lutte contre l’alcool
Apprendre à s'aimer.
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rur@lcoolique
ppp
SHALE
tulipe noire
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Apprendre à s'aimer.
Il y a peu j'échangeais avec des ami(e)s, nous convenions que l'alcool avait été l'unique moyen que chacun avait utilisé afin de nous aider face à des émotions négatives, perturbantes, éprouvantes. Cela est dû principalement a une mauvaise construction de nous même lors de notre petite enfance. Une fois le verre posé, la reconstruction va commencer., où l'on doit apprendre à s'aimer.
J'aime bien poster des extraits de textes évocateurs, j'en ai choisi 2 plutôt complémentaires.
"Mais tu m'aimes?" demanda Alice.
"Non, je ne t'aime pas!" Répondit le lapin blanc.
Alice fronça les sourcils et commença à se frotter les mains, comme elle le faisait toujours quand elle était blessée.
"Tu vois?", dit le lapin blanc. "Maintenant, tu te demandes peut-être ce qui te rend si imparfaite, ce que tu as fait de mal pour que je ne t'aime pas au moins un peu..
Et c'est la raison pourquoi je ne peux pas t'aimer..
Tu ne seras pas toujours aimée Alice, il y aura des jours où certaines personnes seront fatiguées, en colère contre la vie, la tête dans les nuages et ils te feront du mal..
Parce que les gens sont comme ça, ils finissent toujours par jouer avec les sentiments des autres, parfois par insouciance, malentendus ou conflits avec eux-mêmes..
Et si tu ne t'aimes pas au moins un peu, si tu ne crées pas une coquille d'amour-propre et de bonheur autour de ton cœur, les fléchettes envenimées des gens deviendront mortelles et te détruiront.
La première fois que je t'ai vu, j'ai fait un pacte avec moi-même: "J'éviterai de t'aimer tant que tu n'auras pas appris à t'aimer toi-même!"
C'est la raison pour laquelle, Alice, je ne t'aime pas."
(Extrait)
- Lewis Carroll -
Alice au pays des merveilles
Et celui d'une personne dont j'apprécie les écrits.
"Etre un bon compagnon pour soi-même"
Vous êtes "au cœur" de toutes vos relations... cela ne veut pas dire "au centre".
Vous êtes responsable de l'estime, de l'amour et du respect que vous vous portez.
Vous êtes garant aussi de l'amélioration possible de la qualité de vos relations... cela ne veut pas dire que vous êtes garant de tout la relation.
Vous avez la charge - ou le plaisir- de votre épanouissement, de votre bonheur.
Ne comptez plus sur l'autre pour vous prendre en charge, pour assurer et combler vos besoins, pour apaiser vos désirs ou protéger vos peurs.
Cela viendra aussi mais en bonus, en offrande dans l'inespéré de l'imprévisible...
Osez vous définir et marquer sans cesse la différence quand l'autre tente de le faire à partir de sa vision, de ses croyances ou de ses peurs à lui.
Expérimentez en créant du réel au-delà de vos certitudes et de vos habitudes.
Vous ne vivez rien que vous ne puissiez résoudre.
Prenez soin de vous réellement, journellement.
Vous êtes Extraordinairement unique et exceptionnel même si vous l'avez oublié...
La pire des solitudes n'est pas d'être seul, c'est d'être un compagnon épouvantable pour soi-même.
Enfin une image vaut mille mots, je vais poster un petit truc sympa!
J'aime bien poster des extraits de textes évocateurs, j'en ai choisi 2 plutôt complémentaires.
"Mais tu m'aimes?" demanda Alice.
"Non, je ne t'aime pas!" Répondit le lapin blanc.
Alice fronça les sourcils et commença à se frotter les mains, comme elle le faisait toujours quand elle était blessée.
"Tu vois?", dit le lapin blanc. "Maintenant, tu te demandes peut-être ce qui te rend si imparfaite, ce que tu as fait de mal pour que je ne t'aime pas au moins un peu..
Et c'est la raison pourquoi je ne peux pas t'aimer..
Tu ne seras pas toujours aimée Alice, il y aura des jours où certaines personnes seront fatiguées, en colère contre la vie, la tête dans les nuages et ils te feront du mal..
Parce que les gens sont comme ça, ils finissent toujours par jouer avec les sentiments des autres, parfois par insouciance, malentendus ou conflits avec eux-mêmes..
