encore une histoire de co-dépendance...

Je l'entend et je fais le maximum pour suivre vos conseils. Mais ça n'empêche pas mon mal-être pour le moment.

Le + terrible, c'est qu'il essaie de m'attirer chez lui en me disant que son fils a envie de me voir. Qu'il se pose des questions, qu'il est triste... Mon MA sait apparemment exactement où viser pour me faire culpabiliser...
Si ce n'était pas à cause de l'alcool, je me sentirais vraiment trahie !

Là, il met en place le grand jeu pour t'attirer à nouveau près de lui, mais dis toi que pour le moment c'est le malade alcoolique qui te réclame, pas l'homme que tu aimes. Alors s'il décide enfin de laisser tomber l'alcool, alors là, oui, tu pourras répondre car ce sera bien à toi qu'il s'adressera et pas à la personne qui va l'aider à s'alcooliser sans problème...
Tiens bon, c'est dur, je sais, mais ta liberté de vie est à ce prix et il n'y a que cette attitude qui puisse l'aider également...
Courage à toi!!

tu peux voir l'alcool dans toute sa splendeur là janice: chantage affectif,manipulation,culpabilisation et bientôt mot agressifs et/ou deprime totale pouvant aller jusqu'aux larmes...

tout ceci est dicté par l'alcool et n'est pas réellement voulu par le MA mais ce sont les armes du petit singe,et oui,lui aussi se bat pour ne pas quitter son hôte
on va prendre le problème a l'enver janice,peut etre que tu y verras plus clair: plutot de parler de "comment le sortir de l'alcool" on va voir comment l'alcool veut le garder et comment

pour que la maladie soit bien menée ,solide et surtout reste en place,il faut : une bonne grosse faille qui vient du passé,un environnement bien déprimant que l'on construit soi même (je suis nul,je suis un incapable,tout est contre moi etc...) et le top du top,un conjoint totalement dépendant qui est là pour panser les plaies,alors là,c'est genial car on peut boire ,s'enfoncer ds la maladie car on est plus seul donc on a moins peur et en plus,cette personne répare toute nos bêtises pourquoi se priver alors ???

sans t'en rendre compte janice,tu le gardes dans cette maladie et l’empêches d'en sortir parce que c'est toi qui te bats là et pas lui et tu te bats contre une maladie qui n'est pas la tienne alors tu ne pourras jamais gagner

penses a toi,vis pour toi et fais barrage contre le petit singe qui veut te reconquérir,pas l'homme le démon qui va t’emmener ds le gouffre.
si tu veux qu'il s'en sorte,laisse le se débrouiller ,il doit trouver en lui sa propre force et ne plus se servir de la tienne qui s’amoindri d'ailleurs de jour en jour

ne considère pas ton ami comme qqn de normal janice,il ne raisonne pas comme qqn de normal alors n'attend pas de lui des attitudes "normales" ok??
je sais que c'est dur a entendre mais nous savons de quoi nous parlons,nous avons vécu cet enfer et côtoyé le demon au plus près

accroche toi et fais les choses pour toi,tu ne peux rien pour lui et n’écoute pas ce qu'il te dit,ce ne sont que des mensonges d'alcoolique

va voir des amis et retrouve le monde de sobriété,celui là est VRAI et c'est le TIEN

cristal a écrit: sans t'en rendre compte janice,tu le gardes dans cette maladie et l’empêches d'en sortir parce que c'est toi qui te bats là et pas lui et tu te bats contre une maladie qui n'est pas la tienne alors tu ne pourras jamais gagner

Je ne comprends pas comment je peux l’empêcher de s'en sortir.
Depuis mon 1er post sur ce site, je ne l'ai vu que 2 fois. J'ai passé 2 nuits chez lui et suis partie assez tôt le matin...
Il y a eu un mois de séparation où j'ai vraiment cru qu'il m'avait quittée (puisque j'attendais à recevoir mes affaires par la Poste). Puis, j'ai donc été 2 fois chez lui dans la même semaine, début janvier. Et de nouveau une séparation de 15 jours !

