuse

vola a écrit:
J'espère que tu vas mieux aujourd'hui.
il ya une phrase qui m'interpelle dans ton post "j'appréhende les moments de vide".

Oui je vais mieux aujourd'hui, merci.

Au boulot, ça ne s'arrange pas, mais j'ai eu l'impression d'être moins touchée par ce qu'il se passe.

Et avant de rentrer chez moi j'ai été faire les boutiques. Tjrs pas trouvé de cadeaux pour mes proches (mais je n'ai pas bcp cherché non plus). Par contre je me suis acheté du ginseng pour reprendre des forces, une crème pour le visage (juste parce qu'elle sent bon. Ce qui n'est pas mon habitude, surtout vu son prix) et une huile de massage revitalisante (bon ok, il va falloir que je me débrouille toute seule pour le massage, donc on va faire abstraction du dos par exemple ).

En arrivant chez moi, je me suis fait un thé vert et j'ai allumé des bougies...
Je ne suis pas au top, mais j'ai eu une vraie envie de prendre soin de moi. Pourvu que ça dure.

Mon homme me manque. Je pense bcp à lui mais de façon + positive. Je recommence à me projeter avec lui. J'imagine des sorties à 3 (avec son fils). Je sais je risque d'être très déçue... Entre l'alcool et les angoisses, ce n'est pas gagné !
Mais aujourd'hui ça me fait du bien de penser à ça.

Vola, les moments de vide seront tous ceux que j'aurais à subir pdt mes 2 semaines de vacances que je ne sais pas comment occuper. Je crains de me sentir seule, de tourner en rond...
Et j'ai très peur que le réveillon de Noël me refiche le cafard. Je ne sais tjrs pas ce qu'on décidé mes parents (enfin mon père).

Ce qui est terrible en fait, ce sont toutes ces incertitudes.
Au boulot, avec mon père, avec mon MA, je ne peux jamais rien anticiper. Tout risque tjrs d'être annulé au dernier moment !

t si u te prévoyais ton petit truc a toi pour cette soirée, tu peux trés bien en faire soirée tout à fait normal, moi je n'aime pas les soirées de fêtes, en fait je n'ai jamais aimer cela.

J'ai encore tjrs passé Noël avec mes parents, mon frère et ma sœur.
Cette année nous sommes invités tous les 5 dans la belle-famille de ma sœur, mais je pense que mon père est trop mal pour que l'on puisse y aller. Donc on va se retrouver à 5 chez mes parents, devant des pt fours surgelés avec une ambiance de mort. (Heureusement qu'il y a la TV pour dissiper les malaises...)
Je n'ai pas le courage de les planter, cette année encore.
Et puis pour faire quoi ? Me retrouver toute seule devant ma TV à moi ?

ben au moins tu ne serais pas obligée de faire semblant et de subir!!
par contre tu peux te prévoir un petit repas frugual avec des petites douceurs que tu auras acheter ou faites.

par contre bravo pour la creme et l'huile de massage, même seul moi, j'y arrive pour le dos.