Et si tu ne t'aimes pas au moins un peu, si tu ne crées pas une coquille d'amour-propre et de bonheur autour de ton cœur, les fléchettes envenimées des gens deviendront mortelles et te détruiront.
La première fois que je t'ai vu, j'ai fait un pacte avec moi-même: "J'éviterai de t'aimer tant que tu n'auras pas appris à t'aimer toi-même!"
C'est la raison pour laquelle, Alice, je ne t'aime pas."
(Extrait)
- Lewis Carroll -
Alice au pays des merveilles
Et celui d'une personne dont j'apprécie les écrits.
"Etre un bon compagnon pour soi-même"
Vous êtes "au cœur" de toutes vos relations... cela ne veut pas dire "au centre".
Vous êtes responsable de l'estime, de l'amour et du respect que vous vous portez.
Vous êtes garant aussi de l'amélioration possible de la qualité de vos relations... cela ne veut pas dire que vous êtes garant de tout la relation.
Vous avez la charge - ou le plaisir- de votre épanouissement, de votre bonheur.
Ne comptez plus sur l'autre pour vous prendre en charge, pour assurer et combler vos besoins, pour apaiser vos désirs ou protéger vos peurs.
Cela viendra aussi mais en bonus, en offrande dans l'inespéré de l'imprévisible...
Osez vous définir et marquer sans cesse la différence quand l'autre tente de le faire à partir de sa vision, de ses croyances ou de ses peurs à lui.
Expérimentez en créant du réel au-delà de vos certitudes et de vos habitudes.
Vous ne vivez rien que vous ne puissiez résoudre.
Prenez soin de vous réellement, journellement.
Vous êtes Extraordinairement unique et exceptionnel même si vous l'avez oublié...
La pire des solitudes n'est pas d'être seul, c'est d'être un compagnon épouvantable pour soi-même.
La solitude la plus violente, c'est de s'ennuyer en sa propre compagnie.
Alors, n'hésitez plus, soyez un bon compagnon pour vous.
Votre vie vous le rendra bien.
Enfin une image vaut mille mots, je vais poster un petit truc sympa!
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: Apprendre à s'aimer.
J'aime beaucoup le texte de Lewis Carol que je ne connaissais pas.....Je crois que je vais lire Alice au pays des merveilles, mieux vaut tard que jamais....
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Apprendre à s'aimer.
Oh merci Tulipe pour ce texte d'Alice et du Lapin :-). Il pourrait être partagé avec les gens du MAB, car hier, il en était question du fait de ne pas se sentir aimé.
Fais-le en le poussant vers le MAB :-)
Fais-le en le poussant vers le MAB :-)
ppp- Super Tchatcheur
- 24/02/2019
Re: Apprendre à s'aimer.
Intéressant , ce lapin! On a beaucoup échangé justement à son sujet!!!
Ah hier j'étais avec le lapin , mais vous avez dû parlé d'autres choses...
Tu pourrais nous faire un mini compte rendu de ce que tu as apprécié lors des échanges du MAB hier! Enfin, si ça te prend l'envie, il en reste toujours quelques choses entre les 2 oreilles comme on dit!
Ah hier j'étais avec le lapin , mais vous avez dû parlé d'autres choses...
Tu pourrais nous faire un mini compte rendu de ce que tu as apprécié lors des échanges du MAB hier! Enfin, si ça te prend l'envie, il en reste toujours quelques choses entre les 2 oreilles comme on dit!
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: Apprendre à s'aimer.
Ce sera simple, ce n'étais ma rencontre préférée, mais j'ai aimé les mots de Paco :-). Il est revenu un peu sur sa confidence de l'autre fois, et a expliqué pourquoi cela lui plaisait d'être sur le forum, et au MAB. L'ancrage, se rappeler d'où on vient, qui ont est, les conseils. Je venais de lire, la veille, un partage sur un abstient de longue date qui, se sentait à l'abris, a cessé de fréquenter les MAB, ce dernier, après quelques mois, a rechuté. Et Paco qui parle de cela le lendemain :-) Alors j'ai aimé :-)tulipe noire a écrit:Intéressant , ce lapin! On a beaucoup échangé justement à son sujet!!!
Ah hier j'étais avec le lapin , mais vous avez dû parlé d'autres choses...
Tu pourrais nous faire un mini compte rendu de ce que tu as apprécié lors des échanges du MAB hier! Enfin, si ça te prend l'envie, il en reste toujours quelques choses entre les 2 oreilles comme on dit!
ppp- Super Tchatcheur
- 24/02/2019
Re: Apprendre à s'aimer.