Entre tps, on communique surtout par SMS... J'envois des messages les + neutres possibles (ce qui l'énerve bcp) et je lui fais part de mes activités pour lui expliquer que je ne peux pas venir le voir comme ça, juste parce qu'il le désire.
Certains jours il comprend, et d'autres, comme hier soir, il me reproche de ne pas être là, de ne pas m'occuper de lui. Il me dit qu'il se fout de mon amour puisque ça ne l'aide en rien et il me propose d'arrêter notre relation. Dans ces cas là, je ne réponds plus...

cristal a écrit:accroche toi et fais les choses pour toi,tu ne peux rien pour lui et n’écoute pas ce qu'il te dit,ce ne sont que des mensonges d'alcoolique
va voir des amis et retrouve le monde de sobriété,celui là est VRAI et c'est le TIEN

En revanche, j'ai bcp de mal à ne pas être touchée par ses paroles, par son attitudes, et même si je fais pas mal de sorties pour moi en ce moment (conférence sur le lâcher-prise, initiation à la sophrologie et massage ayurvédique, rien que pour cette semaine !), je ne peux pas me l'enlever de la tête et j'attends avec impatience qu'il refasse une cure.
D'ailleurs, si ce n'est pas pour février comme il me l'a dit, je ne sais pas si je pourrais attendre très longtemps.

Sinon, je ne lui ai tjrs pas demandé s'il avait été à son RDV à la clinique hier. Je suis sûre qu'il m'en veux de ça.
Sans être alcoolique, lorsque je lui dit que je vais avoir un RDV important, j’attends ensuite qu'il me demande comment ça s'est passé. Et s'il le fait, ça me prouve qu'il s'intéresse à moi.
Je lui ai reproché d'oublier certains de ces RDV très importants pour moi. Et voilà que je fais la même chose que lui !
Je ne sais pas comment m'intéresser à lui sans parler de sa maladie ou de ce qu'il veut entreprendre pour se soigner...

Tu peux lui parler des soins qu'il envisage de faire ou qu'il fait, bien sûr que oui, mais quand il est apte à t'écouter. Par contre s'il essaie de te faire du chantage affectif, tu refuses d'entendre ce langage. Tu peux lui demander s'il est content de son rendez vous à la clinique, c'est tout à fait possible. Tu refuses l'alcool qui vous sépare mais s'il se soigne, il doit savoir qu'à ce moment là, tu seras là pour lui, mais à condition qu'il ait vraiment mis en place ce qu'il faut pour se soigner, sinon, tu attends...
Est-ce que tu vois mieux la différence????

SHALE a écrit:Tu peux lui parler des soins qu'il envisage de faire ou qu'il fait, bien sûr que oui, mais quand il est apte à t'écouter. Par contre s'il essaie de te faire du chantage affectif, tu refuses d'entendre ce langage. Tu peux lui demander s'il est content de son rendez vous à la clinique, c'est tout à fait possible. Tu refuses l'alcool qui vous sépare mais s'il se soigne, il doit savoir qu'à ce moment là, tu seras là pour lui, mais à condition qu'il ait vraiment mis en place ce qu'il faut pour se soigner, sinon, tu attends...
Est-ce que tu vois mieux la différence????

Oui je comprends, mais pour moi la frontière entre co-dépendance et attentions amoureuses, comme entre détachement et distance (voir abandon) reste floue... Je cherche mon équilibre.