C'est certain, tant que tu n'auras pas fait le lien, alcool gestion de tes émotions, et qu'il faut s'aimer pour les gérer. Le bateau va prendre l'eau.
Ce confinement m'aura permis justement de me construire cette bulle d'amour propre, de bonheur, d'harmonie que je n'ai jamais éprouvés avant.
Ma solitude, mon isolement imposé, m'auront été bénéfiques.
Il faut si peu de chose pour être heureux.
Ce confinement m'aura permis justement de me construire cette bulle d'amour propre, de bonheur, d'harmonie que je n'ai jamais éprouvés avant.
Ma solitude, mon isolement imposé, m'auront été bénéfiques.
Il faut si peu de chose pour être heureux.
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: Apprendre à s'aimer.
Bonjour.
Il n'y a pas de mode d'emploi, hélas, pour apprendre à s'aimer. Ce que j'avais malgré tout construit d'amour propre n'était qu'un leurre. Un ersatz bancal, attaché à une image totalement artificielle reflétant surtout des pseudo "valeurs" qui tentaient de lier mes conditionnements. Sans autre cohérence que la négation de tout ce qui aurait pu être moi. Je ne crois pas être très original, par ici, d'après ce que j'ai lu des uns et des autres.
Pas exceptionnel non plus, s'ajoute à cette éducation (?) perverse un manque fondamental : à 50 ans passés, il faudrait que je trouve la ressource pour me donner à moi-même un amour que je n'ai jamais connu. Je n'ai pas senti, dans ma chair, ce que c'était à l'époque où je n'avais pas encore conscience d'être individuel, je n'ai donc pas pu apprendre à distinguer l'absence et à me rassurer par moi-même. Les mécanismes psychiques sont incomplets ou même manquants.
De fait, l'amour et l'amour propre ne sont que des concepts purement intellectuels, pour moi, alors que le manque résonne dans ce vide qui m'occupe presque entièrement. Depuis l'arrêt, j'essaie de me soigner mais je n'ai que le dessin de l'outil dont j'aurais besoin... Il me faudrait pouvoir fabriquer l’outil en partant de rien.
Je ne peux pas compter sur les émotions pour me guider, puisque j'ai "appris" à les garder au seul niveau somatique, de la même manière, à la même époque. Quand mon cerveau ne pouvait tout simplement pas encore les "penser".
Au cas où j'aurais pu en réchapper mon éducation s'est chargée de les faire taire avec constance ; jamais de secours extérieur. Pire, l'injonction a toujours été de ne pas manifester l'émotion.
Et quand une collègue (triadique) a utilisé mes blessures pour me manipuler, c'est à l'alcool que j'ai naturellement demandé de faire taire ma colère. Et avec elle toutes les manifestations des détresses "inavouables" qu'elle tentait de (me) cacher. C'est une image de moi déformée par des injonctions morale et des stéréotypes qui m'a précipité dans l'alcool. Puisque ce faux moi était mon seul recours autorisé.
Sans doute reconnaîtrez-vous là des éléments de votre propre parcours. J'aime bien le dessin posté plus haut, mais je n'ai hélas pas de grand-frère intérieur. Si vous avez des trucs pour entrer en contact avec vos émotions et vous rafistoler l'amour propre, je les essaierai. Ça fait plus de deux ans que j'essaie en vain...
Prenez soin de vous.
Il n'y a pas de mode d'emploi, hélas, pour apprendre à s'aimer. Ce que j'avais malgré tout construit d'amour propre n'était qu'un leurre. Un ersatz bancal, attaché à une image totalement artificielle reflétant surtout des pseudo "valeurs" qui tentaient de lier mes conditionnements. Sans autre cohérence que la négation de tout ce qui aurait pu être moi. Je ne crois pas être très original, par ici, d'après ce que j'ai lu des uns et des autres.
Pas exceptionnel non plus, s'ajoute à cette éducation (?) perverse un manque fondamental : à 50 ans passés, il faudrait que je trouve la ressource pour me donner à moi-même un amour que je n'ai jamais connu. Je n'ai pas senti, dans ma chair, ce que c'était à l'époque où je n'avais pas encore conscience d'être individuel, je n'ai donc pas pu apprendre à distinguer l'absence et à me rassurer par moi-même. Les mécanismes psychiques sont incomplets ou même manquants.
De fait, l'amour et l'amour propre ne sont que des concepts purement intellectuels, pour moi, alors que le manque résonne dans ce vide qui m'occupe presque entièrement. Depuis l'arrêt, j'essaie de me soigner mais je n'ai que le dessin de l'outil dont j'aurais besoin... Il me faudrait pouvoir fabriquer l’outil en partant de rien.
Je ne peux pas compter sur les émotions pour me guider, puisque j'ai "appris" à les garder au seul niveau somatique, de la même manière, à la même époque. Quand mon cerveau ne pouvait tout simplement pas encore les "penser".
Au cas où j'aurais pu en réchapper mon éducation s'est chargée de les faire taire avec constance ; jamais de secours extérieur. Pire, l'injonction a toujours été de ne pas manifester l'émotion.
Et quand une collègue (triadique) a utilisé mes blessures pour me manipuler, c'est à l'alcool que j'ai naturellement demandé de faire taire ma colère. Et avec elle toutes les manifestations des détresses "inavouables" qu'elle tentait de (me) cacher. C'est une image de moi déformée par des injonctions morale et des stéréotypes qui m'a précipité dans l'alcool. Puisque ce faux moi était mon seul recours autorisé.
Sans doute reconnaîtrez-vous là des éléments de votre propre parcours. J'aime bien le dessin posté plus haut, mais je n'ai hélas pas de grand-frère intérieur. Si vous avez des trucs pour entrer en contact avec vos émotions et vous rafistoler l'amour propre, je les essaierai. Ça fait plus de deux ans que j'essaie en vain...
Prenez soin de vous.
rur@lcoolique- Super Tchatcheur
- 17/03/2021
Re: Apprendre à s'aimer.
tout d'abord, il faudrait que tu arrêtes de tout intellectualiser, en fait tu bloques tes émotions avec ces explications, très sensées, mais qui n'ont pas de retour possible.
L'intellect tue les émotions et pourtant elles sont en toi, elles voudraient sortir, mais ton éducation t'a aisé à perdre la clef qui pourrait les libérer....Nous en sommes tous un peu là, où nos émotions ressortent trop vite sans que nous puissions les contrôler ou sans que nous sachions les contrôler ou alors elles restent bloquées en nous même et font un barrage très solide à tout ce qui voudrait nous aider à vivre....
Pour ma part, je l'ai déjà dit, étant autiste Asperger, mes émotions sont quasiment inexistantes, peu à peu , au contact des neurotypiques, j'apprends à les reconnaître et à les ressentir, mais c'est un travail à l'inverse des autres malades alcooliques qui sont en général submergés par ces émotions, sauf toi, qui te retrouve dans la même situation que moi, mais une situation que tu as acquise par ton éducation.
Comment peux-tu faire pour retrouver ton enfant intérieur et tout ce qui lui est interdit ? Je me demande si l'hypnose ne pourrait pas t'y aider ? Tu as déjà essayé ?
L'intellect tue les émotions et pourtant elles sont en toi, elles voudraient sortir, mais ton éducation t'a aisé à perdre la clef qui pourrait les libérer....Nous en sommes tous un peu là, où nos émotions ressortent trop vite sans que nous puissions les contrôler ou sans que nous sachions les contrôler ou alors elles restent bloquées en nous même et font un barrage très solide à tout ce qui voudrait nous aider à vivre....
Pour ma part, je l'ai déjà dit, étant autiste Asperger, mes émotions sont quasiment inexistantes, peu à peu , au contact des neurotypiques, j'apprends à les reconnaître et à les ressentir, mais c'est un travail à l'inverse des autres malades alcooliques qui sont en général submergés par ces émotions, sauf toi, qui te retrouve dans la même situation que moi, mais une situation que tu as acquise par ton éducation.
Comment peux-tu faire pour retrouver ton enfant intérieur et tout ce qui lui est interdit ? Je me demande si l'hypnose ne pourrait pas t'y aider ? Tu as déjà essayé ?
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Apprendre à s'aimer.
Sixième séance d'hypnose mercredi prochain. Nous allons essayer de faire sauter le plafond de verre. Car ça fait huit semaines maintenant que je vis 7/24 avec les larmes au bord des yeux sans aucun moyen de laisser sortir. Pas de deuils possibles tant que l'expression reste bloquée.
Les TRE ne me permettent pas non plus de libérer ça, alors que la cervelle (= le mental) y est particulièrement bien déconnectée. Depuis janvier que nous avons pointé la toxicité avérée de notre mère et du couple qu'elle forme avec notre père, je ne réussis à libérer que des manifestations somatiques. Souvent brutales.