Aujourd'hui j'ai été faire un massage ayurvédique suivi d'un bon petit repas entre masseuse et massées... Très sympa !
Je suis ensuite allée chez mon MA dans l'intention d'y terminer le WE (soirée crêpes prévue avec son fils ce soir). Il m'avait prévenu qu'il ne serait pas en grande forme et que j'avais le choix de ne pas venir (ça change du discours de jeudi où il me reprochait ma non-présence... ), mais j'avais très envie de le voir et j'ai fait en sorte d'arriver tôt pour passer un peu de tps avec lui pdt que son fils était au sport.
En effet, lorsqu'il a ouvert la porte son apparence m'a presque choquée : teint blafard, grosses cernes, yeux rouges, cheveux longs (sa coiffeuse à domicile est en congé maternité et c'est super compliqué pour lui d'aller dans un salon), amaigrissement (il ne fait plus qu'1 repas par jour)... Mais le + dur a été de constater qu'il sentait déjà l'alcool. A 15h00 !!!

Je suis restée une petite heure avec lui. Il m'a montré la brochure de la clinique où il compte faire sa cure, mais m'a avoué ne pas avoir été au RDV de jeudi à cause du boulot. Il doit les recontacter dès lundi et espère être admis pdt les vacances scolaires (période où son fils sera avec son ex). Il aurait déjà averti le boulot qu'il serait en arrêt tout le mois de février.
Il m'a demandé si je voulais l'accompagner à la clinique. Cela n'a pas été facile pour moi, mais j'ai refusé. Je lui ai répondu que j'avais peur d'avoir une attitude qui ne serait pas adaptée et donc bénéfique pour lui, et surtout qu'il devait, à mon sens, gérer seul ses soins pour que cela soit vraiment efficace.

Il m'a aussi montré un article sur le Baclofène que sa mère lui a envoyé... Je lui ai dit que toutes les pistes étaient sûrement bonnes à étudier mais que mon avis restait réservé par rapport à ce médicament. Qu'il fallait notamment pas croire au traitement miracle et par conséquent éviter de faire un travail de fond. Il a l'air d'accord avec moi et m'a répondu qu'une thérapie, une psychanalyse, était devenue indispensable pour lui...

Ensuite, calmement, je lui ai dit que je savais qu'il avait déjà bu et que par conséquent j'avais peur de ne pas pouvoir supporter son état dans la soirée. J'ai versé qq larmes, il m'a prise dans ses bras puis m'a laissée partir en me souhaitant de prendre soin de moi.

Je me retrouve donc, encore une fois seule chez moi alors que j'avais besoin d'être près de lui...
D'un autre côté, j'ai la sensation que l'on a plutôt bien géré la situation aujourd'hui. et je suis presque soulagée.

Mais je suis extrêmement déçue qu'il n'ait pas été à son RDV à la clinique et j'ai peur qu'il me mène en bateau... Même si je sais qu'il a envie de se soigner, je crains qu'il se trouve un tas d'excuses pour ne pas le faire. Et pourtant je pense qu'il peut difficilement descendre + bas !

oh que si il peut descendre plus bas et il peut aussi t’emmener avec lui ds sa chute si tu n'y prends pas garde
ce ne sera pas voulu bien entendu,je pense qu'il t'aime sincèrement mais il n'est plus maitre de sa vie

le détachement janice,c'est s’éloigner de la source du mal pour se protéger;c'est de l'amour de soi
l'abandon,c'est s'en foutre totalement de l'autre et lui tourner le dos sans aucune raison,juste parce qu'on en marre d’être avec,c'est de l’égoïsme malsain .

la co dependance c'est vivre la vie et la détresse de l'autre en faisant a sa place ce qu'il n'arrive plus a faire a cause de l'alcool tout en se mettant en danger
l'attention amoureuse c'est donner du plaisir a l'autre sans se mettre en danger soi même

est ce que tu vois mieux la différence ??