Ça soulage en ce sens que les tensions (physiques) se libèrent au lieu de cristalliser, mais ça ne me permet pas de trouver une sortie de mes conditionnements. Si j'en juge par mon sommeil haché par une avalanche de rêves "à la c..." il y a des processus qui se sont mis en route, surtout depuis fin mars. Quand je me suis symboliquement libéré du carcan familial (sous hypnose justement). Mais ça n'a fait que libérer le rat, qui tourne en rond, depuis.
Et le travail régulier sur le moment présent et la pleine conscience éloigne un peu le mental, mais ne libère encore rien, pour le moment. Bref... C'est pour ça que j'essaie tout, même les "remèdes de bonne-femme" ;)
P.S. : il n'y a pas que l'éducation, j'évoquais aussi l'influence de "la mère morte", cette absence de construction psychique liée à une hallucination très précoce du fait de l'absence de contenant dans les premiers jours/mois de la vie. Ce sont les symptômes qui m'ont mené à ce diagnostique, pas une projection intellectuelle.
Les TRE ne me permettent pas non plus de libérer ça, alors que la cervelle (= le mental) y est particulièrement bien déconnectée. Depuis janvier que nous avons pointé la toxicité avérée de notre mère et du couple qu'elle forme avec notre père, je ne réussis à libérer que des manifestations somatiques. Souvent brutales.
Ça soulage en ce sens que les tensions (physiques) se libèrent au lieu de cristalliser, mais ça ne me permet pas de trouver une sortie de mes conditionnements. Si j'en juge par mon sommeil haché par une avalanche de rêves "à la c..." il y a des processus qui se sont mis en route, surtout depuis fin mars. Quand je me suis symboliquement libéré du carcan familial (sous hypnose justement). Mais ça n'a fait que libérer le rat, qui tourne en rond, depuis.
Et le travail régulier sur le moment présent et la pleine conscience éloigne un peu le mental, mais ne libère encore rien, pour le moment. Bref... C'est pour ça que j'essaie tout, même les "remèdes de bonne-femme" ;)
P.S. : il n'y a pas que l'éducation, j'évoquais aussi l'influence de "la mère morte", cette absence de construction psychique liée à une hallucination très précoce du fait de l'absence de contenant dans les premiers jours/mois de la vie. Ce sont les symptômes qui m'ont mené à ce diagnostique, pas une projection intellectuelle.
rur@lcoolique- Super Tchatcheur
- 17/03/2021
Re: Apprendre à s'aimer.
Ce qui me frappe dans ce débat c'est la notion même d'amour propre. Je trouve la notion d'amour de soi assez bizarre en soi....quand j'y réfléchis. Se faire confiance, s'accepter, ça me parle. Mais s'aimer soi même, plus je creuse et plus ça me paraît suspect. Et même en plongeant dans les concepts de l'analyse transactionnelle ça ne s'éclaire pas.
Il me semble qu'il faut être deux , au moins, pour aimer et que c'est l'unité de soi qu'on cherche.
Il me semble qu'il faut être deux , au moins, pour aimer et que c'est l'unité de soi qu'on cherche.
béatrisse1- Super Tchatcheur
- 04/01/2009
Re: Apprendre à s'aimer.
Peut-être à voir comme le contraire de se haïr, se rejeter, se nier...
rur@lcoolique- Super Tchatcheur
- 17/03/2021
Re: Apprendre à s'aimer.
Peut être ... mais est-ce une vraie question ?
béatrisse1- Super Tchatcheur
- 04/01/2009
Re: Apprendre à s'aimer.
Chacun a son parcours de vie, cependant j'ai décidé d'être heureuse!
Puisque j'ai un commerce dit "non essentiel", je me suis dit que j'allais être , devenir essentielle pour moi, prendre du temps pour moi,me faire plaisir.De cette impuissance, de la transformer en moment d'épanouissement personnel.
De me libérer de toutes ces contraintes de boulot, sociales, familiales. Un peu comme Robinson Crusoé, de vivre pour moi. Loin de ma toxique, même pas envie de répondre à ses appels téléphonique, pour me pourrir ma journée.J'ai posé les valises de tous ces problèmes qui me parasitent, pas sur un court moment, mais sur 2 mois.