tu appliques de mieux en mieux le détachement même si c'est pas encore tout a fait ça,tu as bien compris le mécanisme de la MA,il reste le plus dur :différencier l'homme que l'on aime et le malade

j'espère de tout cœur qu'il fera cette cure mais c'est sa decision et tu n'as helas aucun pouvoir dessus
je suis désolée pour ton week end mais il valait mieux que tu rentres,tu es au moins a l'abri loin de ce poison

je suis ravie que tu ais pris soin de toi qd même,tu avances

bonjour janice,
je comprends ton désarroi, mais malheureusement tu n'y peux rien pour lui janice.
Par contre, tu peux beaucoup pour toi surtout de te concenter sur toi pour guérir de tes blessures anciennes. Ta relation avec le MA ouvre des failles très anciennes qui remontent à ton enfance Janice, qu'il t'appartient de les explorer avec un professionnel . J'ose espérer que tu franchisses le pas un jour mais pour cela il faut que tu sois prête.
Je ne me suis pas mariée avec un MA par hasard. Pour le moi, le hasard n'existe pas. J'ai compris ma vie conjugale en faisant un travail archéologique familiale.
bon courage et surtout penses à toi d'abord

Quelques nouvelles...

Mardi, mon MA m'annonce qu'il a repris RDV pour le vendredi à la clinique. S'en suit une conversation très lucide sur son état et son envie de s'en sortir. Il me dit qu'il espère me voir bientôt mais comprend que je me protège de l'alcool et envisage (non sans peine) de ne me revoir qu'après sa cure.

Jeudi, il m'avoue stresser pour son RDV. Il me demande aussi de venir chez lui ce WE. Je lui répond que je passerais certainement, mais qu'il y avait des chances que je ne reste pas puisqu'il me disait ne pas pouvoir contrôler sa consommation (c'est-à-dire ne pas boire en journée. Ce qui est très récent puisqu'il y a qq semaines encore, il ne prenait le 1er verre que vers 19h).
Il me répond alors que si je ne reste pas pour la soirée et la nuit, ce n'est pas la peine que je viennes. Moi : " Mais que puis-je faire d'autre pour toi que de te regarder te détruire ?" Lui : "Rien. Stop. Nous nous quittons !"
J'ai arrêté là la conversation, dépitée, mais ne prenant pas vraiment au sérieux ses propos car il était apparemment bien alcoolisé et que ce n'est pas la 1ère fois qu'il me fait le coup de la rupture dans ces conditions.

Le lendemain vendredi, j'ai envoyé un message comme si de rien n'était en lui demandant vers quelle heure je pouvais venir le voir. J'avais donc l'intention de passer assez tôt après mon boulot et de ne pas rester si son état était insupportable pour moi.
Il me dit que son RDV à la clinique est à 17h, mais qu'il est très angoissé et qu'il ne sait pas s'il va pouvoir sortir de chez lui. Je le rassure en lui disant que justement à la clinique, ils vont pouvoir prendre ses angoisses en charge. Il me propose alors de l'accompagner.
J'ai pas mal hésité.
Mais en sortant du boulot à 15h comme prévu, je pouvais arriver à 16h30 dans sa ville.
Je lui ai donc demandé de venir me chercher à la gare afin d'être sûre qu'il ne me "piège" pas (une fois arrivée chez lui, il m'aurait dit qu'il ne pouvait pas y aller, et aurait "gagné" ma présence) et filer direct à la clinique.
A la gare, à 16h20, mon téléphone sonne, c'est lui. Je n'ai pas eu le courage de répondre. J'avais trop peur de ce qu'il allait me dire. S'il n'était pas à la gare à 16h45, je serais repartie chez moi.
Puis je vois sa voiture. Malheureusement qd le véhicule s'approche, je m'aperçois que ce n'est pas lui. J'ai cru que j'allais pleurer !
Mais il est arrivé ! Il voulait me joindre par tel pour me dire qu'il laissait les clés sous le paillasson au cas où je serais arrivée en retard et qu'il serait déjà parti à la clinique... Il a bu un verre de whisky pour calmer son angoisse et a pu se remotiver.

Superbe clinique privée ! ça donne envie d'y faire un séjour
Je l'ai attendu pdt son entretien avec le médecin, puis nous avons été ensemble à l'administration pour les formalités sécu/mutuelle et date d'entrée en cure.
Il dit qu'il est prêt à rentrer en fin de semaine prochaine, mais lorsqu'on lui propose une date, il répond finalement qu'il va réfléchir et qu'il rappellera. Je suis super déçue et encore une fois, j'ai peur qu'il n'aille pas jusqu'au bout...