Alors bien évidement comme tout MA qui ne connait pas la notion de restriction, de retenue, du "un peu". J'ai pratiqué beaucoup la marche dans l'eau avec une combi dans une eau à 8°, je me suis lancée ce défis! J'en avais envie, je l'ai fait. J'ai tellement apprécié les tulipes que j'avais planté lors du confinement de novembre, j'en avais mis 50, bon...là j'ai dû en planter 250, j'ai acheté un bouquin sur le jardinage et j'ai aménagé mon espace avec un immense plaisir. !!! Voilà 2 exemples que j'avais envie de réaliser .
Mais pourquoi je n'ai pas fait ça avant ? Parce que je me suis faites rattrapée, engloutir, envahir par toutes ces obligations. Parce que je m'étais imposée certaines barrières personnelles que je pensais être incapable de lever. En plus d'une prison physique, je m'étais enfermée, isolée mentalement, détruite par une saleté de génitrice PN, que j'ai pris la pire béquille pour avancer , l'alcool..
J'ai réglé le problème de poison, liquidé en parti les relations toxiques de ma perverse, il est grand temps que je me me libère en cultivant mon "petit" jardin intérieur, que je m'écoute et que je devienne enfin ma meilleure amie.
Puisque j'ai un commerce dit "non essentiel", je me suis dit que j'allais être , devenir essentielle pour moi, prendre du temps pour moi,me faire plaisir.De cette impuissance, de la transformer en moment d'épanouissement personnel.
De me libérer de toutes ces contraintes de boulot, sociales, familiales. Un peu comme Robinson Crusoé, de vivre pour moi. Loin de ma toxique, même pas envie de répondre à ses appels téléphonique, pour me pourrir ma journée.J'ai posé les valises de tous ces problèmes qui me parasitent, pas sur un court moment, mais sur 2 mois.
Alors bien évidement comme tout MA qui ne connait pas la notion de restriction, de retenue, du "un peu". J'ai pratiqué beaucoup la marche dans l'eau avec une combi dans une eau à 8°, je me suis lancée ce défis! J'en avais envie, je l'ai fait. J'ai tellement apprécié les tulipes que j'avais planté lors du confinement de novembre, j'en avais mis 50, bon...là j'ai dû en planter 250, j'ai acheté un bouquin sur le jardinage et j'ai aménagé mon espace avec un immense plaisir. !!! Voilà 2 exemples que j'avais envie de réaliser .
Mais pourquoi je n'ai pas fait ça avant ? Parce que je me suis faites rattrapée, engloutir, envahir par toutes ces obligations. Parce que je m'étais imposée certaines barrières personnelles que je pensais être incapable de lever. En plus d'une prison physique, je m'étais enfermée, isolée mentalement, détruite par une saleté de génitrice PN, que j'ai pris la pire béquille pour avancer , l'alcool..
J'ai réglé le problème de poison, liquidé en parti les relations toxiques de ma perverse, il est grand temps que je me me libère en cultivant mon "petit" jardin intérieur, que je m'écoute et que je devienne enfin ma meilleure amie.
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: Apprendre à s'aimer.
En tout cas des mots posés sur ce qui est pour moi une souffrance. Sujets à interprétations, les mots, toujours.
Par contre la souffrance, permanente, lancinante (elle n’apparaissait que par flashs quotidiens, brefs mais intenses, quand j'étais alcoolique) est une réalité. Sensible, palpable, pas une construction de l'esprit, quelque chose de purement sensoriel et incroyablement violent. Peut-être faudrait-il que j'en passe par la dépression, pour apprivoiser ce vide et le faire mien. Mais ça aussi c'est rejeté malgré moi, inaccessible, interdit, inacceptable...
L'idée au départ du post pourrait-elle être de s'aimer assez pour s'accepter de façon inconditionnelle ? Afin d'être libre de panser ses plaies, débarrassé de tout jugement.
P.S. @tulipe noire : c'est de liberté dont tu parles là, il me semble.
Par contre la souffrance, permanente, lancinante (elle n’apparaissait que par flashs quotidiens, brefs mais intenses, quand j'étais alcoolique) est une réalité. Sensible, palpable, pas une construction de l'esprit, quelque chose de purement sensoriel et incroyablement violent. Peut-être faudrait-il que j'en passe par la dépression, pour apprivoiser ce vide et le faire mien. Mais ça aussi c'est rejeté malgré moi, inaccessible, interdit, inacceptable...
L'idée au départ du post pourrait-elle être de s'aimer assez pour s'accepter de façon inconditionnelle ? Afin d'être libre de panser ses plaies, débarrassé de tout jugement.