Puis il m'a déposé chez lui et a été faire des courses pour le repas du soir. Il ne voulait pas que je l'accompagne car il devait acheter sa bouteille. Le médecin lui aurait demandé de ne pas arrêter d'un seul coup. Pfff, l'excuse ! Il n'en avait pas l'intention de toutes façons !
Mais bon, ça lui permet de parler de sa consommation + ouvertement.

Pdt la soirée, il m'a cuisiné un super repas et a visiblement fait attention à ne pas trop boire.
Stressé au début (bien qu'après le RDV à la clinique, ça allait déjà mieux), je l'ai vu se détendre (mon massage a peut-être aidé aussi) et nous avons passé une chouette soirée pleine de tendresse.
Nous avons lu ensemble la brochure de la clinique, il a commandé qq fringues sur internet pour son trousseau (les frais de blanchisserie sont exorbitants !) et il décide de commencer sa cure le lundi 13 février. Devant moi, il en informe la mère de son fils. Il a l'air sûr de lui.

La nuit a été bonne, il n'a même pas ronflé ! Couché à minuit, levé 10h30... exceptionnel ! Mais j'ai qd même du mal avec l'odeur de l'alcool et je crois que c'est encore pire le matin lorsqu'il est digéré. Beurk !!

Hier, je suis partie en début d'après-midi. Je pense au moment de son 1er verre.
Le soir j'ai été à l'anniversaire d'une amie. Soirée à laquelle mon homme était invité aussi. Je lui ai fait part de mon regret qu'il ne puisse m'accompagner. Il est désolé, "vraiment désolé" et espère qu'il pourra bientôt sortir avec moi et rencontrer mes amis. Il me parle d'une prochaine vie commune, de voyages, de famille...
Pourvu que tout cela puisse se réaliser.
Et il sait que ça dépend de sa "guérison".

Il est tout de même dans une démarche de soin, j'espère qu'il ira jusqu'au bout, mais il s'est tout de même bien avancé...Il faut aussi qu'il soit sûr qu'il se soigne pour lui et pas pour te garder, c'est un choix de vie qu'il doit faire là.
Cette clinique c'est pour combien de temps: J'espère qu'il y a le sevrage et ensuite une postcure, c'est à dire une prise en charge de la maladie alcoolique sur le plan psychologique et social.
Courage à toi, tu tiens le coup, c'est plutôt une bonne chose....

C'est une cure de 3 semaines/1 mois.

Je lui ai demandé ce qu'il ferait si on lui proposait une post-cure, il me dit qu'il ne peut pas trop se permettre par rapport au boulot (encore !! ) et au manque de son fils, mais qu'il allait vraiment faire attention à mettre en place un suivi médical et psychothérapeutique régulier en rentrant chez lui. Chose qu'il n'avait pas fait du tout après sa cure et post-cure en avril-mai dernier. Il s'était retrouvé tout seul chez lui avec ses habitudes et le stress du travail.

Je sais aussi qu'il a du mal avec les MAB. J'espère qu'il changera d'avis pdt sa cure.

Bonsoir Janice,

c'est bien qu'il parte en cure, tu vas pouvoir souffler et revivre tranquillement, en attendant qu'il sorte.
tu verras bien, tu sais les cures sont vraiment des petits cocons, d'où souvent les malades ont bien du mal a partir, attend de voir .

profites de ce temps pour te faire du bien et reprendre des forces.

je t'embrasse.

laurent

bonjour janice,
je suis contente qu'il aille en cure,
Maintenant, je t'invite à prendre du temps pour toi, fais toi un maximum de bien, aéres toi l'esprit, concentres toi pendant ce laps de temps à te retrouver. c'est le plus important voire vital pour toi.

Voilà, c'est confirmé : mon MA entre en cure lundi après-midi.
Il dit être impatient, mais aussi très angoissé.

Son fils aurait demandé qu'on passe le dernier WE ensemble, tous les 3... Je suis étonnée qu'il ne veuille pas rester seul avec son père avant les 3-4 semaines de séparation qui les attendent.
D'un autre côté, je me demande si mon Homme n'est pas - alcoolisé, + calme et finalement + dispo pour son fils lorsque je suis là.

J'ai donc accepté. Même si je crains que sa consommation soit (particulièrement) excessive sachant qu'après il ne pourra + boire du tout. Et je n'aurais pas la force de partir, car je n'ai pas envie qu'on se dispute ou qu'on se quitte en mauvais terme alors qu'il a enfin pris la décision de se soigner. Il va falloir que je supporte cette fois-ci...

Déjà, aujourd'hui il m'a demandé combien de temps je comptais rester chez lui ce WE. Il sait quelles sont mes exigences, mais si je les lui répète, il me répondra encore une fois "alors ce n'est pas la peine de venir. Ton pseudo amour, à distance, ne me sert à rien !"
Je suis donc restée évasive en disant que je voulais rester le maximum de temps possible...

C'est une très bonne chose qu'il ait décidé d'entrer en cure, je souhaite de tout coeur qu'il la fasse à fond et pour lui même...
Bon courage à toi!!

bonjour Janice,
Ton compagnon a posé un acte positif, il part en cure pour se soigner.

je t'invite à te soigner Janice, la vie est devant TOI .

Bonjour Janice,

ça c'est une belle nouvelle.

maintenant a toi de prendre soin de toi et a te faire du bien.

Laurent

je suis aussi très contente d'apprendre qu'il part ce soigner,pour lui bien sur mais surtout pour toi qui va enfin pouvoir souffler un peu et t'occuper de toi sans arrière pensée négative

alors blinde toi ce week end si il boit,reste auprès de son fils et durant son séjour,concentre toi sur TOI et sur ton bien être ok??
il va être pris en charge là bas,il va ressortir avec un début de reconstruction,il faut que tu en fasses autant de ton coté Janice pour que vous retrouviez chacun votre vraie personnalité

prends soin de toi ma belle

Le WE s'est plutôt bien passé malgré l'alcoolisation de mon MA.
Il a commencé à boire tous les jours dès le début d'après-midi (je crois qu'il n'arrive plus à faire autrement ), mais la quantité semble à peu près la même étalée sur la journée, que lorsqu'il ne buvait qu'à partir de 19h. Il ne s'est donc pas mis dans des états pas possible. En tous cas, j'ai vu bien pire...

Mon Homme dit qu'il est au bout du rouleau. En tous cas, il est à fleur de peau. Il s'est bcp confié à moi (son enfance chaotique, la mort de son père à cause de l'alcool...), il a pleuré presque à chaque fois.
Il semble qu'il ait déjà entamé un travail psychologique. Sa vision de la vie, sa vision de lui-même est en train de changer. Il en est complètement chamboulé, mais prêt à faire un travail de fond apparemment. il a même renoué avec sa mère...!

Il parle très ouvertement de son alcoolisme (à moi, à sa mère, à son fils aussi...). De sa consommation, mais aussi de ses faiblesses, de ses failles... Et il veut s'en sortir ! (enfin il en donne vraiment l'impression )

Malheureusement, il n'a pas pu entrer en cure aujourd'hui !!!!
Lors du RDV à la clinique auquel je l'ai accompagné, la directrice des soins nous a dit que sa mutuelle prenait en charge à 100% son hospitalisation.
Lorsqu'il a rappelé mercredi pour une admission lundi (aujourd'hui) comme prévu, elle n'en était plus sûre. Mon MA a renvoyé tous les documents nécessaires. Elle devait le rappeler. Elle ne l'a pas fait. Lorsqu'il a retéléphoné, elle ne s'était tjrs pas renseigné et surtout elle lui a dit que "s'il n'était pas content, il pouvait se faire soigner ailleurs" !!! Elle lui a annoncé aussi qu'il n'y avait plus de place pour le lundi 13.
RDV pris le mardi 14 donc.
Aujourd'hui mon MA recontacte la clinique. La directrice des soins ne sait tjrs pas pour la prise en charge mutuelle. Il décide de le faire à sa place et négocie qu'elle lui envois le devis. Il le reçoit à 17h55. 5 min avant la fermeture des bureaux de la mutuelle. Il aura donc la réponse demain. J'espère.
En attendant, son admission est encore repoussée à mercredi...