P.S. @tulipe noire : c'est de liberté dont tu parles là, il me semble.
rur@lcoolique- Super Tchatcheur
- 17/03/2021
Re: Apprendre à s'aimer.
Tu vois rural, s'accepter c'est un travail à plein temps . De façon inconditionnelle ...ce n'est pas constructif.
Disons que l'idée principale c'est pour moi de faire avec ce que j'ai ( i.e. avec ce que je suis) pour être ce moi unitaire, imparfait et cafouilleux. Pour cela il faut se connaître c'est certain, accepter de plonger dans de l'inconnu, dans des méandres insoupçonnés.
Disons que "m'aimer" ce n'est pas mon but final, m'accepter, oui voire accepter de reconnaître des capacités de progresser aussi. C'est , enfin, ne pas se vouloir de mal . Et ne pas en vouloir aux autres.
C'est une formulation simple mais c'est l'histoire d'une vie.
Disons que l'idée principale c'est pour moi de faire avec ce que j'ai ( i.e. avec ce que je suis) pour être ce moi unitaire, imparfait et cafouilleux. Pour cela il faut se connaître c'est certain, accepter de plonger dans de l'inconnu, dans des méandres insoupçonnés.
Disons que "m'aimer" ce n'est pas mon but final, m'accepter, oui voire accepter de reconnaître des capacités de progresser aussi. C'est , enfin, ne pas se vouloir de mal . Et ne pas en vouloir aux autres.
C'est une formulation simple mais c'est l'histoire d'une vie.
béatrisse1- Super Tchatcheur
- 04/01/2009
Re: Apprendre à s'aimer.
Amour propre ? c'est l'estime que je me porte, que j'ai retrouvé!
Je me suis libérée ,je pense que c'est le noeud du problème effectivement.
Je me fiche de se que peuvent penser, imaginer les autres, le regard, leur jugement, c'est le leur, le plus important c'est le regard que j'ai de moi, c'est celui là le principale. Quand je me regarde dans le miroir, je me plais avec toutes mes imperfections, mes cicatrices.
Si tu veux critiquer mon chemin, prend mes chaussures! Le plus important c'est que je respecte mes valeurs, celles qui me portent, qui m’intéressent pour lesquelles je vais aller m'investir.
Je ne veux plus vivre avec mes regrets, j'aurai dû arrêter avant de me détruire, mais je vais m'aimer pour l'avenir.
Je me suis libérée ,je pense que c'est le noeud du problème effectivement.
Je me fiche de se que peuvent penser, imaginer les autres, le regard, leur jugement, c'est le leur, le plus important c'est le regard que j'ai de moi, c'est celui là le principale. Quand je me regarde dans le miroir, je me plais avec toutes mes imperfections, mes cicatrices.
Si tu veux critiquer mon chemin, prend mes chaussures! Le plus important c'est que je respecte mes valeurs, celles qui me portent, qui m’intéressent pour lesquelles je vais aller m'investir.
Je ne veux plus vivre avec mes regrets, j'aurai dû arrêter avant de me détruire, mais je vais m'aimer pour l'avenir.
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: Apprendre à s'aimer.
Quand je te lis, Rur, j'ai pourtant l'impression de lire quelqu'un de très dépressif......Comment peux-tu dire que tu ne l'es pas ?
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Apprendre à s'aimer.
Je le suis, je suis construit autour. Mais je ne peux pas l'exprimer, je ne peux pas laisser le processus se développer, je ne peux donc pas non plus le soigner.
Il y a toujours cette injonction à être, paraitre, pour "mériter". Je suis tellement bien conditionné que je ne peux pas m'autoriser à exprimer ce que je sens. Même loin, même en silence radio, même avec ce que je sais objectivement maintenant...
C'est un entre-deux infernal où je reste bloqué car je ne peux jamais me considérer légitime, même si je le veux et sais en avoir le droit.
Il y a toujours cette injonction à être, paraitre, pour "mériter". Je suis tellement bien conditionné que je ne peux pas m'autoriser à exprimer ce que je sens. Même loin, même en silence radio, même avec ce que je sais objectivement maintenant...
C'est un entre-deux infernal où je reste bloqué car je ne peux jamais me considérer légitime, même si je le veux et sais en avoir le droit.
rur@lcoolique- Super Tchatcheur
- 17/03/2021
Re: Apprendre à s'aimer.
J'avais bien compris Tulipe . Tu l'as expliqué clairement .tulipe noire a écrit:Amour propre ? c'est l'estime que je me porte, que j'ai retrouvé!