Il est découragé, déprimé... Et il doute énormément de la qualité des soins de cette clinique.
J'ai beau lui dire que ce n'est que le côté administratif, il se demande si ce n'est pas une boite à fric qui considère les patients comme de vulgaires clients.
Il n'a pas bcp aimé l'entretien avec le psychiatre non plus. Trop froid et protocolaire à son goût.

Ce WE il me disait qu'il entrerait tout de même dans ce centre mais qu'il cherchait parallèlement autre chose au cas où ça ne lui conviendrait pas, afin de terminer sa cure ailleurs.
Il cherche qqch très axé sur le côté psy et le suivi post-cure tout en restant près de chez lui. Pas simple.

Aujourd'hui, j'ai peur qu'il n'aille plus en cure. Enfin qu'il la repousse considérablement.
Il bataille depuis un bout de temps pour tout organiser. Au niveau professionnel et familial. Et au moment de pouvoir enfin lâcher-prise, tout est remis en cause !

Les cures qui sont vraiment axées psy mais aussi prise en charge globale de la maladie sont les cures du Shale et des Calmes.
Le Shale est près de la Rochelle, en charente maritime et les Calmes, il y en a un à Illiers, près de Chartres, je crois et l'autre à Cabris dans le Sud. Ce sont à mon avis les meilleurs cures complètes qui existent pour le moment...

ça y'est mon MA a enfin eu la réponse de sa mutuelle ce matin. Sa cure est apparemment prise en charge à 100%. Cool !
Mais au lieu de rentrer en cure cet après-midi, il repousse encore pour avoir une meilleure chambre... Admission prévue jeudi 15 donc.
Et demain, est-ce qu'il y aura encore qqch ???

C'est tellement dur de rentrer en cure, qu'on essaie toujours de repousser le moment, mais bon, s'il y entre le 15, c'est tout de même très proche.... Par contre, il faudrait qu'il comprenne que la chambre n'a pas une grande importance dans le déroulement de la cure...

heu le 15 c'est aujourd'hui!!!

tu voulais dire le jeudi 16.

le principal s'est qu'il parte, même s'il rechigne quelques temps, ne t'en fais pas il va y aller.

bisous

laurent

Oui c'est le jeudi 16, demain quoi. ;-)

Au départ il espérait entrer à la clinique le samedi 11. Puis son fils a demandé à ce qu'on passe un dernier WE ensemble, tous les 3. Donc admission prévue pour le lundi 13. Et avec ces histoires administratives, ça a été repoussé au mardi, puis au mercredi. Maintenant que tout est OK, c'est lui qui repousse au jeudi.
Je ne suis qd même pas hyper rassurée...

Sinon lors de sa dernière cure, il se sentait très mal au sein de l'hôpital qu'il considérait comme un mouroir. Puis pour sa post-cure il a bcp souffert de l'éloignement de son fils...
Mon MA a l'impression que s'il est dans un lieu accueillant, chaleureux et où ses proches peuvent lui rendre visite, cela sera une chance de + pour que cette nouvelle cure soit cette fois-ci une réussite.

Je ne sais pas s'il a raison... Mais je le laisse gérer. Même si c'est super dur de ne pas lui donner mon avis qui va qqfois à l'encontre du sien.

Tu as raison, laisse le gérer, c'est lui qui a choisi, il a peut-être raison, l'avenir nous le dira...
Ne perds pas espoir, il va aller se faire soigner, c'est ça l'important...