Je me suis libérée ,je pense que c'est le noeud du problème effectivement.
Je me fiche de se que peuvent penser, imaginer les autres, le regard, leur jugement, c'est le leur, le plus important c'est le regard que j'ai de moi, c'est celui là le principale. Quand je me regarde dans le miroir, je me plais avec toutes mes imperfections, mes cicatrices.
Si tu veux critiquer mon chemin, prend mes chaussures! Le plus important c'est que je respecte mes valeurs, celles qui me portent, qui m’intéressent pour lesquelles je vais aller m'investir.
Je ne veux plus vivre avec mes regrets, j'aurai dû arrêter avant de me détruire, mais je vais m'aimer pour l'avenir.
Moi j'appelle ça l'acceptation . On parle au fond de la même chose. Tu t'es libérée d'un poison ( même de deux si je compte ta "toxique") ce qui te permet d'être pleinement toi même et de te réaliser pleinement. Et dans cette réalisation il y a le fait d'aider les autres.
Je trouve ça formidable .
béatrisse1- Super Tchatcheur
- 04/01/2009
Re: Apprendre à s'aimer.
C'est certain qu'à la base, on a eu une mauvaise construction ne nous même, en voulant rechercher sans cesse l'approbation de notre pervers.Toujours espérer la satisfaire, on était devenu son pantin.
Faut arriver à s'affranchir de ses liens. Parce que ça me semble nettement plus compliqué pour commencer à s'aimer.
Oser, s'autoriser à prendre son élan. Après c'est comme l'abstinence, ça se construit au fur et à mesure, et tu y prends goût.
Pour l'instant c'est là où je suis arrivée dans mon cheminement.
Faut arriver à s'affranchir de ses liens. Parce que ça me semble nettement plus compliqué pour commencer à s'aimer.
Oser, s'autoriser à prendre son élan. Après c'est comme l'abstinence, ça se construit au fur et à mesure, et tu y prends goût.
Pour l'instant c'est là où je suis arrivée dans mon cheminement.
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: Apprendre à s'aimer.
Complètement d'accord "oser, s'autoriser à prendre son élan" . On intègre tellement d'interdits dans l'enfance pour se conformer aux attentes ou aux désirs des autres.
béatrisse1- Super Tchatcheur
- 04/01/2009
Re: Apprendre à s'aimer.
Amour propre je pense que ça englobe plus de choses qu'acceptation. Mais bon je n'ai que mon bon sens, et sans doute pas encore assez de recul, de lectures, de culture ect...
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: Apprendre à s'aimer.
Chacun a surtout son propre vocabulaire . Moi je n'arrive pas à me dire "je m'aime". Alors, à défaut, je peux dire avec sincérité que je m'accepte ( et encore pas tous les jours ... ) .
béatrisse1- Super Tchatcheur
- 04/01/2009
Re: Apprendre à s'aimer.
Je n'ai pas senti, dans ma chair, ce que c'était à l'époque où je n'avais pas encore conscience d'être individuel, je n'ai donc pas pu apprendre à distinguer l'absence et à me rassurer par moi-même. Les mécanismes psychiques sont incomplets ou même manquants.
je crois que ce passage de la fusion à la séparation est hyper importante dans la construction psychique , l'absence pour moi est de l'abandon, la séparation est un rejet c'est terrible d'être conditionné à ce point mais je crois que le cerveau n'a pas pu se développer correctement et que cette cassure/blessure laisse des marques indélébiles. S'aimer soi même ne me parle absolument pas pourtant, j'ai de l'amour propre oui mais ce sont pour moi deux choses différentes. Comme toi Béa,je ne peux pas dire que je m'aime mais j'accepte ce que je suis même si je passe mon temps à me faire des reproches sur ce que j'aurais du/pu mieux .Je pointe du doigt tout ce que j'ai mal fait mais j'ai du mal à voir ce que je fais de bien et tout cela se construit dans la plus tendre enfance avec l'estime de soi et compagnie. J'ai appris en travaillant sur moi que je ne sais pas aimer ni etre aimée non plus alors m'aimer moi même ?? tout cela n'a pas de sens pour moi.
j'ai par contre appris à ne plus me faire de mal,à ne plus me traiter en victime, à faire le plus souvent possible en fonction de moi mais me faire plaisir ou m'aimer,je crois que c'est encore très dur à appliquer.
cristal- Admin
- 01/01/2009
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